Titre : | Evaluation de la téchnologie nucléaire et politique énergétique pour l'Algérie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Kendel, Idir, Auteur ; Chevalier, Jean-Marie, Directeur de thèse | Editeur : | Université des Sciences Sociales de Grenoble | Année de publication : | 1977 | Importance : | 248 f. | Présentation : | ill. | Format : | 27 cm. | Note générale : | Thèse d’État : Économie : Grenoble, Université des Sciences Sociales de Grenoble : 1977
Annexe [15] f. Bibliogr. [9] f | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Technologie nucléaire ; Politique énergétique -- Algérie ; Industrie nucléaire ; Combustibles nucléaires ; Réserves -- pétrole ; Réserves -- gaz naturel | Index. décimale : | D000477 | Résumé : | Le but de notre thèse est le suivant:
1/ Analyser les aspects techniques, technologiques économiques et politique de l'industrie nucléaire, c'est à dire de l'industrie des centrales nucléaires et des cycles des combustibles nucléaires.
Nous évoquerons successivement les cycles des combustibles, le marché des combustibles et l'internationalisation de l'industrie nucléaire.
Ce sera là, l'objet de la première partie, qui nous permettra de voir les niveaux où peuvent apparaître des risques de dépendances, d'une part et d'autre part si l'implantation d'une ou plusieurs centrales nucléaires offre véritablement la possibilité de contrôler le développement de l'énergie nucléaire sous tous ses aspects.
2/ Réfléchir sur le choix de l'énergie nucléaire dans la problèmatique énergétique globale de l'Algérie.
Nous évoquerons en premier lieu les ressources énergétiques de l'Algérie puis leur rôle actuel dans l'économie nationale avant de préciser leur évolution probable dans le temps.
Le second point consiste à analyser les bilans électriques nationaux et les difficultés technico-économiques de la société nationale d'électricité et du gaz qui a le monopole de la production, du transport et de la distribution de l'énergie électrique.
Sur la base de cette analyse, nous poserons alors la question de savoir si l'énergie nucléaire peut trouver des justifications techniques, économiques et financières en vue de son introduction en Algérie.
Pour cela, nous évaluerons ses effets sur l'industrie et la recherche; sa place dans le parc de production d'électricité; l'importance de son coût compte tenu des capacités de financement de l'Algérie.
Ce sera l'objet de la seconde partie.
3/ Proposer une esquisse de politique énergétique pour l'Algérie qui aura pour objectifs l'allègement du rôle des hydrocarbures dans le processus d'accumulation et un accroissement de celui de l'agriculture.
L'autre objectif est l'introduction de l'énergie solaire en tant qu'énergie de développement qui permettra l'avance de la recherche scientifique en Algérie, la satisfaction de nombreux besoins sociaux, le moyen d'unir l'industrie et la recherche et aussi la sauvegarde des ressources.
Notre point de départ sera une reflexion sur l'avenir de l'Algérie, elle même constituant une suite à la réflexion sur le fonctionnement de l'économie nationale depuis les années soixante dix.
Cette réflexion portera sur les investissements, leur répartition spatiale et temporelle; elle portera aussi sur la balance commerciale et sa sensibilité aus prix des produits échangés, de même nous tirerons les leçons de l'analyse des bilans énergétiques rétrospectifs et prospectifs.
La réduction des exportations d'hydrocarbures est une résultat que nous attendons de l'analyse des avantages et des insuffisances de l'industrialisation, de même qu'il est attendu de l'analyse du processus "valorisation-conservation" des ressources énergétiques, en faisant ressortir son caractère dialectique.
L'importance du rôle que peut jouer l'énergie solaire en Algérie sera quant à elle le résultat d'une évaluation sociale de cette forme d'énergie, après avoir analysé sous l'angle politique son importance à travers le Monde et l'inrérêt qu'elle met en jeu, chez les pays industrialisés, d'une part et chez les pays en "voie de développement", d'autre part.
Ramenée au cadre spécifique qu'est l'Algérie, nous montrerons l'intérêt de son introduction et ses utilisations prioritaires.
Ce sera là, l'objet de la troisième partie de notre travail.
Nous terminerons enfin par une schématisation de la logique de la politique énergétique que nous proposerons. |
Evaluation de la téchnologie nucléaire et politique énergétique pour l'Algérie [texte imprimé] / Kendel, Idir, Auteur ; Chevalier, Jean-Marie, Directeur de thèse . - [S.l.] : Université des Sciences Sociales de Grenoble, 1977 . - 248 f. : ill. ; 27 cm. Thèse d’État : Économie : Grenoble, Université des Sciences Sociales de Grenoble : 1977
Annexe [15] f. Bibliogr. [9] f Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Technologie nucléaire ; Politique énergétique -- Algérie ; Industrie nucléaire ; Combustibles nucléaires ; Réserves -- pétrole ; Réserves -- gaz naturel | Index. décimale : | D000477 | Résumé : | Le but de notre thèse est le suivant:
1/ Analyser les aspects techniques, technologiques économiques et politique de l'industrie nucléaire, c'est à dire de l'industrie des centrales nucléaires et des cycles des combustibles nucléaires.
Nous évoquerons successivement les cycles des combustibles, le marché des combustibles et l'internationalisation de l'industrie nucléaire.
Ce sera là, l'objet de la première partie, qui nous permettra de voir les niveaux où peuvent apparaître des risques de dépendances, d'une part et d'autre part si l'implantation d'une ou plusieurs centrales nucléaires offre véritablement la possibilité de contrôler le développement de l'énergie nucléaire sous tous ses aspects.
2/ Réfléchir sur le choix de l'énergie nucléaire dans la problèmatique énergétique globale de l'Algérie.
Nous évoquerons en premier lieu les ressources énergétiques de l'Algérie puis leur rôle actuel dans l'économie nationale avant de préciser leur évolution probable dans le temps.
Le second point consiste à analyser les bilans électriques nationaux et les difficultés technico-économiques de la société nationale d'électricité et du gaz qui a le monopole de la production, du transport et de la distribution de l'énergie électrique.
Sur la base de cette analyse, nous poserons alors la question de savoir si l'énergie nucléaire peut trouver des justifications techniques, économiques et financières en vue de son introduction en Algérie.
Pour cela, nous évaluerons ses effets sur l'industrie et la recherche; sa place dans le parc de production d'électricité; l'importance de son coût compte tenu des capacités de financement de l'Algérie.
Ce sera l'objet de la seconde partie.
3/ Proposer une esquisse de politique énergétique pour l'Algérie qui aura pour objectifs l'allègement du rôle des hydrocarbures dans le processus d'accumulation et un accroissement de celui de l'agriculture.
L'autre objectif est l'introduction de l'énergie solaire en tant qu'énergie de développement qui permettra l'avance de la recherche scientifique en Algérie, la satisfaction de nombreux besoins sociaux, le moyen d'unir l'industrie et la recherche et aussi la sauvegarde des ressources.
Notre point de départ sera une reflexion sur l'avenir de l'Algérie, elle même constituant une suite à la réflexion sur le fonctionnement de l'économie nationale depuis les années soixante dix.
Cette réflexion portera sur les investissements, leur répartition spatiale et temporelle; elle portera aussi sur la balance commerciale et sa sensibilité aus prix des produits échangés, de même nous tirerons les leçons de l'analyse des bilans énergétiques rétrospectifs et prospectifs.
La réduction des exportations d'hydrocarbures est une résultat que nous attendons de l'analyse des avantages et des insuffisances de l'industrialisation, de même qu'il est attendu de l'analyse du processus "valorisation-conservation" des ressources énergétiques, en faisant ressortir son caractère dialectique.
L'importance du rôle que peut jouer l'énergie solaire en Algérie sera quant à elle le résultat d'une évaluation sociale de cette forme d'énergie, après avoir analysé sous l'angle politique son importance à travers le Monde et l'inrérêt qu'elle met en jeu, chez les pays industrialisés, d'une part et chez les pays en "voie de développement", d'autre part.
Ramenée au cadre spécifique qu'est l'Algérie, nous montrerons l'intérêt de son introduction et ses utilisations prioritaires.
Ce sera là, l'objet de la troisième partie de notre travail.
Nous terminerons enfin par une schématisation de la logique de la politique énergétique que nous proposerons. |
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