Titre : | Contribution à l'étude de la décomposition des sels d'oxacides | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | David, Jean-Claude, Auteur ; Bousquet, Jean, Directeur de thèse | Editeur : | Faculté des Sciences de l'Université de Lyon | Année de publication : | 1969 | Importance : | 192 f. | Présentation : | ill. | Format : | 30 cm. | Note générale : | Thèse de doctorat : Génie Chimique : Lyon, Faculté des Sciences de l'Université de Lyon : 1969
Bibliogr. [10] f | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Décomposition -- sels
Sels -- oxacides
Décomposition thermique
Carbonates
Iodates de lithium | Index. décimale : | D000269 | Résumé : | Dans ce travail, nous avons étudié expérimentalement la décomposition de sels d'oxacides, dans le but de préciser son mécanisme et de pouvoir en faire une étude thermodynamique.
Dans le cas du carbonate manganeux, nous avons montré que la décomposition s'effectuait initialement avec formation d'oxyde manganeux et de dioxyde de carbone.
Nous avons envisagé les réactions susceptibles de se produire ensuite.
La pyrolyse des iodates a fait l'objet de la plus grande partie de notre travail.
Dans le cas des iodates alcalins (celui de lithium excepté).
Dans le cas de l'iodate de calcium, il se forme du parapériodate, avec des interactions iode oxyde, iodure iodate, menant toutes à la formation du paraperiodate.
Il en est de même pour l'iodate de lithium: le mécanisme est analogue, avec cependant une réaction initiale de formation d'iodure par dismutation.
Une réaction semblable n'est pas à exclure pour les autres iodates, d'autant plus que la valeur prise pour l'entropie de l'iodate de calcium (34,8 u.e.s.) au cours de notre travail, a été corrigée depuis (58,8 u.e.s. selon P. VERMANDE, valeur à rapprocher de l'estimation de W.M. LATIMER qui donnait 53 u.e.s.).
Quelle que soit la réaction initiale de décomposition des iodates, le produit final de la pyrolyse dépend essentiellement de l'oxydabilité de l'iodure, de la stabilité du paraperiodate et de la réactivité de l'iode sur l'oxyde.
Nous aurons selon le cas, soit l'iodure seul, soit le paraperiodate, soit un mélange iodure oxyde, soit enfin l'oxyde seul.
L'iodure est d'autant plus stable que le pétal est plus électropositif.
C'est pourquoi le produit final de la décomposition des iodates alcalins typiques est l'iodure correspondant, alors que celui relatif aux iodates de lithium et des alcalino-terreux typiques, est le paraperiodate.
Pour les sels de métaux moins électropositifs, le produit final de la décomposition est l'oxyde ou un mélange oxyde iodure (magnésium, aluminium...).
La nécessité de vérifier par le calcul thermodynamique le mécanisme réactionnel proposé, nous a amené à déterminer les constantes thermochimiques de l'iodate et du paraperiodate de lithium. |
Contribution à l'étude de la décomposition des sels d'oxacides [texte imprimé] / David, Jean-Claude, Auteur ; Bousquet, Jean, Directeur de thèse . - [S.l.] : Faculté des Sciences de l'Université de Lyon, 1969 . - 192 f. : ill. ; 30 cm. Thèse de doctorat : Génie Chimique : Lyon, Faculté des Sciences de l'Université de Lyon : 1969
Bibliogr. [10] f Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Décomposition -- sels
Sels -- oxacides
Décomposition thermique
Carbonates
Iodates de lithium | Index. décimale : | D000269 | Résumé : | Dans ce travail, nous avons étudié expérimentalement la décomposition de sels d'oxacides, dans le but de préciser son mécanisme et de pouvoir en faire une étude thermodynamique.
Dans le cas du carbonate manganeux, nous avons montré que la décomposition s'effectuait initialement avec formation d'oxyde manganeux et de dioxyde de carbone.
Nous avons envisagé les réactions susceptibles de se produire ensuite.
La pyrolyse des iodates a fait l'objet de la plus grande partie de notre travail.
Dans le cas des iodates alcalins (celui de lithium excepté).
Dans le cas de l'iodate de calcium, il se forme du parapériodate, avec des interactions iode oxyde, iodure iodate, menant toutes à la formation du paraperiodate.
Il en est de même pour l'iodate de lithium: le mécanisme est analogue, avec cependant une réaction initiale de formation d'iodure par dismutation.
Une réaction semblable n'est pas à exclure pour les autres iodates, d'autant plus que la valeur prise pour l'entropie de l'iodate de calcium (34,8 u.e.s.) au cours de notre travail, a été corrigée depuis (58,8 u.e.s. selon P. VERMANDE, valeur à rapprocher de l'estimation de W.M. LATIMER qui donnait 53 u.e.s.).
Quelle que soit la réaction initiale de décomposition des iodates, le produit final de la pyrolyse dépend essentiellement de l'oxydabilité de l'iodure, de la stabilité du paraperiodate et de la réactivité de l'iode sur l'oxyde.
Nous aurons selon le cas, soit l'iodure seul, soit le paraperiodate, soit un mélange iodure oxyde, soit enfin l'oxyde seul.
L'iodure est d'autant plus stable que le pétal est plus électropositif.
C'est pourquoi le produit final de la décomposition des iodates alcalins typiques est l'iodure correspondant, alors que celui relatif aux iodates de lithium et des alcalino-terreux typiques, est le paraperiodate.
Pour les sels de métaux moins électropositifs, le produit final de la décomposition est l'oxyde ou un mélange oxyde iodure (magnésium, aluminium...).
La nécessité de vérifier par le calcul thermodynamique le mécanisme réactionnel proposé, nous a amené à déterminer les constantes thermochimiques de l'iodate et du paraperiodate de lithium. |
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