[article] in Techniques de l'ingénieur. AGB > Vol. AGB1 (Trimestriel) . - 1-10 p. Titre : | Approche pour la conception de systèmes complexes | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gres, Stéphane, Auteur | Année de publication : | 2007 | Article en page(s) : | 1-10 p. | Note générale : | Management industriel | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Conception SystèmesComplexes | Index. décimale : | 62 Ingénierie. Art de l'ingénieur. Technologie en général | Résumé : | Dans la conception de systèmes et particulièrement dans le domaine industriel, les logiques qui, en dernière analyse, font « référence » ne s’intéressent que partiellement à l’ensemble des besoins du client. Le principal critère pris en compte est le potentiel de rente que le client peut apporter à l’entreprise. Le système présenté comme un produit (par exemple : une voiture, une bicyclette) existe de par le fait qu’il est le catalyseur d’un échange commercial. Dès lors, la fonction de conception et de fabrication va suivre des critères mécanistes et produire des objets dont la double caractéristique est d’une part l’absence de variété et d’autre part la nécessité de les ranger dans une catégorie préexistante déjà identifiée et reconnue par le public, comme par exemple : des chaussettes, des médicaments, des engins de transports...
D’un point de vue pratique, les critiques le plus souvent formulées, une fois le système confronté aux utilisateurs, se centrent sur des difficultés d’usage de celui-ci dans son contexte de fonctionnement. Deux aspects majeurs apparaissent : les fonctionnalités ne correspondent pas à un besoin réel, ou l’utilisateur doit se conformer à un modèle qu’il n’est pas à même d’appréhender sans un temps d’adaptation plus ou moins long et culturellement à sa portée. Le plus souvent, il semble que les concepteurs se substituent aux utilisateurs du système et imaginent des fonctionnalités en vertu d’une technologie qu’ils maîtrisent à partir de leur propre champ de connaissance et de ses propres contraintes bien explorées (technique, financière) LE MOIGNE (J.L.) - La modélisation des systèmes complexes.. La logique de conception qui préside est alors guidée par le paradigme existant (c’est-à-dire mécaniste) qui tend à reproduire un objet relativement similaire dans sa structure (par exemple, la structure de base d’une voiture n’a pas évolué depuis une centaine d’années). De plus, le concepteur omet, en définitive, la logique d’utilisation de l’objet dans son contexte d’usage. Il transforme la représentation partielle qu’il a de l’utilisateur dans son propre modèle, ce qui génère un produit contraignant dans le sens où l’utilisateur doit se plier aux exigences portées par l’objet. | Note de contenu : | Bibliogr. | REFERENCE : | AG 1 560 | ISSN : | 1282-9072 | Date : | Octobre 2002 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/genie-industriel-th6/theori [...] |
[article] Approche pour la conception de systèmes complexes [texte imprimé] / Gres, Stéphane, Auteur . - 2007 . - 1-10 p. Management industriel Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur. AGB > Vol. AGB1 (Trimestriel) . - 1-10 p. Mots-clés : | Conception SystèmesComplexes | Index. décimale : | 62 Ingénierie. Art de l'ingénieur. Technologie en général | Résumé : | Dans la conception de systèmes et particulièrement dans le domaine industriel, les logiques qui, en dernière analyse, font « référence » ne s’intéressent que partiellement à l’ensemble des besoins du client. Le principal critère pris en compte est le potentiel de rente que le client peut apporter à l’entreprise. Le système présenté comme un produit (par exemple : une voiture, une bicyclette) existe de par le fait qu’il est le catalyseur d’un échange commercial. Dès lors, la fonction de conception et de fabrication va suivre des critères mécanistes et produire des objets dont la double caractéristique est d’une part l’absence de variété et d’autre part la nécessité de les ranger dans une catégorie préexistante déjà identifiée et reconnue par le public, comme par exemple : des chaussettes, des médicaments, des engins de transports...
D’un point de vue pratique, les critiques le plus souvent formulées, une fois le système confronté aux utilisateurs, se centrent sur des difficultés d’usage de celui-ci dans son contexte de fonctionnement. Deux aspects majeurs apparaissent : les fonctionnalités ne correspondent pas à un besoin réel, ou l’utilisateur doit se conformer à un modèle qu’il n’est pas à même d’appréhender sans un temps d’adaptation plus ou moins long et culturellement à sa portée. Le plus souvent, il semble que les concepteurs se substituent aux utilisateurs du système et imaginent des fonctionnalités en vertu d’une technologie qu’ils maîtrisent à partir de leur propre champ de connaissance et de ses propres contraintes bien explorées (technique, financière) LE MOIGNE (J.L.) - La modélisation des systèmes complexes.. La logique de conception qui préside est alors guidée par le paradigme existant (c’est-à-dire mécaniste) qui tend à reproduire un objet relativement similaire dans sa structure (par exemple, la structure de base d’une voiture n’a pas évolué depuis une centaine d’années). De plus, le concepteur omet, en définitive, la logique d’utilisation de l’objet dans son contexte d’usage. Il transforme la représentation partielle qu’il a de l’utilisateur dans son propre modèle, ce qui génère un produit contraignant dans le sens où l’utilisateur doit se plier aux exigences portées par l’objet. | Note de contenu : | Bibliogr. | REFERENCE : | AG 1 560 | ISSN : | 1282-9072 | Date : | Octobre 2002 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/genie-industriel-th6/theori [...] |
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