Les Inscriptions à la Bibliothèque sont ouvertes en
ligne via le site: https://biblio.enp.edu.dz
Les Réinscriptions se font à :
• La Bibliothèque Annexe pour les étudiants en
2ème Année CPST
• La Bibliothèque Centrale pour les étudiants en Spécialités
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les recherches... |
Techniques de l'ingenieur BIO / Blanc, André . Vol. BIO 1BioprocédésMention de date : Trimestrielle Paru le : 22/11/2010 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 2 p.
Titre : Bioprocédés : avant-propos Type de document : texte imprimé Auteurs : Boudrant, Joseph, Auteur ; Gueznnec, Jean, Auteur ; Pierre Monsan, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 2 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Bioprocédés Résumé : Le génie chimique s'est désectorisé et décloisonné. En irriguant à l'extérieur de la sorte, il a fait émerger le génie des procédés. Presque simultanément ou consécutivement, de par ses applications réelles ou potentielles, le génie biochimique s'est mué en génie des bioprocédés. Si l'on se réfère à la définition la plus largement admise pour le domaine des biotechnologies, les bioprocédés recouvrent toutes les mises en œuvre de systèmes vivants, ou de leurs constituants, dans le but de produire des biens ou des services.
1. Les différents aspects des bioprocédés
Dans un effort de simplification didactique et de rationalisation, il a été proposé et accepté d'ordonner la grande variété des biotechnologies existantes, selon un code de couleurs. Ce classement, adopté depuis quelques années, où se retrouvent tous les bioprocédés correspondants (qui sont plutôt à mettre du côté des néo-bioprocédés car ils sont pour la plupart récents ou relativement récents), comporte cinq couleurs. Il est le suivant :
les biotechnologies rouges concernent le secteur de la santé, pour lequel il n'y a pas, en général, de problèmes particuliers d'acceptation par le public (sauf en ce qui concerne les questions d'éthique)
les biotechnologies vertes regroupent les transgenèses végétales (OGM), sur lesquelles se focalisent les réticences liées aux risques de dissémination non contrôlée de gènes ;
les biotechnologies blanches, dans un contexte de développement durable et de valorisation de matières premières renouvelables à la place du carbone d'origine fossile, proposent dans des conditions en milieu confiné (donc sans risque de dissémination), l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ou non, ou d'enzymes pour la production de composés d'intérêt. Les biocarburants (bioéthanol de première et de seconde génération, biodiesel par voie enzymatique) et les monomères (acide lactique, 1,3-propanediol) pour la synthèse de polymères biodégradables à partir de glucides ou de glycérol en sont les produits phares ;
les biotechnologies jaunes rassemblent toutes les biotechnologies se rapportant à la protection de l'environnement et au traitement ou à l'élimination des pollutions ;
les biotechnologies bleues sont en lien avec la biodiversité associée aux différents écosystèmes marins. Elles concernent la valorisation du potentiel incommensurable et bien évidemment très peu connu des mers et des océans.
Dans le domaine des biotechnologies blanches en particulier, l'utilisation industrielle de micro-organismes bénéficie des possibilités issues de l'accumulation des récentes connaissances liées aux sciences dites « omiques » telles que la génomique, la protéomique, la métabolomique... Ainsi, l'analyse des flux métaboliques permet de connaître les détails d'une voie métabolique en vue de la production de tel ou tel métabolite, ce qui permet d'en évaluer les potentialités théoriquement exploitables. Le remodelage de ces mêmes voies métaboliques par l'introduction de nouvelles capacités catalytiques, voire l'amplification (ou la suppression) de certaines étapes, permet ainsi d'intensifier des productivités et même de réaliser de nouvelles biosynthèses. La diversité des catalyseurs enzymatiques disponibles a bien évidemment été revisitée de façon importante, d'abord par l'accès à de nouvelles sources de biodiversités – découverte de micro-organismes extrémophiles (hyperthermophiles, psychrophiles, acidophiles, alcalinophiles), accès au patrimoine génétique des souches non cultivées(ables) grâce aux techniques de la métagénomique (extraction et expression de larges fragments d'ADN) – ensuite par les possibilités d'ingénierie moléculaire, rationnelle (à partir de la structure tridimensionnelle des enzymes) ou combinatoire (évolution dirigée : génération de banques aléatoires de variants à partir du gène codant une enzyme et criblage à haut débit de ces banques).
Dans la boîte à outils des bioprocédés, de nouveaux instruments, très sophistiqués et potentiellement très performants, sont donc disponibles. En conséquence, de nouveaux développements industriels ne manqueront pas de voir le jour, ceci dans les contextes d'une utilisation accrue des matières premières renouvelables, de la nécessité de favoriser les procédés écocompatibles et conformes aux douze principes de la chimie verte et du respect des contraintes du développement durable. Sur ce plan, on peut regretter que l'attitude la plus courante du secteur de la chimie soit plus sur la défensive et autocentrée qu'ouverte à une intégration de nouvelles technologies complémentaires, notamment celles que le secteur de la biotechnologie propose.
2. Couleurs des biotechnologies
Dans un effort de simplification didactique et de rationalisation, il a été proposé et accepté d'ordonner la grande variété des biotechnologies existantes, selon un code de couleurs. Ce classement, adopté depuis quelques années, où se retrouvent tous les bioprocédés correspondants (qui sont plutôt à mettre du côté des néo-bioprocédés car ils sont pour la plupart récents ou relativement récents), comporte cinq couleurs. Il est le suivant :
les biotechnologies rouges concernent le secteur de la santé, pour lequel il n'y a pas, en général, de problèmes particuliers d'acceptation par le public (sauf en ce qui concerne les questions d'éthique) ;
les biotechnologies vertes regroupent les transgenèses végétales (OGM), sur lesquelles se focalisent les réticences liées aux risques de dissémination non contrôlée de gènes ;
les biotechnologies blanches, dans un contexte de développement durable et de valorisation de matières premières renouvelables à la place du carbone d'origine fossile, proposent dans des conditions en milieu confiné (donc sans risque de dissémination), l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ou non, ou d'enzymes pour la production de composés d'intérêt. Les biocarburants (bioéthanol de première et de seconde génération, biodiesel par voie enzymatique) et les monomères (acide lactique, 1,3-propanediol) pour la synthèse de polymères biodégradables à partir de glucides ou de glycérol en sont les produits phares ;
les biotechnologies jaunes rassemblent toutes les biotechnologies se rapportant à la protection de l'environnement et au traitement ou à l'élimination des pollutions ;
les biotechnologies bleues sont en lien avec la biodiversité associée aux différents écosystèmes marins. Elles concernent la valorisation du potentiel incommensurable et bien évidemment très peu connu des mers et des océans.
Dans le domaine des biotechnologies blanches en particulier, l'utilisation industrielle de micro-organismes bénéficie des possibilités issues de l'accumulation des récentes connaissances liées aux sciences dites « omiques » telles que la génomique, la protéomique, la métabolomique... Ainsi, l'analyse des flux métaboliques permet de connaître les détails d'une voie métabolique en vue de la production de tel ou tel métabolite, ce qui permet d'en évaluer les potentialités théoriquement exploitables. Le remodelage de ces mêmes voies métaboliques par l'introduction de nouvelles capacités catalytiques, voire l'amplification (ou la suppression) de certaines étapes, permet ainsi d'intensifier des productivités et même de réaliser de nouvelles biosynthèses. La diversité des catalyseurs enzymatiques disponibles a bien évidemment été revisitée de façon importante, d'abord par l'accès à de nouvelles sources de biodiversités – découverte de micro-organismes extrémophiles (hyperthermophiles, psychrophiles, acidophiles, alcalinophiles), accès au patrimoine génétique des souches non cultivées(ables) grâce aux techniques de la métagénomique (extraction et expression de larges fragments d'ADN) – ensuite par les possibilités d'ingénierie moléculaire, rationnelle (à partir de la structure tridimensionnelle des enzymes) ou combinatoire (évolution dirigée : génération de banques aléatoires de variants à partir du gène codant une enzyme et criblage à haut débit de ces banques).
Dans la boîte à outils des bioprocédés, de nouveaux instruments, très sophistiqués et potentiellement très performants, sont donc disponibles. En conséquence, de nouveaux développements industriels ne manqueront pas de voir le jour, ceci dans les contextes d'une utilisation accrue des matières premières renouvelables, de la nécessité de favoriser les procédés écocompatibles et conformes aux douze principes de la chimie verte et du respect des contraintes du développement durable. Sur ce plan, on peut regretter que l'attitude la plus courante du secteur de la chimie soit plus sur la défensive et autocentrée qu'ouverte à une intégration de nouvelles technologies complémentaires, notamment celles que le secteur de la biotechnologie propose.
3. Objectif et contenu du traité
Le traité « Bioprocédés » a pour objectif de proposer une vision globale et en permanence réactualisée de la mise en œuvre industrielle des outils du vivant : cellules supérieures, micro-organismes, enzymes et biomolécules. Il vise à fournir les bases d'une compréhension accessible mais précise de la constitution et du fonctionnement de ces outils, et des modes de régulation de leur mécanisme.
Le comité éditorial de ce traité a eu et continuera d'avoir à cœur de faire appel aux meilleurs professionnels francophones pour les thèmes d'impact, en évolution ou en émergence. L'ensemble proposé est donc constitué de dossiers écrits par les ou des spécialistes des différents secteurs. Il sera en permanence complété et réactualisé dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'environnement, de l'analyse et du contrôle, de la santé, de la chimie et des matériaux, ou de tout autre secteur en émergence. En même temps que le contrôle de la qualité des articles soumis, il est du rôle de ce comité d'assurer en permanence une actualisation adaptée des connaissances et des réalisations en ce domaine. C'est la mission qu'il s'est donnée et c'est l'objectif qu'il tient à atteindre.REFERENCE : BIO 10 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Bioprocédés : avant-propos [texte imprimé] / Boudrant, Joseph, Auteur ; Gueznnec, Jean, Auteur ; Pierre Monsan, Auteur . - 2010 . - 2 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 2 p.
Mots-clés : Bioprocédés Résumé : Le génie chimique s'est désectorisé et décloisonné. En irriguant à l'extérieur de la sorte, il a fait émerger le génie des procédés. Presque simultanément ou consécutivement, de par ses applications réelles ou potentielles, le génie biochimique s'est mué en génie des bioprocédés. Si l'on se réfère à la définition la plus largement admise pour le domaine des biotechnologies, les bioprocédés recouvrent toutes les mises en œuvre de systèmes vivants, ou de leurs constituants, dans le but de produire des biens ou des services.
1. Les différents aspects des bioprocédés
Dans un effort de simplification didactique et de rationalisation, il a été proposé et accepté d'ordonner la grande variété des biotechnologies existantes, selon un code de couleurs. Ce classement, adopté depuis quelques années, où se retrouvent tous les bioprocédés correspondants (qui sont plutôt à mettre du côté des néo-bioprocédés car ils sont pour la plupart récents ou relativement récents), comporte cinq couleurs. Il est le suivant :
les biotechnologies rouges concernent le secteur de la santé, pour lequel il n'y a pas, en général, de problèmes particuliers d'acceptation par le public (sauf en ce qui concerne les questions d'éthique)
les biotechnologies vertes regroupent les transgenèses végétales (OGM), sur lesquelles se focalisent les réticences liées aux risques de dissémination non contrôlée de gènes ;
les biotechnologies blanches, dans un contexte de développement durable et de valorisation de matières premières renouvelables à la place du carbone d'origine fossile, proposent dans des conditions en milieu confiné (donc sans risque de dissémination), l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ou non, ou d'enzymes pour la production de composés d'intérêt. Les biocarburants (bioéthanol de première et de seconde génération, biodiesel par voie enzymatique) et les monomères (acide lactique, 1,3-propanediol) pour la synthèse de polymères biodégradables à partir de glucides ou de glycérol en sont les produits phares ;
les biotechnologies jaunes rassemblent toutes les biotechnologies se rapportant à la protection de l'environnement et au traitement ou à l'élimination des pollutions ;
les biotechnologies bleues sont en lien avec la biodiversité associée aux différents écosystèmes marins. Elles concernent la valorisation du potentiel incommensurable et bien évidemment très peu connu des mers et des océans.
Dans le domaine des biotechnologies blanches en particulier, l'utilisation industrielle de micro-organismes bénéficie des possibilités issues de l'accumulation des récentes connaissances liées aux sciences dites « omiques » telles que la génomique, la protéomique, la métabolomique... Ainsi, l'analyse des flux métaboliques permet de connaître les détails d'une voie métabolique en vue de la production de tel ou tel métabolite, ce qui permet d'en évaluer les potentialités théoriquement exploitables. Le remodelage de ces mêmes voies métaboliques par l'introduction de nouvelles capacités catalytiques, voire l'amplification (ou la suppression) de certaines étapes, permet ainsi d'intensifier des productivités et même de réaliser de nouvelles biosynthèses. La diversité des catalyseurs enzymatiques disponibles a bien évidemment été revisitée de façon importante, d'abord par l'accès à de nouvelles sources de biodiversités – découverte de micro-organismes extrémophiles (hyperthermophiles, psychrophiles, acidophiles, alcalinophiles), accès au patrimoine génétique des souches non cultivées(ables) grâce aux techniques de la métagénomique (extraction et expression de larges fragments d'ADN) – ensuite par les possibilités d'ingénierie moléculaire, rationnelle (à partir de la structure tridimensionnelle des enzymes) ou combinatoire (évolution dirigée : génération de banques aléatoires de variants à partir du gène codant une enzyme et criblage à haut débit de ces banques).
Dans la boîte à outils des bioprocédés, de nouveaux instruments, très sophistiqués et potentiellement très performants, sont donc disponibles. En conséquence, de nouveaux développements industriels ne manqueront pas de voir le jour, ceci dans les contextes d'une utilisation accrue des matières premières renouvelables, de la nécessité de favoriser les procédés écocompatibles et conformes aux douze principes de la chimie verte et du respect des contraintes du développement durable. Sur ce plan, on peut regretter que l'attitude la plus courante du secteur de la chimie soit plus sur la défensive et autocentrée qu'ouverte à une intégration de nouvelles technologies complémentaires, notamment celles que le secteur de la biotechnologie propose.
2. Couleurs des biotechnologies
Dans un effort de simplification didactique et de rationalisation, il a été proposé et accepté d'ordonner la grande variété des biotechnologies existantes, selon un code de couleurs. Ce classement, adopté depuis quelques années, où se retrouvent tous les bioprocédés correspondants (qui sont plutôt à mettre du côté des néo-bioprocédés car ils sont pour la plupart récents ou relativement récents), comporte cinq couleurs. Il est le suivant :
les biotechnologies rouges concernent le secteur de la santé, pour lequel il n'y a pas, en général, de problèmes particuliers d'acceptation par le public (sauf en ce qui concerne les questions d'éthique) ;
les biotechnologies vertes regroupent les transgenèses végétales (OGM), sur lesquelles se focalisent les réticences liées aux risques de dissémination non contrôlée de gènes ;
les biotechnologies blanches, dans un contexte de développement durable et de valorisation de matières premières renouvelables à la place du carbone d'origine fossile, proposent dans des conditions en milieu confiné (donc sans risque de dissémination), l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés ou non, ou d'enzymes pour la production de composés d'intérêt. Les biocarburants (bioéthanol de première et de seconde génération, biodiesel par voie enzymatique) et les monomères (acide lactique, 1,3-propanediol) pour la synthèse de polymères biodégradables à partir de glucides ou de glycérol en sont les produits phares ;
les biotechnologies jaunes rassemblent toutes les biotechnologies se rapportant à la protection de l'environnement et au traitement ou à l'élimination des pollutions ;
les biotechnologies bleues sont en lien avec la biodiversité associée aux différents écosystèmes marins. Elles concernent la valorisation du potentiel incommensurable et bien évidemment très peu connu des mers et des océans.
Dans le domaine des biotechnologies blanches en particulier, l'utilisation industrielle de micro-organismes bénéficie des possibilités issues de l'accumulation des récentes connaissances liées aux sciences dites « omiques » telles que la génomique, la protéomique, la métabolomique... Ainsi, l'analyse des flux métaboliques permet de connaître les détails d'une voie métabolique en vue de la production de tel ou tel métabolite, ce qui permet d'en évaluer les potentialités théoriquement exploitables. Le remodelage de ces mêmes voies métaboliques par l'introduction de nouvelles capacités catalytiques, voire l'amplification (ou la suppression) de certaines étapes, permet ainsi d'intensifier des productivités et même de réaliser de nouvelles biosynthèses. La diversité des catalyseurs enzymatiques disponibles a bien évidemment été revisitée de façon importante, d'abord par l'accès à de nouvelles sources de biodiversités – découverte de micro-organismes extrémophiles (hyperthermophiles, psychrophiles, acidophiles, alcalinophiles), accès au patrimoine génétique des souches non cultivées(ables) grâce aux techniques de la métagénomique (extraction et expression de larges fragments d'ADN) – ensuite par les possibilités d'ingénierie moléculaire, rationnelle (à partir de la structure tridimensionnelle des enzymes) ou combinatoire (évolution dirigée : génération de banques aléatoires de variants à partir du gène codant une enzyme et criblage à haut débit de ces banques).
Dans la boîte à outils des bioprocédés, de nouveaux instruments, très sophistiqués et potentiellement très performants, sont donc disponibles. En conséquence, de nouveaux développements industriels ne manqueront pas de voir le jour, ceci dans les contextes d'une utilisation accrue des matières premières renouvelables, de la nécessité de favoriser les procédés écocompatibles et conformes aux douze principes de la chimie verte et du respect des contraintes du développement durable. Sur ce plan, on peut regretter que l'attitude la plus courante du secteur de la chimie soit plus sur la défensive et autocentrée qu'ouverte à une intégration de nouvelles technologies complémentaires, notamment celles que le secteur de la biotechnologie propose.
3. Objectif et contenu du traité
Le traité « Bioprocédés » a pour objectif de proposer une vision globale et en permanence réactualisée de la mise en œuvre industrielle des outils du vivant : cellules supérieures, micro-organismes, enzymes et biomolécules. Il vise à fournir les bases d'une compréhension accessible mais précise de la constitution et du fonctionnement de ces outils, et des modes de régulation de leur mécanisme.
Le comité éditorial de ce traité a eu et continuera d'avoir à cœur de faire appel aux meilleurs professionnels francophones pour les thèmes d'impact, en évolution ou en émergence. L'ensemble proposé est donc constitué de dossiers écrits par les ou des spécialistes des différents secteurs. Il sera en permanence complété et réactualisé dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'environnement, de l'analyse et du contrôle, de la santé, de la chimie et des matériaux, ou de tout autre secteur en émergence. En même temps que le contrôle de la qualité des articles soumis, il est du rôle de ce comité d'assurer en permanence une actualisation adaptée des connaissances et des réalisations en ce domaine. C'est la mission qu'il s'est donnée et c'est l'objectif qu'il tient à atteindre.REFERENCE : BIO 10 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Puces à ADN (recherche) / Pascal Soularue in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Puces à ADN (recherche) Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal Soularue, Auteur ; Xavier Gidrol, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Puces ADN Cellule moléculaire. Résumé : Nouveaux outils d’étude des composants moléculaires de la cellule, les puces à ADN ont permis la mesure massivement parallèle de la concentration à l’équilibre des ARNm. Un grand nombre d’applications peuvent être envisagées comme l’étude des réseaux génétiques au sein d’une cellule ou l’obtention de signatures moléculaires caractéristiques d’un type de cellule, d’une pathologie ou d’un patient. REFERENCE : RE 6 DEWEY : 620 Date : Août 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Puces à ADN (recherche) [texte imprimé] / Pascal Soularue, Auteur ; Xavier Gidrol, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Puces ADN Cellule moléculaire. Résumé : Nouveaux outils d’étude des composants moléculaires de la cellule, les puces à ADN ont permis la mesure massivement parallèle de la concentration à l’équilibre des ARNm. Un grand nombre d’applications peuvent être envisagées comme l’étude des réseaux génétiques au sein d’une cellule ou l’obtention de signatures moléculaires caractéristiques d’un type de cellule, d’une pathologie ou d’un patient. REFERENCE : RE 6 DEWEY : 620 Date : Août 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 8 p.
Titre : Les biopuces Type de document : texte imprimé Auteurs : Xavier Gidrol, Auteur ; Sandrine Baghdoyan, Auteur ; Yoann Roupioz, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 8 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biopuces Microfluidique Neurocircuits. Résumé : À l’interface du vivant et de l’inerte se développe un ensemble d’outils qui devrait à terme révolutionner la recherche biologique et médicale. Les biopuces, bioarrays, labopuces et neurocircuits pourraient transformer la vie de certains patients. REFERENCE : RE 17 DEWEY : 620 Date : Septembre 2004 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Les biopuces [texte imprimé] / Xavier Gidrol, Auteur ; Sandrine Baghdoyan, Auteur ; Yoann Roupioz, Auteur . - 2010 . - 8 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 8 p.
Mots-clés : Biopuces Microfluidique Neurocircuits. Résumé : À l’interface du vivant et de l’inerte se développe un ensemble d’outils qui devrait à terme révolutionner la recherche biologique et médicale. Les biopuces, bioarrays, labopuces et neurocircuits pourraient transformer la vie de certains patients. REFERENCE : RE 17 DEWEY : 620 Date : Septembre 2004 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Senseurs chimiques et biologiques basés sur des polymères conjugués (recherche) / David Beljonne in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 13 p.
Titre : Senseurs chimiques et biologiques basés sur des polymères conjugués (recherche) Type de document : texte imprimé Auteurs : David Beljonne, Auteur ; Jérôme Cornil, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 13 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Senseurs Polymères. Résumé : Les senseurs polymères sont de véritables « nez artificiels » capables de détecter ou de doser des molécules de TNT, des ions métalliques néfastes, des sucres dans le sang, des protéines ou des brins d’ADN. REFERENCE : RE 69 DEWEY : 620 Date : Septembre 2006 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Senseurs chimiques et biologiques basés sur des polymères conjugués (recherche) [texte imprimé] / David Beljonne, Auteur ; Jérôme Cornil, Auteur . - 2010 . - 13 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 13 p.
Mots-clés : Senseurs Polymères. Résumé : Les senseurs polymères sont de véritables « nez artificiels » capables de détecter ou de doser des molécules de TNT, des ions métalliques néfastes, des sucres dans le sang, des protéines ou des brins d’ADN. REFERENCE : RE 69 DEWEY : 620 Date : Septembre 2006 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Prévention de l’adhésion des micro-organismes par plasma (recherche) / Gaëlle Guillemot in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Prévention de l’adhésion des micro-organismes par plasma (recherche) Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaëlle Guillemot, Auteur ; Bernard Despax, Auteur ; Patrice Raynaud, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Procédés plasma Micro organisme. Résumé : Nous présentons, dans ce dossier, un exemple de modification par procédé plasma d’une surface en acier inoxydable austénitique (316L). Le traitement choisi consiste à déposer par procédé plasma un film composite argent/ polymère, d’épaisseur submicronique, dont l’effet antiadhésif est évalué sur un micro-organisme modèle. L’objectif des travaux est de proposer, à terme, une surface solide modifiée par procédé plasma, utilisable dans de nombreux secteurs industriels (agroalimentaire, biomédical...). REFERENCE : Re 83 DEWEY : 620 Date : Mars 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Prévention de l’adhésion des micro-organismes par plasma (recherche) [texte imprimé] / Gaëlle Guillemot, Auteur ; Bernard Despax, Auteur ; Patrice Raynaud, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Procédés plasma Micro organisme. Résumé : Nous présentons, dans ce dossier, un exemple de modification par procédé plasma d’une surface en acier inoxydable austénitique (316L). Le traitement choisi consiste à déposer par procédé plasma un film composite argent/ polymère, d’épaisseur submicronique, dont l’effet antiadhésif est évalué sur un micro-organisme modèle. L’objectif des travaux est de proposer, à terme, une surface solide modifiée par procédé plasma, utilisable dans de nombreux secteurs industriels (agroalimentaire, biomédical...). REFERENCE : Re 83 DEWEY : 620 Date : Mars 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Nez électroniques de dernière génération / Jasmina Vidic in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 13 p.
Titre : Nez électroniques de dernière génération : les nanobiosenseurs (recherche) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jasmina Vidic, Auteur ; Edith Pajot - Augy, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 13 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Bioseneurs Bioélectroniques. Résumé : Cette nouvelle génération de biosenseurs, dont les éléments sensibles sont des récepteurs olfactifs, peut déboucher sur des nez bioélectroniques performants, bon marché, permettant une mesure quantitative et directe, sans marqueur. Ils pourront en particulier être intégrés dans des instruments pour le diagnostic médical non invasif, ou pour la recherche rapide de composés nocifs ou contaminants, en particulier dans le cadre du contrôle qualité et du suivi de la composition. REFERENCE : RE 87 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Nez électroniques de dernière génération : les nanobiosenseurs (recherche) [texte imprimé] / Jasmina Vidic, Auteur ; Edith Pajot - Augy, Auteur . - 2010 . - 13 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 13 p.
Mots-clés : Bioseneurs Bioélectroniques. Résumé : Cette nouvelle génération de biosenseurs, dont les éléments sensibles sont des récepteurs olfactifs, peut déboucher sur des nez bioélectroniques performants, bon marché, permettant une mesure quantitative et directe, sans marqueur. Ils pourront en particulier être intégrés dans des instruments pour le diagnostic médical non invasif, ou pour la recherche rapide de composés nocifs ou contaminants, en particulier dans le cadre du contrôle qualité et du suivi de la composition. REFERENCE : RE 87 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Piles à combustible utilisant des enzymes et des biofilms comme catalyseurs / Damien Féron in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Piles à combustible utilisant des enzymes et des biofilms comme catalyseurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Damien Féron, Auteur ; Alain Bergel, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Pile combustible Catalyseurs. Résumé : La biocatalyse des réactions anodiques ou cathodiques est à l'origine des mécanismes de biocorrosion et fait partie des phénomènes redoutés par les utilisateurs de matériaux métalliques. Cette biocatalyse peut être utilisée de manière positive pour augmenter les vitesses des réactions électrochimiques qui se produisent à l'anode et à la cathode de piles à combustible. À l'heure où les piles à combustible font l'objet de nombreuses recherches pour diminuer leur coût et améliorer leurs performances, la mise en œuvre de bactéries dans des biofilms ou l'utilisation d'enzymes comme catalyseurs deviennent des solutions alternatives crédibles et galvanisent les recherches en France et à l'étranger. REFERENCE : RE 89 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Piles à combustible utilisant des enzymes et des biofilms comme catalyseurs [texte imprimé] / Damien Féron, Auteur ; Alain Bergel, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Pile combustible Catalyseurs. Résumé : La biocatalyse des réactions anodiques ou cathodiques est à l'origine des mécanismes de biocorrosion et fait partie des phénomènes redoutés par les utilisateurs de matériaux métalliques. Cette biocatalyse peut être utilisée de manière positive pour augmenter les vitesses des réactions électrochimiques qui se produisent à l'anode et à la cathode de piles à combustible. À l'heure où les piles à combustible font l'objet de nombreuses recherches pour diminuer leur coût et améliorer leurs performances, la mise en œuvre de bactéries dans des biofilms ou l'utilisation d'enzymes comme catalyseurs deviennent des solutions alternatives crédibles et galvanisent les recherches en France et à l'étranger. REFERENCE : RE 89 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Procédé d’oxygénation et de brassage pour le traitement biologique des eaux usées / Rodolphe Sardeing in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Procédé d’oxygénation et de brassage pour le traitement biologique des eaux usées Type de document : texte imprimé Auteurs : Rodolphe Sardeing, Auteur ; Martine Poux, Auteur ; Catherine Xuereb, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Eaux usées Traitement biologique. Résumé : Un nouvel appareil destiné à oxygéner et à brasser les bassins d’épuration biologique des eaux usées urbaines ou industrielles est présenté. La méthodologie mise en place pour étendre sa gamme opératoire est décrite. Les résultats obtenus à l’échelle pilote ont été confirmés à l’échelle industrielle. Cela a débouché sur la commercialisation d’un système de deuxième génération plus performant que le précédent et présentant une géométrie innovante. REFERENCE : IN 44 DEWEY : 620 Date : Juillet 2005 En ligne : www.techniques-ingenieur.fr [article] Procédé d’oxygénation et de brassage pour le traitement biologique des eaux usées [texte imprimé] / Rodolphe Sardeing, Auteur ; Martine Poux, Auteur ; Catherine Xuereb, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Eaux usées Traitement biologique. Résumé : Un nouvel appareil destiné à oxygéner et à brasser les bassins d’épuration biologique des eaux usées urbaines ou industrielles est présenté. La méthodologie mise en place pour étendre sa gamme opératoire est décrite. Les résultats obtenus à l’échelle pilote ont été confirmés à l’échelle industrielle. Cela a débouché sur la commercialisation d’un système de deuxième génération plus performant que le précédent et présentant une géométrie innovante. REFERENCE : IN 44 DEWEY : 620 Date : Juillet 2005 En ligne : www.techniques-ingenieur.fr Valorisation énergétique de déchets graisseux en biocarburant / Anthony Kerihuel in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 7 p.
Titre : Valorisation énergétique de déchets graisseux en biocarburant Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Kerihuel, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 7 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Déchets graisseux Biocarburant. Résumé : À l’heure où les réserves en énergies fossiles s’amenuisent et le réchauffement de la planète devient un sujet d’actualité, les biocarburants apparaissent comme une solution alternative. Une méthode d’émulsification permet de transformer une graisse d’origine animale en un biocarburant et d’ainsi d’alimenter un moteur Diesel stationnaire de cogénération. REFERENCE : IN 58 DEWEY : 620 Date : Juillet 2006 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Valorisation énergétique de déchets graisseux en biocarburant [texte imprimé] / Anthony Kerihuel, Auteur . - 2010 . - 7 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 7 p.
Mots-clés : Déchets graisseux Biocarburant. Résumé : À l’heure où les réserves en énergies fossiles s’amenuisent et le réchauffement de la planète devient un sujet d’actualité, les biocarburants apparaissent comme une solution alternative. Une méthode d’émulsification permet de transformer une graisse d’origine animale en un biocarburant et d’ainsi d’alimenter un moteur Diesel stationnaire de cogénération. REFERENCE : IN 58 DEWEY : 620 Date : Juillet 2006 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Structure des protéines par RMN / Thérèse Malliavin in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 18 p.
Titre : Structure des protéines par RMN Type de document : texte imprimé Auteurs : Thérèse Malliavin, Auteur ; Frédéric Dardel, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 18 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Protéines Peptides. Résumé : Les protéines sont des polypeptides, formés à partir des vingt acides aminés naturels. Il existe deux types de conformation locale de la chaîne polypeptidique : une forme où le squelette est replié en hélice (hélice ), et une forme où le squelette est replié de manière à former une surface plus ou moins plane (plissée) (feuillet ).
La résonance magnétique nucléaire (RMN) des protéines étudie principalement le repliement de la chaîne polypeptidique dans l’espace. En cela, elle diffère essentiellement de la RMN pratiquée sur des molécules organiques, qui doit déterminer le graphe des liaisons covalentes. Une caractéristique importante des spectres RMN de protéines est leur extrême complexité, due au grand nombre de noyaux observables dans l’échantillon. Les différentes étapes de la détermination de structure de protéine par RMN sont : la préparation de l’échantillon, l’acquisition et le traitement du signal RMN produit par les noyaux observés, l’analyse et l’attribution des spectres, le calcul des coordonnées des atomes à partir des paramètres mesurés sur les spectres RMN.
L’étude d’une protéine peut se faire par RMN homonucléaire ou hétéronucléaire, suivant que l’on observe les noyaux protons seuls ou avec les noyaux carbones et /ou azotes. Les expériences RMN permettent l’observation des couplages scalaires et dipolaires entre spins. L’observation du transfert d’aimantation, par couplage dipolaire, produit des effets Overhauser nucléaires (nOe) entre noyaux situés à moins de 5 Å l’un de l’autre, et permet l’estimation des distances entre les noyaux observés. Mais la RMN homonucléaire présente certaines limitations pour l’étude des protéines en solution, à cause du taux de superposition des pics sur les spectres et du mauvais transfert d’aimantation entre protons par couplage scalaire. Ces problèmes, qui rendaient difficile l’utilisation de la RMN pour l’étude de protéines de taille supérieure à cent résidus, ont été réduits par l’utilisation des propriétés RMN de noyaux autres que le proton. En effet, des noyaux différents résonnent dans des gammes de fréquences différentes, ce qui permet de résoudre les superpositions de déplacements chimiques. De plus, les constantes de couplage hétéronucléaires améliorent la sensibilité du couplage scalaire.
L’attribution par RMN hétéronucléaire peut s’effectuer à l’aide d’échantillons simplement marqués 15N ou d’échantillons doublement marqués (15N, 13C). Sur une protéine marquée 15N, la stratégie est basée sur les expériences 2D HSQC ou HMQC (« heteronuclear single /multiple quantum correlation ») qui permettent d’observer les pics de corrélation dus au couplage scalaire entre l’hydrogène amide et l’azote de chaque résidu. La stratégie d’attribution basée sur le double marquage utilise, elle, exclusivement les couplages scalaires homo- et hétéronucléaires. Pour tenter d’augmenter la limite de taille des protéines étudiées, en sus du marquage 15N et 13C, 70 à 100 % des protons sont remplacés par des deutériums, pour diminuer la fuite de l’aimantation due aux interactions dipolaires entre protons. La diminution de la relaxation transverse à l’aide de l’expérience TROSY (« transverse relaxation-optimized spectroscopy ») permet également de repousser cette limite.
L’interaction entre deux molécules peut être étudiée par titrage à l’aide d’expériences 2D HSQC, enregistrées pour différents rapports de concentration des deux molécules, et en suivant les variations de déplacements chimiques. Il est aussi possible d’observer l’échange d’un ligand entre sa forme libre et sa forme liée à un récepteur ou de mesurer les coefficients de diffusion translationnelle à l’aide de gradients de champ B0 . La variation de déplacements chimiques en fonction de la variation de pH, ou de paramètres thermodynamiques comme la température ou la pression, permet de sonder les différents aspects de la stabilité d’une structure de protéine. Les intermédiaires du repliement d’une protéine peuvent aussi être caractérisés par l’échange des hydrogènes amides avec le deutérium de l’eau lourde. Enfin, une interprétation qualitative des déplacements chimiques en fonction de la structure primaire de la molécule permet la détection des structures secondaires hélice α ou feuillet β.
La RMN est une méthode de choix pour l’étude systématique, et au niveau atomique, de la dynamique interne moléculaire, pour des échelles de temps allant de la nanoseconde à la milliseconde suivant les expériences utilisées.
Le calcul de la structure d’une protéine à partir des paramètres RMN est la détermination d’un ensemble de conformères de la molécule, qui s’effectue dans le cadre du formalisme de la mécanique classique empirique. Un terme harmonique est ajouté dans l’énergie potentielle, qui permet d’appliquer à la structure les contraintes provenant des mesures de couplages scalaires ou dipolaires. La relation entre les paramètres RMN et les paramètres géométriques de la protéine étant assez qualitative, les contraintes sont donc appliquées sous forme d’intervalles plus ou moins larges. L’optimisation de la structure d’une protéine sous les contraintes géométriques déduites de la RMN est basée sur l’utilisation d’un protocole de recuit simulé, utilisant les algorithmes de dynamique moléculaire développés dans le cadre de la modélisation moléculaire classique empirique.
REFERENCE : AF 6 608 DEWEY : 620 Date : Janvier 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Structure des protéines par RMN [texte imprimé] / Thérèse Malliavin, Auteur ; Frédéric Dardel, Auteur . - 2010 . - 18 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 18 p.
Mots-clés : Protéines Peptides. Résumé : Les protéines sont des polypeptides, formés à partir des vingt acides aminés naturels. Il existe deux types de conformation locale de la chaîne polypeptidique : une forme où le squelette est replié en hélice (hélice ), et une forme où le squelette est replié de manière à former une surface plus ou moins plane (plissée) (feuillet ).
La résonance magnétique nucléaire (RMN) des protéines étudie principalement le repliement de la chaîne polypeptidique dans l’espace. En cela, elle diffère essentiellement de la RMN pratiquée sur des molécules organiques, qui doit déterminer le graphe des liaisons covalentes. Une caractéristique importante des spectres RMN de protéines est leur extrême complexité, due au grand nombre de noyaux observables dans l’échantillon. Les différentes étapes de la détermination de structure de protéine par RMN sont : la préparation de l’échantillon, l’acquisition et le traitement du signal RMN produit par les noyaux observés, l’analyse et l’attribution des spectres, le calcul des coordonnées des atomes à partir des paramètres mesurés sur les spectres RMN.
L’étude d’une protéine peut se faire par RMN homonucléaire ou hétéronucléaire, suivant que l’on observe les noyaux protons seuls ou avec les noyaux carbones et /ou azotes. Les expériences RMN permettent l’observation des couplages scalaires et dipolaires entre spins. L’observation du transfert d’aimantation, par couplage dipolaire, produit des effets Overhauser nucléaires (nOe) entre noyaux situés à moins de 5 Å l’un de l’autre, et permet l’estimation des distances entre les noyaux observés. Mais la RMN homonucléaire présente certaines limitations pour l’étude des protéines en solution, à cause du taux de superposition des pics sur les spectres et du mauvais transfert d’aimantation entre protons par couplage scalaire. Ces problèmes, qui rendaient difficile l’utilisation de la RMN pour l’étude de protéines de taille supérieure à cent résidus, ont été réduits par l’utilisation des propriétés RMN de noyaux autres que le proton. En effet, des noyaux différents résonnent dans des gammes de fréquences différentes, ce qui permet de résoudre les superpositions de déplacements chimiques. De plus, les constantes de couplage hétéronucléaires améliorent la sensibilité du couplage scalaire.
L’attribution par RMN hétéronucléaire peut s’effectuer à l’aide d’échantillons simplement marqués 15N ou d’échantillons doublement marqués (15N, 13C). Sur une protéine marquée 15N, la stratégie est basée sur les expériences 2D HSQC ou HMQC (« heteronuclear single /multiple quantum correlation ») qui permettent d’observer les pics de corrélation dus au couplage scalaire entre l’hydrogène amide et l’azote de chaque résidu. La stratégie d’attribution basée sur le double marquage utilise, elle, exclusivement les couplages scalaires homo- et hétéronucléaires. Pour tenter d’augmenter la limite de taille des protéines étudiées, en sus du marquage 15N et 13C, 70 à 100 % des protons sont remplacés par des deutériums, pour diminuer la fuite de l’aimantation due aux interactions dipolaires entre protons. La diminution de la relaxation transverse à l’aide de l’expérience TROSY (« transverse relaxation-optimized spectroscopy ») permet également de repousser cette limite.
L’interaction entre deux molécules peut être étudiée par titrage à l’aide d’expériences 2D HSQC, enregistrées pour différents rapports de concentration des deux molécules, et en suivant les variations de déplacements chimiques. Il est aussi possible d’observer l’échange d’un ligand entre sa forme libre et sa forme liée à un récepteur ou de mesurer les coefficients de diffusion translationnelle à l’aide de gradients de champ B0 . La variation de déplacements chimiques en fonction de la variation de pH, ou de paramètres thermodynamiques comme la température ou la pression, permet de sonder les différents aspects de la stabilité d’une structure de protéine. Les intermédiaires du repliement d’une protéine peuvent aussi être caractérisés par l’échange des hydrogènes amides avec le deutérium de l’eau lourde. Enfin, une interprétation qualitative des déplacements chimiques en fonction de la structure primaire de la molécule permet la détection des structures secondaires hélice α ou feuillet β.
La RMN est une méthode de choix pour l’étude systématique, et au niveau atomique, de la dynamique interne moléculaire, pour des échelles de temps allant de la nanoseconde à la milliseconde suivant les expériences utilisées.
Le calcul de la structure d’une protéine à partir des paramètres RMN est la détermination d’un ensemble de conformères de la molécule, qui s’effectue dans le cadre du formalisme de la mécanique classique empirique. Un terme harmonique est ajouté dans l’énergie potentielle, qui permet d’appliquer à la structure les contraintes provenant des mesures de couplages scalaires ou dipolaires. La relation entre les paramètres RMN et les paramètres géométriques de la protéine étant assez qualitative, les contraintes sont donc appliquées sous forme d’intervalles plus ou moins larges. L’optimisation de la structure d’une protéine sous les contraintes géométriques déduites de la RMN est basée sur l’utilisation d’un protocole de recuit simulé, utilisant les algorithmes de dynamique moléculaire développés dans le cadre de la modélisation moléculaire classique empirique.
REFERENCE : AF 6 608 DEWEY : 620 Date : Janvier 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Les micro-organismes au cœur des biotechnologies / Catherine Foucaud -Scheunemann in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 15 p.
Titre : Les micro-organismes au cœur des biotechnologies Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Foucaud -Scheunemann, Auteur ; Sandra Helinck, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Micro organismes Biotechnologie. Résumé : Sous le terme générique micro-organismes, sont regroupés des êtres vivants microscopiques et ubiquitaires qui représentent la biomasse la plus importante de la Terre. On considère qu'ils sont apparus il y a environ 3,8 milliards d'années et leur mise en évidence, qui a bénéficié des progrès de l'optique, remonte au XVIIe siècle.
Ils sont avant tout indispensables à l'équilibre de la biosphère en participant aux cycles élémentaires de la nature, mais peuvent s'avérer néfastes. Ils sont également largement utilisés pour la production de biens ou de services dans le contexte des biotechnologies.
C'est avec la production d'aliments fermentés que l'utilisation empirique de micro-organismes pour la conservation des aliments annonce la naissance des biotechnologies dès le néolithique. Depuis, tant les progrès de la microbiologie initiés au XIXe siècle par Louis Pasteur en France, que les avancées majeures en génétique et autres domaines de la biologie ont participé à l'émergence et au développement des biotechnologies modernes. Aujourd'hui, si la question de la définition des biotechnologies reste ouverte, ce terme désigne des technologies exploitant des processus cellulaires ou moléculaires grâce au génie génétique.
Au-delà, les biotechnologies, qu'elles soient classiques (fermentation, génie enzymatique, sélection de souches...) ou de nouvelle génération (génie génétique, nanotechnologies, génomique, protéomique) s'intègrent de plus en plus dans des procédés industriels de transformation de la matière, de synthèse et de contrôle de nouveaux produits.
C'est dans ce contexte que cet article propose un panorama synthétique de l'emploi des micro-organismes dans le secteur des biotechnologies. Après avoir présenté les grandes caractéristiques des micro-organismes et des biotechnologies en nous intéressant à mettre en exergue des points de réflexion ou de recherches complémentaires pour le lecteur, nous aborderons les biotechnologies dans leurs domaines d'application que sont la santé, l'alimentation, l'agriculture et l'environnement avant de conclure en ouvrant le débat.
Les micro-organismes (du grec micro, petit et bios, vie) sont des êtres vivants invisibles à l'œil nu, unicellulaires ou pluricellulaires mais, dans ce cas, les cellules ne sont pas différenciées en tissu. Sous ce terme sont regroupés virus, bactéries, protistes, algues et champignons microscopiques. Ce sont des organismes ubiquitaires qui représentent la biomasse la plus importante de la Terre.REFERENCE : BIO 550 DEWEY : 620 Date : Mai 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Les micro-organismes au cœur des biotechnologies [texte imprimé] / Catherine Foucaud -Scheunemann, Auteur ; Sandra Helinck, Auteur . - 2010 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 15 p.
Mots-clés : Micro organismes Biotechnologie. Résumé : Sous le terme générique micro-organismes, sont regroupés des êtres vivants microscopiques et ubiquitaires qui représentent la biomasse la plus importante de la Terre. On considère qu'ils sont apparus il y a environ 3,8 milliards d'années et leur mise en évidence, qui a bénéficié des progrès de l'optique, remonte au XVIIe siècle.
Ils sont avant tout indispensables à l'équilibre de la biosphère en participant aux cycles élémentaires de la nature, mais peuvent s'avérer néfastes. Ils sont également largement utilisés pour la production de biens ou de services dans le contexte des biotechnologies.
C'est avec la production d'aliments fermentés que l'utilisation empirique de micro-organismes pour la conservation des aliments annonce la naissance des biotechnologies dès le néolithique. Depuis, tant les progrès de la microbiologie initiés au XIXe siècle par Louis Pasteur en France, que les avancées majeures en génétique et autres domaines de la biologie ont participé à l'émergence et au développement des biotechnologies modernes. Aujourd'hui, si la question de la définition des biotechnologies reste ouverte, ce terme désigne des technologies exploitant des processus cellulaires ou moléculaires grâce au génie génétique.
Au-delà, les biotechnologies, qu'elles soient classiques (fermentation, génie enzymatique, sélection de souches...) ou de nouvelle génération (génie génétique, nanotechnologies, génomique, protéomique) s'intègrent de plus en plus dans des procédés industriels de transformation de la matière, de synthèse et de contrôle de nouveaux produits.
C'est dans ce contexte que cet article propose un panorama synthétique de l'emploi des micro-organismes dans le secteur des biotechnologies. Après avoir présenté les grandes caractéristiques des micro-organismes et des biotechnologies en nous intéressant à mettre en exergue des points de réflexion ou de recherches complémentaires pour le lecteur, nous aborderons les biotechnologies dans leurs domaines d'application que sont la santé, l'alimentation, l'agriculture et l'environnement avant de conclure en ouvrant le débat.
Les micro-organismes (du grec micro, petit et bios, vie) sont des êtres vivants invisibles à l'œil nu, unicellulaires ou pluricellulaires mais, dans ce cas, les cellules ne sont pas différenciées en tissu. Sous ce terme sont regroupés virus, bactéries, protistes, algues et champignons microscopiques. Ce sont des organismes ubiquitaires qui représentent la biomasse la plus importante de la Terre.REFERENCE : BIO 550 DEWEY : 620 Date : Mai 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Biocatalyse ou catalyse enzymatique / Didier Combes in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 18 p.
Titre : Biocatalyse ou catalyse enzymatique Type de document : texte imprimé Auteurs : Didier Combes, Auteur ; Pierre Monsan, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 18 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Enzymes Cinétique homogène Cinétique hétérogène. Résumé : Les enzymes savent compenser leur manque de généricité par leur extraordinaire sélectivité, voire énantiosélectivité et régiosélectivité, qui en font des outils de choix pour réaliser des réactions de synthèse dans des conditions particulièrement compatibles avec la préservation de l'environnement (milieux aqueux, pH non extrêmes, températures peu élevées). L'utilisation de plus en plus grande de matières premières renouvelables, donc d'origine biologique, pour favoriser des conditions de développement durable ne pourra qu'accroître les exemples de mise en œuvre de biocatalyseurs. De plus, les outils de la biologie moléculaire, combinés à ceux de la biologie structurale et de la modélisation « in silico », permettent aujourd'hui non seulement de diversifier les sources de nouvelles enzymes et d'en améliorer extraordinairement l'efficacité et la stabilité, mais également de concevoir des biocatalyseurs totalement originaux, capables de réaliser de nouvelles réactions. REFERENCE : BIO 580 DEWEY : 620 Date : Mai 2010 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biocatalyse ou catalyse enzymatique [texte imprimé] / Didier Combes, Auteur ; Pierre Monsan, Auteur . - 2010 . - 18 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 18 p.
Mots-clés : Enzymes Cinétique homogène Cinétique hétérogène. Résumé : Les enzymes savent compenser leur manque de généricité par leur extraordinaire sélectivité, voire énantiosélectivité et régiosélectivité, qui en font des outils de choix pour réaliser des réactions de synthèse dans des conditions particulièrement compatibles avec la préservation de l'environnement (milieux aqueux, pH non extrêmes, températures peu élevées). L'utilisation de plus en plus grande de matières premières renouvelables, donc d'origine biologique, pour favoriser des conditions de développement durable ne pourra qu'accroître les exemples de mise en œuvre de biocatalyseurs. De plus, les outils de la biologie moléculaire, combinés à ceux de la biologie structurale et de la modélisation « in silico », permettent aujourd'hui non seulement de diversifier les sources de nouvelles enzymes et d'en améliorer extraordinairement l'efficacité et la stabilité, mais également de concevoir des biocatalyseurs totalement originaux, capables de réaliser de nouvelles réactions. REFERENCE : BIO 580 DEWEY : 620 Date : Mai 2010 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 8 p.
Titre : Biofilms bactériens Type de document : texte imprimé Auteurs : Thierry Jouenne, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 8 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biofilm Microbiologie. Résumé : La notion et la tradition des cultures en milieu liquide (aujourd'hui appelées planctoniques) ont constitué les fondements de la microbiologie pendant plus de 60 ans. REFERENCE : BIO 600 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biofilms bactériens [texte imprimé] / Thierry Jouenne, Auteur . - 2010 . - 8 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 8 p.
Mots-clés : Biofilm Microbiologie. Résumé : La notion et la tradition des cultures en milieu liquide (aujourd'hui appelées planctoniques) ont constitué les fondements de la microbiologie pendant plus de 60 ans. REFERENCE : BIO 600 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Fermenteurs industriels / Maurice Nonus in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 17 p.
Titre : Fermenteurs industriels : Conception et réalisation Type de document : texte imprimé Auteurs : Maurice Nonus, Auteur ; Patrice Cognart, Auteur ; Françoise Kergoat, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 17 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Fermentation Terminologie. Résumé : Sans même connaître l'existence de micro-organismes, les Égyptiens, en 4000 avant Jésus-Christ, utilisaient les levures pour fabriquer du pain et des breuvages alcoolisés. Sans asepsie mais avec un sens développé de l'observation, des savoir-faire ont été perpétués et améliorés au cours des siècles. Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'a vraiment démarré la mise en valeur des propriétés des micro-organismes à des fins utilitaires. Au progrès des connaissances s'est ajoutée la nécessité de satisfaire des besoins d'hygiène, de santé et d'alimentation qui ont permis l'essor des procédés de fermentation et le développement de technologies appropriées aux cultures microbiennes massives : les fermenteurs. L'homme maîtrise les cultures de bactéries, levures et champignons, de cellules animales, végétales et d'insectes, de virus et bactériophages. Aujourd'hui ce sont les avancées du génie génétique appliquées aux productions de métabolites traditionnels et des protéines recombinantes qui assurent le développement, la croissance et la modernisation des équipements et unités de production.
Compte tenu de cette diversité, des caractéristiques spécifiques de chaque classe d'organismes et des particularités d'espèces, de très nombreux réacteurs de laboratoire ont été décrits. Nous abordons dans ce dossier la conception des fermenteurs industriels les plus utilisés et principalement dédiés aux cultures de bactéries, levures et champignons.REFERENCE : BIO 1 600 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Fermenteurs industriels : Conception et réalisation [texte imprimé] / Maurice Nonus, Auteur ; Patrice Cognart, Auteur ; Françoise Kergoat, Auteur . - 2010 . - 17 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 17 p.
Mots-clés : Fermentation Terminologie. Résumé : Sans même connaître l'existence de micro-organismes, les Égyptiens, en 4000 avant Jésus-Christ, utilisaient les levures pour fabriquer du pain et des breuvages alcoolisés. Sans asepsie mais avec un sens développé de l'observation, des savoir-faire ont été perpétués et améliorés au cours des siècles. Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'a vraiment démarré la mise en valeur des propriétés des micro-organismes à des fins utilitaires. Au progrès des connaissances s'est ajoutée la nécessité de satisfaire des besoins d'hygiène, de santé et d'alimentation qui ont permis l'essor des procédés de fermentation et le développement de technologies appropriées aux cultures microbiennes massives : les fermenteurs. L'homme maîtrise les cultures de bactéries, levures et champignons, de cellules animales, végétales et d'insectes, de virus et bactériophages. Aujourd'hui ce sont les avancées du génie génétique appliquées aux productions de métabolites traditionnels et des protéines recombinantes qui assurent le développement, la croissance et la modernisation des équipements et unités de production.
Compte tenu de cette diversité, des caractéristiques spécifiques de chaque classe d'organismes et des particularités d'espèces, de très nombreux réacteurs de laboratoire ont été décrits. Nous abordons dans ce dossier la conception des fermenteurs industriels les plus utilisés et principalement dédiés aux cultures de bactéries, levures et champignons.REFERENCE : BIO 1 600 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production d'arômes par voie biotechnologique / Henry-Eric Spinnler in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Titre : Production d'arômes par voie biotechnologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Henry-Eric Spinnler, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 19 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Arômes Biotechnologie. Résumé : La perception des qualités sensorielles des aliments est déterminée par les informations transmises à notre cerveau via plusieurs nerfs sensitifs tels que les nerfs auditif, gustatif ou trijumeau, mais c'est sans doute le nerf olfactif qui donne l'information la plus complexe et la plus diverse. Le nerf olfactif permet de percevoir des signaux (arômes) par le nez (voie orthonasale), ce qui va donner l'odeur des produits, et par voie rétronasale, une fois que le produit alimentaire est en bouche, c'est ce qu'on appelle « l'arôme d'un produit ».
L'arôme d'un aliment provient d'une grande diversité de molécules chimiques, d'origines diverses, capables de passer de l'aliment dans l'air qui l'entoure et d'interagir avec le récepteur olfactif, qui est situé dans nos fosses nasales, pour créer un signal perçu par notre cerveau. Ce mécanisme est à peu de chose près le même chez tous les individus. Au niveau de ce récepteur, s'il manque une protéine réceptrice, la perception peut être plus faible, voire absente (anosmie). Dans des cas extrêmes, il peut y avoir à la suite d'un traumatisme une perte complète de l'olfaction. Au contraire, on peut, par un entraînement, être capable de reconnaître certaines notes aromatiques et de mettre un nom sur une note perçue par comparaison à des produits expérimentés. Cet entraînement est nécessaire pour réaliser l'analyse sensorielle descriptive d'un aliment. C'est un jeu auquel les amateurs de vin par exemple sont habitués mais qui, de manière inconsciente, va déterminer le plaisir de manger ou de boire.
L'importance de la perception olfactive vient de la liaison entre le système de perception et une autre partie de notre cerveau dans laquelle est stockée l'information d'expériences réalisées et interprétées. Ces expériences sont acquises depuis l'enfance et par la culture. Cela fait de l'olfaction un sens très important comme signal d'alarme d'une toxicité auquel il faut associé les aversions alimentaires mais aussi, en contrepartie, les signaux attractifs qui déterminent, pour une part, les préférences alimentaires.
C'est pourquoi l'ensemble de la filière alimentaire est intéressé par les arômes, car c'est l'un des éléments qui va déterminer l'achat d'un produit. L'industrie alimentaire en particulier met en œuvre des arômes pour rendre le produit plus attractif, lui donner une typicité qui lui permet de se distinguer des autres produits sur le marché... Si bien que, depuis le début du XXe siècle, une importante industrie dédiée à la production d'arômes s'est développée afin de satisfaire les besoins des industries alimentaires. La plupart de ces industriels ont développé parallèlement les applications de ces produits en parfumerie et dans les industries alimentaires. Ces entreprises (Givaudan, Firmenich, Symrise, IFF, Mane...) sont peu connues du grand public, car leurs clients sont d'autres entreprises.
Prenons maintenant l'exemple de l'arôme du café. Un mélange de l'ordre de 1 000 structures chimiques différentes est responsable de la variété des arômes de café. Il est difficile d'imaginer la diversité des signaux que notre système olfactif va percevoir et la variété des arômes de café qui vont être générés en changeant les proportions de ces molécules volatiles.
Dans le café, l'origine des structures moléculaires volatiles qui sont rencontrées sont de plusieurs origines. Certaines viennent de la cerise du caféier, d'autres sont générées par la fermentation de cette cerise, opération qui précède la torréfaction. D'une part, la matière première, la fermentation et la torréfaction vont être à l'origine de différentes familles de composés d'arômes et, d'autre part, elles vont fournir, aux étapes de transformation suivantes, des précurseurs de composés d'arôme. Les composés aromatiques seront alors formés, pendant l'une des étapes suivantes du procédé, à partir de ces précurseurs. Ainsi la fermentation va libérer des acides aminés voire même des composés carbonylés qui formeront des hétérocycles par les réactions thermiques de la torréfaction qui lui succède.
Les produits fermentés traditionnels font partie des produits alimentaires dont la reconnaissance est souvent régionale (poisson fermenté (nuoc-mâm au Vietnam, fumasushi au Japon, surströming en Suède), le manioc fermenté (foufou et chikwangue au Congo, attiéké en Côte d'Ivoire, gari au Bénin et au Togo), fromages et spécialités laitières (camembert au lait cru et cancoillotte en France, koumiss en Russie, cheddar en Grande-Bretagne) qui ont souvent des arômes originaux et qui sont appréciés par les populations locales. Ce sont des éléments d'indentité d'un groupe mais leur reconnaissance internationale est quelquefois limitée. La conjonction des substrats et des microflores, souvent complexes et mal connues mais sans danger avéré pour la santé, a permis de faire des produits originaux. Ces fermentations permettent ainsi non seulement de conserver voire d'améliorer la qualité nutritionnelle du substrat d'origine agricole mais aussi de diversifier l'alimentation.
La meilleure maîtrise de ces produits a conduit dans un premier temps à chercher à comprendre par quelles voies métaboliques et dans quelles conditions ces molécules étaient produites. La démarche généralement suivie part de l'identification des composés volatils responsables de défauts ou d'une typicité particulière. L'identification de la structure des composés volatils pertinents va permettre de formuler des hypothèses sur l'origine du composé. Les voies supposées peuvent ensuite être validées par un marquage isotopique. Comme les produits finaux sont volatils, on préférera les marquages avec des isotopes stables ; cela pour des raisons de sécurité et parce que les méthodes d'analyse telles que la spectrométrie de masse le permettent. Une fois la voie de synthèse identifiée, il est possible d'étudier spécifiquement les conditions qui vont permettre de prévenir ou au contraire d'augmenter la production des composés responsables de défauts ou de qualités. À partir de là, il est possible de mettre en œuvre des conditions de production favorables à la typicité recherchée.
Dans un second temps, l'observation, dans certains produits fermentés, de molécules particulièrement importantes en aromatiques (esters, lactones, vanilline, frambinone...) a conduit l'industrie à essayer de les produire par voie biologique. Dans ces conditions et à partir de substrats naturels, les molécules produites ou leur usage dans des extraits aromatiques de plantes par exemple vont permettre un étiquetage « arôme naturel » (voir ci-dessous).
Quand un produit est allégé en matière grasse on enlève, avec les matières grasses, une grande partie des arômes. Il va donc falloir, dans ce contexte, trouver les moyens de redonner des arômes à l'aliment, on ajoutera alors des arômes sur un support comme les cyclodextrines ou de la gomme arabique pour qu'ils ne s'évaporent pas rapidement après l'ouverture de l'emballage.
Ce chapitre traitera successivement : des propriétés des composés d'arôme ; des voies biochimiques de production des arômes dans les végétaux et dans les produits fermentés traditionnels. Enfin, il présentera quelques procédés mis en œuvre par l'industrie pour produire des composés d'arôme cibles.
REFERENCE : BIO 2 100 DEWEY : 620 Date : Novembre 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production d'arômes par voie biotechnologique [texte imprimé] / Henry-Eric Spinnler, Auteur . - 2010 . - 19 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Mots-clés : Arômes Biotechnologie. Résumé : La perception des qualités sensorielles des aliments est déterminée par les informations transmises à notre cerveau via plusieurs nerfs sensitifs tels que les nerfs auditif, gustatif ou trijumeau, mais c'est sans doute le nerf olfactif qui donne l'information la plus complexe et la plus diverse. Le nerf olfactif permet de percevoir des signaux (arômes) par le nez (voie orthonasale), ce qui va donner l'odeur des produits, et par voie rétronasale, une fois que le produit alimentaire est en bouche, c'est ce qu'on appelle « l'arôme d'un produit ».
L'arôme d'un aliment provient d'une grande diversité de molécules chimiques, d'origines diverses, capables de passer de l'aliment dans l'air qui l'entoure et d'interagir avec le récepteur olfactif, qui est situé dans nos fosses nasales, pour créer un signal perçu par notre cerveau. Ce mécanisme est à peu de chose près le même chez tous les individus. Au niveau de ce récepteur, s'il manque une protéine réceptrice, la perception peut être plus faible, voire absente (anosmie). Dans des cas extrêmes, il peut y avoir à la suite d'un traumatisme une perte complète de l'olfaction. Au contraire, on peut, par un entraînement, être capable de reconnaître certaines notes aromatiques et de mettre un nom sur une note perçue par comparaison à des produits expérimentés. Cet entraînement est nécessaire pour réaliser l'analyse sensorielle descriptive d'un aliment. C'est un jeu auquel les amateurs de vin par exemple sont habitués mais qui, de manière inconsciente, va déterminer le plaisir de manger ou de boire.
L'importance de la perception olfactive vient de la liaison entre le système de perception et une autre partie de notre cerveau dans laquelle est stockée l'information d'expériences réalisées et interprétées. Ces expériences sont acquises depuis l'enfance et par la culture. Cela fait de l'olfaction un sens très important comme signal d'alarme d'une toxicité auquel il faut associé les aversions alimentaires mais aussi, en contrepartie, les signaux attractifs qui déterminent, pour une part, les préférences alimentaires.
C'est pourquoi l'ensemble de la filière alimentaire est intéressé par les arômes, car c'est l'un des éléments qui va déterminer l'achat d'un produit. L'industrie alimentaire en particulier met en œuvre des arômes pour rendre le produit plus attractif, lui donner une typicité qui lui permet de se distinguer des autres produits sur le marché... Si bien que, depuis le début du XXe siècle, une importante industrie dédiée à la production d'arômes s'est développée afin de satisfaire les besoins des industries alimentaires. La plupart de ces industriels ont développé parallèlement les applications de ces produits en parfumerie et dans les industries alimentaires. Ces entreprises (Givaudan, Firmenich, Symrise, IFF, Mane...) sont peu connues du grand public, car leurs clients sont d'autres entreprises.
Prenons maintenant l'exemple de l'arôme du café. Un mélange de l'ordre de 1 000 structures chimiques différentes est responsable de la variété des arômes de café. Il est difficile d'imaginer la diversité des signaux que notre système olfactif va percevoir et la variété des arômes de café qui vont être générés en changeant les proportions de ces molécules volatiles.
Dans le café, l'origine des structures moléculaires volatiles qui sont rencontrées sont de plusieurs origines. Certaines viennent de la cerise du caféier, d'autres sont générées par la fermentation de cette cerise, opération qui précède la torréfaction. D'une part, la matière première, la fermentation et la torréfaction vont être à l'origine de différentes familles de composés d'arômes et, d'autre part, elles vont fournir, aux étapes de transformation suivantes, des précurseurs de composés d'arôme. Les composés aromatiques seront alors formés, pendant l'une des étapes suivantes du procédé, à partir de ces précurseurs. Ainsi la fermentation va libérer des acides aminés voire même des composés carbonylés qui formeront des hétérocycles par les réactions thermiques de la torréfaction qui lui succède.
Les produits fermentés traditionnels font partie des produits alimentaires dont la reconnaissance est souvent régionale (poisson fermenté (nuoc-mâm au Vietnam, fumasushi au Japon, surströming en Suède), le manioc fermenté (foufou et chikwangue au Congo, attiéké en Côte d'Ivoire, gari au Bénin et au Togo), fromages et spécialités laitières (camembert au lait cru et cancoillotte en France, koumiss en Russie, cheddar en Grande-Bretagne) qui ont souvent des arômes originaux et qui sont appréciés par les populations locales. Ce sont des éléments d'indentité d'un groupe mais leur reconnaissance internationale est quelquefois limitée. La conjonction des substrats et des microflores, souvent complexes et mal connues mais sans danger avéré pour la santé, a permis de faire des produits originaux. Ces fermentations permettent ainsi non seulement de conserver voire d'améliorer la qualité nutritionnelle du substrat d'origine agricole mais aussi de diversifier l'alimentation.
La meilleure maîtrise de ces produits a conduit dans un premier temps à chercher à comprendre par quelles voies métaboliques et dans quelles conditions ces molécules étaient produites. La démarche généralement suivie part de l'identification des composés volatils responsables de défauts ou d'une typicité particulière. L'identification de la structure des composés volatils pertinents va permettre de formuler des hypothèses sur l'origine du composé. Les voies supposées peuvent ensuite être validées par un marquage isotopique. Comme les produits finaux sont volatils, on préférera les marquages avec des isotopes stables ; cela pour des raisons de sécurité et parce que les méthodes d'analyse telles que la spectrométrie de masse le permettent. Une fois la voie de synthèse identifiée, il est possible d'étudier spécifiquement les conditions qui vont permettre de prévenir ou au contraire d'augmenter la production des composés responsables de défauts ou de qualités. À partir de là, il est possible de mettre en œuvre des conditions de production favorables à la typicité recherchée.
Dans un second temps, l'observation, dans certains produits fermentés, de molécules particulièrement importantes en aromatiques (esters, lactones, vanilline, frambinone...) a conduit l'industrie à essayer de les produire par voie biologique. Dans ces conditions et à partir de substrats naturels, les molécules produites ou leur usage dans des extraits aromatiques de plantes par exemple vont permettre un étiquetage « arôme naturel » (voir ci-dessous).
Quand un produit est allégé en matière grasse on enlève, avec les matières grasses, une grande partie des arômes. Il va donc falloir, dans ce contexte, trouver les moyens de redonner des arômes à l'aliment, on ajoutera alors des arômes sur un support comme les cyclodextrines ou de la gomme arabique pour qu'ils ne s'évaporent pas rapidement après l'ouverture de l'emballage.
Ce chapitre traitera successivement : des propriétés des composés d'arôme ; des voies biochimiques de production des arômes dans les végétaux et dans les produits fermentés traditionnels. Enfin, il présentera quelques procédés mis en œuvre par l'industrie pour produire des composés d'arôme cibles.
REFERENCE : BIO 2 100 DEWEY : 620 Date : Novembre 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biotechnologies dans l'industrie papetière / Sandra Tapin-Lingua in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 11 p.
Titre : Biotechnologies dans l'industrie papetière Type de document : texte imprimé Auteurs : Sandra Tapin-Lingua, Auteur ; Valérie Meyer, Auteur ; Michel Petit-Conil, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 11 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biotechnologie Industrie papetière. Résumé : Les technologies du vivant, ou biotechnologies, sont considérées à l'heure actuelle comme un outil prometteur dans la chaîne de transformation du bois en pâte à papier écrue ou blanchie.
Il existe dans la nature un nombre important de micro-organismes et plus particulièrement de champignons qui, grâce à leurs produits de sécrétion (contenant des enzymes), dégradent le bois. De plus, certains présentent la spécificité d'effectuer une dégradation très sélective permettant d'éliminer la lignine et les composés « indésirables » du bois tout en conservant la cellulose. Leur étude a logiquement conduit à la recherche et au développement de techniques permettant de contrôler cette dégradation sélective de certains composants du bois lors de la préparation des pâtes à papier.
Deux approches sont possibles, l'une basée sur l'utilisation des micro-organismes (principalement des champignons de la pourriture blanche), l'autre sur l'application directe d'enzymes qui catalysent la dégradation de certains composants du bois.
Au début des années 1980, les principaux sujets d'étude sur l'utilisation des biotechnologies concernaient les traitements d'effluents, la mise en pâte mécanique à l'aide de traitements biologiques et l'hydrolyse de la cellulose. Pendant les années 1990, des progrès considérables ont été faits sur l'utilisation d'enzymes spécialisées dans la dégradation du bois pour améliorer le blanchiment des pâtes à papier. Aujourd'hui, les biotechnologies sont étudiées pour des sujets touchant toute la chaîne de transformation du bois en papier (y compris le recyclage).
REFERENCE : BIO 4 200 DEWEY : 620 Date : Novembre 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biotechnologies dans l'industrie papetière [texte imprimé] / Sandra Tapin-Lingua, Auteur ; Valérie Meyer, Auteur ; Michel Petit-Conil, Auteur . - 2010 . - 11 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 11 p.
Mots-clés : Biotechnologie Industrie papetière. Résumé : Les technologies du vivant, ou biotechnologies, sont considérées à l'heure actuelle comme un outil prometteur dans la chaîne de transformation du bois en pâte à papier écrue ou blanchie.
Il existe dans la nature un nombre important de micro-organismes et plus particulièrement de champignons qui, grâce à leurs produits de sécrétion (contenant des enzymes), dégradent le bois. De plus, certains présentent la spécificité d'effectuer une dégradation très sélective permettant d'éliminer la lignine et les composés « indésirables » du bois tout en conservant la cellulose. Leur étude a logiquement conduit à la recherche et au développement de techniques permettant de contrôler cette dégradation sélective de certains composants du bois lors de la préparation des pâtes à papier.
Deux approches sont possibles, l'une basée sur l'utilisation des micro-organismes (principalement des champignons de la pourriture blanche), l'autre sur l'application directe d'enzymes qui catalysent la dégradation de certains composants du bois.
Au début des années 1980, les principaux sujets d'étude sur l'utilisation des biotechnologies concernaient les traitements d'effluents, la mise en pâte mécanique à l'aide de traitements biologiques et l'hydrolyse de la cellulose. Pendant les années 1990, des progrès considérables ont été faits sur l'utilisation d'enzymes spécialisées dans la dégradation du bois pour améliorer le blanchiment des pâtes à papier. Aujourd'hui, les biotechnologies sont étudiées pour des sujets touchant toute la chaîne de transformation du bois en papier (y compris le recyclage).
REFERENCE : BIO 4 200 DEWEY : 620 Date : Novembre 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Méthanisation de la biomasse / René Moletta in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 21 p.
Titre : Méthanisation de la biomasse Type de document : texte imprimé Auteurs : René Moletta, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 21 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Méthanisation Biomasse Résumé : La digestion anaérobie (ou méthanisation) est la transformation de la matière organique en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Elle est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe.
Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux, de l'Homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie.
La méthanisation permet donc de transformer des déchets organiques en énergie à travers la production d'un biogaz riche en méthane. Elle permet ainsi d'agir sur notre environnement en éliminant des déchets et de plus, produit une énergie « verte » car la matière utilisée est issue du vivant (animal ou végétal). En utilisant ce biogaz, on économise de l'énergie fossile.
Dans les années 1940, le processus de digestion anaérobie a été utilisé pour produire de l'énergie à partir des fumiers que l'on dénommait « gaz de fumier ». Aujourd'hui, elle s'est principalement implantée dans notre société comme un outil de dépollution intéressant. Le fait que cela soit couplé à une production d'énergie (le méthane) en a augmenté l'intérêt.
L'application de la digestion anaérobie au traitement des effluents s'est fortement développée dans les années 1970 et de nombreuses applications industrielles ont vu le jour. Elle a été appliquée aux effluents des industries agroalimentaires, chimiques, pétroliers, agricoles.
Elle a vu aussi un important développement dans le cadre du traitement des déchets municipaux, agricoles et industriels. Les centres d'enfouissement techniques (CET) appliquaient déjà cette stratégie, mais leurs temps de stabilisation (de plusieurs dizaines d'années) sans récupération du biogaz laissent aujourd'hui la place à des traitements plus intensifs de la matière organique solide.
REFERENCE : BIO 5 100 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Méthanisation de la biomasse [texte imprimé] / René Moletta, Auteur . - 2010 . - 21 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 21 p.
Mots-clés : Méthanisation Biomasse Résumé : La digestion anaérobie (ou méthanisation) est la transformation de la matière organique en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Elle est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe.
Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux, de l'Homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie.
La méthanisation permet donc de transformer des déchets organiques en énergie à travers la production d'un biogaz riche en méthane. Elle permet ainsi d'agir sur notre environnement en éliminant des déchets et de plus, produit une énergie « verte » car la matière utilisée est issue du vivant (animal ou végétal). En utilisant ce biogaz, on économise de l'énergie fossile.
Dans les années 1940, le processus de digestion anaérobie a été utilisé pour produire de l'énergie à partir des fumiers que l'on dénommait « gaz de fumier ». Aujourd'hui, elle s'est principalement implantée dans notre société comme un outil de dépollution intéressant. Le fait que cela soit couplé à une production d'énergie (le méthane) en a augmenté l'intérêt.
L'application de la digestion anaérobie au traitement des effluents s'est fortement développée dans les années 1970 et de nombreuses applications industrielles ont vu le jour. Elle a été appliquée aux effluents des industries agroalimentaires, chimiques, pétroliers, agricoles.
Elle a vu aussi un important développement dans le cadre du traitement des déchets municipaux, agricoles et industriels. Les centres d'enfouissement techniques (CET) appliquaient déjà cette stratégie, mais leurs temps de stabilisation (de plusieurs dizaines d'années) sans récupération du biogaz laissent aujourd'hui la place à des traitements plus intensifs de la matière organique solide.
REFERENCE : BIO 5 100 DEWEY : 620 Date : Mai 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biosurveillance végétale de la pollution de l'air et de l'eau / Jean-Pierre Garrec in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Biosurveillance végétale de la pollution de l'air et de l'eau Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Garrec, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr.
Annexe [3-15p.]Langues : Français (fre) Mots-clés : Végétaux biosurveillance. Résumé : La surveillance de la qualité de l'air, comme celle de l'eau, est généralement assurée par des réseaux de capteurs physico-chimiques donnant des valeurs numériques. Mais ces mesures directes d'éléments inorganiques comme organiques se heurtent rapidement :
à la faible représentativité de l'échantillon ;
à des difficultés analytiques en raison de la présence fréquente de faibles teneurs ;
aux coûts et à la maintenance des appareils de mesure physico-chimiques, comme aux coûts unitaires des analyses, parfois élevés ;
au fait qu'il n'est pas possible d'associer facilement ces valeurs à des effets toxiques ou à des nuisances spécifiques qui se manifesteraient sur des êtres vivants.
Une alternative consiste alors à avoir recours à des techniques intégratives de mesure capables d'apprécier la contamination du milieu, c'est-à-dire à des méthodes basées directement sur l'observation et l'étude des réactions d'organismes vivants exposés aux épisodes de pollution.
On parle dans ce cas de méthodes de bioindication ou, plus précisément, de biosurveillance. La biosurveillance est définie d'une façon générale comme étant : « l'utilisation des réponses à tous les niveaux d'organisation biologique (moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire, morphologique, écologique) d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes pour prévoir et/ou révéler une altération de l'environnement et pour en suivre l'évolution ».
Il est vite apparu que l'utilisation d'organismes vivants en biosurveillance de l'air comme de l'eau offrait de nombreux avantages, comme ceux :
de bioconcentrer fortement les contaminants inorganiques comme organiques et de fournir une information intégrée dans le temps (détection des polluants très peu concentrés ou fugaces) ;
de prendre en compte la situation réelle de la pollution atmosphérique ou aquatique, c'est-à-dire d'accumuler sans distinction l'ensemble des polluants présents ;
de donner des informations sur la contamination reçue par les organismes vivants dans des conditions naturelles (biodisponibilité des polluants, risques sanitaires potentiels, contamination des chaînes alimentaires) ;
de détecter des pollutions nouvelles ou accidentelles non prises en compte par les systèmes de contrôle classiques ;
d'avoir, en tant que matériel biologique, un fort impact psychologique pour sensibiliser les populations aux problèmes de la qualité de l'air ou de l'eau.
Si l'on ajoute l'approche simple et rapide de ces méthodes originales, celles-ci, en fournissant des informations supplémentaires sur les risques biologiques, apparaissent maintenant comme des méthodes complémentaires et incontournables des méthodes physico-chimiques de surveillance de l'air comme de l'eau.
REFERENCE : BIO 5 500 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biosurveillance végétale de la pollution de l'air et de l'eau [texte imprimé] / Jean-Pierre Garrec, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Annexe [3-15p.]
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Végétaux biosurveillance. Résumé : La surveillance de la qualité de l'air, comme celle de l'eau, est généralement assurée par des réseaux de capteurs physico-chimiques donnant des valeurs numériques. Mais ces mesures directes d'éléments inorganiques comme organiques se heurtent rapidement :
à la faible représentativité de l'échantillon ;
à des difficultés analytiques en raison de la présence fréquente de faibles teneurs ;
aux coûts et à la maintenance des appareils de mesure physico-chimiques, comme aux coûts unitaires des analyses, parfois élevés ;
au fait qu'il n'est pas possible d'associer facilement ces valeurs à des effets toxiques ou à des nuisances spécifiques qui se manifesteraient sur des êtres vivants.
Une alternative consiste alors à avoir recours à des techniques intégratives de mesure capables d'apprécier la contamination du milieu, c'est-à-dire à des méthodes basées directement sur l'observation et l'étude des réactions d'organismes vivants exposés aux épisodes de pollution.
On parle dans ce cas de méthodes de bioindication ou, plus précisément, de biosurveillance. La biosurveillance est définie d'une façon générale comme étant : « l'utilisation des réponses à tous les niveaux d'organisation biologique (moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire, morphologique, écologique) d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes pour prévoir et/ou révéler une altération de l'environnement et pour en suivre l'évolution ».
Il est vite apparu que l'utilisation d'organismes vivants en biosurveillance de l'air comme de l'eau offrait de nombreux avantages, comme ceux :
de bioconcentrer fortement les contaminants inorganiques comme organiques et de fournir une information intégrée dans le temps (détection des polluants très peu concentrés ou fugaces) ;
de prendre en compte la situation réelle de la pollution atmosphérique ou aquatique, c'est-à-dire d'accumuler sans distinction l'ensemble des polluants présents ;
de donner des informations sur la contamination reçue par les organismes vivants dans des conditions naturelles (biodisponibilité des polluants, risques sanitaires potentiels, contamination des chaînes alimentaires) ;
de détecter des pollutions nouvelles ou accidentelles non prises en compte par les systèmes de contrôle classiques ;
d'avoir, en tant que matériel biologique, un fort impact psychologique pour sensibiliser les populations aux problèmes de la qualité de l'air ou de l'eau.
Si l'on ajoute l'approche simple et rapide de ces méthodes originales, celles-ci, en fournissant des informations supplémentaires sur les risques biologiques, apparaissent maintenant comme des méthodes complémentaires et incontournables des méthodes physico-chimiques de surveillance de l'air comme de l'eau.
REFERENCE : BIO 5 500 DEWEY : 620 Date : Novembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Applications des biocapteurs / Didier Dupont in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 14 p.
Titre : Applications des biocapteurs : du contrôle des aliments à la recherche de vie sur Mars Type de document : texte imprimé Auteurs : Didier Dupont, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biocapteur Analyse Enzyme. Résumé : Les biocapteurs, qui allient un élément biologique sélectif (anticorps, enzyme, cellule...) à un transducteur, permettent de détecter et/ou de quantifier rapidement la présence de certaines biomolécules dans les aliments, l'environnement ou dans des liquides biologiques (sang, urine...). Leur caractère compact, leur grande spécificité, leur sensibilité et leur portabilité sont autant de raisons permettant de penser qu'ils pourraient, à long terme, supplanter les techniques existantes dans ce domaine. Au cours des vingt dernières années, le nombre de références bibliographiques comportant le terme « biocapteur » dans le titre ou le résumé a suivi une croissance exponentielle : de 9 références en 1988, ce nombre est passé à 756 en 2007, montrant l'engouement autour de ces technologies.
Depuis le travail pionnier de Clark et Lyons [1] [Electrode systems for continuous monitoring in cardiovascular surgery. ] , les technologies de biocapteur ont formidablement évolué. Néanmoins, bien que les efforts de recherche aient été considérables, peu d'importance a été portée à leurs conditions d'utilisation sur le terrain. Dans de nombreux cas, les biocapteurs n'ont pas été éprouvés sur des échantillons réels et un fossé existe toujours entre les développements académiques de biocapteurs et leurs applications pratiques. Une autre déception vient du fait que peu de biocapteurs génériques sont disponibles commercialement et encore trop peu sont dédiés à l'analyse des aliments ou de l'environnement.
Cet article présente les différentes technologies de biocapteurs développées au cours des dernières années et fait le point sur les applications.
REFERENCE : BIO 7 100 DEWEY : 620 Date : Mai 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Applications des biocapteurs : du contrôle des aliments à la recherche de vie sur Mars [texte imprimé] / Didier Dupont, Auteur . - 2010 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 14 p.
Mots-clés : Biocapteur Analyse Enzyme. Résumé : Les biocapteurs, qui allient un élément biologique sélectif (anticorps, enzyme, cellule...) à un transducteur, permettent de détecter et/ou de quantifier rapidement la présence de certaines biomolécules dans les aliments, l'environnement ou dans des liquides biologiques (sang, urine...). Leur caractère compact, leur grande spécificité, leur sensibilité et leur portabilité sont autant de raisons permettant de penser qu'ils pourraient, à long terme, supplanter les techniques existantes dans ce domaine. Au cours des vingt dernières années, le nombre de références bibliographiques comportant le terme « biocapteur » dans le titre ou le résumé a suivi une croissance exponentielle : de 9 références en 1988, ce nombre est passé à 756 en 2007, montrant l'engouement autour de ces technologies.
Depuis le travail pionnier de Clark et Lyons [1] [Electrode systems for continuous monitoring in cardiovascular surgery. ] , les technologies de biocapteur ont formidablement évolué. Néanmoins, bien que les efforts de recherche aient été considérables, peu d'importance a été portée à leurs conditions d'utilisation sur le terrain. Dans de nombreux cas, les biocapteurs n'ont pas été éprouvés sur des échantillons réels et un fossé existe toujours entre les développements académiques de biocapteurs et leurs applications pratiques. Une autre déception vient du fait que peu de biocapteurs génériques sont disponibles commercialement et encore trop peu sont dédiés à l'analyse des aliments ou de l'environnement.
Cet article présente les différentes technologies de biocapteurs développées au cours des dernières années et fait le point sur les applications.
REFERENCE : BIO 7 100 DEWEY : 620 Date : Mai 2009 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Évaluation de la sécurité sanitaire des OGM / Gérard Pascal in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 14 p.
Titre : Évaluation de la sécurité sanitaire des OGM Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Pascal, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Sécurité sanitaire Toxicologie. Résumé : L'évocation du sigle OGM suscite un intérêt immédiat et déclenche des discussions souvent contradictoires. Cependant, nos concitoyens savent-ils ce qui se cache derrière ces trois lettres, ce que sont les organismes génétiquement modifiés, quels types d'OGM sont aujourd'hui autre chose que des curiosités de laboratoire, quelles sont leurs différents types d'utilisation, quels sont leurs développements possibles, probables ? Enfin, les OGM, et en particulier les plantes génétiquement modifiées utilisées comme source d'aliments, présentent-ils des risques sanitaires ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet article se propose de répondre.
Des enzymes issues de microorganismes génétiquement modifiés (MGM) sont utilisées depuis plus de quinze ans pour la fabrication de nombreux produits alimentaires fermentés comme les produits de cuisson céréaliers, la bière, les fromages, c'est-à-dire les produits fermentés. Si ces enzymes sont l'objet d'une évaluation de leur absence de risques sanitaires (la France est l'un des seuls pays à disposer d'une réglementation des enzymes alimentaires), le public n'a pas manifesté de réactions négatives vis-à-vis de ces utilisations. On peut imaginer que c'est en raison de son ignorance et aussi, et peut-être surtout, parce que les MGM dont sont issues les enzymes ne sont pas disséminés dans l'environnement.
Les animaux génétiquement modifiés ne sont pour le moment que des outils de recherche et n'ont pas encore suscité de réelles réactions, alors que la consommation des produits des animaux clonés commence à être l'objet de contestations dans les milieux consommateurs outre-Atlantique.
Le débat au sein de la société concerne aujourd'hui essentiellement les plantes génétiquement modifiées (PGM), aliments, source d'aliments ou source de molécules d'intérêt pharmaceutique ou industriel. L'importance du développement dans le monde des PGM aliments ou source d'aliments ainsi que la spécificité de l'évaluation de leur sécurité sanitaire pour une consommation humaine ou animale sont telles que mon propos se limitera aux PGM.
En 2007, des PGM ont été cultivées sur plus de 114 millions d'hectares de par le monde (cf. figure en ) : 101 Mha sur le continent américain, environ 6 Mha en Inde et 4 Mha en Chine et très peu en Europe (moins de 300 000 ha dont 100 000 ha en Espagne et en Roumanie et environ 22 000 ha en France). Dans le monde, les espèces concernées sont essentiellement le soja (51 % des espaces cultivés), puis le maïs (31 %), le coton (13 %) et enfin le colza (5 %). Ces PGM étaient donc, en 2007, des plantes de grande culture, cultivées dans de grands pays agricoles.
Les applications correspondent d'ailleurs bien à des objectifs de ces pays : tolérance aux herbicides pour 63 % des surfaces cultivées et résistance aux insectes, essentiellement aux lépidoptères, pour 18 %. Les deux caractères ont été introduits simultanément dans des PGM cultivées sur 19 % des surfaces .
On voit donc que pour le moment, les autres espèces végétales et les autres caractères nouveaux des PGM ne sont pratiquement que des curiosités de laboratoire.
L'évaluation du risque alimentaire présenté par ces PGM est étroitement liée à la nature des transformations génétiques réalisées et à leur composition. Elle présente les mêmes difficultés que l'évaluation de la sécurité de tout aliment et suppose donc une approche spécifique du domaine alimentaire. C'est cette approche que nous allons suivre point par point, basée sur la connaissance des propriétés nouvelles de chaque PGM et en utilisant une méthode « comparative » qui consiste à comparer la PGM, ou l'aliment qui en est issu, à une plante ou à un aliment traditionnel dont la consommation bénéficie d'un historique de consommation sans risques (« history of safe use » des Anglo-Saxons). C'est le concept de l'équivalence en substance.
L'évaluation va concerner la toxicité éventuelle des protéines nouvellement produites, leur risque allergène ainsi que la salubrité (absence de toxicité et valeur nutritionnelle) de la PGM ou de l'aliment qui en est issu. Elle sera réalisée au cas par cas.
Des centaines de chercheurs disposant des compétences et de l'expérience de l'évaluation de la sécurité sanitaire des aliments, travaillant au sein de collectifs scientifiques nationaux, européens ou internationaux, ont élaboré cette méthodologie d'évaluation des PGM par étapes, au cours des vingt dernières années. Tous les dossiers de demande de mise sur le marché des PGM ont été examinés et évalués sur la base de cette méthodologie. La conclusion de toutes les évaluations a été : la PGM ou les aliments qui en sont issus ne présentent pas plus de risque que la plante ou l'aliment traditionnel qui servent de « comparateurs ». Aucun des travaux publiés, qui contestent ces conclusions, n'a été considéré comme acceptable par la communauté scientifique qui en a critiqué le protocole et la qualité et en a réfuté les résultats.
REFERENCE : BIO 8 100 DEWEY : 620 Date : Novembre 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Évaluation de la sécurité sanitaire des OGM [texte imprimé] / Gérard Pascal, Auteur . - 2010 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 14 p.
Mots-clés : Sécurité sanitaire Toxicologie. Résumé : L'évocation du sigle OGM suscite un intérêt immédiat et déclenche des discussions souvent contradictoires. Cependant, nos concitoyens savent-ils ce qui se cache derrière ces trois lettres, ce que sont les organismes génétiquement modifiés, quels types d'OGM sont aujourd'hui autre chose que des curiosités de laboratoire, quelles sont leurs différents types d'utilisation, quels sont leurs développements possibles, probables ? Enfin, les OGM, et en particulier les plantes génétiquement modifiées utilisées comme source d'aliments, présentent-ils des risques sanitaires ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet article se propose de répondre.
Des enzymes issues de microorganismes génétiquement modifiés (MGM) sont utilisées depuis plus de quinze ans pour la fabrication de nombreux produits alimentaires fermentés comme les produits de cuisson céréaliers, la bière, les fromages, c'est-à-dire les produits fermentés. Si ces enzymes sont l'objet d'une évaluation de leur absence de risques sanitaires (la France est l'un des seuls pays à disposer d'une réglementation des enzymes alimentaires), le public n'a pas manifesté de réactions négatives vis-à-vis de ces utilisations. On peut imaginer que c'est en raison de son ignorance et aussi, et peut-être surtout, parce que les MGM dont sont issues les enzymes ne sont pas disséminés dans l'environnement.
Les animaux génétiquement modifiés ne sont pour le moment que des outils de recherche et n'ont pas encore suscité de réelles réactions, alors que la consommation des produits des animaux clonés commence à être l'objet de contestations dans les milieux consommateurs outre-Atlantique.
Le débat au sein de la société concerne aujourd'hui essentiellement les plantes génétiquement modifiées (PGM), aliments, source d'aliments ou source de molécules d'intérêt pharmaceutique ou industriel. L'importance du développement dans le monde des PGM aliments ou source d'aliments ainsi que la spécificité de l'évaluation de leur sécurité sanitaire pour une consommation humaine ou animale sont telles que mon propos se limitera aux PGM.
En 2007, des PGM ont été cultivées sur plus de 114 millions d'hectares de par le monde (cf. figure en ) : 101 Mha sur le continent américain, environ 6 Mha en Inde et 4 Mha en Chine et très peu en Europe (moins de 300 000 ha dont 100 000 ha en Espagne et en Roumanie et environ 22 000 ha en France). Dans le monde, les espèces concernées sont essentiellement le soja (51 % des espaces cultivés), puis le maïs (31 %), le coton (13 %) et enfin le colza (5 %). Ces PGM étaient donc, en 2007, des plantes de grande culture, cultivées dans de grands pays agricoles.
Les applications correspondent d'ailleurs bien à des objectifs de ces pays : tolérance aux herbicides pour 63 % des surfaces cultivées et résistance aux insectes, essentiellement aux lépidoptères, pour 18 %. Les deux caractères ont été introduits simultanément dans des PGM cultivées sur 19 % des surfaces .
On voit donc que pour le moment, les autres espèces végétales et les autres caractères nouveaux des PGM ne sont pratiquement que des curiosités de laboratoire.
L'évaluation du risque alimentaire présenté par ces PGM est étroitement liée à la nature des transformations génétiques réalisées et à leur composition. Elle présente les mêmes difficultés que l'évaluation de la sécurité de tout aliment et suppose donc une approche spécifique du domaine alimentaire. C'est cette approche que nous allons suivre point par point, basée sur la connaissance des propriétés nouvelles de chaque PGM et en utilisant une méthode « comparative » qui consiste à comparer la PGM, ou l'aliment qui en est issu, à une plante ou à un aliment traditionnel dont la consommation bénéficie d'un historique de consommation sans risques (« history of safe use » des Anglo-Saxons). C'est le concept de l'équivalence en substance.
L'évaluation va concerner la toxicité éventuelle des protéines nouvellement produites, leur risque allergène ainsi que la salubrité (absence de toxicité et valeur nutritionnelle) de la PGM ou de l'aliment qui en est issu. Elle sera réalisée au cas par cas.
Des centaines de chercheurs disposant des compétences et de l'expérience de l'évaluation de la sécurité sanitaire des aliments, travaillant au sein de collectifs scientifiques nationaux, européens ou internationaux, ont élaboré cette méthodologie d'évaluation des PGM par étapes, au cours des vingt dernières années. Tous les dossiers de demande de mise sur le marché des PGM ont été examinés et évalués sur la base de cette méthodologie. La conclusion de toutes les évaluations a été : la PGM ou les aliments qui en sont issus ne présentent pas plus de risque que la plante ou l'aliment traditionnel qui servent de « comparateurs ». Aucun des travaux publiés, qui contestent ces conclusions, n'a été considéré comme acceptable par la communauté scientifique qui en a critiqué le protocole et la qualité et en a réfuté les résultats.
REFERENCE : BIO 8 100 DEWEY : 620 Date : Novembre 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Sécurité microbiologique des procédés alimentaires / Jean-Yves Leveau in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Titre : Sécurité microbiologique des procédés alimentaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Leveau, Auteur ; Jean-Paul Larpent, Auteur ; Marielle Bouix, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 19 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Microbiologie Croissance microbienne. Résumé : La sécurité alimentaire, dont la qualité microbiologique des aliments est une composante essentielle, représente un enjeu considérable. Sur le plan du commerce international, elle est très souvent invoquée pour renforcer les barrières aux importations. De plus, elle a un rôle évident à jouer dans la prévention des maladies d’origine alimentaire et par voie de conséquence, elle participe à la maîtrise des dépenses de santé.
La maîtrise des risques microbiologiques repose sur le respect des règles d’hygiène tout au long des filières de production, de transformation et de distribution et sur la validation des pratiques industrielles par l’analyse du produit fini. Cette stratégie présente des limites du fait du caractère insuffisamment spécifique des règles et des codes, mais surtout à cause des difficultés que comporte l’analyse microbiologique du produit fini. Il en résulte une évolution de la réglementation qui privilégie l’obligation de résultats, c’est-à-dire les objectifs à atteindre, en laissant une certaine latitude quant au choix des moyens à mettre en œuvre.
Les souhaits des consommateurs sont en contradiction avec leur besoin de sécurité quand ils demandent des produits à la fois moins traités, plus proches du naturel et plus sûrs. La sécurité alimentaire n’étant pas négociable et l’exigence d’innocuité microbiologique toujours plus forte, la parfaite maîtrise de la contamination est indispensable. Elle repose sur une bonne connaissance du monde microbien et fait appel au génie des procédés pour prendre en compte et maîtriser les phénomènes microbiens de façon très rigoureuse à chaque étape de la production, de la transformation et de la distribution.
Par rapport aux autres agents de contamination chimiques ou particulaires, les micro-organismes ont une propriété importante et remarquable : ils sont capables de se reproduire. Ainsi, lorsque les conditions sont favorables à cette reproduction, ce qui est souvent le cas pour les micro-organismes des produits naturels et alimentaires, la biocontamination s’autoamplifie. Le risque d’altération et d’intoxication éventuelle associé à ce phénomène nécessite sa maîtrise.
La stratégie de maîtrise du risque microbiologique doit intégrer de façon optimale les différentes démarches de prévention, de destruction, d’inhibition, d’élimination et de compétition des micro-organismes dans les matières premières et dans les produits de transformation, au niveau du matériel et de l’environnement de la production.
En ce qui concerne la prévention, tout doit être fait afin d’éviter l’apport de micro-organismes, en particulier pathogènes, à chacune des étapes de la chaîne agroalimentaire. L’emballage notamment permet de protéger denrées et produits du risque de contamination.
L’inhibition de la croissance microbienne peut être obtenue en appliquant des conditions de température, de pH et d’activité de l’eau défavorables. Elle peut aussi être obtenue en introduisant dans l’aliment des substances chimiques appelées conservateurs dont l’utilisation est soumise à une réglementation stricte. Le recours à des micro-organismes antagonistes de ceux que l’on cherche à inhiber est une voie intéressante qui conduit aux aliments fermentés. Le conditionnement sous atmosphère modifiée est utilisé pour ralentir la croissance microbienne.
La destruction des micro-organismes est très utilisée, notamment pour conserver les denrées alimentaires. La connaissance des modalités de cette destruction est importante afin d’en tirer, en pratique, le meilleur parti possible. Il est impératif, notamment, de prendre en compte l’extraordinaire résistance des endospores bactériennes. Dans le cas des produits alimentaires, la destruction est le plus souvent obtenue par voie thermique. Dans l’environnement de la production, la maîtrise industrielle de la biocontamination implique l’hygiène des surfaces des matériels et des locaux. La destruction des micro-organismes est, dans ce cas, obtenue par voie chimique grâce à l’utilisation de désinfectants.
L’élimination des micro-organismes est à envisager car la taille et le mode de reproduction des micro-organismes, notamment dans le cas des moisissures, font qu’ils sont disséminables et donc transmissibles. L’air pouvant être souvent impliqué dans les phénomènes de contamination, sa qualité microbiologique peut être un élément déterminant de la maîtrise de celle des aliments. La filtration est fréquemment utilisée pour améliorer la qualité de l’air des locaux de production afin d’éviter les phénomènes de contamination.
La compétition microbienne est mise en jeu. Certaines espèces microbiennes, notamment des bactéries lactiques et des levures, sont assez largement utilisées dans les produits laitiers, carnés et végétaux, ainsi que dans les boissons fermentées. Leur maîtrise, grâce principalement aux fermentations lactique et alcoolique, permet d’obtenir des produits stables. L’inhibition des bactéries d’altération et pathogènes résulte de l’abaissement du pH et de la teneur en éthanol mais repose aussi sur des phénomènes d’antagonisme.
REFERENCE : F 1 120 DEWEY : 620 Date : Mars 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Sécurité microbiologique des procédés alimentaires [texte imprimé] / Jean-Yves Leveau, Auteur ; Jean-Paul Larpent, Auteur ; Marielle Bouix, Auteur . - 2010 . - 19 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Mots-clés : Microbiologie Croissance microbienne. Résumé : La sécurité alimentaire, dont la qualité microbiologique des aliments est une composante essentielle, représente un enjeu considérable. Sur le plan du commerce international, elle est très souvent invoquée pour renforcer les barrières aux importations. De plus, elle a un rôle évident à jouer dans la prévention des maladies d’origine alimentaire et par voie de conséquence, elle participe à la maîtrise des dépenses de santé.
La maîtrise des risques microbiologiques repose sur le respect des règles d’hygiène tout au long des filières de production, de transformation et de distribution et sur la validation des pratiques industrielles par l’analyse du produit fini. Cette stratégie présente des limites du fait du caractère insuffisamment spécifique des règles et des codes, mais surtout à cause des difficultés que comporte l’analyse microbiologique du produit fini. Il en résulte une évolution de la réglementation qui privilégie l’obligation de résultats, c’est-à-dire les objectifs à atteindre, en laissant une certaine latitude quant au choix des moyens à mettre en œuvre.
Les souhaits des consommateurs sont en contradiction avec leur besoin de sécurité quand ils demandent des produits à la fois moins traités, plus proches du naturel et plus sûrs. La sécurité alimentaire n’étant pas négociable et l’exigence d’innocuité microbiologique toujours plus forte, la parfaite maîtrise de la contamination est indispensable. Elle repose sur une bonne connaissance du monde microbien et fait appel au génie des procédés pour prendre en compte et maîtriser les phénomènes microbiens de façon très rigoureuse à chaque étape de la production, de la transformation et de la distribution.
Par rapport aux autres agents de contamination chimiques ou particulaires, les micro-organismes ont une propriété importante et remarquable : ils sont capables de se reproduire. Ainsi, lorsque les conditions sont favorables à cette reproduction, ce qui est souvent le cas pour les micro-organismes des produits naturels et alimentaires, la biocontamination s’autoamplifie. Le risque d’altération et d’intoxication éventuelle associé à ce phénomène nécessite sa maîtrise.
La stratégie de maîtrise du risque microbiologique doit intégrer de façon optimale les différentes démarches de prévention, de destruction, d’inhibition, d’élimination et de compétition des micro-organismes dans les matières premières et dans les produits de transformation, au niveau du matériel et de l’environnement de la production.
En ce qui concerne la prévention, tout doit être fait afin d’éviter l’apport de micro-organismes, en particulier pathogènes, à chacune des étapes de la chaîne agroalimentaire. L’emballage notamment permet de protéger denrées et produits du risque de contamination.
L’inhibition de la croissance microbienne peut être obtenue en appliquant des conditions de température, de pH et d’activité de l’eau défavorables. Elle peut aussi être obtenue en introduisant dans l’aliment des substances chimiques appelées conservateurs dont l’utilisation est soumise à une réglementation stricte. Le recours à des micro-organismes antagonistes de ceux que l’on cherche à inhiber est une voie intéressante qui conduit aux aliments fermentés. Le conditionnement sous atmosphère modifiée est utilisé pour ralentir la croissance microbienne.
La destruction des micro-organismes est très utilisée, notamment pour conserver les denrées alimentaires. La connaissance des modalités de cette destruction est importante afin d’en tirer, en pratique, le meilleur parti possible. Il est impératif, notamment, de prendre en compte l’extraordinaire résistance des endospores bactériennes. Dans le cas des produits alimentaires, la destruction est le plus souvent obtenue par voie thermique. Dans l’environnement de la production, la maîtrise industrielle de la biocontamination implique l’hygiène des surfaces des matériels et des locaux. La destruction des micro-organismes est, dans ce cas, obtenue par voie chimique grâce à l’utilisation de désinfectants.
L’élimination des micro-organismes est à envisager car la taille et le mode de reproduction des micro-organismes, notamment dans le cas des moisissures, font qu’ils sont disséminables et donc transmissibles. L’air pouvant être souvent impliqué dans les phénomènes de contamination, sa qualité microbiologique peut être un élément déterminant de la maîtrise de celle des aliments. La filtration est fréquemment utilisée pour améliorer la qualité de l’air des locaux de production afin d’éviter les phénomènes de contamination.
La compétition microbienne est mise en jeu. Certaines espèces microbiennes, notamment des bactéries lactiques et des levures, sont assez largement utilisées dans les produits laitiers, carnés et végétaux, ainsi que dans les boissons fermentées. Leur maîtrise, grâce principalement aux fermentations lactique et alcoolique, permet d’obtenir des produits stables. L’inhibition des bactéries d’altération et pathogènes résulte de l’abaissement du pH et de la teneur en éthanol mais repose aussi sur des phénomènes d’antagonisme.
REFERENCE : F 1 120 DEWEY : 620 Date : Mars 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Méthodes de détection rapide en microbiologie alimentaire / Christine Vernozy-Rozand in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 6 p.
Titre : Méthodes de détection rapide en microbiologie alimentaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Vernozy-Rozand, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 6 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Microbiologie alimentaire. Résumé : Les toxi-infections alimentaires affectent plus de dix mille personnes en France chaque année sur lesquelles nous n’enregistrons heureusement que quelques décès à l’opposé des États-Unis où les décès annuels dus aux intoxications alimentaires se comptent par centaines. Les bactéries pathogènes le plus souvent citées sont les salmonelles (plus de 50 % des cas), Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Il faut également noter l’émergence de nouveaux pathogènes comme Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes, E. coli O157 : H7, Aeromonas spp, Plesiomonas spp. Les changements de mode de vie (prise de nombreux repas à l’extérieur du domicile familial) expliquent la recrudescence des accidents alimentaires collectifs. Les industriels agroalimentaires ont besoin de méthodes rapides pour apprécier la qualité hygiénique des denrées produites et pouvoir maîtriser efficacement leurs procédés de fabrication. Ils veulent disposer de méthodes d’analyse leur permettant de commercialiser leurs produits sans attendre 4 à 5 jours comme c’est le cas actuellement avec les méthodes microbiologiques traditionnelles d’isolement et d’identification. Les méthodes de détection rapide sont également importantes pour vérifier la qualité microbiologique des matières premières entrant dans la composition d’un produit. REFERENCE : F 1 130 DEWEY : 620 Date : Septembre 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Méthodes de détection rapide en microbiologie alimentaire [texte imprimé] / Christine Vernozy-Rozand, Auteur . - 2010 . - 6 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 6 p.
Mots-clés : Microbiologie alimentaire. Résumé : Les toxi-infections alimentaires affectent plus de dix mille personnes en France chaque année sur lesquelles nous n’enregistrons heureusement que quelques décès à l’opposé des États-Unis où les décès annuels dus aux intoxications alimentaires se comptent par centaines. Les bactéries pathogènes le plus souvent citées sont les salmonelles (plus de 50 % des cas), Staphylococcus aureus et Clostridium perfringens. Il faut également noter l’émergence de nouveaux pathogènes comme Yersinia enterocolitica, Listeria monocytogenes, E. coli O157 : H7, Aeromonas spp, Plesiomonas spp. Les changements de mode de vie (prise de nombreux repas à l’extérieur du domicile familial) expliquent la recrudescence des accidents alimentaires collectifs. Les industriels agroalimentaires ont besoin de méthodes rapides pour apprécier la qualité hygiénique des denrées produites et pouvoir maîtriser efficacement leurs procédés de fabrication. Ils veulent disposer de méthodes d’analyse leur permettant de commercialiser leurs produits sans attendre 4 à 5 jours comme c’est le cas actuellement avec les méthodes microbiologiques traditionnelles d’isolement et d’identification. Les méthodes de détection rapide sont également importantes pour vérifier la qualité microbiologique des matières premières entrant dans la composition d’un produit. REFERENCE : F 1 130 DEWEY : 620 Date : Septembre 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Contrôle bactériologique in situ dans les unités de cuisine collective / Pierre-Yves Montfajon in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 5 p.
Titre : Contrôle bactériologique in situ dans les unités de cuisine collective Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Yves Montfajon, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 5 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : Bactériologie Contrôle microbiologique. Résumé : Les risques de contamination bactériologique font parties des cycles naturels biologiques quel que soit le développement des connaissances et des mesures prises par notre société de production moderne.
Les progrès effectués pour les maîtriser ont été considérables et nombre de sources et de phases des cycles de productions agroalimentaires ont été sécurisés (hygiène en agriculture, traitements contrôlés en industrie agroalimentaire, conditions de conservation, de transport et de stockage des denrées, équipement ménager du consommateur...).
Cependant, en phase finale de consommation, il ne peut être éludé une manipulation pouvant remettre en cause toutes les précautions préalables et laissant place soit à une contamination nouvelle par contact avec des facteurs difficilement contrôlables, soit par rupture obligée des mesures antiproliférations.
Les tests par contact (accrédité Cofrac) sont utilisés pour les autocontrôles microbiologiques en vue de l'obtention de l'accréditation et de la certification de l'assurance qualité.
REFERENCE : F 1 140 DEWEY : 620 Date : Août 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Contrôle bactériologique in situ dans les unités de cuisine collective [texte imprimé] / Pierre-Yves Montfajon, Auteur . - 2010 . - 5 p.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 5 p.
Mots-clés : Bactériologie Contrôle microbiologique. Résumé : Les risques de contamination bactériologique font parties des cycles naturels biologiques quel que soit le développement des connaissances et des mesures prises par notre société de production moderne.
Les progrès effectués pour les maîtriser ont été considérables et nombre de sources et de phases des cycles de productions agroalimentaires ont été sécurisés (hygiène en agriculture, traitements contrôlés en industrie agroalimentaire, conditions de conservation, de transport et de stockage des denrées, équipement ménager du consommateur...).
Cependant, en phase finale de consommation, il ne peut être éludé une manipulation pouvant remettre en cause toutes les précautions préalables et laissant place soit à une contamination nouvelle par contact avec des facteurs difficilement contrôlables, soit par rupture obligée des mesures antiproliférations.
Les tests par contact (accrédité Cofrac) sont utilisés pour les autocontrôles microbiologiques en vue de l'obtention de l'accréditation et de la certification de l'assurance qualité.
REFERENCE : F 1 140 DEWEY : 620 Date : Août 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Modifications biochimiques des constituants alimentaires / Denis Lorient in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 20 p.
Titre : Modifications biochimiques des constituants alimentaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Denis Lorient, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biochimie Réaction oxydation Polmérisation. Résumé : Les progrès de notre alimentation ont suivi ceux de la chimie et de la biologie ; les premiers pionniers de la science alimentaire étaient d’abord des chimistes du XVIIIe siècle tels que Lavoisier, Chevreuil ou Liebig qui furent à l’origine des études sur la composition chimique des aliments.
Mais, dès le début du XIXe siècle, on assiste à une centralisation de la transformation et de la distribution ; les savants de cette époque étaient unis par le désir altruiste de conserver le mieux possible les récoltes afin de nourrir une population croissante. Cette démarche nécessitait une détection des altérations au cours du stockage ou des traitements d’élaboration et de stabilisation et surtout la détermination de la cause de celles-ci. Avec l’apparition de nouvelles sciences telles que l’enzymologie (Payen) ou la bactériologie (Pasteur) et de nouvelles techniques de conservation (Appert), la qualité de l’aliment et ses différentes composantes (hygiéniques, nutritionnelles, organoleptiques) deviennent les préoccupations constantes des partenaires de l’agroalimentaire (chercheurs, producteurs, consommateurs, responsables de la santé publique...).
Pour parvenir à optimiser celles-ci, les matières premières agricoles végétales ou animales sont soumises à un nombre croissant d’opérations de transformation ; actuellement, plus de 80 % de nos aliments ont subi au moins une première transformation ; la maîtrise de ces opérations, garante d’une qualité constante, nécessite une bonne connaissance des mécanismes biochimiques responsables des altérations des constituants alimentaires lors du stockage ou de traitements culinaires et industriels.
REFERENCE : F 3 400 DEWEY : 620 Date : Juin 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Modifications biochimiques des constituants alimentaires [texte imprimé] / Denis Lorient, Auteur . - 2010 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 20 p.
Mots-clés : Biochimie Réaction oxydation Polmérisation. Résumé : Les progrès de notre alimentation ont suivi ceux de la chimie et de la biologie ; les premiers pionniers de la science alimentaire étaient d’abord des chimistes du XVIIIe siècle tels que Lavoisier, Chevreuil ou Liebig qui furent à l’origine des études sur la composition chimique des aliments.
Mais, dès le début du XIXe siècle, on assiste à une centralisation de la transformation et de la distribution ; les savants de cette époque étaient unis par le désir altruiste de conserver le mieux possible les récoltes afin de nourrir une population croissante. Cette démarche nécessitait une détection des altérations au cours du stockage ou des traitements d’élaboration et de stabilisation et surtout la détermination de la cause de celles-ci. Avec l’apparition de nouvelles sciences telles que l’enzymologie (Payen) ou la bactériologie (Pasteur) et de nouvelles techniques de conservation (Appert), la qualité de l’aliment et ses différentes composantes (hygiéniques, nutritionnelles, organoleptiques) deviennent les préoccupations constantes des partenaires de l’agroalimentaire (chercheurs, producteurs, consommateurs, responsables de la santé publique...).
Pour parvenir à optimiser celles-ci, les matières premières agricoles végétales ou animales sont soumises à un nombre croissant d’opérations de transformation ; actuellement, plus de 80 % de nos aliments ont subi au moins une première transformation ; la maîtrise de ces opérations, garante d’une qualité constante, nécessite une bonne connaissance des mécanismes biochimiques responsables des altérations des constituants alimentaires lors du stockage ou de traitements culinaires et industriels.
REFERENCE : F 3 400 DEWEY : 620 Date : Juin 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Polymères biodégradables / Castelan, Guy in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 20 p.
Titre : Polymères biodégradables Type de document : texte imprimé Auteurs : Castelan, Guy, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Polymères Biodégradation. Résumé : Le succès des matières plastiques dans des secteurs aussi diversifiés que l'emballage, la construction, l'automobile, l'électronique, le médical, les énergies nouvelles s'explique par leur capacité à offrir une palette considérable de propriétés, ajustables en variant notamment la chimie et l'organisation moléculaire des polymères. Leur optimisation technico-économique pour chaque application impose de satisfaire aux exigences réunies de toutes les étapes en aval de leur fabrication : mise en forme, distribution, usage et fin de vie. La résistance dans le temps et l'inertie par rapport à l'environnement sont parmi les qualités les plus souvent requises.
La propriété de biodégradabilité est une fonctionnalité qui concerne l'étape de fin de vie des produits. Pour certaines applications, cette alternative au mode de valorisation par recyclage, récupération d'énergie, peut se révéler avantageuse ou prometteuse. C'est le cas notamment lorsqu'une filière de valorisation par compostage organique peut être organisée (par exemple sac à déchets verts compostés), ou lorsque il est préférable d'un point de vue technique, économique et environnemental de laisser le matériau dans le sol (par exemple film de paillage agricole). La vitesse de biodégradation doit alors être réglée adéquatement en fonction des conditions de fin de vie et de façon compatible avec l'ensemble des autres propriétés exigées par les étapes précédentes.
Les polymères biodégradables peuvent être issus de ressources fossiles ou de ressources biomassiques. Dans le langage du marché, le terme « biopolymère » désigne distinctement les polymères fabriqués à partir de la biomasse et les polymères biodégradables. Des travaux de normalisation sont en cours afin de clarifier la terminologie.REFERENCE : BIO 4 150 DEWEY : 620 Date : Mai 2010 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Polymères biodégradables [texte imprimé] / Castelan, Guy, Auteur . - 2010 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 20 p.
Mots-clés : Polymères Biodégradation. Résumé : Le succès des matières plastiques dans des secteurs aussi diversifiés que l'emballage, la construction, l'automobile, l'électronique, le médical, les énergies nouvelles s'explique par leur capacité à offrir une palette considérable de propriétés, ajustables en variant notamment la chimie et l'organisation moléculaire des polymères. Leur optimisation technico-économique pour chaque application impose de satisfaire aux exigences réunies de toutes les étapes en aval de leur fabrication : mise en forme, distribution, usage et fin de vie. La résistance dans le temps et l'inertie par rapport à l'environnement sont parmi les qualités les plus souvent requises.
La propriété de biodégradabilité est une fonctionnalité qui concerne l'étape de fin de vie des produits. Pour certaines applications, cette alternative au mode de valorisation par recyclage, récupération d'énergie, peut se révéler avantageuse ou prometteuse. C'est le cas notamment lorsqu'une filière de valorisation par compostage organique peut être organisée (par exemple sac à déchets verts compostés), ou lorsque il est préférable d'un point de vue technique, économique et environnemental de laisser le matériau dans le sol (par exemple film de paillage agricole). La vitesse de biodégradation doit alors être réglée adéquatement en fonction des conditions de fin de vie et de façon compatible avec l'ensemble des autres propriétés exigées par les étapes précédentes.
Les polymères biodégradables peuvent être issus de ressources fossiles ou de ressources biomassiques. Dans le langage du marché, le terme « biopolymère » désigne distinctement les polymères fabriqués à partir de la biomasse et les polymères biodégradables. Des travaux de normalisation sont en cours afin de clarifier la terminologie.REFERENCE : BIO 4 150 DEWEY : 620 Date : Mai 2010 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biocatalyse solide/gaz / Goubet, Isabelle in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Biocatalyse solide/gaz Type de document : texte imprimé Auteurs : Goubet, Isabelle, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biocatalyse Solide Gaz Résumé : La biocatalyse solide/gaz est une technologie basée sur l'utilisation de biocatalyseurs solides pour la conversion de substrats gazeux, en l'absence de tout solvant. Les biocatalyseurs solides sont des enzymes purifiées lyophilisées ou des enzymes présentes dans des cellules déshydratées. Les bioréacteurs sont utilisés en mode continu et permettent de contrôler précisément l'ensemble des paramètres thermodynamiques influant sur la cinétique des réactions et la stabilité des biocatalyseurs (température, pression et composition du flux gazeux).
D'un point de vue fondamental, l'absence de solvant et le contrôle indépendant de chacune des activités thermodynamiques des substrats (paramètre reflétant leur disponibilité pour le biocatalyseur) constituent les points forts de cette technologie. En effet, il est ainsi possible de s'affranchir des effets induits par le solvant, espèce majoritaire en milieu liquide, et d'accéder aux paramètres intrinsèques d'une enzyme. De plus, la possibilité de moduler indépendamment les activités thermodynamiques de chacun des substrats permet d'étudier l'impact de chacune des espèces présentes dans le microenvironnement du biocatalyseur sur son activité, sa spécificité ou sa stabilité.
D'un point de vue technologique, la biocatalyse solide/gaz permet des rendements de production très élevés pour une taille réduite d'installation. L'absence de solvant simplifie les étapes de purification et rend aisée la récupération des produits. Les températures de catalyse, bien qu'élevées pour des conversions enzymatiques, restent modestes comparées à celles bien souvent utilisées pour la catalyse chimique. L'ensemble de ces caractéristiques fait de la biocatalyse solide/gaz un procédé économe en atomes et énergie, respectueux de l'environnement. Néanmoins, le champ d'application de cette technologie est limité en comparaison de celui des systèmes réactionnels liquides non conventionnels, car il est basé sur le caractère volatil des substrats et des produits de la réaction.
Les applications de la catalyse solide/gaz pourraient, à l'avenir, concerner les secteurs de l'environnement ou de la pharmacie et plus spécialement la production de synthons chiraux.REFERENCE : BIO 2 200 DEWEY : 620 Date : Novembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biocatalyse solide/gaz [texte imprimé] / Goubet, Isabelle, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Biocatalyse Solide Gaz Résumé : La biocatalyse solide/gaz est une technologie basée sur l'utilisation de biocatalyseurs solides pour la conversion de substrats gazeux, en l'absence de tout solvant. Les biocatalyseurs solides sont des enzymes purifiées lyophilisées ou des enzymes présentes dans des cellules déshydratées. Les bioréacteurs sont utilisés en mode continu et permettent de contrôler précisément l'ensemble des paramètres thermodynamiques influant sur la cinétique des réactions et la stabilité des biocatalyseurs (température, pression et composition du flux gazeux).
D'un point de vue fondamental, l'absence de solvant et le contrôle indépendant de chacune des activités thermodynamiques des substrats (paramètre reflétant leur disponibilité pour le biocatalyseur) constituent les points forts de cette technologie. En effet, il est ainsi possible de s'affranchir des effets induits par le solvant, espèce majoritaire en milieu liquide, et d'accéder aux paramètres intrinsèques d'une enzyme. De plus, la possibilité de moduler indépendamment les activités thermodynamiques de chacun des substrats permet d'étudier l'impact de chacune des espèces présentes dans le microenvironnement du biocatalyseur sur son activité, sa spécificité ou sa stabilité.
D'un point de vue technologique, la biocatalyse solide/gaz permet des rendements de production très élevés pour une taille réduite d'installation. L'absence de solvant simplifie les étapes de purification et rend aisée la récupération des produits. Les températures de catalyse, bien qu'élevées pour des conversions enzymatiques, restent modestes comparées à celles bien souvent utilisées pour la catalyse chimique. L'ensemble de ces caractéristiques fait de la biocatalyse solide/gaz un procédé économe en atomes et énergie, respectueux de l'environnement. Néanmoins, le champ d'application de cette technologie est limité en comparaison de celui des systèmes réactionnels liquides non conventionnels, car il est basé sur le caractère volatil des substrats et des produits de la réaction.
Les applications de la catalyse solide/gaz pourraient, à l'avenir, concerner les secteurs de l'environnement ou de la pharmacie et plus spécialement la production de synthons chiraux.REFERENCE : BIO 2 200 DEWEY : 620 Date : Novembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production de biohydrogène / Eric Latrille in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Titre : Production de biohydrogène : voie fermentaire sombre Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Latrille, Auteur ; Eric Trably, Auteur ; Christian Larroche, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 19 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Production Biohydrogène Résumé : Dans le monde du vivant, l'hydrogène est principalement un intermédiaire biochimique hautement réactionnel qui assure le transfert efficace d'électrons entre espèces microbiennes jouant le rôle de vecteur énergétique. Dans le monde industriel, la nature réactive de l'hydrogène fait qu'il est utilisé comme réactif dans de nombreux procédés de la chimie fine, de la pétrochimie et même de l'agroalimentaire ou comme carburant pour des applications en piles à combustible.
La fermentation orientée vers la production d'hydrogène est un procédé qui est apparu récemment dans le domaine des biotechnologies. Plutôt considérée comme un processus de dégradation indésirable de la matière organique générant des nuisances olfactives et des sous-produits sans grand intérêt, tels que l'acétate et le butyrate, elle est devenue attrayante par sa production d'hydrogène. D'un point de vue industriel, la filière de production d'hydrogène par fermentation sombre n'a pas encore un réel intérêt économique, mais le développement des industries de la filière du bioéthanol de seconde génération, transformant les plantes entières en sucres simples, fait naître de nouveaux espoirs via la valorisation des sous-produits de cette filière. En effet, la production d'hydrogène par fermentation s'applique à une large gamme de substrats organiques qu'il s'agisse d'hydrates de carbone purs ou non, de déchets organiques ou autres résidus agricoles. L'hydrogène ainsi produit serait de l'hydrogène « biosourcé » (ou biohydrogène).
Néanmoins, les limites à l'industrialisation de la production de dihydrogène par fermentation restent nombreuses. Les rendements moyens de conversion des hydrates de carbone, à l'échelle pilote, et dans de bonnes conditions de productivité, restent inférieurs à alors qu'il faudrait atteindre les pour obtenir une conversion totale, c'est-à-dire 1,6 L d'hydrogène par gramme de sucre. Afin d'améliorer les rendements de la filière, des couplages avec d'autres procédés biologiques ou chimiques doivent être considérés comme les photofermentations ou l'électrolyse microbienne (figure 1). Cette démarche intégrée est indispensable au succès d'une filière « biohydrogène », même si des difficultés de compatibilités des procédés apparaissent, soit par la présence de composés inhibiteurs, soit par des productivités très différentes conduisant à des dimensionnements délicats des installations. Cet article s'intéresse à la voie fermentaire sombre (étape 1 de la figure 1), les phases éclairées (étapes 2 et 3 de la figure 1) étant traitées dans un autre article [BIO 3 352].
Cet article aborde dans un premier temps les aspects théoriques de la production d'hydrogène par voie fermentaire sombre. La seconde partie est dédiée aux gisements de matière organique et à leur potentiel. Le troisième chapitre est consacré aux acteurs microbiens produisant de l'hydrogène, et une quatrième partie présente leur mise en œuvre en procédés. Enfin, des aspects de modélisation sont abordés.
REFERENCE : BIO 3 351 DEWEY : 620 Date : Mai 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production de biohydrogène : voie fermentaire sombre [texte imprimé] / Eric Latrille, Auteur ; Eric Trably, Auteur ; Christian Larroche, Auteur . - 2010 . - 19 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 19 p.
Mots-clés : Production Biohydrogène Résumé : Dans le monde du vivant, l'hydrogène est principalement un intermédiaire biochimique hautement réactionnel qui assure le transfert efficace d'électrons entre espèces microbiennes jouant le rôle de vecteur énergétique. Dans le monde industriel, la nature réactive de l'hydrogène fait qu'il est utilisé comme réactif dans de nombreux procédés de la chimie fine, de la pétrochimie et même de l'agroalimentaire ou comme carburant pour des applications en piles à combustible.
La fermentation orientée vers la production d'hydrogène est un procédé qui est apparu récemment dans le domaine des biotechnologies. Plutôt considérée comme un processus de dégradation indésirable de la matière organique générant des nuisances olfactives et des sous-produits sans grand intérêt, tels que l'acétate et le butyrate, elle est devenue attrayante par sa production d'hydrogène. D'un point de vue industriel, la filière de production d'hydrogène par fermentation sombre n'a pas encore un réel intérêt économique, mais le développement des industries de la filière du bioéthanol de seconde génération, transformant les plantes entières en sucres simples, fait naître de nouveaux espoirs via la valorisation des sous-produits de cette filière. En effet, la production d'hydrogène par fermentation s'applique à une large gamme de substrats organiques qu'il s'agisse d'hydrates de carbone purs ou non, de déchets organiques ou autres résidus agricoles. L'hydrogène ainsi produit serait de l'hydrogène « biosourcé » (ou biohydrogène).
Néanmoins, les limites à l'industrialisation de la production de dihydrogène par fermentation restent nombreuses. Les rendements moyens de conversion des hydrates de carbone, à l'échelle pilote, et dans de bonnes conditions de productivité, restent inférieurs à alors qu'il faudrait atteindre les pour obtenir une conversion totale, c'est-à-dire 1,6 L d'hydrogène par gramme de sucre. Afin d'améliorer les rendements de la filière, des couplages avec d'autres procédés biologiques ou chimiques doivent être considérés comme les photofermentations ou l'électrolyse microbienne (figure 1). Cette démarche intégrée est indispensable au succès d'une filière « biohydrogène », même si des difficultés de compatibilités des procédés apparaissent, soit par la présence de composés inhibiteurs, soit par des productivités très différentes conduisant à des dimensionnements délicats des installations. Cet article s'intéresse à la voie fermentaire sombre (étape 1 de la figure 1), les phases éclairées (étapes 2 et 3 de la figure 1) étant traitées dans un autre article [BIO 3 352].
Cet article aborde dans un premier temps les aspects théoriques de la production d'hydrogène par voie fermentaire sombre. La seconde partie est dédiée aux gisements de matière organique et à leur potentiel. Le troisième chapitre est consacré aux acteurs microbiens produisant de l'hydrogène, et une quatrième partie présente leur mise en œuvre en procédés. Enfin, des aspects de modélisation sont abordés.
REFERENCE : BIO 3 351 DEWEY : 620 Date : Mai 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Phytoremédiation des sols / Thibault Sterckeman in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Phytoremédiation des sols Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibault Sterckeman, Auteur ; Ouvrard, Stéphanie, Auteur ; Pierre Leglize, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Phytoremédiation Sols Résumé : La phytoremédiation est l'utilisation des plantes et des micro-organismes qui leur sont associés pour contenir, inactiver, dégrader ou éliminer les contaminants du sol. Elle s'applique surtout à des contaminants chimiques, molécules organiques ou éléments dangereux pour la santé humaine, celle des autres êtres vivants ou des écosystèmes. La plante crée des conditions favorables au traitement du polluant ou agit directement sur celui-ci. Il s'agit d'un traitement biologique, appliqué généralement in situ ou sur site, basé sur des techniques agronomiques qui varient selon la classe de polluant et les caractéristiques du sol ou du site traité. C'est un procédé réputé peu coûteux, puisqu'il fonctionne grâce, en partie, à de l'énergie solaire et que dans certains cas, la biomasse végétale produite peut être valorisée. Il a l'avantage de fixer du CO2 , de préserver la morphologie du sol et les fonctions qui ne sont pas perturbées par la contamination et de restaurer ou d'améliorer les fonctions que la pollution a altérées. Ce mode de traitement ne présente pas les nuisances d'un chantier de traitement mécanisé et, sur le plan visuel, permet souvent une réintégration du site dans son environnement. La phytoremédiation devrait permettre de traiter des sols modérément contaminés, tels ceux ayant supporté certaines activités industrielles, mais également ceux touchés par une contamination moins intense mais sur de plus grandes superficies, comme les terres agricoles ayant subi une pollution diffuse.
Cependant, tous ces avantages sont plus potentiels qu'avérés car la phytoremédiation est encore un procédé en émergence. Elle fait l'objet de nombreuses recherches dans le but de lever les verrous scientifiques et technologiques dont elle souffre. La phytoremédiation est relativement peu mise en œuvre dans la pratique, et quand c'est le cas, notamment en phytostabilisation ou rhizodégradation, on ne dispose pas encore d'assez d'informations pour évaluer correctement le procédé.
Dans cet article, nous présentons les principaux processus impliqués dans la phytoremédiation des sols, ainsi que les différents procédés que ce terme recouvre. Nous terminerons par les travaux de recherches qui sont actuellement menés ou projetés.
REFERENCE : BIO 5 300 DEWEY : 620 Date : Novembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Phytoremédiation des sols [texte imprimé] / Thibault Sterckeman, Auteur ; Ouvrard, Stéphanie, Auteur ; Pierre Leglize, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Phytoremédiation Sols Résumé : La phytoremédiation est l'utilisation des plantes et des micro-organismes qui leur sont associés pour contenir, inactiver, dégrader ou éliminer les contaminants du sol. Elle s'applique surtout à des contaminants chimiques, molécules organiques ou éléments dangereux pour la santé humaine, celle des autres êtres vivants ou des écosystèmes. La plante crée des conditions favorables au traitement du polluant ou agit directement sur celui-ci. Il s'agit d'un traitement biologique, appliqué généralement in situ ou sur site, basé sur des techniques agronomiques qui varient selon la classe de polluant et les caractéristiques du sol ou du site traité. C'est un procédé réputé peu coûteux, puisqu'il fonctionne grâce, en partie, à de l'énergie solaire et que dans certains cas, la biomasse végétale produite peut être valorisée. Il a l'avantage de fixer du CO2 , de préserver la morphologie du sol et les fonctions qui ne sont pas perturbées par la contamination et de restaurer ou d'améliorer les fonctions que la pollution a altérées. Ce mode de traitement ne présente pas les nuisances d'un chantier de traitement mécanisé et, sur le plan visuel, permet souvent une réintégration du site dans son environnement. La phytoremédiation devrait permettre de traiter des sols modérément contaminés, tels ceux ayant supporté certaines activités industrielles, mais également ceux touchés par une contamination moins intense mais sur de plus grandes superficies, comme les terres agricoles ayant subi une pollution diffuse.
Cependant, tous ces avantages sont plus potentiels qu'avérés car la phytoremédiation est encore un procédé en émergence. Elle fait l'objet de nombreuses recherches dans le but de lever les verrous scientifiques et technologiques dont elle souffre. La phytoremédiation est relativement peu mise en œuvre dans la pratique, et quand c'est le cas, notamment en phytostabilisation ou rhizodégradation, on ne dispose pas encore d'assez d'informations pour évaluer correctement le procédé.
Dans cet article, nous présentons les principaux processus impliqués dans la phytoremédiation des sols, ainsi que les différents procédés que ce terme recouvre. Nous terminerons par les travaux de recherches qui sont actuellement menés ou projetés.
REFERENCE : BIO 5 300 DEWEY : 620 Date : Novembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Procédés de production de protéines recombinantes thérapeutiques: vers une maîtrise de la glycosylation / Goergen, Jean-Louis in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 22 p.
Titre : Procédés de production de protéines recombinantes thérapeutiques: vers une maîtrise de la glycosylation Type de document : texte imprimé Auteurs : Goergen, Jean-Louis, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 22 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Procédés Production Protéines Glycosylation Résumé : En 2009, plus de 150 protéines recombinantes, dites « biopharmaceutiques », ont obtenu une autorisation de mise sur le marché délivrée par la Food and Drug Administration (FDA) et l'European Agency for the Evaluation of Medicinal Products (EMEA). Parmi ces protéines, 76 ont été produites à partir de cellules de mammifère. Nonobstant des concentrations de protéines produites largement supérieures et des contraintes de mise en œuvre beaucoup moins importantes, les systèmes d'expression bactériens n'autorisent pas les modifications posttraductionnelles (MPT) complexes, contrairement aux cellules animales et de mammifère en particulier. Parmi ces MPT, la glycosylation est la plus importante ; elle est présente sur plus de 50 % des protéines chez l'homme et confère aux protéines qui les portent des propriétés fonctionnelles, structurales et pharmaco-cinétiques. Alors que la glycosylation n'est pas assurée avec les systèmes bactériens ou l'est partiellement par les levures ou les cellules d'insecte, les cellules de mammifère et plus particulièrement la cellule CHO se sont progressivement imposées comme les hôtes d'expression de choix pour la production de protéines recombinantes complexes d'intérêt thérapeutique. Outre la glycosylation, la production de protéines par ce système cellulaire présente l'avantage de pouvoir généralement assurer d'autres MPT importantes, parmi lesquelles la sulfatation ou encore la protéolyse.
L'objectif de cet article est de décrire, après quelques généralités, les différents systèmes cellulaires utilisés par l'industrie des biotechnologies ainsi que les principales caractéristiques qualitatives des protéines recombinantes. L'accent est tout particulièrement porté sur les modifications posttraductionnelles et en premier lieu la glycosylation. La description des mécanismes cellulaires impliqués dans la glycosylation des protéines, des différents modes de production ainsi que du choix des paramètres opératoires représente un socle de connaissances essentielles à la mise en œuvre de nouveaux procédés de production ou à l'amélioration ciblée de procédés déjà existants.REFERENCE : BIO 6 200 DEWEY : 620 Date : Mai 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Procédés de production de protéines recombinantes thérapeutiques: vers une maîtrise de la glycosylation [texte imprimé] / Goergen, Jean-Louis, Auteur . - 2010 . - 22 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 22 p.
Mots-clés : Procédés Production Protéines Glycosylation Résumé : En 2009, plus de 150 protéines recombinantes, dites « biopharmaceutiques », ont obtenu une autorisation de mise sur le marché délivrée par la Food and Drug Administration (FDA) et l'European Agency for the Evaluation of Medicinal Products (EMEA). Parmi ces protéines, 76 ont été produites à partir de cellules de mammifère. Nonobstant des concentrations de protéines produites largement supérieures et des contraintes de mise en œuvre beaucoup moins importantes, les systèmes d'expression bactériens n'autorisent pas les modifications posttraductionnelles (MPT) complexes, contrairement aux cellules animales et de mammifère en particulier. Parmi ces MPT, la glycosylation est la plus importante ; elle est présente sur plus de 50 % des protéines chez l'homme et confère aux protéines qui les portent des propriétés fonctionnelles, structurales et pharmaco-cinétiques. Alors que la glycosylation n'est pas assurée avec les systèmes bactériens ou l'est partiellement par les levures ou les cellules d'insecte, les cellules de mammifère et plus particulièrement la cellule CHO se sont progressivement imposées comme les hôtes d'expression de choix pour la production de protéines recombinantes complexes d'intérêt thérapeutique. Outre la glycosylation, la production de protéines par ce système cellulaire présente l'avantage de pouvoir généralement assurer d'autres MPT importantes, parmi lesquelles la sulfatation ou encore la protéolyse.
L'objectif de cet article est de décrire, après quelques généralités, les différents systèmes cellulaires utilisés par l'industrie des biotechnologies ainsi que les principales caractéristiques qualitatives des protéines recombinantes. L'accent est tout particulièrement porté sur les modifications posttraductionnelles et en premier lieu la glycosylation. La description des mécanismes cellulaires impliqués dans la glycosylation des protéines, des différents modes de production ainsi que du choix des paramètres opératoires représente un socle de connaissances essentielles à la mise en œuvre de nouveaux procédés de production ou à l'amélioration ciblée de procédés déjà existants.REFERENCE : BIO 6 200 DEWEY : 620 Date : Mai 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production d'hydrogène par les micro-organismes photosynthétiques / Laurent Cournac in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Production d'hydrogène par les micro-organismes photosynthétiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Cournac, Auteur ; Jérémy Pruvost, Auteur ; Jack Legrand, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biohydrogène; Hydrogénase; Microalgues; Photobioréacteur | Photofermentation; Photosynthèse Résumé : Les mécanismes conduisant à la production d’hydrogène par des micro-organismes photosynthétiques sont décrits dans ce chapitre, ainsi que le potentiel biologique d’optimisation. Les différents protocoles conduisant à la production d’hydrogène sont passés en revue. Pour les procédés basés sur des microalgues, on utilise en général deux phases : une phase oxygénique de croissance de la biomasse et une phase anoxique de production d’hydrogène. Cependant, ce mode de production de biohydrogène n’est pas encore mature et seuls les procédés utilisés au laboratoire sont donnés. Différents types de photobioréacteurs ont été utilisés, notamment pour répondre à la mise en œuvre des deux phases du protocole de production. REFERENCE : BIO 3 352 Date : Mai 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production d'hydrogène par les micro-organismes photosynthétiques [texte imprimé] / Laurent Cournac, Auteur ; Jérémy Pruvost, Auteur ; Jack Legrand, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Biohydrogène; Hydrogénase; Microalgues; Photobioréacteur | Photofermentation; Photosynthèse Résumé : Les mécanismes conduisant à la production d’hydrogène par des micro-organismes photosynthétiques sont décrits dans ce chapitre, ainsi que le potentiel biologique d’optimisation. Les différents protocoles conduisant à la production d’hydrogène sont passés en revue. Pour les procédés basés sur des microalgues, on utilise en général deux phases : une phase oxygénique de croissance de la biomasse et une phase anoxique de production d’hydrogène. Cependant, ce mode de production de biohydrogène n’est pas encore mature et seuls les procédés utilisés au laboratoire sont donnés. Différents types de photobioréacteurs ont été utilisés, notamment pour répondre à la mise en œuvre des deux phases du protocole de production. REFERENCE : BIO 3 352 Date : Mai 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Optimisation de la production de lipides d'intérêt chez la levure par génie génétique / Céline Boulard in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Optimisation de la production de lipides d'intérêt chez la levure par génie génétique Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Boulard, Auteur ; Marine Froiddard, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Corps lipidiques, Chimie verte, Biocarburants, Lipides, Biotechnologies, Saccharomyces cerevisiae, Arabidopsis thaliana Résumé : la réduction de l'utilisation des produits issus du pétrole dans le contexte économique et écologique actuel conduit à se tourner vers des matières premières durables et biosourcées. Les lipides sont des molécules clés pour la production de biodiesel et de produits issus de la chimie verte. Les levures sont des cellules de choix pour la production de lipides à façon. La combinaison d'approches d'ingénierie métabolique et de génie génétique permet d'optimiser la production de ces molécules d'intérêt. L'utilisation de connaissances acquises sur le stockage des lipides chez les plantes et chez S. cerevisiae amène à développer des systèmes cellulaires innovants de production d'énergie renouvelable. REFERENCE : RE 209 Date : Février 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Optimisation de la production de lipides d'intérêt chez la levure par génie génétique [texte imprimé] / Céline Boulard, Auteur ; Marine Froiddard, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Corps lipidiques, Chimie verte, Biocarburants, Lipides, Biotechnologies, Saccharomyces cerevisiae, Arabidopsis thaliana Résumé : la réduction de l'utilisation des produits issus du pétrole dans le contexte économique et écologique actuel conduit à se tourner vers des matières premières durables et biosourcées. Les lipides sont des molécules clés pour la production de biodiesel et de produits issus de la chimie verte. Les levures sont des cellules de choix pour la production de lipides à façon. La combinaison d'approches d'ingénierie métabolique et de génie génétique permet d'optimiser la production de ces molécules d'intérêt. L'utilisation de connaissances acquises sur le stockage des lipides chez les plantes et chez S. cerevisiae amène à développer des systèmes cellulaires innovants de production d'énergie renouvelable. REFERENCE : RE 209 Date : Février 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Les bactéries magnétotactiques et leurs nano-aimants / Christopher T. Lefèvre in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Les bactéries magnétotactiques et leurs nano-aimants Type de document : texte imprimé Auteurs : Christopher T. Lefèvre, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Revue; Bactéries magnétotactiques; Nanoaimants; Microbiologie; Nanotechnologie Résumé : Les bactéries magnétotactiques représentent un ensemble varié de procaryotes aquatiques qui biominéralisent des organites uniques appelés "magnétosomes" permettant aux cellules de s’orienter passivement le long des lignes du champ magnétique terrestre. Les magnétosomes sont composés d’un nanocristal magnétique, de magnétite ou de greigite, entouré par une biomembrane. Leurs propriétés présentent un intérêt pour le paléomagnétisme mais aussi pour les bio- et la nanotechnologies, notamment dans le domaine des applications médicales. REFERENCE : BIO 4 250 Date : Novembre 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovations-th10/nanotechno [...] [article] Les bactéries magnétotactiques et leurs nano-aimants [texte imprimé] / Christopher T. Lefèvre, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Revue; Bactéries magnétotactiques; Nanoaimants; Microbiologie; Nanotechnologie Résumé : Les bactéries magnétotactiques représentent un ensemble varié de procaryotes aquatiques qui biominéralisent des organites uniques appelés "magnétosomes" permettant aux cellules de s’orienter passivement le long des lignes du champ magnétique terrestre. Les magnétosomes sont composés d’un nanocristal magnétique, de magnétite ou de greigite, entouré par une biomembrane. Leurs propriétés présentent un intérêt pour le paléomagnétisme mais aussi pour les bio- et la nanotechnologies, notamment dans le domaine des applications médicales. REFERENCE : BIO 4 250 Date : Novembre 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovations-th10/nanotechno [...] Enzymes d'intérêt pour la fabrication d'aliments / Henry-Eric Spinnler in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-17
Titre : Enzymes d'intérêt pour la fabrication d'aliments Type de document : texte imprimé Auteurs : Henry-Eric Spinnler, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-17 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Enzyme; Aliment; Pain; Fromage; Viande Résumé : Utilisées sans le savoir depuis au moins 8000 ans, les enzymes sont des protéines capables de catalyser des réactions chimiques. Les enzymes sont aujourd’hui des outils importants pour fabriquer, stabiliser ou générer les propriétés de nos aliments ; ce sont des produits alimentaires intermédiaires devenus indispensables dans de nombreuses filières : sucre, boulangerie, produits laitiers, brasserie, vinification, jus de fruits.Leur usage industriel systématique pour améliorer les propriétés des aliments date, pour la plupart, de moins d’un demi-siècle. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO650 Date : Mai 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Enzymes d'intérêt pour la fabrication d'aliments [texte imprimé] / Henry-Eric Spinnler, Auteur . - 2010 . - pp. 1-17.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-17
Mots-clés : Enzyme; Aliment; Pain; Fromage; Viande Résumé : Utilisées sans le savoir depuis au moins 8000 ans, les enzymes sont des protéines capables de catalyser des réactions chimiques. Les enzymes sont aujourd’hui des outils importants pour fabriquer, stabiliser ou générer les propriétés de nos aliments ; ce sont des produits alimentaires intermédiaires devenus indispensables dans de nombreuses filières : sucre, boulangerie, produits laitiers, brasserie, vinification, jus de fruits.Leur usage industriel systématique pour améliorer les propriétés des aliments date, pour la plupart, de moins d’un demi-siècle. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO650 Date : Mai 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Ingénierie métabolique et biologie de synthèse / Cyrille PAUTHENIER in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1- 8
Titre : Ingénierie métabolique et biologie de synthèse Type de document : texte imprimé Auteurs : Cyrille PAUTHENIER, Auteur ; Jean-Loup FAULON, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1- 8 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Etat de l'art; Ingénierie métabolique; Biologie de synthèse; Biotechnologies; génie génétique Résumé : L'urgence écologique et l'épuisement des ressources naturelles obligent l’industrie chimique à repenser son mode de production. Depuis les années 1990, l'ingénierie métabolique vise à concevoir « à la carte » des micro-organismes capables de produire par fermentation le composé chimique voulu à partir de ressources renouvelables. Dans cet article, nous dégagerons les concepts, les enjeux et l'état de l'art de la discipline. Nous proposons ensuite de nouvelles directions, en s’inspirant des toutes dernières technologies issues de la biologie de synthèse. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO800 Date : Novembre 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Ingénierie métabolique et biologie de synthèse [texte imprimé] / Cyrille PAUTHENIER, Auteur ; Jean-Loup FAULON, Auteur . - 2010 . - pp. 1- 8.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1- 8
Mots-clés : Etat de l'art; Ingénierie métabolique; Biologie de synthèse; Biotechnologies; génie génétique Résumé : L'urgence écologique et l'épuisement des ressources naturelles obligent l’industrie chimique à repenser son mode de production. Depuis les années 1990, l'ingénierie métabolique vise à concevoir « à la carte » des micro-organismes capables de produire par fermentation le composé chimique voulu à partir de ressources renouvelables. Dans cet article, nous dégagerons les concepts, les enjeux et l'état de l'art de la discipline. Nous proposons ensuite de nouvelles directions, en s’inspirant des toutes dernières technologies issues de la biologie de synthèse. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO800 Date : Novembre 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Composés produits par ingénierie métabolique / Cyrille PAUTHENIER in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-8
Titre : Composés produits par ingénierie métabolique Type de document : texte imprimé Auteurs : Cyrille PAUTHENIER, Auteur ; Jean-Loup FAULON, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-8 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Etat de l'art; Ingénierie métabolique; Biologie de synthèse Résumé : L'urgence écologique et de l'épuisement des ressources naturelles oblige l’industrie toute entière à repenser son mode de production. Depuis les années 1990, l'ingénierie métabolique vise à concevoir « à la carte » des micro-organismes capables de produire par fermentation le composé chimique voulu à partir de ressources renouvelables. Dans cet article, nous avons référencé la grande majorité des composés produits par ingénierie métabolique depuis la création du domaine. À notre connaissance, il s'agit de la plus importante liste jamais publiée à ce jour. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO801 Date : Novembre 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Composés produits par ingénierie métabolique [texte imprimé] / Cyrille PAUTHENIER, Auteur ; Jean-Loup FAULON, Auteur . - 2010 . - pp. 1-8.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-8
Mots-clés : Etat de l'art; Ingénierie métabolique; Biologie de synthèse Résumé : L'urgence écologique et de l'épuisement des ressources naturelles oblige l’industrie toute entière à repenser son mode de production. Depuis les années 1990, l'ingénierie métabolique vise à concevoir « à la carte » des micro-organismes capables de produire par fermentation le composé chimique voulu à partir de ressources renouvelables. Dans cet article, nous avons référencé la grande majorité des composés produits par ingénierie métabolique depuis la création du domaine. À notre connaissance, il s'agit de la plus importante liste jamais publiée à ce jour. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO801 Date : Novembre 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Bioessais et biocapteurs / Audrey SASSOLAS in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-5
Titre : Bioessais et biocapteurs : outils d'analyse des toxines dans l'agroalimentaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrey SASSOLAS, Auteur ; Jean-Louis MARTY, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-5 Note générale : Innovations technologiques Langues : Français (fre) Mots-clés : Agroalimentaire; Tests, Biocapteurs; Acide okadaïque; Aflatoxine M1; Ochratoxine A Résumé : De nombreuses toxines sont susceptibles de contaminer les denrées alimentaires. Le besoin de méthodes analytiques rapides, fiables, spécifiques et peu coûteuses est une préoccupation majeure de l'industrie agroalimentaire afin d'assurer la sécurité des produits commercialisés. Parmi ces contaminants, l'acide okadaïque, l'aflatoxine M1 et l'ochratoxine A sont connus pour leur forte toxicité et leur omniprésence dans les produits alimentaires. Des tests et des biocapteurs ont ainsi été développés afin de détecter ces toxines. Note de contenu : Biboigra. REFERENCE : RE225 Date : Mai 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovations-th10/innovation [...] [article] Bioessais et biocapteurs : outils d'analyse des toxines dans l'agroalimentaire [texte imprimé] / Audrey SASSOLAS, Auteur ; Jean-Louis MARTY, Auteur . - 2010 . - pp. 1-5.
Innovations technologiques
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-5
Mots-clés : Agroalimentaire; Tests, Biocapteurs; Acide okadaïque; Aflatoxine M1; Ochratoxine A Résumé : De nombreuses toxines sont susceptibles de contaminer les denrées alimentaires. Le besoin de méthodes analytiques rapides, fiables, spécifiques et peu coûteuses est une préoccupation majeure de l'industrie agroalimentaire afin d'assurer la sécurité des produits commercialisés. Parmi ces contaminants, l'acide okadaïque, l'aflatoxine M1 et l'ochratoxine A sont connus pour leur forte toxicité et leur omniprésence dans les produits alimentaires. Des tests et des biocapteurs ont ainsi été développés afin de détecter ces toxines. Note de contenu : Biboigra. REFERENCE : RE225 Date : Mai 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovations-th10/innovation [...] Biocapteurs au service du diagnostic médical / Audrey SASSOLAS in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 1 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-16
Titre : Biocapteurs au service du diagnostic médical Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrey SASSOLAS, Auteur ; Jean-Louis MARTY, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-16 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Application; Aiocapteurs; Diagnostic Résumé : Le domaine du diagnostic médical est pionnier dans le développement des biocapteurs. Ces dispositifs font l’objet d’une activité de recherche intensive tant sur le plan de la recherche académique qu’industrielle. Les biocapteurs ont pour objectif de détecter précocement des marqueurs caractéristiques de maladies afin de favoriser la prise en charge du patient. Les applications potentielles sont multiples. Le plus célèbre biocapteur est celui permettant l’analyse de la glycémie chez les patients atteints de diabète. Note de contenu : Biboigr. REFERENCE : BIO7110 Date : Novembre 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biocapteurs au service du diagnostic médical [texte imprimé] / Audrey SASSOLAS, Auteur ; Jean-Louis MARTY, Auteur . - 2010 . - pp. 1-16.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-16
Mots-clés : Application; Aiocapteurs; Diagnostic Résumé : Le domaine du diagnostic médical est pionnier dans le développement des biocapteurs. Ces dispositifs font l’objet d’une activité de recherche intensive tant sur le plan de la recherche académique qu’industrielle. Les biocapteurs ont pour objectif de détecter précocement des marqueurs caractéristiques de maladies afin de favoriser la prise en charge du patient. Les applications potentielles sont multiples. Le plus célèbre biocapteur est celui permettant l’analyse de la glycémie chez les patients atteints de diabète. Note de contenu : Biboigr. REFERENCE : BIO7110 Date : Novembre 2014 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-15
Titre : Biopuces : applications et devenir Type de document : texte imprimé Auteurs : Véronique Anton Leberre, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-15 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Diagnostic médical; Contrôle agroalimentaire; Génotypage; Epigénétique; Microfluidique Résumé : Une biopuce est un outil d’analyse multiplexé, d’interaction entre une sonde fixée sur un support et une cible en solution. Différents types de biopuces ont été développés depuis les années 1990 : puces à ADN, à protéines, à peptides, à sucres, à cellules, pour des applications variées. Aujourd’hui les évolutions des laboratoires sur puces poussent au plus loin la miniaturisation en intégrant toutes les étapes d’une analyse, depuis la préparation des échantillons jusqu’à l’analyse des résultats. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO7150 Date : Mai 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biopuces : applications et devenir [texte imprimé] / Véronique Anton Leberre, Auteur . - 2010 . - pp. 1-15.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - pp. 1-15
Mots-clés : Diagnostic médical; Contrôle agroalimentaire; Génotypage; Epigénétique; Microfluidique Résumé : Une biopuce est un outil d’analyse multiplexé, d’interaction entre une sonde fixée sur un support et une cible en solution. Différents types de biopuces ont été développés depuis les années 1990 : puces à ADN, à protéines, à peptides, à sucres, à cellules, pour des applications variées. Aujourd’hui les évolutions des laboratoires sur puces poussent au plus loin la miniaturisation en intégrant toutes les étapes d’une analyse, depuis la préparation des échantillons jusqu’à l’analyse des résultats. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : BIO7150 Date : Mai 2013 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |