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Techniques de l'ingenieur BIO / Blanc, André . Vol. BIO 2BioprocédésMention de date : Trimestrielle Paru le : 22/11/2010 |
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Ajouter le résultat dans votre panierTransformation des produits alimentaires par les enzymes / Guy Linden in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 14 p.
Titre : Transformation des produits alimentaires par les enzymes Type de document : texte imprimé Auteurs : Guy Linden, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Enzymes Agroalimentaires. Résumé : Premier secteur industriel où l’homme a exploité la catalyse enzymatique, le domaine agroalimentaire offre de multiples et diverses raisons d’utiliser les enzymes. Elles sont essentiellement soit d’ordre technologique : accélération ou régularisation de phénomènes enzymatiques, amélioration des qualités technofonctionnelles du produit fabriqué, mise au point de produits nouveaux, valorisation de sous-produits, soit d’ordre économique : amélioration des conditions de travail ou de la productivité, régularisation des prix sur le marché.
Vue d’ensemble sur les applications industrielles
Les utilisations des enzymes dans le secteur agroalimentaire représentent près de 65 % du chiffre d’affaires du marché des enzymes industrielles et seule une quarantaine d’entre elles est utilisée dans cette industrie.
Selon une étude d’un cabinet conseil (Frost & Sullivan), le revenu total pour les enzymes industrielles en Europe était estimé en 1995 à, au moins, 455 millions de dollars et devrait atteindre 906 millions de dollars en 2003. La diminution des prix est la principale donnée qui affecte les marchés. Celle-ci est imputable à l’augmentation de la production d’enzymes par ingénierie géné-tique et devrait se poursuivre d’ici la fin du millénaire.
Les enzymes les plus importantes en termes de revenus sont encore les protéases qui couvraient 34,4 % du marché en 1995 et, à l’horizon 2003, elles risquent d’être détrônées par les lipases (38,5 % du marché prévu) qui sont suivies par les glycosidases (30,5 %).
Les principaux acteurs économiques du développement industriel de ces catalyseurs biologiques dans le secteur agro-industriel sont, d’une part, les transformateurs de la production agricole, d’autre part, les concepteurs et réalisateurs de préparations enzymatiques utilisées à l’échelle industrielle. Les gros consommateurs d’enzymes sont l’industrie des détergents, la fromagerie, l’amidonnerie et d’autres industries alimentaires d’origines végétales (secteurs des boissons, boulangerie-pâtisserie, confiserie...).
L’industrie des enzymes qui se caractérise par un chiffre d’affaires assez modeste, pèse peu sur l’évolution technologique des filières où l’on fait appel à elle. Par contre, comme les principales sources d’enzymes à usage industriel sont d’origine microbienne, elle a grandement contribué au développement des industries de fermentation.Étant donné, précisément, ces conditions de production, il reste à ces biocatalyseurs de nombreuses possibilités de développement : augmentation des rendements de production, modification de leurs activités, de leurs spécificités ou de leurs stabilités. Mais ce secteur industriel possède-t-il les moyens pour réaliser les travaux de recherche-développement propres à assurer aux enzymes le futur brillant qu’on s’accorde généralement à leur reconnaître ?
REFERENCE : F 3 700 DEWEY : 620 Date : Septembre 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Transformation des produits alimentaires par les enzymes [texte imprimé] / Guy Linden, Auteur . - 2010 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 14 p.
Mots-clés : Enzymes Agroalimentaires. Résumé : Premier secteur industriel où l’homme a exploité la catalyse enzymatique, le domaine agroalimentaire offre de multiples et diverses raisons d’utiliser les enzymes. Elles sont essentiellement soit d’ordre technologique : accélération ou régularisation de phénomènes enzymatiques, amélioration des qualités technofonctionnelles du produit fabriqué, mise au point de produits nouveaux, valorisation de sous-produits, soit d’ordre économique : amélioration des conditions de travail ou de la productivité, régularisation des prix sur le marché.
Vue d’ensemble sur les applications industrielles
Les utilisations des enzymes dans le secteur agroalimentaire représentent près de 65 % du chiffre d’affaires du marché des enzymes industrielles et seule une quarantaine d’entre elles est utilisée dans cette industrie.
Selon une étude d’un cabinet conseil (Frost & Sullivan), le revenu total pour les enzymes industrielles en Europe était estimé en 1995 à, au moins, 455 millions de dollars et devrait atteindre 906 millions de dollars en 2003. La diminution des prix est la principale donnée qui affecte les marchés. Celle-ci est imputable à l’augmentation de la production d’enzymes par ingénierie géné-tique et devrait se poursuivre d’ici la fin du millénaire.
Les enzymes les plus importantes en termes de revenus sont encore les protéases qui couvraient 34,4 % du marché en 1995 et, à l’horizon 2003, elles risquent d’être détrônées par les lipases (38,5 % du marché prévu) qui sont suivies par les glycosidases (30,5 %).
Les principaux acteurs économiques du développement industriel de ces catalyseurs biologiques dans le secteur agro-industriel sont, d’une part, les transformateurs de la production agricole, d’autre part, les concepteurs et réalisateurs de préparations enzymatiques utilisées à l’échelle industrielle. Les gros consommateurs d’enzymes sont l’industrie des détergents, la fromagerie, l’amidonnerie et d’autres industries alimentaires d’origines végétales (secteurs des boissons, boulangerie-pâtisserie, confiserie...).
L’industrie des enzymes qui se caractérise par un chiffre d’affaires assez modeste, pèse peu sur l’évolution technologique des filières où l’on fait appel à elle. Par contre, comme les principales sources d’enzymes à usage industriel sont d’origine microbienne, elle a grandement contribué au développement des industries de fermentation.Étant donné, précisément, ces conditions de production, il reste à ces biocatalyseurs de nombreuses possibilités de développement : augmentation des rendements de production, modification de leurs activités, de leurs spécificités ou de leurs stabilités. Mais ce secteur industriel possède-t-il les moyens pour réaliser les travaux de recherche-développement propres à assurer aux enzymes le futur brillant qu’on s’accorde généralement à leur reconnaître ?
REFERENCE : F 3 700 DEWEY : 620 Date : Septembre 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Applications des biocapteurs dans l’industrie agroalimentaire / Didier Dupont in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Titre : Applications des biocapteurs dans l’industrie agroalimentaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Didier Dupont, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biocapteurs Agroalimentaires. Résumé : L’industrie agroalimentaire a besoin de techniques analytiques pour contrôler ses procédés de transformation et vérifier la composition et la qualité des produits générés. Ces techniques doivent être rapides, justes, spécifiques et peu coûteuses. Les biocapteurs, qui combinent un élément sélectif biologique de reconnaissance (anticorps, enzyme, ADN, cellule...) et un transducteur, présentent ces qualités. Des biocapteurs permettant la détection et/ou la quantification de sucres, acides, alcools, édulcorants et acides aminés dans les aliments sont utilisés dans l’industrie agroalimentaire depuis plusieurs années. Plus récemment, de nouvelles applications portant sur les contaminants des aliments (toxines, pesticides, résidus médicamenteux, microorganismes pathogènes...) ont été développées. Toutefois, des efforts considérables restent à faire pour que ces techniques soient utilisées en routine sur ce type d’applications. REFERENCE : F 4 010 DEWEY : 620 Date : Décembre 2005 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Applications des biocapteurs dans l’industrie agroalimentaire [texte imprimé] / Didier Dupont, Auteur . - 2010 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Mots-clés : Biocapteurs Agroalimentaires. Résumé : L’industrie agroalimentaire a besoin de techniques analytiques pour contrôler ses procédés de transformation et vérifier la composition et la qualité des produits générés. Ces techniques doivent être rapides, justes, spécifiques et peu coûteuses. Les biocapteurs, qui combinent un élément sélectif biologique de reconnaissance (anticorps, enzyme, ADN, cellule...) et un transducteur, présentent ces qualités. Des biocapteurs permettant la détection et/ou la quantification de sucres, acides, alcools, édulcorants et acides aminés dans les aliments sont utilisés dans l’industrie agroalimentaire depuis plusieurs années. Plus récemment, de nouvelles applications portant sur les contaminants des aliments (toxines, pesticides, résidus médicamenteux, microorganismes pathogènes...) ont été développées. Toutefois, des efforts considérables restent à faire pour que ces techniques soient utilisées en routine sur ce type d’applications. REFERENCE : F 4 010 DEWEY : 620 Date : Décembre 2005 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 8 p.
Titre : Gomme xanthane : agent viscosant et stabilisant Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Simon, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 8 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biosynthèse Gomme xanthane Rhéologie. Résumé : La gomme xanthane est un hétéropolysaccharide synthétisé par une bactérie « Xanthomonas campestris ».
Ce polymère est commercialisé essentiellement sous forme d’une poudre obtenue par précipitation du polysaccharide contenu dans le moût de fermentation à l’aide d’un solvant organique polaire.
Bien que son prix soit relativement élevé, la gomme xanthane trouve des applications industrielles nombreuses et variées, grâce à ses propriétés rhéologiques exceptionnelles. Le marché mondial, estimé à plus de 30 000 t/an, connaît une croissance soutenue de plus de 5% par an.
La gomme xanthane est utilisée pour la récupération du pétrole, dans la confection des ciments et mortiers pour le BTP, dans l’industrie des cosmétiques, notamment dans les shampoings et les gels de douche pour faciliter l’utilisation des détergents, dans la formulation des peintures, etc.
Mais c’est dans les industries alimentaires que les propriétés rhéologiques de la gomme xanthane trouvent leurs principales applications. Cet article se propose de les passer en revue.
REFERENCE : F 4 300 DEWEY : 620 Date : Décembre 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Gomme xanthane : agent viscosant et stabilisant [texte imprimé] / Jean-Luc Simon, Auteur . - 2010 . - 8 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 8 p.
Mots-clés : Biosynthèse Gomme xanthane Rhéologie. Résumé : La gomme xanthane est un hétéropolysaccharide synthétisé par une bactérie « Xanthomonas campestris ».
Ce polymère est commercialisé essentiellement sous forme d’une poudre obtenue par précipitation du polysaccharide contenu dans le moût de fermentation à l’aide d’un solvant organique polaire.
Bien que son prix soit relativement élevé, la gomme xanthane trouve des applications industrielles nombreuses et variées, grâce à ses propriétés rhéologiques exceptionnelles. Le marché mondial, estimé à plus de 30 000 t/an, connaît une croissance soutenue de plus de 5% par an.
La gomme xanthane est utilisée pour la récupération du pétrole, dans la confection des ciments et mortiers pour le BTP, dans l’industrie des cosmétiques, notamment dans les shampoings et les gels de douche pour faciliter l’utilisation des détergents, dans la formulation des peintures, etc.
Mais c’est dans les industries alimentaires que les propriétés rhéologiques de la gomme xanthane trouvent leurs principales applications. Cet article se propose de les passer en revue.
REFERENCE : F 4 300 DEWEY : 620 Date : Décembre 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Fabrication des yaourts et des laits fermentés / Catherine Béal in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Titre : Fabrication des yaourts et des laits fermentés Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Béal, Auteur ; Isabelle Sodini, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 16 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Lait fermenté Microbiologie Biochimie. Résumé : Les laits fermentés sont des produits laitiers transformés par une fermentation essentiellement lactique qui aboutit à l’acidification et à la gélification du lait. Contrairement aux fromages, la coagulation est due uniquement à l’action des bactéries lactiques et ne fait pas intervenir de présure. Historiquement, il s’agissait de permettre une meilleure conservation du lait, matière première rapidement périssable. Depuis, ces produits ont rapidement gagné de l’intérêt du fait de leurs caractéristiques organoleptiques agréables (fraîcheur, acidité et onctuosité). Ils constituent ainsi une alternative intéressante à la consommation du lait et des fromages.
Leur origine historique et géographique n’est pas connue exactement. Néanmoins, il semble que les premiers laits fermentés soient apparus au Moyen‐ Orient, il y a 10 à 15 000 ans. Actuellement, ils sont commercialisés dans de très nombreux pays, même si certaines productions restent confidentielles.
Figure 1 - Répartition des laits fermentés en France en 2000(source CNIEL)
Le lait fermenté le plus consommé dans les pays occidentaux est le yaourt. Selon la réglementation française, il est issu de la seule action des deux bactéries lactiques thermophiles Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus. Toutefois, une grande variété de laits fermentés est produite dans le monde : les laits fermentés acides (yaourt, laban), éventuellement concentrés (labneh), les produits acides et légèrement alcoolisés (kéfir, koumiss) et les laits fermentés peu acides (buttermilk, lait ribot), éventuellement épaissis par l’utilisation de cultures spécifiques (viili). Les laits fermentés dits « probiotiques », contiennent des bactéries d’origine intestinale qui leur confèrent une valeur « santé ». Ils connaissent, en Occident, un développement commercial important. À ces produits frais, s’ajoutent des produits dérivés plus récents comme les laits fermentés pasteurisés, glacés ou en poudre.
En France, la consommation des laits fermentés est importante (plus de 20 kg par habitant et par an) et en progression constante (+ 3 à + 4 % par an). Leur répartition selon les catégories de produits, indiquée sur la figure 1, fait apparaître une prédominance des yaourts (90 %) au détriment des autres types de laits fermentés. Par ailleurs, les produits aromatisés ou aux fruits (62 %) devancent largement les produits dits « nature » (38 %). Enfin, les yaourts brassés représentent plus de 40 % de la production totale.
REFERENCE : F 6 315 DEWEY : 620 Date : Juin 2003 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Fabrication des yaourts et des laits fermentés [texte imprimé] / Catherine Béal, Auteur ; Isabelle Sodini, Auteur . - 2010 . - 16 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Mots-clés : Lait fermenté Microbiologie Biochimie. Résumé : Les laits fermentés sont des produits laitiers transformés par une fermentation essentiellement lactique qui aboutit à l’acidification et à la gélification du lait. Contrairement aux fromages, la coagulation est due uniquement à l’action des bactéries lactiques et ne fait pas intervenir de présure. Historiquement, il s’agissait de permettre une meilleure conservation du lait, matière première rapidement périssable. Depuis, ces produits ont rapidement gagné de l’intérêt du fait de leurs caractéristiques organoleptiques agréables (fraîcheur, acidité et onctuosité). Ils constituent ainsi une alternative intéressante à la consommation du lait et des fromages.
Leur origine historique et géographique n’est pas connue exactement. Néanmoins, il semble que les premiers laits fermentés soient apparus au Moyen‐ Orient, il y a 10 à 15 000 ans. Actuellement, ils sont commercialisés dans de très nombreux pays, même si certaines productions restent confidentielles.
Figure 1 - Répartition des laits fermentés en France en 2000(source CNIEL)
Le lait fermenté le plus consommé dans les pays occidentaux est le yaourt. Selon la réglementation française, il est issu de la seule action des deux bactéries lactiques thermophiles Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus. Toutefois, une grande variété de laits fermentés est produite dans le monde : les laits fermentés acides (yaourt, laban), éventuellement concentrés (labneh), les produits acides et légèrement alcoolisés (kéfir, koumiss) et les laits fermentés peu acides (buttermilk, lait ribot), éventuellement épaissis par l’utilisation de cultures spécifiques (viili). Les laits fermentés dits « probiotiques », contiennent des bactéries d’origine intestinale qui leur confèrent une valeur « santé ». Ils connaissent, en Occident, un développement commercial important. À ces produits frais, s’ajoutent des produits dérivés plus récents comme les laits fermentés pasteurisés, glacés ou en poudre.
En France, la consommation des laits fermentés est importante (plus de 20 kg par habitant et par an) et en progression constante (+ 3 à + 4 % par an). Leur répartition selon les catégories de produits, indiquée sur la figure 1, fait apparaître une prédominance des yaourts (90 %) au détriment des autres types de laits fermentés. Par ailleurs, les produits aromatisés ou aux fruits (62 %) devancent largement les produits dits « nature » (38 %). Enfin, les yaourts brassés représentent plus de 40 % de la production totale.
REFERENCE : F 6 315 DEWEY : 620 Date : Juin 2003 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Traitements biologiques aérobies des effluents industriels / Claude Delporte in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Titre : Traitements biologiques aérobies des effluents industriels Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude Delporte, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Effluents industriels Traitement biologiques. Résumé : On compte en France de plus en plus de stations de traitement des effluents liquides présentes sur les sites industriels. Dans bien des cas, l’épuration biologique qui utilise les bactéries pour l’élimination de la pollution biodégradable est au centre du traitement. Cette méthode reste difficile à maîtriser pour les effluents industriels parce que souvent déréglée par les différents polluants présents dans les effluents et leur variabilité importante.
Les exigences de qualité dues aux évolutions technologiques de l’industrie font qu’aujourd’hui la fabrication des eaux de process est de plus en plus technique.
Simultanément, le traitement des rejets devient une priorité à laquelle les entreprises consacrent de plus en plus d’efforts.
C’est dans tous les secteurs industriels (chimie, agroalimentaire, papeterie, pétrole et pétrochimie, textile, métallurgie, traitement de surface) que le traiteur d’eau doit mettre à disposition des industriels son expérience et son savoir-faire (voir [*] [DEGREMONT - Mémento technique de l’eau] [MERMIA (J.) - Principes généraux du traitement des eaux résiduaires industrielles] [ECKENFELDER (W.W.) - Gestion des eaux usées urbaines et industrielles] [MEINCK (F.), STOOF (H.), KOHLSCHUTTER (H.) - Les eaux résiduaires industrielles] [BOEGLIN (J.C.) - Pollution industrielle de l’eau – Stratégie et méthodologie] [BOEGLIN (J.C.) - Lutte contre la pollution de l’eau – Inventaire des traitements] ).
Le traitement des eaux résiduaires industrielles est complexe. Chaque site, chaque usine est un cas particulier, auquel il convient d’adapter les équipements et les procédés pour répondre aux besoins.REFERENCE : G 1 300 DEWEY : 620 Date : Janvier 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-th5/technolog [...] [article] Traitements biologiques aérobies des effluents industriels [texte imprimé] / Claude Delporte, Auteur . - 2010 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Mots-clés : Effluents industriels Traitement biologiques. Résumé : On compte en France de plus en plus de stations de traitement des effluents liquides présentes sur les sites industriels. Dans bien des cas, l’épuration biologique qui utilise les bactéries pour l’élimination de la pollution biodégradable est au centre du traitement. Cette méthode reste difficile à maîtriser pour les effluents industriels parce que souvent déréglée par les différents polluants présents dans les effluents et leur variabilité importante.
Les exigences de qualité dues aux évolutions technologiques de l’industrie font qu’aujourd’hui la fabrication des eaux de process est de plus en plus technique.
Simultanément, le traitement des rejets devient une priorité à laquelle les entreprises consacrent de plus en plus d’efforts.
C’est dans tous les secteurs industriels (chimie, agroalimentaire, papeterie, pétrole et pétrochimie, textile, métallurgie, traitement de surface) que le traiteur d’eau doit mettre à disposition des industriels son expérience et son savoir-faire (voir [*] [DEGREMONT - Mémento technique de l’eau] [MERMIA (J.) - Principes généraux du traitement des eaux résiduaires industrielles] [ECKENFELDER (W.W.) - Gestion des eaux usées urbaines et industrielles] [MEINCK (F.), STOOF (H.), KOHLSCHUTTER (H.) - Les eaux résiduaires industrielles] [BOEGLIN (J.C.) - Pollution industrielle de l’eau – Stratégie et méthodologie] [BOEGLIN (J.C.) - Lutte contre la pollution de l’eau – Inventaire des traitements] ).
Le traitement des eaux résiduaires industrielles est complexe. Chaque site, chaque usine est un cas particulier, auquel il convient d’adapter les équipements et les procédés pour répondre aux besoins.REFERENCE : G 1 300 DEWEY : 620 Date : Janvier 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-th5/technolog [...] Bioprocédés en traitement de l’air / Pascaline Pré in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 20 p.
Titre : Bioprocédés en traitement de l’air : mis en oeuvre Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascaline Pré, Auteur ; Yves Andrès, Auteur ; Claire Gérente, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Bioprocédés Traitements biologiques air. Résumé : Si les phénomènes de dégradation biologiques sont largement répandus dans la nature et couramment employés en épuration d’eau usée, l’utilisation des micro-organismes dans le traitement de l’air est récente.
De manière générale, des procédés de traitement rustiques, performants et économiques sont recherchés. C’est dans ce cadre que les procédés biologiques trouvent normalement leur place pour la dégradation de molécules biodégradables seules ou en mélanges complexes dans l’air. En outre, afin d’éviter toute inhibition du milieu vivant, les bioprocédés sont adaptés pour des concentrations faibles à moyennes en polluant mais s’appliquent à de forts débits d’air à traiter.
Cet article présente les procédés biologiques les plus couramment mis en œuvre pour abattre les composés polluants présents dans l’air. Il en explique le principe ainsi que les mécanismes biologiques intervenant, décrit la mise en œuvre des procédés et propose quelques exemples d’applications. Les sous-produits induits par ce type de traitement sont abordés en termes de valorisation potentielle.
La modélisation des bioréacteurs, qui constitue un outil intéressant pour prédire les performances obtenues sur une installation existante ou pour aider au dimensionnement d’unités nouvelles, sera traitée dans l’article suivant Bioprocédés en traitement de l’air [Bioprocédés en traitement de l’air] [G 1 781].
Pour de plus amples renseignements concernant les différentes méthodes de traitement de l’air, le lecteur pourra consulter les références [LE CLOIREC (P.) - Les composés organiques volatils (COV) dans l’environnement] [MARTIN (G.), LAFFORT (P.) - Odeurs et désodorisation dans l’environnement] [LE CLOIREC (P.) - Introduction aux traitements de l’air] à [SOLTYS (N.) - Procédés de traitement des COV ou composés organiques volatils] .
REFERENCE : G 1 780 DEWEY : 620 Date : Avril 2004 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr [article] Bioprocédés en traitement de l’air : mis en oeuvre [texte imprimé] / Pascaline Pré, Auteur ; Yves Andrès, Auteur ; Claire Gérente, Auteur . - 2010 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 20 p.
Mots-clés : Bioprocédés Traitements biologiques air. Résumé : Si les phénomènes de dégradation biologiques sont largement répandus dans la nature et couramment employés en épuration d’eau usée, l’utilisation des micro-organismes dans le traitement de l’air est récente.
De manière générale, des procédés de traitement rustiques, performants et économiques sont recherchés. C’est dans ce cadre que les procédés biologiques trouvent normalement leur place pour la dégradation de molécules biodégradables seules ou en mélanges complexes dans l’air. En outre, afin d’éviter toute inhibition du milieu vivant, les bioprocédés sont adaptés pour des concentrations faibles à moyennes en polluant mais s’appliquent à de forts débits d’air à traiter.
Cet article présente les procédés biologiques les plus couramment mis en œuvre pour abattre les composés polluants présents dans l’air. Il en explique le principe ainsi que les mécanismes biologiques intervenant, décrit la mise en œuvre des procédés et propose quelques exemples d’applications. Les sous-produits induits par ce type de traitement sont abordés en termes de valorisation potentielle.
La modélisation des bioréacteurs, qui constitue un outil intéressant pour prédire les performances obtenues sur une installation existante ou pour aider au dimensionnement d’unités nouvelles, sera traitée dans l’article suivant Bioprocédés en traitement de l’air [Bioprocédés en traitement de l’air] [G 1 781].
Pour de plus amples renseignements concernant les différentes méthodes de traitement de l’air, le lecteur pourra consulter les références [LE CLOIREC (P.) - Les composés organiques volatils (COV) dans l’environnement] [MARTIN (G.), LAFFORT (P.) - Odeurs et désodorisation dans l’environnement] [LE CLOIREC (P.) - Introduction aux traitements de l’air] à [SOLTYS (N.) - Procédés de traitement des COV ou composés organiques volatils] .
REFERENCE : G 1 780 DEWEY : 620 Date : Avril 2004 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr Bioprocédés en traitement de l’air / Pascaline Pré in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Bioprocédés en traitement de l’air : modélisation et simulation de bioréacteurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascaline Pré, Auteur ; Pierre Le Cloirec, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Traitements biologiques air Modélisation Simulation. Résumé : Des premiers traitements biologiques de l’air et en particulier des odeurs ont été mis en place industriellement en France dans les années 1980. Actuellement, on compte environ 300 installations industrielles, principalement des biofiltres, mais les biolaveurs connaissent actuellement un intérêt certain [PRE (P.), ANDRES (Y.), GERENTE (C.), LE CLOIREC (P.) - Bioprocédés en traitement de l’air : Mise en œuvre] [LE CLOIREC (P.) - Introduction aux traitements de l’air] . Ces systèmes biologiques de traitement de l’air sont bien adaptés au traitement de forts débits d’air faiblement chargés en molécules odorantes ou en composés organiques volatils [SOLTYS (N.) - Procédés de traitement des COV ou composés organiques volatils] à [LE CLOIREC (P.), FANLO (J.L.), GRACIAN (C.) - Traitement des odeurs. Procédés curatifs] . Des données de dimensionnement et des conditions opératoires ont été établies expérimentalement sur des unités pilotes de laboratoire ou sur sites industriels. Cependant, afin de pouvoir mieux concevoir, dimensionner et gérer les bioprocédés, par une compréhension fine des processus impliqués, il convient de savoir modéliser et simuler numériquement l’ensemble des phénomènes. Plusieurs voies sont possibles soit par des modèles stochastiques (corrélations de données expérimentales), soit par des modèles déterministes (équations de bilans, de transfert, d’écoulement...) [BALEO (J.N.), BOURGES (B.), COURCOUX (J.), FAUR-BRASQUET (C.), LE CLOIREC (P.) - Méthodologie expérimentale – Méthodes et outils pour les expérimentations scientifiques] . Un couplage des deux approches permet de mieux appréhender la complexité des systèmes. Pour cela, on utilise une mise en équation des phénomènes physiques, chimiques et biologiques tout en y adjoignant des relations empiriques issues d’études statistiques de données expérimentales.
Cet article présente des modèles de simulation des performances des procédés biologiques mis en œuvre pour éliminer les composés polluants biodégradables et suffisamment hydrophiles présents dans l’air. Ainsi seront développés les modélisations des biofiltres, des filtres percolateurs et des biolaveurs. Il s’appuie sur les concepts et les principes de base du génie des procédés en intégrant les spécificités des systèmes biologiques.
Des exemples d’applications de ces modèles permettent de montrer tout l’intérêt d’une telle approche pour la conception, le dimensionnement et la gestion opérationnelle des procédés. Ils permettent aussi de mesurer l’écart entre la simplicité des représentations adoptées à l’heure actuelle et la complexité des phénomènes physico-chimiques et biologiques dans ces systèmes en conditions de fonctionnement réelles, résultant notamment du mélange de molécules et de leur variabilité dans le temps.
L’étude pratique de ces procédés de traitement biologique de l’air a été présentée dans le dossier Bioprocédés en traitement de l’air- Mise en œuvre [Bioprocédés en traitement de l’air- Mise en œuvre] ou [PRE (P.), ANDRES (Y.), GERENTE (C.), LE CLOIREC (P.) - Bioprocédés en traitement de l’air : Mise en œuvre] . Le lecteur s’y reportera si nécessaire.
REFERENCE : G 1 781v2 DEWEY : 620 Date : Avril 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.f [article] Bioprocédés en traitement de l’air : modélisation et simulation de bioréacteurs [texte imprimé] / Pascaline Pré, Auteur ; Pierre Le Cloirec, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Traitements biologiques air Modélisation Simulation. Résumé : Des premiers traitements biologiques de l’air et en particulier des odeurs ont été mis en place industriellement en France dans les années 1980. Actuellement, on compte environ 300 installations industrielles, principalement des biofiltres, mais les biolaveurs connaissent actuellement un intérêt certain [PRE (P.), ANDRES (Y.), GERENTE (C.), LE CLOIREC (P.) - Bioprocédés en traitement de l’air : Mise en œuvre] [LE CLOIREC (P.) - Introduction aux traitements de l’air] . Ces systèmes biologiques de traitement de l’air sont bien adaptés au traitement de forts débits d’air faiblement chargés en molécules odorantes ou en composés organiques volatils [SOLTYS (N.) - Procédés de traitement des COV ou composés organiques volatils] à [LE CLOIREC (P.), FANLO (J.L.), GRACIAN (C.) - Traitement des odeurs. Procédés curatifs] . Des données de dimensionnement et des conditions opératoires ont été établies expérimentalement sur des unités pilotes de laboratoire ou sur sites industriels. Cependant, afin de pouvoir mieux concevoir, dimensionner et gérer les bioprocédés, par une compréhension fine des processus impliqués, il convient de savoir modéliser et simuler numériquement l’ensemble des phénomènes. Plusieurs voies sont possibles soit par des modèles stochastiques (corrélations de données expérimentales), soit par des modèles déterministes (équations de bilans, de transfert, d’écoulement...) [BALEO (J.N.), BOURGES (B.), COURCOUX (J.), FAUR-BRASQUET (C.), LE CLOIREC (P.) - Méthodologie expérimentale – Méthodes et outils pour les expérimentations scientifiques] . Un couplage des deux approches permet de mieux appréhender la complexité des systèmes. Pour cela, on utilise une mise en équation des phénomènes physiques, chimiques et biologiques tout en y adjoignant des relations empiriques issues d’études statistiques de données expérimentales.
Cet article présente des modèles de simulation des performances des procédés biologiques mis en œuvre pour éliminer les composés polluants biodégradables et suffisamment hydrophiles présents dans l’air. Ainsi seront développés les modélisations des biofiltres, des filtres percolateurs et des biolaveurs. Il s’appuie sur les concepts et les principes de base du génie des procédés en intégrant les spécificités des systèmes biologiques.
Des exemples d’applications de ces modèles permettent de montrer tout l’intérêt d’une telle approche pour la conception, le dimensionnement et la gestion opérationnelle des procédés. Ils permettent aussi de mesurer l’écart entre la simplicité des représentations adoptées à l’heure actuelle et la complexité des phénomènes physico-chimiques et biologiques dans ces systèmes en conditions de fonctionnement réelles, résultant notamment du mélange de molécules et de leur variabilité dans le temps.
L’étude pratique de ces procédés de traitement biologique de l’air a été présentée dans le dossier Bioprocédés en traitement de l’air- Mise en œuvre [Bioprocédés en traitement de l’air- Mise en œuvre] ou [PRE (P.), ANDRES (Y.), GERENTE (C.), LE CLOIREC (P.) - Bioprocédés en traitement de l’air : Mise en œuvre] . Le lecteur s’y reportera si nécessaire.
REFERENCE : G 1 781v2 DEWEY : 620 Date : Avril 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.f Traitements biologiques des sols / Daniel Ballerini in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 6 p.
Titre : Traitements biologiques des sols Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniel Ballerini, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 6 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Traitements biologiques sol Biodépollution. Résumé : Dans les sols, les polluants se répartissent en fonction de leur densité, de leur solubilité dans l’eau, de leur volatilité et de leur capacité à s’adsorber sur la matrice solide du milieu poreux, entre la zone insaturée, qui correspond à la couche de sol située au-dessus du niveau piézométrique, et la zone saturée qui constitue l’aquifère.
Les composés rencontrés dans les sites pollués sont d’origine organique ou minérale. Les principaux polluants organiques sont des hydrocarbures (carburants et combustibles) et des produits halogénés (solvants chlorés, polychlorobiphényls, polychlorophénols).
Les polluants d’origine minérale sont des composés à base de métaux lourds tels que le plomb, le mercure, le zinc et le cadmium...
La diversité et l’adaptabilité des micro-organismes (bactéries, champignons, levures) font qu’ils sont présents naturellement dans les sols, fixés sur le milieu solide ou en suspension dans l’eau résiduelle de la zone saturée ou l’eau de la nappe. Leur nombre, variable, peut être estimé entre 10 5 et 10 9 micro-organismes par gramme de sol. Les micro-organismes sont capables, après adaptation de leur métabolisme, de dégrader une grande variété de produits naturels ou xénobiotiques.
La biodégradation d’un produit peut être partielle, ce qui signifie que les micro-organismes l’ont transformé, souvent par des mécanismes d’oxydation, ou elle peut être totale. On ne parle plus de biodégradation dans ce dernier cas, mais de minéralisation puisque les produits de l’action microbienne sont essentiellement du dioxyde de carbone et de l’eau.
Un seul et même micro-organisme ne possède pas tous les enzymes dont les actions sont nécessaires à la dégradation d’une multitude de produits, comme cela peut être le cas d’une pollution par des produits pétroliers. C’est pourquoi, le plus souvent, la dégradation est réalisée par une communauté de plusieurs espèces dont les actions sont complémentaires.
Les sols étant rarement stériles, la microflore en place lorsqu’elle rencontre une pollution va, en fonction des conditions chimiques et physico-chimiques de son environnement, chercher à métaboliser les polluants. L’ensemble de ces phénomènes est désigné sous le terme d’atténuation naturelle. Les traitements biologiques utilisent et stimulent les capacités qu’ont les micro-organismes à utiliser divers types de composés organiques et minéraux pour leur croissance, leurs besoins en énergie et leur maintien en vie.
Une première distinction sera faite entre les procédés biologiques déjà validés et ceux encore en cours de développement. Les premiers concernés sont classés en deux sous-groupes, l’un regroupant les traitements in situ, l’autre les traitements ex situ qui impliquent que les terres polluées sont excavées avant d’être décontaminées en surface sur ou hors du site.
REFERENCE : G 2 620 DEWEY : 620 Date : Avril 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Traitements biologiques des sols [texte imprimé] / Daniel Ballerini, Auteur . - 2010 . - 6 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 6 p.
Mots-clés : Traitements biologiques sol Biodépollution. Résumé : Dans les sols, les polluants se répartissent en fonction de leur densité, de leur solubilité dans l’eau, de leur volatilité et de leur capacité à s’adsorber sur la matrice solide du milieu poreux, entre la zone insaturée, qui correspond à la couche de sol située au-dessus du niveau piézométrique, et la zone saturée qui constitue l’aquifère.
Les composés rencontrés dans les sites pollués sont d’origine organique ou minérale. Les principaux polluants organiques sont des hydrocarbures (carburants et combustibles) et des produits halogénés (solvants chlorés, polychlorobiphényls, polychlorophénols).
Les polluants d’origine minérale sont des composés à base de métaux lourds tels que le plomb, le mercure, le zinc et le cadmium...
La diversité et l’adaptabilité des micro-organismes (bactéries, champignons, levures) font qu’ils sont présents naturellement dans les sols, fixés sur le milieu solide ou en suspension dans l’eau résiduelle de la zone saturée ou l’eau de la nappe. Leur nombre, variable, peut être estimé entre 10 5 et 10 9 micro-organismes par gramme de sol. Les micro-organismes sont capables, après adaptation de leur métabolisme, de dégrader une grande variété de produits naturels ou xénobiotiques.
La biodégradation d’un produit peut être partielle, ce qui signifie que les micro-organismes l’ont transformé, souvent par des mécanismes d’oxydation, ou elle peut être totale. On ne parle plus de biodégradation dans ce dernier cas, mais de minéralisation puisque les produits de l’action microbienne sont essentiellement du dioxyde de carbone et de l’eau.
Un seul et même micro-organisme ne possède pas tous les enzymes dont les actions sont nécessaires à la dégradation d’une multitude de produits, comme cela peut être le cas d’une pollution par des produits pétroliers. C’est pourquoi, le plus souvent, la dégradation est réalisée par une communauté de plusieurs espèces dont les actions sont complémentaires.
Les sols étant rarement stériles, la microflore en place lorsqu’elle rencontre une pollution va, en fonction des conditions chimiques et physico-chimiques de son environnement, chercher à métaboliser les polluants. L’ensemble de ces phénomènes est désigné sous le terme d’atténuation naturelle. Les traitements biologiques utilisent et stimulent les capacités qu’ont les micro-organismes à utiliser divers types de composés organiques et minéraux pour leur croissance, leurs besoins en énergie et leur maintien en vie.
Une première distinction sera faite entre les procédés biologiques déjà validés et ceux encore en cours de développement. Les premiers concernés sont classés en deux sous-groupes, l’un regroupant les traitements in situ, l’autre les traitements ex situ qui impliquent que les terres polluées sont excavées avant d’être décontaminées en surface sur ou hors du site.
REFERENCE : G 2 620 DEWEY : 620 Date : Avril 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Traitements biologiques des eaux résiduaires / Jean-Claude Boeglin in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 28 p.
Titre : Traitements biologiques des eaux résiduaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Claude Boeglin, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 28 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Eaux résiduaires Procédés biologiques. Résumé : L‘élimination de la pollution organique carbonée et azotée (sous forme colloïdale ou en solution), lorsqu’elle présente une biodégradabilité satisfaisante, est essentiellement le fait des procédés biologiques d’épuration. Ils constituent le mode de traitement le plus utilisé des eaux résiduaires urbaines et de bon nombre d’eaux résiduaires industrielles, en raison de leur efficacité et de leur rusticité.
Communément appelés traitements secondaires, les procédés biologiques sont généralement mis en œuvre dans une chaîne de traitement d’eaux rési-duaires. Ils se situent à l’aval, d’une part, des prétraitements assurant la séparation des matières volumineuses denses (déchets, graviers, sables) et gênantes (huiles, graisses...) et, d’autre part, des traitements de décantation primaire ou physico-chimiques dont l’objet est d’assurer l’élimination partielle, voire totale, de la pollution particulaire et, si nécessaire, de celle qui possède un caractère toxique.
Notons également que dans certains cas, l’épuration biologique peut avoir pour but d’affiner la qualité de l’eau dans le cadre d’un traitement de finition ou tertiaire qui porte sur la réduction de la pollution résiduelle aussi bien carbonée qu’azotée.
Le présent article procède :
à un rappel sommaire des principes fondamentaux de l’épuration biologique et plus précisément des mécanismes réactionnels intervenant dans la métabolisation des matières organiques en milieu aérobie et anaérobie ;
à la description des différentes technologies de traitement assurant la dégradation par voie bactérienne de la pollution carbonée et azotée en situant les critères de dimensionnement, les performances épuratoires pouvant être obtenues et les domaines d’applications industrielles.
REFERENCE : J 3 942 DEWEY : 620 Date : Décembre 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Traitements biologiques des eaux résiduaires [texte imprimé] / Jean-Claude Boeglin, Auteur . - 2010 . - 28 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 28 p.
Mots-clés : Eaux résiduaires Procédés biologiques. Résumé : L‘élimination de la pollution organique carbonée et azotée (sous forme colloïdale ou en solution), lorsqu’elle présente une biodégradabilité satisfaisante, est essentiellement le fait des procédés biologiques d’épuration. Ils constituent le mode de traitement le plus utilisé des eaux résiduaires urbaines et de bon nombre d’eaux résiduaires industrielles, en raison de leur efficacité et de leur rusticité.
Communément appelés traitements secondaires, les procédés biologiques sont généralement mis en œuvre dans une chaîne de traitement d’eaux rési-duaires. Ils se situent à l’aval, d’une part, des prétraitements assurant la séparation des matières volumineuses denses (déchets, graviers, sables) et gênantes (huiles, graisses...) et, d’autre part, des traitements de décantation primaire ou physico-chimiques dont l’objet est d’assurer l’élimination partielle, voire totale, de la pollution particulaire et, si nécessaire, de celle qui possède un caractère toxique.
Notons également que dans certains cas, l’épuration biologique peut avoir pour but d’affiner la qualité de l’eau dans le cadre d’un traitement de finition ou tertiaire qui porte sur la réduction de la pollution résiduelle aussi bien carbonée qu’azotée.
Le présent article procède :
à un rappel sommaire des principes fondamentaux de l’épuration biologique et plus précisément des mécanismes réactionnels intervenant dans la métabolisation des matières organiques en milieu aérobie et anaérobie ;
à la description des différentes technologies de traitement assurant la dégradation par voie bactérienne de la pollution carbonée et azotée en situant les critères de dimensionnement, les performances épuratoires pouvant être obtenues et les domaines d’applications industrielles.
REFERENCE : J 3 942 DEWEY : 620 Date : Décembre 1998 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Méthanisation des effluents industriels liquides / Sylvain Frédéric in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 11 p.
Titre : Méthanisation des effluents industriels liquides Type de document : texte imprimé Auteurs : Sylvain Frédéric, Auteur ; Aurélien Lugardon, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 11 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Méthanisation Biogaz. Résumé : Le biogaz issu de méthanisation est un mélange inflammable composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Valorisé, ce biogaz est une source d’énergie renouvelable dans la mesure où il est issu de matières organiques d’origine végétale ou animale, dont les cycles de renouvellement sont courts. Utilisée au service de l’Homme, la méthanisation s’avère être un outil efficace de réduction des pollutions organiques et de production d’énergie.
Sa première application, qui reste à l’heure actuelle la plus importante en nombre d’unités, fut la valorisation énergétique à la ferme des sous-produits d’élevage. Des pays tels que l’Allemagne ou la Chine comptent de très nombreuses sources délocalisées d’énergie sous forme de biogaz agricole. Depuis le début des années 1970, de nombreux travaux de recherche et de développement dans le domaine de la méthanisation ont contribué à une application toujours plus performante du processus à l’épuration et à la valorisation des effluents industriels chargés en matière organique. Le succès de l’application de la méthanisation au traitement des eaux usées industrielles tient particulièrement au fait qu’elle engendre une production nette d’énergie, contrairement aux procédés d’épuration aérobies classiques, dont l’aération requiert de fortes dépenses électriques. Un autre avantage de la méthanisation est la faible production de boues comparativement aux stations aérobies. Enfin, le traitement anaérobie des effluents s’effectue généralement à plus forte charge que les procédés aérés classiques, ce qui permet une réduction de l’encombrement et des ouvrages.
Le présent document aborde dans un premier temps les aspects théoriques de la méthanisation des effluents industriels, en détaillant les processus réactionnels associés. La seconde partie présente les critères technologiques de choix du procédé de méthanisation en fonction des caractéristiques de l’effluent à traiter. Certaines technologies de méthanisation y sont présentées, avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Enfin, la dernière partie décrit la mise en œuvre d’une unité industrielle de méthanisation. Le dimensionnement et les principaux choix sont détaillés, que ce soit pour le réacteur anaérobie lui-même, le contrôle, ou les aspects de valorisation du biogaz produit. Des exemples de réalisations industrielles illustrent les différentes options de mise en œuvre.REFERENCE : J 3 943 DEWEY : 620 Date : Septembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Méthanisation des effluents industriels liquides [texte imprimé] / Sylvain Frédéric, Auteur ; Aurélien Lugardon, Auteur . - 2010 . - 11 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 11 p.
Mots-clés : Méthanisation Biogaz. Résumé : Le biogaz issu de méthanisation est un mélange inflammable composé principalement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Valorisé, ce biogaz est une source d’énergie renouvelable dans la mesure où il est issu de matières organiques d’origine végétale ou animale, dont les cycles de renouvellement sont courts. Utilisée au service de l’Homme, la méthanisation s’avère être un outil efficace de réduction des pollutions organiques et de production d’énergie.
Sa première application, qui reste à l’heure actuelle la plus importante en nombre d’unités, fut la valorisation énergétique à la ferme des sous-produits d’élevage. Des pays tels que l’Allemagne ou la Chine comptent de très nombreuses sources délocalisées d’énergie sous forme de biogaz agricole. Depuis le début des années 1970, de nombreux travaux de recherche et de développement dans le domaine de la méthanisation ont contribué à une application toujours plus performante du processus à l’épuration et à la valorisation des effluents industriels chargés en matière organique. Le succès de l’application de la méthanisation au traitement des eaux usées industrielles tient particulièrement au fait qu’elle engendre une production nette d’énergie, contrairement aux procédés d’épuration aérobies classiques, dont l’aération requiert de fortes dépenses électriques. Un autre avantage de la méthanisation est la faible production de boues comparativement aux stations aérobies. Enfin, le traitement anaérobie des effluents s’effectue généralement à plus forte charge que les procédés aérés classiques, ce qui permet une réduction de l’encombrement et des ouvrages.
Le présent document aborde dans un premier temps les aspects théoriques de la méthanisation des effluents industriels, en détaillant les processus réactionnels associés. La seconde partie présente les critères technologiques de choix du procédé de méthanisation en fonction des caractéristiques de l’effluent à traiter. Certaines technologies de méthanisation y sont présentées, avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Enfin, la dernière partie décrit la mise en œuvre d’une unité industrielle de méthanisation. Le dimensionnement et les principaux choix sont détaillés, que ce soit pour le réacteur anaérobie lui-même, le contrôle, ou les aspects de valorisation du biogaz produit. Des exemples de réalisations industrielles illustrent les différentes options de mise en œuvre.REFERENCE : J 3 943 DEWEY : 620 Date : Septembre 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Bioremédiation des sols / Timothy M. Vogel in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Bioremédiation des sols Type de document : texte imprimé Auteurs : Timothy M. Vogel, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Traitements biologiques sols Bioremédiation. Résumé : Le traitement biologique, qu’il concerne des terres excavées ou des sols et nappes phréatiques encore en place, consiste à utiliser des micro-organismes pour transformer des substances chimiques toxiques en substances non toxiques. Les micro-organismes sollicités sont souvent des bactéries bien que les champignons jouent un rôle dans certains traitements ex situ. La bioremédiation du sol et de la nappe phréatique implique la mise en œuvre, ou au moins la participation, de processus divers tels que la diffusion et l’advection (qui en somme sont souvent nommé la dispersion), la sorption et la désorption, et la biodégradation. Pour que la dépollution biologique du sol ait lieu, les micro-organismes spécifiques et les composés visés doivent se trouver en contact pour initier la réaction. De plus, si le nombre de micro-organismes est insuf-fisant, ou s’ils ne sont pas assez actifs, aucune ou peu de dégradation sera constatée. Les traitements biologiques du sol ne dépendent pas seulement des conditions favorables à la biodégradation des polluants, il faut également que les techniques fonctionnent avec une efficacité, une vitesse et un coût acceptables. Une bonne maîtrise des procédés demande donc des connaissances dans les domaines des sciences du sol et du génie des procédés.
Les traitements biologiques ont l’avantage :
d’être des procédés destructifs qui évitent donc les transferts de pollution ;
de se situer parmi les traitements les plus rentables ;
d’avoir un impact positif sur l’opinion publique.
Cette technique de dépollution n’est applicable :
que pour les composés biodégradables, non inhibiteurs et non toxiques, car certains métabolites peuvent être plus toxiques (pour les micro-organismes et pour l’homme) et parfois plus stables que le contaminant de départ ;
que pour une application in situ, car il faut que la perméabilité du sous-sol soit supérieure à 10 –6 m/s
que lorsque la durée de traitement n’est pas gênante, car elle s’étend généralement sur plusieurs mois voire, dans certains cas, sur plusieurs années.
REFERENCE : J 3 982 DEWEY : 620 Date : Juin 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Bioremédiation des sols [texte imprimé] / Timothy M. Vogel, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Traitements biologiques sols Bioremédiation. Résumé : Le traitement biologique, qu’il concerne des terres excavées ou des sols et nappes phréatiques encore en place, consiste à utiliser des micro-organismes pour transformer des substances chimiques toxiques en substances non toxiques. Les micro-organismes sollicités sont souvent des bactéries bien que les champignons jouent un rôle dans certains traitements ex situ. La bioremédiation du sol et de la nappe phréatique implique la mise en œuvre, ou au moins la participation, de processus divers tels que la diffusion et l’advection (qui en somme sont souvent nommé la dispersion), la sorption et la désorption, et la biodégradation. Pour que la dépollution biologique du sol ait lieu, les micro-organismes spécifiques et les composés visés doivent se trouver en contact pour initier la réaction. De plus, si le nombre de micro-organismes est insuf-fisant, ou s’ils ne sont pas assez actifs, aucune ou peu de dégradation sera constatée. Les traitements biologiques du sol ne dépendent pas seulement des conditions favorables à la biodégradation des polluants, il faut également que les techniques fonctionnent avec une efficacité, une vitesse et un coût acceptables. Une bonne maîtrise des procédés demande donc des connaissances dans les domaines des sciences du sol et du génie des procédés.
Les traitements biologiques ont l’avantage :
d’être des procédés destructifs qui évitent donc les transferts de pollution ;
de se situer parmi les traitements les plus rentables ;
d’avoir un impact positif sur l’opinion publique.
Cette technique de dépollution n’est applicable :
que pour les composés biodégradables, non inhibiteurs et non toxiques, car certains métabolites peuvent être plus toxiques (pour les micro-organismes et pour l’homme) et parfois plus stables que le contaminant de départ ;
que pour une application in situ, car il faut que la perméabilité du sous-sol soit supérieure à 10 –6 m/s
que lorsque la durée de traitement n’est pas gênante, car elle s’étend généralement sur plusieurs mois voire, dans certains cas, sur plusieurs années.
REFERENCE : J 3 982 DEWEY : 620 Date : Juin 2001 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production d’antibiotiques par biotechnologies / Stéphane Delaunay in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Production d’antibiotiques par biotechnologies Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Delaunay, Auteur ; Emmanuel Rondags, Auteur ; Pierre Germain, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biotechnologie Antibiotiques. Résumé : Depuis plus de 50 ans, l’antibiothérapie est le moyen de défense majeur contre les infections microbiennes. Parmi les fermentations industrielles, la production d’antibiotiques est l’un des secteurs les plus importants. Le criblage de souches productrices d’antibiotiques naturels a conduit à la production des antibiotiques dits de première génération. Ces micro-organismes (champignons et bactéries) se caractérisent généralement par une production qui ne se passe qu’après la croissance active, pendant des phases de stress, phases correspondant à une différenciation morphologique et à une différenciation physiologique.
Soumise à un contrôle très strict, la production par des micro-organismes non génétiquement modifiés est toujours très faible. Très tôt, des programmes d’amélioration de la production par modification des souches ont été mis en œuvre. Ces programmes ont fait d’abord appel à la mutagenèse aléatoire. De nombreux progrès ont été réalisés : élucidation des voies métaboliques de synthèse des antibiotiques et des régulations de ces voies, étude des gènes impliqués, compréhension des mécanismes de résistance des souches aux antibiotiques qu’elles produisent. Avec le développement du génie métabolique et du génie génétique, ces progrès permettent actuellement des modifications génétiques mieux ciblées. Les techniques récentes d’évolution moléculaire dirigée permettent même d’envisager la production de nouveaux antibiotiques hybrides par recombinaison de gènes entre diverses souches productrices.
Cet article se propose, après quelques généralités sur les antibiotiques et les souches productrices, de développer les caractéristiques générales de la physiologie des souches, connaissances essentielles pour les programmes d’amélioration ciblée des souches et pour la conduite des procédés de production. La production de l’antibiotique désiré sous forme purifiée nécessiterait un examen des techniques d’extraction et de purification, mais ce point a été développé dans l’article [J 6 470] avec l’exemple de la pénicilline ; il ne sera donc que brièvement rappelé.
Actuellement, la plupart des antibiotiques utilisés sont des dérivés semi-synthétiques. Ces antibiotiques dits de deuxième ou de troisième générations sont produits à partir des antibiotiques naturels, par modifications chimiques qui tiennent compte des études de la relation structure-activité. L’objectif est d’améliorer la posologie, d’étendre le spectre d’activité, de lutter contre les résistances acquises des micro-organismes cibles à éradiquer. Cette partie chimique de la production d’antibiotiques ne sera pas développée ici.REFERENCE : J 6 008 DEWEY : 620 Date : Septembre En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production d’antibiotiques par biotechnologies [texte imprimé] / Stéphane Delaunay, Auteur ; Emmanuel Rondags, Auteur ; Pierre Germain, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Biotechnologie Antibiotiques. Résumé : Depuis plus de 50 ans, l’antibiothérapie est le moyen de défense majeur contre les infections microbiennes. Parmi les fermentations industrielles, la production d’antibiotiques est l’un des secteurs les plus importants. Le criblage de souches productrices d’antibiotiques naturels a conduit à la production des antibiotiques dits de première génération. Ces micro-organismes (champignons et bactéries) se caractérisent généralement par une production qui ne se passe qu’après la croissance active, pendant des phases de stress, phases correspondant à une différenciation morphologique et à une différenciation physiologique.
Soumise à un contrôle très strict, la production par des micro-organismes non génétiquement modifiés est toujours très faible. Très tôt, des programmes d’amélioration de la production par modification des souches ont été mis en œuvre. Ces programmes ont fait d’abord appel à la mutagenèse aléatoire. De nombreux progrès ont été réalisés : élucidation des voies métaboliques de synthèse des antibiotiques et des régulations de ces voies, étude des gènes impliqués, compréhension des mécanismes de résistance des souches aux antibiotiques qu’elles produisent. Avec le développement du génie métabolique et du génie génétique, ces progrès permettent actuellement des modifications génétiques mieux ciblées. Les techniques récentes d’évolution moléculaire dirigée permettent même d’envisager la production de nouveaux antibiotiques hybrides par recombinaison de gènes entre diverses souches productrices.
Cet article se propose, après quelques généralités sur les antibiotiques et les souches productrices, de développer les caractéristiques générales de la physiologie des souches, connaissances essentielles pour les programmes d’amélioration ciblée des souches et pour la conduite des procédés de production. La production de l’antibiotique désiré sous forme purifiée nécessiterait un examen des techniques d’extraction et de purification, mais ce point a été développé dans l’article [J 6 470] avec l’exemple de la pénicilline ; il ne sera donc que brièvement rappelé.
Actuellement, la plupart des antibiotiques utilisés sont des dérivés semi-synthétiques. Ces antibiotiques dits de deuxième ou de troisième générations sont produits à partir des antibiotiques naturels, par modifications chimiques qui tiennent compte des études de la relation structure-activité. L’objectif est d’améliorer la posologie, d’étendre le spectre d’activité, de lutter contre les résistances acquises des micro-organismes cibles à éradiquer. Cette partie chimique de la production d’antibiotiques ne sera pas développée ici.REFERENCE : J 6 008 DEWEY : 620 Date : Septembre En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Les OGM dans les bio-industries / Patricia Lacroix in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 13 p.
Titre : Les OGM dans les bio-industries : biosécurité et réglementation Type de document : texte imprimé Auteurs : Patricia Lacroix, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 13 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Bio industries Génétiques. Résumé : Les biotechnologies sont utilisées dans des domaines très variés tels que la médecine, l’agroalimentaire, la cosmétique, la chimie ou l’environnement [1]. Les industriels réalisent depuis de nombreuses années des recherches pour améliorer les micro-organismes qu’ils utilisent soit pour optimiser leurs performances, soit pour améliorer la qualité des molécules d’intérêt produites (élimination d’impuretés, par exemple), soit encore pour fabriquer des produits novateurs. La venue du génie génétique, il y plus de 25 ans, a apporté des moyens nouveaux dans ce domaine. Cependant, la construction, la manipulation et le transport de ces nouveaux micro-organismes génétiquement modifiés peuvent présenter un danger pour les travailleurs, la population ou l’environnement. C’est pourquoi, pour des raisons de sécurité, une législation sur ces technologies a été mise en place dans les pays industrialisés. REFERENCE : J 6010 DEWEY : 620 Date : Septembre 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Les OGM dans les bio-industries : biosécurité et réglementation [texte imprimé] / Patricia Lacroix, Auteur . - 2010 . - 13 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 13 p.
Mots-clés : Bio industries Génétiques. Résumé : Les biotechnologies sont utilisées dans des domaines très variés tels que la médecine, l’agroalimentaire, la cosmétique, la chimie ou l’environnement [1]. Les industriels réalisent depuis de nombreuses années des recherches pour améliorer les micro-organismes qu’ils utilisent soit pour optimiser leurs performances, soit pour améliorer la qualité des molécules d’intérêt produites (élimination d’impuretés, par exemple), soit encore pour fabriquer des produits novateurs. La venue du génie génétique, il y plus de 25 ans, a apporté des moyens nouveaux dans ce domaine. Cependant, la construction, la manipulation et le transport de ces nouveaux micro-organismes génétiquement modifiés peuvent présenter un danger pour les travailleurs, la population ou l’environnement. C’est pourquoi, pour des raisons de sécurité, une législation sur ces technologies a été mise en place dans les pays industrialisés. REFERENCE : J 6010 DEWEY : 620 Date : Septembre 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production d’arômes « naturels » par des champignons filamenteux / Anne Lomascolo in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Production d’arômes « naturels » par des champignons filamenteux Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Lomascolo, Auteur ; Laurence Lesage-Meessen, Auteur ; Marcel Asther, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Champignons filamenteux Arômes. Résumé : Depuis longtemps, de nombreux micro-organismes, bactéries, levures ou champignons filamenteux, sont connus pour produire des odeurs particulières, agréables ou désagréables, lorsqu’ils sont mis en culture.
L’existence de qualificatifs d’espèces tels que « suaveolens », « fragrans » ou « putrefaciens » illustre bien ces propriétés odoriférantes. De ces observations est donc née l’idée de produire des arômes par voie biotechnologique qui représente une alternative prometteuse à la synthèse chimique et à l’extraction à partir de matières premières végétales, permettant ainsi d’obtenir des molécules bénéficiant du label « naturel ».
Le principe d’obtention d’un arôme par voie microbienne est le suivant : après avoir été cultivés sur un milieu nutritif sucré, les micro-organismes sont capables de synthétiser l’arôme « de novo » ou par biotransformation d’un substrat (contenant des précurseurs de l’arôme) ajouté dans le milieu de culture. Ensuite, les molécules odorantes sont récupérées par distillation ou extraction à l’aide d’un solvant.
Parmi les micro-organismes, les champignons filamenteux, et notamment les champignons de la pourriture blanche du bois (les seuls organismes à pouvoir dégrader complètement la lignine), sont capables de synthétiser un large spectre d’arômes très proches de ceux présents chez les plantes et très variés : arômes aliphatiques (alcools, aldéhydes, cétones), à noyau benzénique (tels que la vanilline ou le benzaldéhyde) ou terpénoïdes (tels que le linalol ou le citronellol).
REFERENCE : J 6 012 DEWEY : 620 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production d’arômes « naturels » par des champignons filamenteux [texte imprimé] / Anne Lomascolo, Auteur ; Laurence Lesage-Meessen, Auteur ; Marcel Asther, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Champignons filamenteux Arômes. Résumé : Depuis longtemps, de nombreux micro-organismes, bactéries, levures ou champignons filamenteux, sont connus pour produire des odeurs particulières, agréables ou désagréables, lorsqu’ils sont mis en culture.
L’existence de qualificatifs d’espèces tels que « suaveolens », « fragrans » ou « putrefaciens » illustre bien ces propriétés odoriférantes. De ces observations est donc née l’idée de produire des arômes par voie biotechnologique qui représente une alternative prometteuse à la synthèse chimique et à l’extraction à partir de matières premières végétales, permettant ainsi d’obtenir des molécules bénéficiant du label « naturel ».
Le principe d’obtention d’un arôme par voie microbienne est le suivant : après avoir été cultivés sur un milieu nutritif sucré, les micro-organismes sont capables de synthétiser l’arôme « de novo » ou par biotransformation d’un substrat (contenant des précurseurs de l’arôme) ajouté dans le milieu de culture. Ensuite, les molécules odorantes sont récupérées par distillation ou extraction à l’aide d’un solvant.
Parmi les micro-organismes, les champignons filamenteux, et notamment les champignons de la pourriture blanche du bois (les seuls organismes à pouvoir dégrader complètement la lignine), sont capables de synthétiser un large spectre d’arômes très proches de ceux présents chez les plantes et très variés : arômes aliphatiques (alcools, aldéhydes, cétones), à noyau benzénique (tels que la vanilline ou le benzaldéhyde) ou terpénoïdes (tels que le linalol ou le citronellol).
REFERENCE : J 6 012 DEWEY : 620 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production de la levure de panification par biotechnologie / Annie Loiez in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Production de la levure de panification par biotechnologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Annie Loiez, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Levure Saccharomyces cerevisiae. Résumé : La levure de boulangerie peut, à juste titre, être considérée comme un des plus anciens produits issus de la fermentation industrielle. Aujourd’hui encore, elle est un des plus importants produits de la biotechnologie, à la fois par la quantité (plus de 2,5 millions de tonnes annuelles) et par la fonction (les qualités du pain levé à la levure sont reconnues à travers le monde, dépassant les frontières nationales et culturelles).
Pour le biochimiste et le généticien, son importance va plus loin que sa place dans l’industrie agroalimentaire et que son rôle dans la panification. En effet, Saccharomyces cerevisiae, espèce à laquelle appartient la levure de boulangerie, a été et est encore l’un des organismes modèles parmi les plus utilisés dans les laboratoires de recherche universitaires pour des études biochimiques, physiologiques et génétiques : c’est l’eucaryote le plus simple (eucaryote : cellule différenciée contenant un noyau ; l’homme comme la levure est un eucaryote) ; sa croissance est rapide avec un doublement toutes les deux heures, sa manipulation en laboratoire est aisée et son utilisation séculaire dans les aliments fermentés est l’assurance de son innocuité.
La majeure partie des connaissances sur la physiologie et la génétique de « Saccharomyces cerevisiae » a été acquise dans les laboratoires universitaires sur des souches dites de laboratoire que Carlos Gancedo [1] appelle avec humour « Saccharomyces laboratorii ». Ces souches, mieux adaptées aux analyses génétiques que les souches industrielles, présentent des taux de croissance et des niveaux d’activité fermentaire nettement inférieurs à ceux des souches de levure utilisées par les industries de fermentation. En conséquence, ces connaissances ne peuvent être utilisées directement et doivent être transposées aux souches industrielles et aux conditions industrielles d’utilisation de la levure. Les avancées scientifiques ont permis des progressions importantes dans la maîtrise des cultures en fermenteur, la stabilisation du produit par séchage ménageant (c’est-à-dire en lit fluidisé, permettant de conserver 80 % du pouvoir fermentatif), par exemple, et la construction de nouvelles souches mieux adaptées aux habitudes alimentaires rencontrées dans les pays utilisateurs et aux contraintes liées à l’évolution des techniques boulangères.
La levure de boulangerie est donc à la fois un produit traditionnel et un produit en évolution permanente.
REFERENCE : J 6 013 DEWEY : 620 Date : Mars 2003 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production de la levure de panification par biotechnologie [texte imprimé] / Annie Loiez, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Levure Saccharomyces cerevisiae. Résumé : La levure de boulangerie peut, à juste titre, être considérée comme un des plus anciens produits issus de la fermentation industrielle. Aujourd’hui encore, elle est un des plus importants produits de la biotechnologie, à la fois par la quantité (plus de 2,5 millions de tonnes annuelles) et par la fonction (les qualités du pain levé à la levure sont reconnues à travers le monde, dépassant les frontières nationales et culturelles).
Pour le biochimiste et le généticien, son importance va plus loin que sa place dans l’industrie agroalimentaire et que son rôle dans la panification. En effet, Saccharomyces cerevisiae, espèce à laquelle appartient la levure de boulangerie, a été et est encore l’un des organismes modèles parmi les plus utilisés dans les laboratoires de recherche universitaires pour des études biochimiques, physiologiques et génétiques : c’est l’eucaryote le plus simple (eucaryote : cellule différenciée contenant un noyau ; l’homme comme la levure est un eucaryote) ; sa croissance est rapide avec un doublement toutes les deux heures, sa manipulation en laboratoire est aisée et son utilisation séculaire dans les aliments fermentés est l’assurance de son innocuité.
La majeure partie des connaissances sur la physiologie et la génétique de « Saccharomyces cerevisiae » a été acquise dans les laboratoires universitaires sur des souches dites de laboratoire que Carlos Gancedo [1] appelle avec humour « Saccharomyces laboratorii ». Ces souches, mieux adaptées aux analyses génétiques que les souches industrielles, présentent des taux de croissance et des niveaux d’activité fermentaire nettement inférieurs à ceux des souches de levure utilisées par les industries de fermentation. En conséquence, ces connaissances ne peuvent être utilisées directement et doivent être transposées aux souches industrielles et aux conditions industrielles d’utilisation de la levure. Les avancées scientifiques ont permis des progressions importantes dans la maîtrise des cultures en fermenteur, la stabilisation du produit par séchage ménageant (c’est-à-dire en lit fluidisé, permettant de conserver 80 % du pouvoir fermentatif), par exemple, et la construction de nouvelles souches mieux adaptées aux habitudes alimentaires rencontrées dans les pays utilisateurs et aux contraintes liées à l’évolution des techniques boulangères.
La levure de boulangerie est donc à la fois un produit traditionnel et un produit en évolution permanente.
REFERENCE : J 6 013 DEWEY : 620 Date : Mars 2003 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biotechnologies dans la métallurgie extractive / Dominique Morin in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Titre : Biotechnologies dans la métallurgie extractive Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Morin, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biotechnologie Métallurgie extractive. Résumé : La mise en œuvre de matière vivante pour le traitement de matière minérale est à la croisée de plusieurs chemins ; la microbiologie, la pédologie, la géologie, la géochimie et la minéralurgie ou science du traitement des matières minérales.
Les microbiologistes à la recherche d’organismes jusque-là inconnus ont découvert des micro‐organismes vivant directement de la transformation des minéraux. Ils ont mis en évidence, par là aussi, que de tels micro‐organismes accéléraient considérablement les vitesses des réactions de transformation. Les pédologues et les géochimistes ont montré que chaque sol, chaque gisement porte son monde vivant qui en est une part d’identité.
Les minéralurgistes, qui mettent au point et utilisent les procédés de traitement de la matière minérale, ont pour obligation de sélectionner les procédés donnant le meilleur compromis entre la rentabilité et les nuisances pour l’environnement.
L’hydrométallurgie, domaine relatif à la séparation et à la récupération des métaux par voie aqueuse, est le lieu de rencontre de ces spécialistes. Milieu de confinement des produits de réactions des minéraux, la solution aqueuse de l’hydrométallurgie rappelle le milieu baignant le monde des micro‐organismes.
Il est bien clair que toutes les opérations de concentration des métaux mises au point par l’homme trouvent un écho dans la nature. Le monde biologique y participe en décomposant par action directe ou indirecte la matière minérale, en constituant un milieu favorable à la circulation du métal en phase aqueuse ou en immobilisant ce métal.
C’est un survol des phénomènes biologiques exploités, ou qui pourraient l’être dans l’avenir, qui va être présenté ci‐après.
Pour ce qui est de la décomposition de la matière minérale, la dégradation des composés sulfurés métalliques est le procédé avec intervention biologique le plus avancé dans le développement industriel. Dans le principe, ce procédé utilise des bactéries qui catalysent l’oxydation des sulfures, ce qui conduit à la dissolution des métaux.
Au stade industriel, la technique est exploitée pour les minerais de cuivre, d’or, d’uranium et de cobalt.
Le traitement suivant d’autres principes de matières minérales oxydées, dont certains minéraux industriels, est à l’étude.
Deux autres activités ont un intérêt potentiel dépassant le domaine de la métallurgie extractive : la fixation des métaux par de la matière biologique vivante ou morte et la destruction biologique de réactifs organiques comme les cyanures.
REFERENCE : M 2 238 DEWEY : 620 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/elaboration- [...] [article] Biotechnologies dans la métallurgie extractive [texte imprimé] / Dominique Morin, Auteur . - 2010 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 12 p.
Mots-clés : Biotechnologie Métallurgie extractive. Résumé : La mise en œuvre de matière vivante pour le traitement de matière minérale est à la croisée de plusieurs chemins ; la microbiologie, la pédologie, la géologie, la géochimie et la minéralurgie ou science du traitement des matières minérales.
Les microbiologistes à la recherche d’organismes jusque-là inconnus ont découvert des micro‐organismes vivant directement de la transformation des minéraux. Ils ont mis en évidence, par là aussi, que de tels micro‐organismes accéléraient considérablement les vitesses des réactions de transformation. Les pédologues et les géochimistes ont montré que chaque sol, chaque gisement porte son monde vivant qui en est une part d’identité.
Les minéralurgistes, qui mettent au point et utilisent les procédés de traitement de la matière minérale, ont pour obligation de sélectionner les procédés donnant le meilleur compromis entre la rentabilité et les nuisances pour l’environnement.
L’hydrométallurgie, domaine relatif à la séparation et à la récupération des métaux par voie aqueuse, est le lieu de rencontre de ces spécialistes. Milieu de confinement des produits de réactions des minéraux, la solution aqueuse de l’hydrométallurgie rappelle le milieu baignant le monde des micro‐organismes.
Il est bien clair que toutes les opérations de concentration des métaux mises au point par l’homme trouvent un écho dans la nature. Le monde biologique y participe en décomposant par action directe ou indirecte la matière minérale, en constituant un milieu favorable à la circulation du métal en phase aqueuse ou en immobilisant ce métal.
C’est un survol des phénomènes biologiques exploités, ou qui pourraient l’être dans l’avenir, qui va être présenté ci‐après.
Pour ce qui est de la décomposition de la matière minérale, la dégradation des composés sulfurés métalliques est le procédé avec intervention biologique le plus avancé dans le développement industriel. Dans le principe, ce procédé utilise des bactéries qui catalysent l’oxydation des sulfures, ce qui conduit à la dissolution des métaux.
Au stade industriel, la technique est exploitée pour les minerais de cuivre, d’or, d’uranium et de cobalt.
Le traitement suivant d’autres principes de matières minérales oxydées, dont certains minéraux industriels, est à l’étude.
Deux autres activités ont un intérêt potentiel dépassant le domaine de la métallurgie extractive : la fixation des métaux par de la matière biologique vivante ou morte et la destruction biologique de réactifs organiques comme les cyanures.
REFERENCE : M 2 238 DEWEY : 620 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/elaboration- [...] Cristallographie des macromolécules biologiques / Jean Cavarelli in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 20 p.
Titre : Cristallographie des macromolécules biologiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Cavarelli, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Cristallographie Macromolécules. Résumé : Les molécules biologiques responsables de toute vie cellulaire sont des hétéropolymères de très grande taille appartenant à deux familles : les protéines et les acides nucléiques. Les processus biologiques compliqués sont les résultats d’interactions dynamiques soit de macromolécules biologiques entre elles, soit de macromolécules avec de petits substrats cellulaires. La compréhension de ces mécanismes nécessite en premier lieu la connaissance des structures tridimensionnelles de ces macromolécules soit seules, soit engagées dans des complexes spécifiques. La connaissance de ces structures est l’un des piliers actuels de la biologie moléculaire et représente une source de progrès qui génère des retombées non seulement en recherche fondamentale mais aussi en recherche appliquée (médicale, agroalimentaire). Cela justifie les investissements importants réalisés depuis plusieurs années dans les secteurs publics et privés. La diffraction des rayons X par des monocristaux est la méthode par excellence pour l’étude des macromolécules biologiques. La cristallographie a permis la détermination des structures tridimensionnelles de plusieurs milliers de macromolécules biologiques dans des gammes de taille et de complexité très variées : petites protéines, oligonucléotides, acides ribonucléiques de transfert, immunoglobulines complexes multienzymatiques, complexes nucléoproté-iques, virus d’insectes, de plantes ou de mammifères. Les propriétés physico-chimiques intrinsèques des macromolécules biologiques donnent naissance à des cristaux avec de grands paramètres de maille cristalline et un pouvoir de diffraction en général limité en comparaison du standard actuel des petites molécules organiques. Cela impose des méthodes et des techniques adaptées tout au long du processus cristallographique. Cette méthodologie propre aux macromolécules biologiques va être présentée dans cet article. L’explosion actuelle de cette méthode est due aux progrès réalisés tant au niveau de la technologie (biologie moléculaire, sources de rayons X, détecteurs de rayons X, supercalculateurs puissants) qu’au niveau des logiciels de traitement des données de diffraction (collecte, phasage, affinement). Cela se traduit par un raccourcissement extraordinaire du délai séparant l’obtention d’un premier cristal et la détermination de la structure cristalline. Une étude cristallographique peut maintenant être conduite en quelques mois après l’obtention des premiers cristaux.
La lecture de cet article suppose une bonne connaissance de la cristallographie géométrique et une première initiation à la théorie de la diffraction des rayons X par des monocristaux. Le lecteur pourra se référer aux articles de A. Authier « Cristallographie géométrique » dans le traité de Sciences Fondamentales [1] et de Y. Jeannin « Résolution d’une structure cristalline par rayons X » dans ce traité Analyse et Caractérisation [3].
REFERENCE : P 1 090 DEWEY : 620 Date : Mars 2000 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Cristallographie des macromolécules biologiques [texte imprimé] / Jean Cavarelli, Auteur . - 2010 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 20 p.
Mots-clés : Cristallographie Macromolécules. Résumé : Les molécules biologiques responsables de toute vie cellulaire sont des hétéropolymères de très grande taille appartenant à deux familles : les protéines et les acides nucléiques. Les processus biologiques compliqués sont les résultats d’interactions dynamiques soit de macromolécules biologiques entre elles, soit de macromolécules avec de petits substrats cellulaires. La compréhension de ces mécanismes nécessite en premier lieu la connaissance des structures tridimensionnelles de ces macromolécules soit seules, soit engagées dans des complexes spécifiques. La connaissance de ces structures est l’un des piliers actuels de la biologie moléculaire et représente une source de progrès qui génère des retombées non seulement en recherche fondamentale mais aussi en recherche appliquée (médicale, agroalimentaire). Cela justifie les investissements importants réalisés depuis plusieurs années dans les secteurs publics et privés. La diffraction des rayons X par des monocristaux est la méthode par excellence pour l’étude des macromolécules biologiques. La cristallographie a permis la détermination des structures tridimensionnelles de plusieurs milliers de macromolécules biologiques dans des gammes de taille et de complexité très variées : petites protéines, oligonucléotides, acides ribonucléiques de transfert, immunoglobulines complexes multienzymatiques, complexes nucléoproté-iques, virus d’insectes, de plantes ou de mammifères. Les propriétés physico-chimiques intrinsèques des macromolécules biologiques donnent naissance à des cristaux avec de grands paramètres de maille cristalline et un pouvoir de diffraction en général limité en comparaison du standard actuel des petites molécules organiques. Cela impose des méthodes et des techniques adaptées tout au long du processus cristallographique. Cette méthodologie propre aux macromolécules biologiques va être présentée dans cet article. L’explosion actuelle de cette méthode est due aux progrès réalisés tant au niveau de la technologie (biologie moléculaire, sources de rayons X, détecteurs de rayons X, supercalculateurs puissants) qu’au niveau des logiciels de traitement des données de diffraction (collecte, phasage, affinement). Cela se traduit par un raccourcissement extraordinaire du délai séparant l’obtention d’un premier cristal et la détermination de la structure cristalline. Une étude cristallographique peut maintenant être conduite en quelques mois après l’obtention des premiers cristaux.
La lecture de cet article suppose une bonne connaissance de la cristallographie géométrique et une première initiation à la théorie de la diffraction des rayons X par des monocristaux. Le lecteur pourra se référer aux articles de A. Authier « Cristallographie géométrique » dans le traité de Sciences Fondamentales [1] et de Y. Jeannin « Résolution d’une structure cristalline par rayons X » dans ce traité Analyse et Caractérisation [3].
REFERENCE : P 1 090 DEWEY : 620 Date : Mars 2000 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Analyse des macromolécules biologiques / Fernand Pellerin in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 4 p.
Titre : Analyse des macromolécules biologiques : introduction Type de document : texte imprimé Auteurs : Fernand Pellerin, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 4 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : Analyes Macromolécules. Résumé : Les biotechnologies à l’échelle industrielle connaissent depuis les années soixante-dix un développement constant dans tous les domaines de l’activité chimique. Tous les secteurs ont investi des sommes considérables dans la recherche de nouveaux produits biotechnologiques, leur développement et leur réalisation industrielle à une très grande échelle ; ces investissements commencent à porter leurs fruits avec l’arrivée sur le marché de produits qui concurrencent ou se substituent à ceux des industries chimiques traditionnelles. De nouvelles matières premières sont ainsi apparues. Dans le domaine agricole, la sélection de nouvelles variétés fait appel aux progrès de la génétique moléculaire et se matérialise par une amélioration de la résistance des végétaux aux intempéries ou aux prédateurs, comme par celle du rendement. Dans le domaine agroalimentaire, on assiste à l’élaboration de nouvelles protéines, comme à l’accélération de la croissance des animaux d’élevage. Dans le domaine de la santé, des progrès spectaculaires ont été enregistrés : production en pleine extension de vaccins à partir de protéines purifiées, de peptides synthétiques. De nouveaux médicaments sont obtenus par des processus biotechnologiques : insulines, interférons, hormones antihypophysaires, etc.
L’industrie des fermentations, la production industrielle fondées sur les propriétés des enzymes grâce au perfectionnement de la connaissance de leurs fonctions et l’élucidation de leur structure, ont été rapidement suivies par le développement des anticorps monoclonaux, les cultures cellulaires et les recombinaisons génétiques.
Le développement des biotechnologies implique la participation de toutes les branches de la chimie, notamment dans le cadre de l’analyse chimique. Tout développement implique en effet un contrôle et une réglementation, d’abord scientifique puis légale ; les biotechnologies n’y échappent pas. Le propos de cette rubrique des Techniques de l’Ingénieur n’est pas d’entrer dans le cadre de multiples contrôles auxquels doivent donner lieu les produits biotechnologiques : microbiologiques, biologiques, immunologiques, etc., ni d’entrer dans celui des règlements qui, sur le plan international ou européen, permettent de mieux appréhender les problèmes et de concilier ceux qui relèvent de l’éthique tels que ceux émanant de la CEE sous forme de directives ou de notes explicatives pour les médicaments d’origine biotechnologique. Sur le plan scientifique, les Unions Internationales se préoccupent des problèmes biotechnologiques. Une définition précise a été donnée par la Fédération européenne et par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC). Par l’application intégrée des sciences biochimiques et microbiologiques de la génétique et du génie chimique, les biotechnologies permettent le développement industriel des capacités et des propriétés des micro-organismes des cultures cellulaires et des produits qui en dérivent. La définition rejoint celle donnée en 1980 aux États-Unis par A. Spinks dans Biotechnology reproduisant le rapport du « Joint Working Party » (HMSO Londres - Mars 1980).
La participation de la chimie analytique, qui sera développée dans cette rubrique, se retrouve comme une partie importante dans les développements des biotechnologies comme dans tous les domaines de l’activité chimique.
Tout isolement d’une substance suppose, dans un premier temps, une approche analytique qui définit les opérations d’extraction, purification, séparation et isolement (cf. article « Identification, pureté et dosage d’une protéine » de ce traité). Les techniques mises au point au niveau de la recherche à l’échelle analytique sont transposées dans un deuxième temps à l’échelle préparative puis industrielle. La première étape tient une place primordiale dans le domaine des biotechnologies ; il ne faut pas oublier que les premiers essais biologiques ou microbiologiques sont effectués sur des quantités très réduites qui relèvent des techniques microanalytiques ; les rendements très faibles au départ, sans oublier le prix de revient le plus souvent très élevé des matières premières, les techniques mises en œuvre et la haute spécialisation des chimistes analystes prennent une place chaque jour plus importante avec un accroissement de l’efficacité. Au niveau de la recherche, l’analyste intervient pour élucider les structures. Il met en jeu les méthodes d’analyse les plus performantes. La spectrométrie de masse, utilisée pour l’identification des « petites molécules » formées par la dégradation des protéines a concouru à identifier des polypeptides de masse moléculaire allant jusqu’à 5 000 puis 15 000 et au-delà et intervient ainsi dans l’analyse séquentielle. Les applications de l’électrospray, les techniques électrophorétiques et immunotechnologiques reçoivent des applications multiples pour élucider la structure de fragments polypeptidiques de masse moléculaire plus élevée.
La spectrométrie de masse se développe dans le domaine des protéines et dans celui des polysaccharides ; elle constitue ainsi dès maintenant l’outil indispensable à l’étude des biomolécules par FAB-MS (couplage Fast Atom Bombardment - spectrométrie de masse), ou à l’analyse des glycoprotéines ou de protéines de masse importante par le couplage avec la « matrix assisted laser desorption ionisation - time of flight » (MALDI-TOF).
Au stade du développement puis au stade industriel, l’analyse intervient dans le contrôle des fabrications, dans la garantie de constance du produit, dans la recherche de dérivés éventuels ; elle apporte une contribution efficace à la fabrication du produit biotechnologique.
Telle est l’idée directrice à l’origine de cette rubrique sur l’analyse des polymères biologiques qui implique la participation de spécialistes de disciplines très éloignées les unes des autres.
Deux types d’exemples sont présentés dans cette introduction pour montrer les apports de la chimie analytique et la place qu’elle tient tout en demeurant dans le cadre strict de sa discipline : biotechnologies faisant appel à des processus de fermentation et de génie enzymatique et biotechnologique reposant sur la recombinaison génétique ou génie génétique.
REFERENCE : P 3 300 DEWEY : 620 Date : Juin 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] [article] Analyse des macromolécules biologiques : introduction [texte imprimé] / Fernand Pellerin, Auteur . - 2010 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 4 p.
Mots-clés : Analyes Macromolécules. Résumé : Les biotechnologies à l’échelle industrielle connaissent depuis les années soixante-dix un développement constant dans tous les domaines de l’activité chimique. Tous les secteurs ont investi des sommes considérables dans la recherche de nouveaux produits biotechnologiques, leur développement et leur réalisation industrielle à une très grande échelle ; ces investissements commencent à porter leurs fruits avec l’arrivée sur le marché de produits qui concurrencent ou se substituent à ceux des industries chimiques traditionnelles. De nouvelles matières premières sont ainsi apparues. Dans le domaine agricole, la sélection de nouvelles variétés fait appel aux progrès de la génétique moléculaire et se matérialise par une amélioration de la résistance des végétaux aux intempéries ou aux prédateurs, comme par celle du rendement. Dans le domaine agroalimentaire, on assiste à l’élaboration de nouvelles protéines, comme à l’accélération de la croissance des animaux d’élevage. Dans le domaine de la santé, des progrès spectaculaires ont été enregistrés : production en pleine extension de vaccins à partir de protéines purifiées, de peptides synthétiques. De nouveaux médicaments sont obtenus par des processus biotechnologiques : insulines, interférons, hormones antihypophysaires, etc.
L’industrie des fermentations, la production industrielle fondées sur les propriétés des enzymes grâce au perfectionnement de la connaissance de leurs fonctions et l’élucidation de leur structure, ont été rapidement suivies par le développement des anticorps monoclonaux, les cultures cellulaires et les recombinaisons génétiques.
Le développement des biotechnologies implique la participation de toutes les branches de la chimie, notamment dans le cadre de l’analyse chimique. Tout développement implique en effet un contrôle et une réglementation, d’abord scientifique puis légale ; les biotechnologies n’y échappent pas. Le propos de cette rubrique des Techniques de l’Ingénieur n’est pas d’entrer dans le cadre de multiples contrôles auxquels doivent donner lieu les produits biotechnologiques : microbiologiques, biologiques, immunologiques, etc., ni d’entrer dans celui des règlements qui, sur le plan international ou européen, permettent de mieux appréhender les problèmes et de concilier ceux qui relèvent de l’éthique tels que ceux émanant de la CEE sous forme de directives ou de notes explicatives pour les médicaments d’origine biotechnologique. Sur le plan scientifique, les Unions Internationales se préoccupent des problèmes biotechnologiques. Une définition précise a été donnée par la Fédération européenne et par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUPAC). Par l’application intégrée des sciences biochimiques et microbiologiques de la génétique et du génie chimique, les biotechnologies permettent le développement industriel des capacités et des propriétés des micro-organismes des cultures cellulaires et des produits qui en dérivent. La définition rejoint celle donnée en 1980 aux États-Unis par A. Spinks dans Biotechnology reproduisant le rapport du « Joint Working Party » (HMSO Londres - Mars 1980).
La participation de la chimie analytique, qui sera développée dans cette rubrique, se retrouve comme une partie importante dans les développements des biotechnologies comme dans tous les domaines de l’activité chimique.
Tout isolement d’une substance suppose, dans un premier temps, une approche analytique qui définit les opérations d’extraction, purification, séparation et isolement (cf. article « Identification, pureté et dosage d’une protéine » de ce traité). Les techniques mises au point au niveau de la recherche à l’échelle analytique sont transposées dans un deuxième temps à l’échelle préparative puis industrielle. La première étape tient une place primordiale dans le domaine des biotechnologies ; il ne faut pas oublier que les premiers essais biologiques ou microbiologiques sont effectués sur des quantités très réduites qui relèvent des techniques microanalytiques ; les rendements très faibles au départ, sans oublier le prix de revient le plus souvent très élevé des matières premières, les techniques mises en œuvre et la haute spécialisation des chimistes analystes prennent une place chaque jour plus importante avec un accroissement de l’efficacité. Au niveau de la recherche, l’analyste intervient pour élucider les structures. Il met en jeu les méthodes d’analyse les plus performantes. La spectrométrie de masse, utilisée pour l’identification des « petites molécules » formées par la dégradation des protéines a concouru à identifier des polypeptides de masse moléculaire allant jusqu’à 5 000 puis 15 000 et au-delà et intervient ainsi dans l’analyse séquentielle. Les applications de l’électrospray, les techniques électrophorétiques et immunotechnologiques reçoivent des applications multiples pour élucider la structure de fragments polypeptidiques de masse moléculaire plus élevée.
La spectrométrie de masse se développe dans le domaine des protéines et dans celui des polysaccharides ; elle constitue ainsi dès maintenant l’outil indispensable à l’étude des biomolécules par FAB-MS (couplage Fast Atom Bombardment - spectrométrie de masse), ou à l’analyse des glycoprotéines ou de protéines de masse importante par le couplage avec la « matrix assisted laser desorption ionisation - time of flight » (MALDI-TOF).
Au stade du développement puis au stade industriel, l’analyse intervient dans le contrôle des fabrications, dans la garantie de constance du produit, dans la recherche de dérivés éventuels ; elle apporte une contribution efficace à la fabrication du produit biotechnologique.
Telle est l’idée directrice à l’origine de cette rubrique sur l’analyse des polymères biologiques qui implique la participation de spécialistes de disciplines très éloignées les unes des autres.
Deux types d’exemples sont présentés dans cette introduction pour montrer les apports de la chimie analytique et la place qu’elle tient tout en demeurant dans le cadre strict de sa discipline : biotechnologies faisant appel à des processus de fermentation et de génie enzymatique et biotechnologique reposant sur la recombinaison génétique ou génie génétique.
REFERENCE : P 3 300 DEWEY : 620 Date : Juin 1999 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] Analyse des acides nucléiques / Dominique Vidaud in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Titre : Analyse des acides nucléiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Vidaud, Auteur ; Béatrice Parfait, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 16 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Acides nucléiques Analyse moléculaire. Résumé : Ces vingt dernières années, les progrès de la biologie moléculaire et du génie génétique ont rendu possible l’analyse moléculaire des gènes par l’étude de l’ADN (acide désoxyribonucléique) et /ou du produit de leur expression, l’ARN (acide ribonucléique). Cette avancée technologique remarquable a abouti à la mise au point d’un nombre considérable de méthodes de diagnostic direct et indirect applicables aux maladies génétiques mais également aux pathologies infectieuses. Cependant, avant 1985, ces techniques dépassaient rarement le stade du laboratoire de recherche ou de quelques services hospitaliers spécialisés. En effet, les méthodes utilisées jusqu’alors étaient particulièrement lourdes, faisant le plus souvent appel aux systèmes d’hybridation classiques (de type « Southern blot » par exemple) et à des sondes radioactives. Bien que très puissantes et largement utilisées en recherche, elles n’étaient pas applicables en routine en raison de la manipulation de produits radioactifs, de la complexité de la préparation des échantillons et de leur coût.
Dans le domaine de l’analyse moléculaire, 1985 marque un tournant décisif avec l’invention d’une nouvelle technique qui allait révolutionner à la fois le quotidien des biologistes moléculaires et leur façon de penser. Cette découverte valut à son auteur, Kary Mullis, le prix Nobel de chimie en 1993. Appelée en anglais « PCR », pour « Polymerase Chain Reaction » cette technique qui réalise un véritable clonage in vitro, permet l’amplification spécifique d’une séquence nucléotidique. Cette technologie est à présent bien au point et se popularise de jour en jour du fait de la simplification de son utilisation au travers de trousses commerciales disponibles pour le diagnostic de maladies héréditaires et la mise en évidence de nombreux agents infectieux.
On peut ainsi détecter aisément et rapidement la présence directe de génomes viraux et bactériens, réaliser le diagnostic de maladies héréditaires sur des prélèvements de très faible volume de cellules amniotiques ou trophoblastiques, suivre l’apparition et l’évolution de cellules malignes, établir une carte d’identité génétique à partir de quelques racines de cheveux (médecine légale) et, dans l’industrie agroalimentaire, analyser la qualité des produits, rechercher la présence d’agents pathogènes et de contaminants, typer les semences et les races, déterminer le sexe des embryons, etc.
REFERENCE : P 3 315 DEWEY : 620 Date : Mars 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] [article] Analyse des acides nucléiques [texte imprimé] / Dominique Vidaud, Auteur ; Béatrice Parfait, Auteur . - 2010 . - 16 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Mots-clés : Acides nucléiques Analyse moléculaire. Résumé : Ces vingt dernières années, les progrès de la biologie moléculaire et du génie génétique ont rendu possible l’analyse moléculaire des gènes par l’étude de l’ADN (acide désoxyribonucléique) et /ou du produit de leur expression, l’ARN (acide ribonucléique). Cette avancée technologique remarquable a abouti à la mise au point d’un nombre considérable de méthodes de diagnostic direct et indirect applicables aux maladies génétiques mais également aux pathologies infectieuses. Cependant, avant 1985, ces techniques dépassaient rarement le stade du laboratoire de recherche ou de quelques services hospitaliers spécialisés. En effet, les méthodes utilisées jusqu’alors étaient particulièrement lourdes, faisant le plus souvent appel aux systèmes d’hybridation classiques (de type « Southern blot » par exemple) et à des sondes radioactives. Bien que très puissantes et largement utilisées en recherche, elles n’étaient pas applicables en routine en raison de la manipulation de produits radioactifs, de la complexité de la préparation des échantillons et de leur coût.
Dans le domaine de l’analyse moléculaire, 1985 marque un tournant décisif avec l’invention d’une nouvelle technique qui allait révolutionner à la fois le quotidien des biologistes moléculaires et leur façon de penser. Cette découverte valut à son auteur, Kary Mullis, le prix Nobel de chimie en 1993. Appelée en anglais « PCR », pour « Polymerase Chain Reaction » cette technique qui réalise un véritable clonage in vitro, permet l’amplification spécifique d’une séquence nucléotidique. Cette technologie est à présent bien au point et se popularise de jour en jour du fait de la simplification de son utilisation au travers de trousses commerciales disponibles pour le diagnostic de maladies héréditaires et la mise en évidence de nombreux agents infectieux.
On peut ainsi détecter aisément et rapidement la présence directe de génomes viraux et bactériens, réaliser le diagnostic de maladies héréditaires sur des prélèvements de très faible volume de cellules amniotiques ou trophoblastiques, suivre l’apparition et l’évolution de cellules malignes, établir une carte d’identité génétique à partir de quelques racines de cheveux (médecine légale) et, dans l’industrie agroalimentaire, analyser la qualité des produits, rechercher la présence d’agents pathogènes et de contaminants, typer les semences et les races, déterminer le sexe des embryons, etc.
REFERENCE : P 3 315 DEWEY : 620 Date : Mars 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] Analyse des glucides et des glycoprotéines / Jean Montreuil in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 24 p.
Titre : Analyse des glucides et des glycoprotéines Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Montreuil, Auteur ; André Verbert, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 24 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Glucides Monosaccharides Analyse. Résumé : Les glucides, encore appelés sucres ou hydrates de carbone, représentent, avec les protéines, les lipides et les acides nucléiques, l’une des quatre grandes classes de constituants de la matière vivante. De tout temps, ils ont fait l’objet de recherches actives, principalement en raison de leur importance économique et, à cet égard, l’industrie des hauts glycopolymères comme l’amidon, la cellulose, les gommes et les pectines s’est développée dès le XIXe siècle. Mais, à cet intérêt économique, s’est rapidement ajouté un intérêt biologique dû, par exemple, au fait que le glucose et le glycogène sont, pour l’Homme, source d’énergie pour le premier et réserve d’énergie pour le second. Très tôt, une glycopathologie est née liée aux troubles de la régulation du métabolisme glucidique, comme dans le cas du diabète. Enfin, et plus récemment, la découverte que certains glucides complexes − ceux qui, en particulier, entrent dans la constitution des membranes cellulaires − sont porteurs de messages et jouent un rôle essentiel dans la vie sociale des cellules, a introduit les glucides dans le domaine de la biologie moléculaire. Ainsi est né au fil des ans le terme de glycotechnologie qui concerne l’ensemble des techniques susceptibles de produire des glucides d’intérêt économique dans les domaines de la santé et de l’agroalimentaire, en particulier.
Les glucides sont classés en glucides simples : les monosaccharides, et en produits de condensation de ces derniers : les glycosides.REFERENCE : P 3 320 DEWEY : 620 Date : Mars1997 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] [article] Analyse des glucides et des glycoprotéines [texte imprimé] / Jean Montreuil, Auteur ; André Verbert, Auteur . - 2010 . - 24 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 24 p.
Mots-clés : Glucides Monosaccharides Analyse. Résumé : Les glucides, encore appelés sucres ou hydrates de carbone, représentent, avec les protéines, les lipides et les acides nucléiques, l’une des quatre grandes classes de constituants de la matière vivante. De tout temps, ils ont fait l’objet de recherches actives, principalement en raison de leur importance économique et, à cet égard, l’industrie des hauts glycopolymères comme l’amidon, la cellulose, les gommes et les pectines s’est développée dès le XIXe siècle. Mais, à cet intérêt économique, s’est rapidement ajouté un intérêt biologique dû, par exemple, au fait que le glucose et le glycogène sont, pour l’Homme, source d’énergie pour le premier et réserve d’énergie pour le second. Très tôt, une glycopathologie est née liée aux troubles de la régulation du métabolisme glucidique, comme dans le cas du diabète. Enfin, et plus récemment, la découverte que certains glucides complexes − ceux qui, en particulier, entrent dans la constitution des membranes cellulaires − sont porteurs de messages et jouent un rôle essentiel dans la vie sociale des cellules, a introduit les glucides dans le domaine de la biologie moléculaire. Ainsi est né au fil des ans le terme de glycotechnologie qui concerne l’ensemble des techniques susceptibles de produire des glucides d’intérêt économique dans les domaines de la santé et de l’agroalimentaire, en particulier.
Les glucides sont classés en glucides simples : les monosaccharides, et en produits de condensation de ces derniers : les glycosides.REFERENCE : P 3 320 DEWEY : 620 Date : Mars1997 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées / Alain Grasmick in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Titre : Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Grasmick, Auteur ; Corinne Cabassaud, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 16 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Traitement eaux usées Biréacteurs. Résumé : Le traitement des eaux résiduaires urbaines (ERU) ou industrielles (ERI) est régi, soit par une réglementation basée sur la plus ou moins grande fragilité du milieu récepteur en cas de rejet direct, soit par une qualité d’usage requise en cas de volonté de réutilisation des eaux traitées.
Pour les rejets en milieu naturel des effluents domestiques, il a ainsi été défini des zones dites « normales » pour lesquelles le traitement est principalement axé sur l’élimination des fractions particulaires et des pollutions carbonées et des zones dites « sensibles », où une élimination complémentaire des fractions azotées et phosphatées est nécessaire.
Pour les effluents domestiques, les procédés dits « conventionnels », qu’ils soient intensifs (boues activées ou lits bactériens, biofiltres par exemple), extensifs (lagunage, système d’infiltration notamment) ou combinés, peuvent répondre aux exigences de rejet en présentant chacun des performances plus ou moins fiables du fait de leur sensibilité à des variations brutales de flux à traiter (cas des systèmes à cultures libres), de l’état de floculation des populations épuratives (cas des boues activées) ou de défauts de maîtrise de la répartition de la biomasse et des écoulements au sein de garnissages poreux (systèmes à cultures fixées dans des lits à ruissellement, voire biofiltres).
Pour les effluents industriels, une réglementation précise également les conditions de rejet en milieu naturel, voire en réseau urbain, mais on observe un intérêt croissant pour des systèmes permettant une réutilisation partielle ou totale des eaux traitées.
Le présent article a pour objet de présenter les bioréacteurs à membranes utilisés en traitement des eaux usées, de mettre en avant l’originalité de ce procédé multifonctionnel, en terme de qualité et de fiabilité du traitement, et de donner quelques outils pour la maîtrise des processus physiques et biologiques spécifiques au procédé.
Le bioréacteur à membranes étant l’association d’un réacteur biologique et d’une séparation physique par des membranes poreuses, le document intègre la présentation générale du système, les caractéristiques propres à chaque étape unitaire et à leur couplage, des exemples de dimensionnement et d’applications, ainsi que des perspectives de développement.
REFERENCE : W 4 140 DEWEY : 620 Date : Août 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées [texte imprimé] / Alain Grasmick, Auteur ; Corinne Cabassaud, Auteur . - 2010 . - 16 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p.
Mots-clés : Traitement eaux usées Biréacteurs. Résumé : Le traitement des eaux résiduaires urbaines (ERU) ou industrielles (ERI) est régi, soit par une réglementation basée sur la plus ou moins grande fragilité du milieu récepteur en cas de rejet direct, soit par une qualité d’usage requise en cas de volonté de réutilisation des eaux traitées.
Pour les rejets en milieu naturel des effluents domestiques, il a ainsi été défini des zones dites « normales » pour lesquelles le traitement est principalement axé sur l’élimination des fractions particulaires et des pollutions carbonées et des zones dites « sensibles », où une élimination complémentaire des fractions azotées et phosphatées est nécessaire.
Pour les effluents domestiques, les procédés dits « conventionnels », qu’ils soient intensifs (boues activées ou lits bactériens, biofiltres par exemple), extensifs (lagunage, système d’infiltration notamment) ou combinés, peuvent répondre aux exigences de rejet en présentant chacun des performances plus ou moins fiables du fait de leur sensibilité à des variations brutales de flux à traiter (cas des systèmes à cultures libres), de l’état de floculation des populations épuratives (cas des boues activées) ou de défauts de maîtrise de la répartition de la biomasse et des écoulements au sein de garnissages poreux (systèmes à cultures fixées dans des lits à ruissellement, voire biofiltres).
Pour les effluents industriels, une réglementation précise également les conditions de rejet en milieu naturel, voire en réseau urbain, mais on observe un intérêt croissant pour des systèmes permettant une réutilisation partielle ou totale des eaux traitées.
Le présent article a pour objet de présenter les bioréacteurs à membranes utilisés en traitement des eaux usées, de mettre en avant l’originalité de ce procédé multifonctionnel, en terme de qualité et de fiabilité du traitement, et de donner quelques outils pour la maîtrise des processus physiques et biologiques spécifiques au procédé.
Le bioréacteur à membranes étant l’association d’un réacteur biologique et d’une séparation physique par des membranes poreuses, le document intègre la présentation générale du système, les caractéristiques propres à chaque étape unitaire et à leur couplage, des exemples de dimensionnement et d’applications, ainsi que des perspectives de développement.
REFERENCE : W 4 140 DEWEY : 620 Date : Août 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Modélisation dynamique des procédés biologiques de traitement des eaux / Mathieu Spérandio in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 18 p.
Titre : Modélisation dynamique des procédés biologiques de traitement des eaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Spérandio, Auteur ; Marc Heran, Auteur ; Sylvie Gillot, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 18 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Traitement eaux Procédés biologiques Biomasse. Résumé : Les procédés biologiques à biomasse en suspension, du type des boues activées, sont largement appliqués pour le traitement des eaux usées urbaines ou industrielles.
Généralement, ces procédés sont dimensionnés sur la base d’équations de bilans « matières » établis à partir de l’hypothèse d’un régime permanent.
Pourtant ces systèmes subissent continuellement des perturbations. En particulier, ils sont soumis à des variations importantes de charge en polluant (débit et concentration) à différentes échelles temporelles : journalières, hebdomadaires, annuelles, traduisant les fluctuations de l’activité humaine.
De plus, ces procédés d’épuration sont gérés par des opérations parfois discontinues (aération séquencée, purge de boues, alimentation par bâchée, etc....). Par conséquent, même si des régimes pseudo-stationnaires peuvent être atteints, l’analyse dynamique des procédés biologiques d’épuration est incontournable pour appréhender le fonctionnement réel des unités et pour optimiser les paramètres de dimensionnement : volume et agencement des bassins, gestion de l’aération, extraction des boues, rôle tampon du clarificateur.
Ceci est d’autant plus important que les configurations et les géométries des bassins biologiques se sont profondément diversifiées et complexifiées afin d’intégrer l’élimination des nutriments.
L’objectif de cet article est d’une part de présenter les bases scientifiques de ces outils et, d’autre part, de proposer des méthodologies d’utilisation pour l’ingénieur.REFERENCE : W 6 500 DEWEY : 620 Date : Août 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Modélisation dynamique des procédés biologiques de traitement des eaux [texte imprimé] / Mathieu Spérandio, Auteur ; Marc Heran, Auteur ; Sylvie Gillot, Auteur . - 2010 . - 18 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 18 p.
Mots-clés : Traitement eaux Procédés biologiques Biomasse. Résumé : Les procédés biologiques à biomasse en suspension, du type des boues activées, sont largement appliqués pour le traitement des eaux usées urbaines ou industrielles.
Généralement, ces procédés sont dimensionnés sur la base d’équations de bilans « matières » établis à partir de l’hypothèse d’un régime permanent.
Pourtant ces systèmes subissent continuellement des perturbations. En particulier, ils sont soumis à des variations importantes de charge en polluant (débit et concentration) à différentes échelles temporelles : journalières, hebdomadaires, annuelles, traduisant les fluctuations de l’activité humaine.
De plus, ces procédés d’épuration sont gérés par des opérations parfois discontinues (aération séquencée, purge de boues, alimentation par bâchée, etc....). Par conséquent, même si des régimes pseudo-stationnaires peuvent être atteints, l’analyse dynamique des procédés biologiques d’épuration est incontournable pour appréhender le fonctionnement réel des unités et pour optimiser les paramètres de dimensionnement : volume et agencement des bassins, gestion de l’aération, extraction des boues, rôle tampon du clarificateur.
Ceci est d’autant plus important que les configurations et les géométries des bassins biologiques se sont profondément diversifiées et complexifiées afin d’intégrer l’élimination des nutriments.
L’objectif de cet article est d’une part de présenter les bases scientifiques de ces outils et, d’autre part, de proposer des méthodologies d’utilisation pour l’ingénieur.REFERENCE : W 6 500 DEWEY : 620 Date : Août 2007 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Analyse des protéines ou protéomique / Alexia Ortiz in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Titre : Analyse des protéines ou protéomique Type de document : texte imprimé Auteurs : Alexia Ortiz, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Analyse; Protéines; Protéomique Résumé : La protéomique est une science récente qui étudie les protéines. Le terme « protéome », proposé en 1995 [KAHN (P.) - *] [WILKINS (M.R.), SANCHEZ (J.C.), GOOLEY (A.A.), APPEL (R.D.), HUMPHERY-SMITH (I.), HOCHSTRASSER (D.F.), WILLIAMS (K.L.) - *] , désigne l'ensemble des protéines exprimées par le génome d'une cellule, d'un tissu ou encore d'un organe à un moment précis de son développement.
Même si le séquençage du génome humain est aujourd'hui achevé, l'étude du génome comporte des limites. Sa connaissance ne permet pas d'appréhender la complexité du fonctionnement cellulaire. Un même génome conduit à l'expression de plusieurs protéomes en fonction des étapes du cycle cellulaire, de l'état physiopathologique de la cellule. Enfin, les protéines peuvent subir de nombreuses modifications indépendamment de la seule expression du gène codant. L'analyse protéomique permet donc une description dynamique de la régulation de l'expression génique, grâce à l'étude des protéines et de leurs modifications post-traductionnelles.
L'analyse protéomique trouve deux champs d'applications : d'une part, l'identification des protéines pour un organisme donné (localisation intracellulaire, interactions protéine-protéine) et, d'autre part, la connaissance des niveaux d'expression des protéines et des effets d'agents extérieurs (pathologies, traitements médicamenteux, facteurs environnementaux, etc.).
L'analyse protéomique repose principalement sur une méthodologie couplant l'électrophorèse bidimensionnelle (2D-PAGE), technique possédant un pouvoir résolutif très élevé, et la spectrométrie de masse. Une analyse protéomique classique peut ainsi se résumer par :
extraction des protéines à partir d'un matériel biologique donné ;
séparation des protéines par électrophorèse ;
analyse de ces protéines par spectrométrie de masse.
Outre ces trois étapes, nous compléterons cette présentation par une description du traitement des données (interrogation de banques de données pour l'identification des protéines et/ou de leurs modifications), une introduction aux approches protéomiques basées sur des techniques alternatives, et pour finier sur les différentes approches d'une étude protéomique ainsi que les différentes techniques de quantification des protéines.REFERENCE : P 3 312 Date : Septembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Analyse des protéines ou protéomique [texte imprimé] / Alexia Ortiz, Auteur . - 2010 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 15 p.
Mots-clés : Analyse; Protéines; Protéomique Résumé : La protéomique est une science récente qui étudie les protéines. Le terme « protéome », proposé en 1995 [KAHN (P.) - *] [WILKINS (M.R.), SANCHEZ (J.C.), GOOLEY (A.A.), APPEL (R.D.), HUMPHERY-SMITH (I.), HOCHSTRASSER (D.F.), WILLIAMS (K.L.) - *] , désigne l'ensemble des protéines exprimées par le génome d'une cellule, d'un tissu ou encore d'un organe à un moment précis de son développement.
Même si le séquençage du génome humain est aujourd'hui achevé, l'étude du génome comporte des limites. Sa connaissance ne permet pas d'appréhender la complexité du fonctionnement cellulaire. Un même génome conduit à l'expression de plusieurs protéomes en fonction des étapes du cycle cellulaire, de l'état physiopathologique de la cellule. Enfin, les protéines peuvent subir de nombreuses modifications indépendamment de la seule expression du gène codant. L'analyse protéomique permet donc une description dynamique de la régulation de l'expression génique, grâce à l'étude des protéines et de leurs modifications post-traductionnelles.
L'analyse protéomique trouve deux champs d'applications : d'une part, l'identification des protéines pour un organisme donné (localisation intracellulaire, interactions protéine-protéine) et, d'autre part, la connaissance des niveaux d'expression des protéines et des effets d'agents extérieurs (pathologies, traitements médicamenteux, facteurs environnementaux, etc.).
L'analyse protéomique repose principalement sur une méthodologie couplant l'électrophorèse bidimensionnelle (2D-PAGE), technique possédant un pouvoir résolutif très élevé, et la spectrométrie de masse. Une analyse protéomique classique peut ainsi se résumer par :
extraction des protéines à partir d'un matériel biologique donné ;
séparation des protéines par électrophorèse ;
analyse de ces protéines par spectrométrie de masse.
Outre ces trois étapes, nous compléterons cette présentation par une description du traitement des données (interrogation de banques de données pour l'identification des protéines et/ou de leurs modifications), une introduction aux approches protéomiques basées sur des techniques alternatives, et pour finier sur les différentes approches d'une étude protéomique ainsi que les différentes techniques de quantification des protéines.REFERENCE : P 3 312 Date : Septembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biopuces dynamiques et imagerie en mode de plasmon de surface / Pierre Lecaruyer in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Titre : Biopuces dynamiques et imagerie en mode de plasmon de surface Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Lecaruyer, Auteur ; Michael Canva, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : 10 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biopuces dynamiques Plasmon Résumé : Nouvelles générations de systèmes de biopuces, les biopuces dynamiques permettent d'accéder à la cinétique des interactions biomoléculaires (figure 1) et devraient révolutionner leurs caractérisations. Ces systèmes peuvent avoir des applications tant en recherche qu'en outil de routine pour l'identification de signatures moléculaires. La méthode de choix repose actuellement sur des techniques d'imagerie en mode de résonance de plasmon de surface. REFERENCE : R 6 718 Date : Décembre 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biopuces dynamiques et imagerie en mode de plasmon de surface [texte imprimé] / Pierre Lecaruyer, Auteur ; Michael Canva, Auteur . - 2010 . - 10 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 10 p.
Mots-clés : Biopuces dynamiques Plasmon Résumé : Nouvelles générations de systèmes de biopuces, les biopuces dynamiques permettent d'accéder à la cinétique des interactions biomoléculaires (figure 1) et devraient révolutionner leurs caractérisations. Ces systèmes peuvent avoir des applications tant en recherche qu'en outil de routine pour l'identification de signatures moléculaires. La méthode de choix repose actuellement sur des techniques d'imagerie en mode de résonance de plasmon de surface. REFERENCE : R 6 718 Date : Décembre 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Biotechnologies dans la métallurgie extractive / Dominique Morin in Techniques de l'ingenieur BIO, Vol. BIO 2 (Trimestrielle)
[article]
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - pp. 1-16
Titre : Biotechnologies dans la métallurgie extractive Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Morin, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 1-16 Note générale : Bioprocédés Langues : Français (fre) Mots-clés : Métallurgie extractive; Biohydrométallurgie Résumé : L’utilisation de micro-organismes pour extraire des métaux à partir de ressources minérales est devenue une discipline à part entière de la métallurgie extractive avec une variété d’applications en termes de technologies et de métaux concernés. Les processus biochimiques mis en jeu sont connus avec de plus en plus de finesse et les procédés se révèlent fiables tout en mettant à disposition des opérateurs des moyens qui augmentent significativement l’efficacité de l’exploitation des ressources. Si nous devons encore parler de niches technologiques, celles-ci représentent un enjeu économique en croissance régulière. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : M2238 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Biotechnologies dans la métallurgie extractive [texte imprimé] / Dominique Morin, Auteur . - 2010 . - pp. 1-16.
Bioprocédés
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - pp. 1-16
Mots-clés : Métallurgie extractive; Biohydrométallurgie Résumé : L’utilisation de micro-organismes pour extraire des métaux à partir de ressources minérales est devenue une discipline à part entière de la métallurgie extractive avec une variété d’applications en termes de technologies et de métaux concernés. Les processus biochimiques mis en jeu sont connus avec de plus en plus de finesse et les procédés se révèlent fiables tout en mettant à disposition des opérateurs des moyens qui augmentent significativement l’efficacité de l’exploitation des ressources. Si nous devons encore parler de niches technologiques, celles-ci représentent un enjeu économique en croissance régulière. Note de contenu : Bibliogr. REFERENCE : M2238 Date : Juin 2002 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
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