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Auteur Jean-Christophe Maréchal
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Affiner la rechercheAnalyse hydrogéologique de la contribution de l'eau souterraine à la crue éclair des 6 et 8 septembre 2005 à Nîmes / Jean-Christophe Maréchal in La Houille blanche, N° 2 (avril 2009)
[article]
in La Houille blanche > N° 2 (avril 2009) . - p. 88-93
Titre : Analyse hydrogéologique de la contribution de l'eau souterraine à la crue éclair des 6 et 8 septembre 2005 à Nîmes Titre original : Hydrogeological analysis of groundwater contribution to the 6-8 September 2005 flash flood in Nîmes Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Christophe Maréchal, Auteur ; Bernard Ladouche, Auteur ; Nathalie Dörfliger, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 88-93 Note générale : Hydraulique
Résumés en Français et AnglaisLangues : Français (fre) Mots-clés : Hydrogéologie Eaux souterraines Inondations Crue éclair Index. décimale : 551.4 Résumé : De tout temps la Ville de Nîmes a fait face à des crues éclair générant d'importants dégâts humains et matériels. Les fortes intensités de pluies lors des épisodes méditerranéens contribuent à générer des pluies efficacies concentrées sur de courtes périodes de quelques heures. Toutefois, les faibles épaisseurs de sols par ailleurs perméables sur les terrains karstifiés du bassin versant de la Ville sont en théorie favorables à l'infiltration d'une partie des eaux de pluie. La capacité de rétention du bassin versant devrait donc permettre de réduire l'amplitude des crues. L'analyse hydrogéologique de la crue de septembre 2005 montre que le premier évènement a saturé le karst provoquant une baisse de la capacité de rétention du bassin versant lors du second évènement, induisant ainsi une aggravation de la crue éclair. L'analyse hydrogéologique de ce double épisode pluvieux montre que le système karstique de la Fontaine de Nîmes a été lui-même le siège d'une crue éclair karstique favorisée par (i) fort taux d'infiltration suite à la présence de sols très perméables; (ii) rapide transfert de l'eau infiltrée vers les drains de la zone noyée au travers d'avens et de réseau de fissures, (iii) circulation rapide de l'eau dans un réseau de conduits karstiques en charge bien développé (iv) rétro inondation et inondation d'avens proches de la source suite à une construction du conduit karstique et (v) faible capacité d'emmagasinement de la partie fracturée du karst.
The Nîmes city has been forever subject to catastrophic floods events. The high intensities of Mediterraneantype rainfall events contribute to generate very large quantities of water available for runoff during a very short duration. However, with a very scarce and thin soil cover of high infiltration capacity, karstified limestone of Nîmes hills are in theory favourable to the infiltration of a part of rainwater, reducing the potential overland flow genesis. The retention capacity of the watershed should then contribute to reduce the amplitude of floods. The hydrogeological analysis of September 2005 double event shows that the first event has saturated the karst reducing retention capacity of the watershed during the second event, increasing the flash flood amplitude. The analysis of this double event has also shown that a karst flash flood happened in the karst system itself. The specific characteristics of the Nîmes karst favouring karst-flash-flooding are: (i) high infiltration rate due to scarce and highly permeable soils; (ii) rapid infiltration of storm flow to the drains of saturated zone entering the aquifer quickly through sinkhole drains and fissures network, (iii) rapid circulation in well developed karstic flooded conduits network; (iv) backflooding and sinkhole flooding close to the spring due to conduit constriction and (v) small storage capacity of fissured karst system and therefore saturation excess runoff genesis.DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 RAMEAU : Hydrogéologie -- -- Eaux souterraines En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...] [article] Analyse hydrogéologique de la contribution de l'eau souterraine à la crue éclair des 6 et 8 septembre 2005 à Nîmes = Hydrogeological analysis of groundwater contribution to the 6-8 September 2005 flash flood in Nîmes [texte imprimé] / Jean-Christophe Maréchal, Auteur ; Bernard Ladouche, Auteur ; Nathalie Dörfliger, Auteur . - 2009 . - p. 88-93.
Hydraulique
Résumés en Français et Anglais
Langues : Français (fre)
in La Houille blanche > N° 2 (avril 2009) . - p. 88-93
Mots-clés : Hydrogéologie Eaux souterraines Inondations Crue éclair Index. décimale : 551.4 Résumé : De tout temps la Ville de Nîmes a fait face à des crues éclair générant d'importants dégâts humains et matériels. Les fortes intensités de pluies lors des épisodes méditerranéens contribuent à générer des pluies efficacies concentrées sur de courtes périodes de quelques heures. Toutefois, les faibles épaisseurs de sols par ailleurs perméables sur les terrains karstifiés du bassin versant de la Ville sont en théorie favorables à l'infiltration d'une partie des eaux de pluie. La capacité de rétention du bassin versant devrait donc permettre de réduire l'amplitude des crues. L'analyse hydrogéologique de la crue de septembre 2005 montre que le premier évènement a saturé le karst provoquant une baisse de la capacité de rétention du bassin versant lors du second évènement, induisant ainsi une aggravation de la crue éclair. L'analyse hydrogéologique de ce double épisode pluvieux montre que le système karstique de la Fontaine de Nîmes a été lui-même le siège d'une crue éclair karstique favorisée par (i) fort taux d'infiltration suite à la présence de sols très perméables; (ii) rapide transfert de l'eau infiltrée vers les drains de la zone noyée au travers d'avens et de réseau de fissures, (iii) circulation rapide de l'eau dans un réseau de conduits karstiques en charge bien développé (iv) rétro inondation et inondation d'avens proches de la source suite à une construction du conduit karstique et (v) faible capacité d'emmagasinement de la partie fracturée du karst.
The Nîmes city has been forever subject to catastrophic floods events. The high intensities of Mediterraneantype rainfall events contribute to generate very large quantities of water available for runoff during a very short duration. However, with a very scarce and thin soil cover of high infiltration capacity, karstified limestone of Nîmes hills are in theory favourable to the infiltration of a part of rainwater, reducing the potential overland flow genesis. The retention capacity of the watershed should then contribute to reduce the amplitude of floods. The hydrogeological analysis of September 2005 double event shows that the first event has saturated the karst reducing retention capacity of the watershed during the second event, increasing the flash flood amplitude. The analysis of this double event has also shown that a karst flash flood happened in the karst system itself. The specific characteristics of the Nîmes karst favouring karst-flash-flooding are: (i) high infiltration rate due to scarce and highly permeable soils; (ii) rapid infiltration of storm flow to the drains of saturated zone entering the aquifer quickly through sinkhole drains and fissures network, (iii) rapid circulation in well developed karstic flooded conduits network; (iv) backflooding and sinkhole flooding close to the spring due to conduit constriction and (v) small storage capacity of fissured karst system and therefore saturation excess runoff genesis.DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 RAMEAU : Hydrogéologie -- -- Eaux souterraines En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...]
[article]
in La Houille blanche > N° 1 (Janvier 2012) . - pp. 44-50
Titre : Les tunnels alpins : Observatoires de l’hydrogéologie des grands massifs montagneux Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Christophe Maréchal, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : pp. 44-50 Note générale : Hydraulique Langues : Français (fre) Mots-clés : Hydrogéologie Perméabilité Température Roche cristalline Isotope Résumé : L’étude des venues d’eau rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages souterrains au travers des Alpes a permis de caractériser les circulations profondes d’eau souterraine au sein de ces massifs montagneux. Les principaux résultats sont illustrés au moyen de l’exemple du tunnel du Mont-Blanc. Les perméabilités mesurées dans les tunnels sont dépendantes de trois paramètres : l’échelle (forte variabilité des perméabilités dans les petits tronçons), la lithologie (roches cristallines plus perméables que les roches cristallophylliennes) et la profondeur (décroissance de perméabilité avec la profondeur du tunnel) des tronçons considérés. Une zone décomprimée caractérise les 600 premiers mètres au sein desquels la perméabilité est plus élevée. La température des eaux s’avère être un traceur efficace des circulations d’eau dans les massifs, l’eau s’infiltrant en altitude à température peu élevée contribuant au refroidissement des massifs. Les âges des eaux sont cohérents avec l’hydrodynamisme du massif, avec la présence d’eaux anciennes dans les parties les moins perméables et d’eaux récentes dans les zones les plus perméables. Un mélange d’eaux récentes et anciennes est observé dans les zones à perméabilité intermédiaire. Dans la plupart des ouvrages, les teneurs en Oxygène-18 sont compatibles avec des aires de recharge situées verticalement au droit des venues d’eau. Seules quelques exceptions mettent en évidence des circulations régionales, l’influence de la zone décomprimée ou l’infiltration d’eaux de surface (lacs). DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...] [article] Les tunnels alpins : Observatoires de l’hydrogéologie des grands massifs montagneux [texte imprimé] / Jean-Christophe Maréchal, Auteur . - 2012 . - pp. 44-50.
Hydraulique
Langues : Français (fre)
in La Houille blanche > N° 1 (Janvier 2012) . - pp. 44-50
Mots-clés : Hydrogéologie Perméabilité Température Roche cristalline Isotope Résumé : L’étude des venues d’eau rencontrées lors de la réalisation d’ouvrages souterrains au travers des Alpes a permis de caractériser les circulations profondes d’eau souterraine au sein de ces massifs montagneux. Les principaux résultats sont illustrés au moyen de l’exemple du tunnel du Mont-Blanc. Les perméabilités mesurées dans les tunnels sont dépendantes de trois paramètres : l’échelle (forte variabilité des perméabilités dans les petits tronçons), la lithologie (roches cristallines plus perméables que les roches cristallophylliennes) et la profondeur (décroissance de perméabilité avec la profondeur du tunnel) des tronçons considérés. Une zone décomprimée caractérise les 600 premiers mètres au sein desquels la perméabilité est plus élevée. La température des eaux s’avère être un traceur efficace des circulations d’eau dans les massifs, l’eau s’infiltrant en altitude à température peu élevée contribuant au refroidissement des massifs. Les âges des eaux sont cohérents avec l’hydrodynamisme du massif, avec la présence d’eaux anciennes dans les parties les moins perméables et d’eaux récentes dans les zones les plus perméables. Un mélange d’eaux récentes et anciennes est observé dans les zones à perméabilité intermédiaire. Dans la plupart des ouvrages, les teneurs en Oxygène-18 sont compatibles avec des aires de recharge situées verticalement au droit des venues d’eau. Seules quelques exceptions mettent en évidence des circulations régionales, l’influence de la zone décomprimée ou l’infiltration d’eaux de surface (lacs). DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...]