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Auteur Frédéric Laugier
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Affiner la rechercheSolutions mises en œuvre à EDF pour améliorer le passage des crues sur des barrages existants présentant une débitance insuffisante / Frédéric Laugier in La Houille blanche, N° 1 (Janvier/Fevrier 2010)
[article]
in La Houille blanche > N° 1 (Janvier/Fevrier 2010) . - pp. 44-52
Titre : Solutions mises en œuvre à EDF pour améliorer le passage des crues sur des barrages existants présentant une débitance insuffisante Titre original : Solutions implemented by EDF to improve safe passage of floods for dams having insufficient existing spillway capacity Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Laugier, Auteur ; Alain Mercier, Auteur ; Jean-Marie Boutet, Auteur Article en page(s) : pp. 44-52 Note générale : Hydraulique Langues : Français (fre) Mots-clés : Déversoirs Inondations Barrages de crue EDF Index. décimale : 551.4 Résumé : Proactive vis à vis des risques engendrés par les crues sur les barrages qu’elle exploite, EDF a entrepris depuis 25 ans, d’une part la ré-évaluation du débit des crues extrêmes par la méthode du Gradex, puis plus récemment de son évolution le Schadex et, d’autre part, des actions d’amélioration de la fiabilité ou/et d’augmentation de la capacité des ouvrages d’évacuation des crues.
L’étude de l’impact des écarts entre la débitance des ouvrages d’évacuation et les débits des crues estimés, sur la cote de retenue maximale atteinte, induit une réponse parmi deux grandes familles de solutions, en tenant compte des particularités de chaque barrage et du déficit de débit constaté.
La première famille de solutions permet de maintenir la débitance des ouvrages grâce à la prise en compte de différents facteurs (laminage de la retenue, creux préventif ou baisse conditionnelle de plan d’eau) associés éventuellement à l’augmentation des cotes atteintes lors du passage de la crue de projet. Ce type de solution nécessite préalablement de vérifier la stabilité du barrage sous les nouvelles conditions et le cas échéant d’envisager la réalisation de travaux de confortement.
La seconde famille consiste à accroître la débitance des ouvrages. Ces solutions ont été couramment mises en oeuvre dans le passé, généralement sur les ouvrages les plus anciens. Un certain nombre de projets plus récents ont également vu le jour ou sont en cours de développement. Qu’il s’agisse de la modification d’ouvrages existants ou de la création d’ouvrages complémentaires, ces solutions concernent davantage les évacuateurs de surface même si quelques projets impactent les vannes de fond. Parfois ces solutions répondent également à d’autres besoins que le strict passage d’un débit de crue (amélioration de l’exploitation des ouvrages, vidange de la retenue...)
Conscious of the risks associated with river floods at the dams it operates, EDF has for the last 25 years, on one hand reassessed extreme flood discharges by the Gradex method, and more recently by the Schadex method, and on the other hand enhanced reliability and/or increased spillway capacities.
Investigating the effect of discrepancies between outlet works discharge capacities and estimated flood inflows, on maximum reservoir level allows the most appropriate response to be selected from the two families of solutions available, on the basis of the particular features of individual dams and the calculated shortfall in discharge capacity.
One family of solutions enables the existing discharge capacity to remain unchanged by making use of such factors as flood routing through the reservoir or partial drawdown of the reservoir before arrival of the flood ; the reservoir level may also be allowed to rise above the predicted maximum water level during passage of the design flood, although in this case, prior verification that the dam will remain stable under the new conditions is necessary, and this may require strengthening works to be carried out.
The second family of solutions consists in providing additional discharge capacity. This approach was common in the past, mostly at older dams. A couple of projects have been recently implemented or are still under development. Whether the solution consists of modifications to existing outlet works or building new ones, they usually concerne surface spillways, although there were schemes based on bottom outlets. These solutions sometimes met objectives other than simply controlling floods (improved operation, reservoir drawdown, etc...).
DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...] [article] Solutions mises en œuvre à EDF pour améliorer le passage des crues sur des barrages existants présentant une débitance insuffisante = Solutions implemented by EDF to improve safe passage of floods for dams having insufficient existing spillway capacity [texte imprimé] / Frédéric Laugier, Auteur ; Alain Mercier, Auteur ; Jean-Marie Boutet, Auteur . - pp. 44-52.
Hydraulique
Langues : Français (fre)
in La Houille blanche > N° 1 (Janvier/Fevrier 2010) . - pp. 44-52
Mots-clés : Déversoirs Inondations Barrages de crue EDF Index. décimale : 551.4 Résumé : Proactive vis à vis des risques engendrés par les crues sur les barrages qu’elle exploite, EDF a entrepris depuis 25 ans, d’une part la ré-évaluation du débit des crues extrêmes par la méthode du Gradex, puis plus récemment de son évolution le Schadex et, d’autre part, des actions d’amélioration de la fiabilité ou/et d’augmentation de la capacité des ouvrages d’évacuation des crues.
L’étude de l’impact des écarts entre la débitance des ouvrages d’évacuation et les débits des crues estimés, sur la cote de retenue maximale atteinte, induit une réponse parmi deux grandes familles de solutions, en tenant compte des particularités de chaque barrage et du déficit de débit constaté.
La première famille de solutions permet de maintenir la débitance des ouvrages grâce à la prise en compte de différents facteurs (laminage de la retenue, creux préventif ou baisse conditionnelle de plan d’eau) associés éventuellement à l’augmentation des cotes atteintes lors du passage de la crue de projet. Ce type de solution nécessite préalablement de vérifier la stabilité du barrage sous les nouvelles conditions et le cas échéant d’envisager la réalisation de travaux de confortement.
La seconde famille consiste à accroître la débitance des ouvrages. Ces solutions ont été couramment mises en oeuvre dans le passé, généralement sur les ouvrages les plus anciens. Un certain nombre de projets plus récents ont également vu le jour ou sont en cours de développement. Qu’il s’agisse de la modification d’ouvrages existants ou de la création d’ouvrages complémentaires, ces solutions concernent davantage les évacuateurs de surface même si quelques projets impactent les vannes de fond. Parfois ces solutions répondent également à d’autres besoins que le strict passage d’un débit de crue (amélioration de l’exploitation des ouvrages, vidange de la retenue...)
Conscious of the risks associated with river floods at the dams it operates, EDF has for the last 25 years, on one hand reassessed extreme flood discharges by the Gradex method, and more recently by the Schadex method, and on the other hand enhanced reliability and/or increased spillway capacities.
Investigating the effect of discrepancies between outlet works discharge capacities and estimated flood inflows, on maximum reservoir level allows the most appropriate response to be selected from the two families of solutions available, on the basis of the particular features of individual dams and the calculated shortfall in discharge capacity.
One family of solutions enables the existing discharge capacity to remain unchanged by making use of such factors as flood routing through the reservoir or partial drawdown of the reservoir before arrival of the flood ; the reservoir level may also be allowed to rise above the predicted maximum water level during passage of the design flood, although in this case, prior verification that the dam will remain stable under the new conditions is necessary, and this may require strengthening works to be carried out.
The second family of solutions consists in providing additional discharge capacity. This approach was common in the past, mostly at older dams. A couple of projects have been recently implemented or are still under development. Whether the solution consists of modifications to existing outlet works or building new ones, they usually concerne surface spillways, although there were schemes based on bottom outlets. These solutions sometimes met objectives other than simply controlling floods (improved operation, reservoir drawdown, etc...).
DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...] Uranium: ressources, consommation et évolutions du marché / Dominique Greneche in Techniques de l'ingénieur BN, Vol. BN3 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur BN > Vol. BN3 (Trimestriel) . - 14 p.
Titre : Uranium: ressources, consommation et évolutions du marché Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Greneche, Auteur ; Anne Chauvin, Auteur ; Frédéric Laugier, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Uranium Réacteur nucléaires Résumé : L'uranium, comme toute autre matière énergétique telle que le charbon, le pétrole ou le gaz, est une substance d'origine naturelle contenue dans l'écorce terrestre (ou l'eau de mer pour l'uranium). Il est donc susceptible d'être exploité pour fournir de l'énergie grâce à des installations appelées « réacteurs nucléaires » qui permettent de réaliser la fission des noyaux d'atomes d'uranium et de dégager ainsi d'énormes quantités de chaleur. Celle-ci peut alors être récupérée directement ou transformée en électricité. Ce métal est en fait connu depuis plus de deux siècles, mais il a été presque ignoré jusqu'à ce jour de mars 1896, où le physicien français Henri Becquerel découvrait le phénomène alors mystérieux de la « radioactivité » en identifiant en même temps l'origine de cette radioactivité : l'uranium (il baptisa d'ailleurs à l'époque de « rayons uraniques » ces étranges émanations de l'uranium). Toutefois, c'est en décembre 1938 que l'uranium devient une matière particulièrement convoitée quand on découvre en Allemagne le processus de fission des noyaux d'atomes d'uranium. Cet attrait devient une véritable fascination pour les savants de l'époque lorsqu'ils réalisent qu'avec ce processus, il est non seulement possible de produire de l'énergie mais aussi de fabriquer des bombes atomiques (cependant au prix de transformations complexes). Aujourd'hui, l'uranium est recherché et exploité pour ses applications énergétiques, et avec le développement de l'« énergie nucléaire » pour la production d'énergie électrique, il est devenu une matière première essentielle voire stratégique pour un bon nombre de pays qui ont recours à cette énergie. Il fait donc l'objet d'un marché mondial gouverné par des facteurs géopolitiques et techniques complexes, compte tenu de la grande diversité des acteurs. Ces acteurs sont d'abord les pays détenteurs des ressources et ensuite les compagnies ou organismes qui les exploitent et enfin les clients qui achètent l'uranium pour faire fonctionner leurs réacteurs nucléaires. Cet article est destiné à examiner les différentes composantes de ce marché sous ses aspects technico-économiques. REFERENCE : BN 3 571 Date : Juillet 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/cycle-du-combu [...] [article] Uranium: ressources, consommation et évolutions du marché [texte imprimé] / Dominique Greneche, Auteur ; Anne Chauvin, Auteur ; Frédéric Laugier, Auteur . - 2007 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur BN > Vol. BN3 (Trimestriel) . - 14 p.
Mots-clés : Uranium Réacteur nucléaires Résumé : L'uranium, comme toute autre matière énergétique telle que le charbon, le pétrole ou le gaz, est une substance d'origine naturelle contenue dans l'écorce terrestre (ou l'eau de mer pour l'uranium). Il est donc susceptible d'être exploité pour fournir de l'énergie grâce à des installations appelées « réacteurs nucléaires » qui permettent de réaliser la fission des noyaux d'atomes d'uranium et de dégager ainsi d'énormes quantités de chaleur. Celle-ci peut alors être récupérée directement ou transformée en électricité. Ce métal est en fait connu depuis plus de deux siècles, mais il a été presque ignoré jusqu'à ce jour de mars 1896, où le physicien français Henri Becquerel découvrait le phénomène alors mystérieux de la « radioactivité » en identifiant en même temps l'origine de cette radioactivité : l'uranium (il baptisa d'ailleurs à l'époque de « rayons uraniques » ces étranges émanations de l'uranium). Toutefois, c'est en décembre 1938 que l'uranium devient une matière particulièrement convoitée quand on découvre en Allemagne le processus de fission des noyaux d'atomes d'uranium. Cet attrait devient une véritable fascination pour les savants de l'époque lorsqu'ils réalisent qu'avec ce processus, il est non seulement possible de produire de l'énergie mais aussi de fabriquer des bombes atomiques (cependant au prix de transformations complexes). Aujourd'hui, l'uranium est recherché et exploité pour ses applications énergétiques, et avec le développement de l'« énergie nucléaire » pour la production d'énergie électrique, il est devenu une matière première essentielle voire stratégique pour un bon nombre de pays qui ont recours à cette énergie. Il fait donc l'objet d'un marché mondial gouverné par des facteurs géopolitiques et techniques complexes, compte tenu de la grande diversité des acteurs. Ces acteurs sont d'abord les pays détenteurs des ressources et ensuite les compagnies ou organismes qui les exploitent et enfin les clients qui achètent l'uranium pour faire fonctionner leurs réacteurs nucléaires. Cet article est destiné à examiner les différentes composantes de ce marché sous ses aspects technico-économiques. REFERENCE : BN 3 571 Date : Juillet 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/cycle-du-combu [...] Utilisation industrielle de la modélisation hydrodynamique 3D pour l’évaluation de la débitance d’un évacuateur / Frédéric Laugier in La Houille blanche, N° 2 (Mars/Avril 2010)
[article]
in La Houille blanche > N° 2 (Mars/Avril 2010) . - pp. 36-46
Titre : Utilisation industrielle de la modélisation hydrodynamique 3D pour l’évaluation de la débitance d’un évacuateur Titre original : Engineering use of hydrodynamic 3D simulation to assess spillway discharge capacity Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Laugier, Auteur ; Grégory Guyot, Auteur ; Eric Valette, Auteur Article en page(s) : pp. 36-46 Note générale : Hydraulique Langues : Français (fre) Mots-clés : Déversoirs Applications industrielles Hydrodynamique Simulation par ordinateur Modèles réduits Index. décimale : 551.4 Résumé : Jusqu’à présent, la représentation fine des phénomènes hydrauliques complexes a essentiellement fait appel à la modélisation physique par le biais de la réalisation de coûteux modèles réduits hydrauliques. Selon les lois de similitude adoptées, ces derniers permettent d’appréhender certains phénomènes physiques complexes comme les écoulements tridimensionnels, les problématiques de débitance et d’amortissement d’énergie, les transports solides...
L’approche de ces phénomènes hydrauliques complexes par le calcul s’est graduellement développée depuis une vingtaine d’années. D’abord réservés aux centres de recherches et aux universités, les outils de calcul ont progressivement évolué pour être aujourd’hui utilisables à un stade industriel par des sociétés d’ingénierie grâce à la croissance exponentielle des capacités de calculs des PC et aux progrès des logiciels de modélisation tant en matière d’interface utilisateur, de convivialité, qu’en matière de méthodes de calculs.
Dans ce contexte, cet article présente un certain nombre de résultats issus de simulations numériques réalisées avec le logiciel Flow3D®, pour l’évaluation de la débitance des évacuateurs de crue. Les résultats obtenus sont très prometteurs puisque les corrélations obtenues par comparaison avec des données issues de la littérature ou de modèles physiques récents sont très bonnes, souvent comparables à l’incertitude des données issues des modèles réduits hydrauliques par exemple pour le calcul de la débitance des ouvrages.
En conclusion, l’utilisation de codes d’éléments finis 3D peut être dès à présent, une alternative à la réalisation de certains modèles réduits physiques simples. Pour les configurations plus complexes, il sera un complément extrêmement utile à l’exploitation du modèle physique, grâce à la rapidité et au faible coût d’implémentations de modifications d’optimisation du modèle. En outre, une fois le modèle numérique calé, il donne accès à un vaste nombre de données de sortie inaccessibles avec un modèle physique. Un tel outil permet donc d’ores et déjà de gagner plusieurs semaines voire plusieurs mois sur les phases d’étude d’un projet hydraulique.
Until now, physical models were most of the time required to properly understand complex hydraulic problems. According to the choice of dimensionless numbers, they allow to understand physical issues such as 3D flows, discharge capacity and energy dissipation, sediment transport.
Numerical approaches have been gradually developed for 20 years. They were first appropriate for university or research centres. Numerical tools are nowadays suitable to be used by engineering consultancy services thanks to exponential increase of PC powers,performing numerical methods and user friendly interfaces.
This article presents results of numerical simulations carried out with Flow3D®, to assess discharge capacity of spillways. Results are very promising as correlations with proven date coming from both literature and physical models are very good, and often comparable to physical models datas uncertainty, for example for the assessment of spillway discharge capacity.
As a conclusion, numerical codes might from now on be used without any physical models for basic issues. They can also be used, in more complex configurations, in addition to physical models to optimise projects because numerical models and project variations are quick and cheap to run. Furthermore, 3D numerical models also provide large quantity of output data, which cannot be supplied by a physical model. 3D numerical models are therefore a way to substantially reduce hydraulic studies schedule by weeks or months.
DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...] [article] Utilisation industrielle de la modélisation hydrodynamique 3D pour l’évaluation de la débitance d’un évacuateur = Engineering use of hydrodynamic 3D simulation to assess spillway discharge capacity [texte imprimé] / Frédéric Laugier, Auteur ; Grégory Guyot, Auteur ; Eric Valette, Auteur . - pp. 36-46.
Hydraulique
Langues : Français (fre)
in La Houille blanche > N° 2 (Mars/Avril 2010) . - pp. 36-46
Mots-clés : Déversoirs Applications industrielles Hydrodynamique Simulation par ordinateur Modèles réduits Index. décimale : 551.4 Résumé : Jusqu’à présent, la représentation fine des phénomènes hydrauliques complexes a essentiellement fait appel à la modélisation physique par le biais de la réalisation de coûteux modèles réduits hydrauliques. Selon les lois de similitude adoptées, ces derniers permettent d’appréhender certains phénomènes physiques complexes comme les écoulements tridimensionnels, les problématiques de débitance et d’amortissement d’énergie, les transports solides...
L’approche de ces phénomènes hydrauliques complexes par le calcul s’est graduellement développée depuis une vingtaine d’années. D’abord réservés aux centres de recherches et aux universités, les outils de calcul ont progressivement évolué pour être aujourd’hui utilisables à un stade industriel par des sociétés d’ingénierie grâce à la croissance exponentielle des capacités de calculs des PC et aux progrès des logiciels de modélisation tant en matière d’interface utilisateur, de convivialité, qu’en matière de méthodes de calculs.
Dans ce contexte, cet article présente un certain nombre de résultats issus de simulations numériques réalisées avec le logiciel Flow3D®, pour l’évaluation de la débitance des évacuateurs de crue. Les résultats obtenus sont très prometteurs puisque les corrélations obtenues par comparaison avec des données issues de la littérature ou de modèles physiques récents sont très bonnes, souvent comparables à l’incertitude des données issues des modèles réduits hydrauliques par exemple pour le calcul de la débitance des ouvrages.
En conclusion, l’utilisation de codes d’éléments finis 3D peut être dès à présent, une alternative à la réalisation de certains modèles réduits physiques simples. Pour les configurations plus complexes, il sera un complément extrêmement utile à l’exploitation du modèle physique, grâce à la rapidité et au faible coût d’implémentations de modifications d’optimisation du modèle. En outre, une fois le modèle numérique calé, il donne accès à un vaste nombre de données de sortie inaccessibles avec un modèle physique. Un tel outil permet donc d’ores et déjà de gagner plusieurs semaines voire plusieurs mois sur les phases d’étude d’un projet hydraulique.
Until now, physical models were most of the time required to properly understand complex hydraulic problems. According to the choice of dimensionless numbers, they allow to understand physical issues such as 3D flows, discharge capacity and energy dissipation, sediment transport.
Numerical approaches have been gradually developed for 20 years. They were first appropriate for university or research centres. Numerical tools are nowadays suitable to be used by engineering consultancy services thanks to exponential increase of PC powers,performing numerical methods and user friendly interfaces.
This article presents results of numerical simulations carried out with Flow3D®, to assess discharge capacity of spillways. Results are very promising as correlations with proven date coming from both literature and physical models are very good, and often comparable to physical models datas uncertainty, for example for the assessment of spillway discharge capacity.
As a conclusion, numerical codes might from now on be used without any physical models for basic issues. They can also be used, in more complex configurations, in addition to physical models to optimise projects because numerical models and project variations are quick and cheap to run. Furthermore, 3D numerical models also provide large quantity of output data, which cannot be supplied by a physical model. 3D numerical models are therefore a way to substantially reduce hydraulic studies schedule by weeks or months.
DEWEY : 553.7 ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=article&access=standard&Itemid=129&url=/ [...]