[article] in Techniques de l'ingénieur TA > Vol. TA6 (Trimestriel) . - 20 p. Titre : | Surveillance microbiologique de l'eau | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Maux, Mélinda, Auteur ; Simonart, Tristan, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | 20 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Microbiologie Eaux Surveillance | Résumé : | L'eau constitue un élément essentiel pour le développement de la vie : le corps d'un être humain adulte est composé à 60 % d'eau. En raison de son caractère vital, l'eau liée aux activités humaines doit être de bonne qualité sanitaire afin d'éviter la survenue de pathologies hydriques.
Les micro-organismes d'origine humaine ou spécifiquement environnementaux (bactéries, levures, champignons filamenteux, parasites et virus) présents dans l'environnement appartiennent aux espèces opportunistes et aux espèces pathogènes pour l'homme. Leur omniprésence, issue de l'activité biologique naturelle, permet de les retrouver dans les eaux, y compris l'eau potable pour laquelle les causes d'introduction de germes dans un réseau résultent le plus souvent d'un manque de protection des ressources, conjugué à un traitement de l'eau défaillant ou inexistant, ou à une faille dans le circuit de distribution. La contamination de l'environnement varie qualitativement et quantitativement d'un type d'eau à l'autre et, au sein d'un même type, en fonction de l'environnement et de son aménagement, ainsi que de la capacité de survie des micro-organismes. Par ailleurs, l'identification de certaines sources environnementales potentiellement à l'origine d'infections nosocomiales (légionellose) rend indispensable la maîtrise de l'environnement pour protéger la population.
Les germes pathogènes, capables de provoquer des maladies, proviennent pour la plupart de déjections humaines ou animales. Les principales infections d'origine hydrique observées en France sont majoritairement des troubles digestifs (gastro-entérites). Les cas de typhoïdes, paratyphoïdes, hépatites virales et dysenteries sont plus graves mais beaucoup plus rares. La contamination des eaux (potables, baignades en eaux naturelles ou piscines, eaux chaudes, etc.) par des germes pathogènes est susceptible de provoquer des cas d'infection isolés, voire des situations épidémiques en cas de forte contamination des eaux. Pour autant, la présence de germes pathogènes pour l'homme, dans une eau, ne signifie pas que les personnes en contact avec cette eau seront infectées, malgré le caractère immédiat des effets sur la santé. L'infection nécessite l'association de plusieurs facteurs liés au micro-organisme (nature et concentration des germes pathogènes présents dans l'eau), à la voie de transmission (quantité d'eau ingérée, inhalation), et à la réceptivité de l'hôte (état de santé général des personnes, sensibilité, âge, immunodéficience).
La mise à disposition de la population d'eaux de bonne qualité sanitaire constitue une préoccupation essentielle et permanente des autorités sanitaires (le ministère de la Santé et des Sports et les services santé-environnement des Directions départementales des affaires sanitaires et sociales), du fait des risques potentiels immédiats. La qualité microbiologique de l'eau se définit comme étant l'état de l'eau caractérisé par un niveau de présence de micro-organismes (virus, bactéries, protozoaires...) pouvant induire un risque sanitaire plus ou moins grand. Sa maîtrise repose sur des mesures de contrôle et de surveillance de paramètres microbiologiques et la mise en place d'une maintenance préventive.
Cet article a pour but de décrire les avancées réglementaires en matière de contrôle sanitaire des paramètres microbiologiques de l'eau. Il dresse également le bilan des différents types de méthodes qui sont appliquées en contrôle sanitaire, leur gamme d'utilisation et les verrous actuels liés à leur utilisation, et fait un bilan de l'évolution des normes analytiques. Il fait le point sur l'assurance qualité et les principes d'accréditation des laboratoires impliqués dans le contrôle sanitaire microbiologique des eaux. | REFERENCE : | P 4 218 | DEWEY : | 540 | Date : | Septembre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr |
[article] Surveillance microbiologique de l'eau [texte imprimé] / Maux, Mélinda, Auteur ; Simonart, Tristan, Auteur . - 2010 . - 20 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur TA > Vol. TA6 (Trimestriel) . - 20 p. Mots-clés : | Microbiologie Eaux Surveillance | Résumé : | L'eau constitue un élément essentiel pour le développement de la vie : le corps d'un être humain adulte est composé à 60 % d'eau. En raison de son caractère vital, l'eau liée aux activités humaines doit être de bonne qualité sanitaire afin d'éviter la survenue de pathologies hydriques.
Les micro-organismes d'origine humaine ou spécifiquement environnementaux (bactéries, levures, champignons filamenteux, parasites et virus) présents dans l'environnement appartiennent aux espèces opportunistes et aux espèces pathogènes pour l'homme. Leur omniprésence, issue de l'activité biologique naturelle, permet de les retrouver dans les eaux, y compris l'eau potable pour laquelle les causes d'introduction de germes dans un réseau résultent le plus souvent d'un manque de protection des ressources, conjugué à un traitement de l'eau défaillant ou inexistant, ou à une faille dans le circuit de distribution. La contamination de l'environnement varie qualitativement et quantitativement d'un type d'eau à l'autre et, au sein d'un même type, en fonction de l'environnement et de son aménagement, ainsi que de la capacité de survie des micro-organismes. Par ailleurs, l'identification de certaines sources environnementales potentiellement à l'origine d'infections nosocomiales (légionellose) rend indispensable la maîtrise de l'environnement pour protéger la population.
Les germes pathogènes, capables de provoquer des maladies, proviennent pour la plupart de déjections humaines ou animales. Les principales infections d'origine hydrique observées en France sont majoritairement des troubles digestifs (gastro-entérites). Les cas de typhoïdes, paratyphoïdes, hépatites virales et dysenteries sont plus graves mais beaucoup plus rares. La contamination des eaux (potables, baignades en eaux naturelles ou piscines, eaux chaudes, etc.) par des germes pathogènes est susceptible de provoquer des cas d'infection isolés, voire des situations épidémiques en cas de forte contamination des eaux. Pour autant, la présence de germes pathogènes pour l'homme, dans une eau, ne signifie pas que les personnes en contact avec cette eau seront infectées, malgré le caractère immédiat des effets sur la santé. L'infection nécessite l'association de plusieurs facteurs liés au micro-organisme (nature et concentration des germes pathogènes présents dans l'eau), à la voie de transmission (quantité d'eau ingérée, inhalation), et à la réceptivité de l'hôte (état de santé général des personnes, sensibilité, âge, immunodéficience).
La mise à disposition de la population d'eaux de bonne qualité sanitaire constitue une préoccupation essentielle et permanente des autorités sanitaires (le ministère de la Santé et des Sports et les services santé-environnement des Directions départementales des affaires sanitaires et sociales), du fait des risques potentiels immédiats. La qualité microbiologique de l'eau se définit comme étant l'état de l'eau caractérisé par un niveau de présence de micro-organismes (virus, bactéries, protozoaires...) pouvant induire un risque sanitaire plus ou moins grand. Sa maîtrise repose sur des mesures de contrôle et de surveillance de paramètres microbiologiques et la mise en place d'une maintenance préventive.
Cet article a pour but de décrire les avancées réglementaires en matière de contrôle sanitaire des paramètres microbiologiques de l'eau. Il dresse également le bilan des différents types de méthodes qui sont appliquées en contrôle sanitaire, leur gamme d'utilisation et les verrous actuels liés à leur utilisation, et fait un bilan de l'évolution des normes analytiques. Il fait le point sur l'assurance qualité et les principes d'accréditation des laboratoires impliqués dans le contrôle sanitaire microbiologique des eaux. | REFERENCE : | P 4 218 | DEWEY : | 540 | Date : | Septembre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr |
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