[article] in Techniques de l'ingénieur MD > Vol. MD3 (Trimestriel) . - 16 p. Titre : | Dépôt électrolytique de l'or et de l'argent | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Chalumeau, Lionel, Auteur | Année de publication : | 2007 | Article en page(s) : | 16 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Electrolytique | Résumé : | L’or et l’argent font partie de la famille des métaux nobles (or, argent, palladium, platine, rhodium, ruthénium, osmium et iridium). Ils possèdent des propriétés physico-chimiques recherchées, tant pour des applications techniques, que décoratives. Ces propriétés ne sont souvent nécessaires qu’en surface des pièces fabriquées. Réalisées dans un matériau, généralement non-noble pour des raisons techniques (mécaniques, thermomécaniques, thermiques, massiques) ou économiques, ces pièces seront traitées superficiellement et une couche du métal noble retenu sera ainsi élaborée à l’aide d’un procédé judicieux choisi.
Lorsque le substrat est conducteur (ou rendu conducteur), il est aisé d’obtenir cette couche métallique superficielle par voie électrolytique.
Le potentiel standard des métaux nobles étant parmi les plus élevés, la plage de stabilité de leur oxyde, en solution aqueuse, en est d’autant plus réduite. Afin de maintenir en solution les formes oxydées de ces métaux et ainsi de pouvoir les réduire à la cathode, des formulations mêlant complexant, système tampon de pH et d’autres additifs, stabilisateur ou accélérateur de dépôt, ont été développées. Ces formulations permettent d’obtenir des revêtements dont les propriétés sont corrélées aux paramètres d’électrolyse. En effet, s’il est souvent possible d’obtenir des revêtements dont les propriétés sont proches de celles du métal brut recuit, il est également possible de modifier certaines propriétés mécaniques, ou électriques, en agissant sur la température, l’agitation, la densité de courant ou la concentration de certains constituants par exemple. Le choix du métal, ainsi que du procédé d’obtention du revêtement, se fera donc selon la fonctionnalisation recherchée du substrat à revêtir.
Les revêtements électrolytiques élaborés en milieu aqueux mettent en œuvre des électrolytes (ou bains) composés de mélanges de produits chimiques, souvent nocifs et parfois toxiques. Ceci est d’autant plus vrai pour le revêtement électrolytique d’or et d’argent que les conditions de solubilisation de leurs formes oxydées mettent souvent en jeu du cyanure, ou des acides et des bases très concentrés. Si quelques solutions moins dangereuses sont proposées, leur industrialisation est encore balbutiante. Il conviendra donc de prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger l’opérateur et son environnement.
| REFERENCE : | M 1 625v2 | DEWEY : | 620.1 | Date : | Septembre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr |
[article] Dépôt électrolytique de l'or et de l'argent [texte imprimé] / Chalumeau, Lionel, Auteur . - 2007 . - 16 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur MD > Vol. MD3 (Trimestriel) . - 16 p. Mots-clés : | Electrolytique | Résumé : | L’or et l’argent font partie de la famille des métaux nobles (or, argent, palladium, platine, rhodium, ruthénium, osmium et iridium). Ils possèdent des propriétés physico-chimiques recherchées, tant pour des applications techniques, que décoratives. Ces propriétés ne sont souvent nécessaires qu’en surface des pièces fabriquées. Réalisées dans un matériau, généralement non-noble pour des raisons techniques (mécaniques, thermomécaniques, thermiques, massiques) ou économiques, ces pièces seront traitées superficiellement et une couche du métal noble retenu sera ainsi élaborée à l’aide d’un procédé judicieux choisi.
Lorsque le substrat est conducteur (ou rendu conducteur), il est aisé d’obtenir cette couche métallique superficielle par voie électrolytique.
Le potentiel standard des métaux nobles étant parmi les plus élevés, la plage de stabilité de leur oxyde, en solution aqueuse, en est d’autant plus réduite. Afin de maintenir en solution les formes oxydées de ces métaux et ainsi de pouvoir les réduire à la cathode, des formulations mêlant complexant, système tampon de pH et d’autres additifs, stabilisateur ou accélérateur de dépôt, ont été développées. Ces formulations permettent d’obtenir des revêtements dont les propriétés sont corrélées aux paramètres d’électrolyse. En effet, s’il est souvent possible d’obtenir des revêtements dont les propriétés sont proches de celles du métal brut recuit, il est également possible de modifier certaines propriétés mécaniques, ou électriques, en agissant sur la température, l’agitation, la densité de courant ou la concentration de certains constituants par exemple. Le choix du métal, ainsi que du procédé d’obtention du revêtement, se fera donc selon la fonctionnalisation recherchée du substrat à revêtir.
Les revêtements électrolytiques élaborés en milieu aqueux mettent en œuvre des électrolytes (ou bains) composés de mélanges de produits chimiques, souvent nocifs et parfois toxiques. Ceci est d’autant plus vrai pour le revêtement électrolytique d’or et d’argent que les conditions de solubilisation de leurs formes oxydées mettent souvent en jeu du cyanure, ou des acides et des bases très concentrés. Si quelques solutions moins dangereuses sont proposées, leur industrialisation est encore balbutiante. Il conviendra donc de prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger l’opérateur et son environnement.
| REFERENCE : | M 1 625v2 | DEWEY : | 620.1 | Date : | Septembre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr |
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