[article] in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p. Titre : | Biosurveillance végétale de la pollution de l'air et de l'eau | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Pierre Garrec, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | 10 p. | Note générale : | Bibliogr.
Annexe [3-15p.] | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Végétaux biosurveillance. | Résumé : | La surveillance de la qualité de l'air, comme celle de l'eau, est généralement assurée par des réseaux de capteurs physico-chimiques donnant des valeurs numériques. Mais ces mesures directes d'éléments inorganiques comme organiques se heurtent rapidement :
à la faible représentativité de l'échantillon ;
à des difficultés analytiques en raison de la présence fréquente de faibles teneurs ;
aux coûts et à la maintenance des appareils de mesure physico-chimiques, comme aux coûts unitaires des analyses, parfois élevés ;
au fait qu'il n'est pas possible d'associer facilement ces valeurs à des effets toxiques ou à des nuisances spécifiques qui se manifesteraient sur des êtres vivants.
Une alternative consiste alors à avoir recours à des techniques intégratives de mesure capables d'apprécier la contamination du milieu, c'est-à-dire à des méthodes basées directement sur l'observation et l'étude des réactions d'organismes vivants exposés aux épisodes de pollution.
On parle dans ce cas de méthodes de bioindication ou, plus précisément, de biosurveillance. La biosurveillance est définie d'une façon générale comme étant : « l'utilisation des réponses à tous les niveaux d'organisation biologique (moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire, morphologique, écologique) d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes pour prévoir et/ou révéler une altération de l'environnement et pour en suivre l'évolution ».
Il est vite apparu que l'utilisation d'organismes vivants en biosurveillance de l'air comme de l'eau offrait de nombreux avantages, comme ceux :
de bioconcentrer fortement les contaminants inorganiques comme organiques et de fournir une information intégrée dans le temps (détection des polluants très peu concentrés ou fugaces) ;
de prendre en compte la situation réelle de la pollution atmosphérique ou aquatique, c'est-à-dire d'accumuler sans distinction l'ensemble des polluants présents ;
de donner des informations sur la contamination reçue par les organismes vivants dans des conditions naturelles (biodisponibilité des polluants, risques sanitaires potentiels, contamination des chaînes alimentaires) ;
de détecter des pollutions nouvelles ou accidentelles non prises en compte par les systèmes de contrôle classiques ;
d'avoir, en tant que matériel biologique, un fort impact psychologique pour sensibiliser les populations aux problèmes de la qualité de l'air ou de l'eau.
Si l'on ajoute l'approche simple et rapide de ces méthodes originales, celles-ci, en fournissant des informations supplémentaires sur les risques biologiques, apparaissent maintenant comme des méthodes complémentaires et incontournables des méthodes physico-chimiques de surveillance de l'air comme de l'eau.
| REFERENCE : | BIO 5 500 | DEWEY : | 620 | Date : | Novembre 2007 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] |
[article] Biosurveillance végétale de la pollution de l'air et de l'eau [texte imprimé] / Jean-Pierre Garrec, Auteur . - 2010 . - 10 p. Bibliogr.
Annexe [3-15p.] Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p. Mots-clés : | Végétaux biosurveillance. | Résumé : | La surveillance de la qualité de l'air, comme celle de l'eau, est généralement assurée par des réseaux de capteurs physico-chimiques donnant des valeurs numériques. Mais ces mesures directes d'éléments inorganiques comme organiques se heurtent rapidement :
à la faible représentativité de l'échantillon ;
à des difficultés analytiques en raison de la présence fréquente de faibles teneurs ;
aux coûts et à la maintenance des appareils de mesure physico-chimiques, comme aux coûts unitaires des analyses, parfois élevés ;
au fait qu'il n'est pas possible d'associer facilement ces valeurs à des effets toxiques ou à des nuisances spécifiques qui se manifesteraient sur des êtres vivants.
Une alternative consiste alors à avoir recours à des techniques intégratives de mesure capables d'apprécier la contamination du milieu, c'est-à-dire à des méthodes basées directement sur l'observation et l'étude des réactions d'organismes vivants exposés aux épisodes de pollution.
On parle dans ce cas de méthodes de bioindication ou, plus précisément, de biosurveillance. La biosurveillance est définie d'une façon générale comme étant : « l'utilisation des réponses à tous les niveaux d'organisation biologique (moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire, morphologique, écologique) d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes pour prévoir et/ou révéler une altération de l'environnement et pour en suivre l'évolution ».
Il est vite apparu que l'utilisation d'organismes vivants en biosurveillance de l'air comme de l'eau offrait de nombreux avantages, comme ceux :
de bioconcentrer fortement les contaminants inorganiques comme organiques et de fournir une information intégrée dans le temps (détection des polluants très peu concentrés ou fugaces) ;
de prendre en compte la situation réelle de la pollution atmosphérique ou aquatique, c'est-à-dire d'accumuler sans distinction l'ensemble des polluants présents ;
de donner des informations sur la contamination reçue par les organismes vivants dans des conditions naturelles (biodisponibilité des polluants, risques sanitaires potentiels, contamination des chaînes alimentaires) ;
de détecter des pollutions nouvelles ou accidentelles non prises en compte par les systèmes de contrôle classiques ;
d'avoir, en tant que matériel biologique, un fort impact psychologique pour sensibiliser les populations aux problèmes de la qualité de l'air ou de l'eau.
Si l'on ajoute l'approche simple et rapide de ces méthodes originales, celles-ci, en fournissant des informations supplémentaires sur les risques biologiques, apparaissent maintenant comme des méthodes complémentaires et incontournables des méthodes physico-chimiques de surveillance de l'air comme de l'eau.
| REFERENCE : | BIO 5 500 | DEWEY : | 620 | Date : | Novembre 2007 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] |
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