[article] in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p. Titre : | Analyse des acides nucléiques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Dominique Vidaud, Auteur ; Béatrice Parfait, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | 16 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Acides nucléiques Analyse moléculaire. | Résumé : | Ces vingt dernières années, les progrès de la biologie moléculaire et du génie génétique ont rendu possible l’analyse moléculaire des gènes par l’étude de l’ADN (acide désoxyribonucléique) et /ou du produit de leur expression, l’ARN (acide ribonucléique). Cette avancée technologique remarquable a abouti à la mise au point d’un nombre considérable de méthodes de diagnostic direct et indirect applicables aux maladies génétiques mais également aux pathologies infectieuses. Cependant, avant 1985, ces techniques dépassaient rarement le stade du laboratoire de recherche ou de quelques services hospitaliers spécialisés. En effet, les méthodes utilisées jusqu’alors étaient particulièrement lourdes, faisant le plus souvent appel aux systèmes d’hybridation classiques (de type « Southern blot » par exemple) et à des sondes radioactives. Bien que très puissantes et largement utilisées en recherche, elles n’étaient pas applicables en routine en raison de la manipulation de produits radioactifs, de la complexité de la préparation des échantillons et de leur coût.
Dans le domaine de l’analyse moléculaire, 1985 marque un tournant décisif avec l’invention d’une nouvelle technique qui allait révolutionner à la fois le quotidien des biologistes moléculaires et leur façon de penser. Cette découverte valut à son auteur, Kary Mullis, le prix Nobel de chimie en 1993. Appelée en anglais « PCR », pour « Polymerase Chain Reaction » cette technique qui réalise un véritable clonage in vitro, permet l’amplification spécifique d’une séquence nucléotidique. Cette technologie est à présent bien au point et se popularise de jour en jour du fait de la simplification de son utilisation au travers de trousses commerciales disponibles pour le diagnostic de maladies héréditaires et la mise en évidence de nombreux agents infectieux.
On peut ainsi détecter aisément et rapidement la présence directe de génomes viraux et bactériens, réaliser le diagnostic de maladies héréditaires sur des prélèvements de très faible volume de cellules amniotiques ou trophoblastiques, suivre l’apparition et l’évolution de cellules malignes, établir une carte d’identité génétique à partir de quelques racines de cheveux (médecine légale) et, dans l’industrie agroalimentaire, analyser la qualité des produits, rechercher la présence d’agents pathogènes et de contaminants, typer les semences et les races, déterminer le sexe des embryons, etc.
| REFERENCE : | P 3 315 | DEWEY : | 620 | Date : | Mars 2002 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] |
[article] Analyse des acides nucléiques [texte imprimé] / Dominique Vidaud, Auteur ; Béatrice Parfait, Auteur . - 2010 . - 16 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 2 (Trimestrielle) . - 16 p. Mots-clés : | Acides nucléiques Analyse moléculaire. | Résumé : | Ces vingt dernières années, les progrès de la biologie moléculaire et du génie génétique ont rendu possible l’analyse moléculaire des gènes par l’étude de l’ADN (acide désoxyribonucléique) et /ou du produit de leur expression, l’ARN (acide ribonucléique). Cette avancée technologique remarquable a abouti à la mise au point d’un nombre considérable de méthodes de diagnostic direct et indirect applicables aux maladies génétiques mais également aux pathologies infectieuses. Cependant, avant 1985, ces techniques dépassaient rarement le stade du laboratoire de recherche ou de quelques services hospitaliers spécialisés. En effet, les méthodes utilisées jusqu’alors étaient particulièrement lourdes, faisant le plus souvent appel aux systèmes d’hybridation classiques (de type « Southern blot » par exemple) et à des sondes radioactives. Bien que très puissantes et largement utilisées en recherche, elles n’étaient pas applicables en routine en raison de la manipulation de produits radioactifs, de la complexité de la préparation des échantillons et de leur coût.
Dans le domaine de l’analyse moléculaire, 1985 marque un tournant décisif avec l’invention d’une nouvelle technique qui allait révolutionner à la fois le quotidien des biologistes moléculaires et leur façon de penser. Cette découverte valut à son auteur, Kary Mullis, le prix Nobel de chimie en 1993. Appelée en anglais « PCR », pour « Polymerase Chain Reaction » cette technique qui réalise un véritable clonage in vitro, permet l’amplification spécifique d’une séquence nucléotidique. Cette technologie est à présent bien au point et se popularise de jour en jour du fait de la simplification de son utilisation au travers de trousses commerciales disponibles pour le diagnostic de maladies héréditaires et la mise en évidence de nombreux agents infectieux.
On peut ainsi détecter aisément et rapidement la présence directe de génomes viraux et bactériens, réaliser le diagnostic de maladies héréditaires sur des prélèvements de très faible volume de cellules amniotiques ou trophoblastiques, suivre l’apparition et l’évolution de cellules malignes, établir une carte d’identité génétique à partir de quelques racines de cheveux (médecine légale) et, dans l’industrie agroalimentaire, analyser la qualité des produits, rechercher la présence d’agents pathogènes et de contaminants, typer les semences et les races, déterminer le sexe des embryons, etc.
| REFERENCE : | P 3 315 | DEWEY : | 620 | Date : | Mars 2002 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/techni [...] |
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