[article] in Techniques de l'ingénieur CF > Vol. CF 1 (Trimestriel) . - 24 p. Titre : | Restauration des bâtiments en pierre | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marc Mamillan, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | 24 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Restauration bâtiment Roches | Résumé : | Les maçonneries de pierre de taille ont une excellente longévité lorsqu’elles sont exécutées selon les conceptions et les techniques traditionnelles. Cependant l’évolution des méthodes et différents facteurs sont à l’origine de l’apparition de plusieurs pathologies. L’analyse d’une importante bibliographie complétée par plus de quarante années de recherches, d’études et d’expertises dans ce domaine très spécialisé, ont permis de rassembler et d’ordonner une somme de connaissances que nous présentons dans cet article.
Comme remarque préliminaire, il convient de souligner qu’en ce qui concerne l’altération des maçonneries en pierre constituant les monuments historiques et les bâtiments anciens, les conservateurs sont particulièrement exigeants. Souhaiter que des constructions, sans aucun entretien, résistent à l’épreuve du temps, des intempéries, de la pollution, pendant plusieurs décennies, voire un siècle, est une performance qui, dans l’état actuel des connaissances des composants utilisés en construction, n’est pas réaliste. Aucun matériau existant actuellement dans le bâtiment (béton, mortier, briques, bois, métal, plastique, etc.) ne peut garantir la preuve d’une meilleure conservation ; bien au contraire, la comparaison, basée sur les références des bâtiments existants, est en faveur de la maçonnerie en pierre bien conçue et bien réalisée.
Cependant, pour l’entretien et la restauration, il ne faut pas exclure de faire appel aux connaissances actuelles sur les techniques et les produits modernes de traitement. Devant la prolifération des produits de synthèses nouveaux inondant le marché, le choix devient de plus en plus délicat. Beaucoup hésitent, ignorant le développement de moyens précis de mesure des propriétés que ces traitements sont capables de conférer aux pierres, ce qui permet de décider en connaissance de cause. Ainsi, le restaurateur dispose de critères scientifiques de choix, autre que les louanges publicitaires ou les coûts les plus bas. Des laboratoires spécialisés disposent d’appareils susceptibles d’évaluer toutes les améliorations apportées.
Il ne faut pas en conclure que ces traitements nouveaux constituent une panacée universelle. Souvent ils améliorent provisoirement certaines propriétés, mais rarement ils transforment une pierre de qualité médiocre en une roche de qualité exceptionnelle ; en particulier, les erreurs de choix ou de mise en œuvre sont difficilement rattrapables par l’application d’un produit de traitement, mais la durabilité peut être provisoirement accrue.
| REFERENCE : | C 2 150 | DEWEY : | 624 | Date : | Août 1994 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-th3/pathologie [...] |
[article] Restauration des bâtiments en pierre [texte imprimé] / Marc Mamillan, Auteur . - 2011 . - 24 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur CF > Vol. CF 1 (Trimestriel) . - 24 p. Mots-clés : | Restauration bâtiment Roches | Résumé : | Les maçonneries de pierre de taille ont une excellente longévité lorsqu’elles sont exécutées selon les conceptions et les techniques traditionnelles. Cependant l’évolution des méthodes et différents facteurs sont à l’origine de l’apparition de plusieurs pathologies. L’analyse d’une importante bibliographie complétée par plus de quarante années de recherches, d’études et d’expertises dans ce domaine très spécialisé, ont permis de rassembler et d’ordonner une somme de connaissances que nous présentons dans cet article.
Comme remarque préliminaire, il convient de souligner qu’en ce qui concerne l’altération des maçonneries en pierre constituant les monuments historiques et les bâtiments anciens, les conservateurs sont particulièrement exigeants. Souhaiter que des constructions, sans aucun entretien, résistent à l’épreuve du temps, des intempéries, de la pollution, pendant plusieurs décennies, voire un siècle, est une performance qui, dans l’état actuel des connaissances des composants utilisés en construction, n’est pas réaliste. Aucun matériau existant actuellement dans le bâtiment (béton, mortier, briques, bois, métal, plastique, etc.) ne peut garantir la preuve d’une meilleure conservation ; bien au contraire, la comparaison, basée sur les références des bâtiments existants, est en faveur de la maçonnerie en pierre bien conçue et bien réalisée.
Cependant, pour l’entretien et la restauration, il ne faut pas exclure de faire appel aux connaissances actuelles sur les techniques et les produits modernes de traitement. Devant la prolifération des produits de synthèses nouveaux inondant le marché, le choix devient de plus en plus délicat. Beaucoup hésitent, ignorant le développement de moyens précis de mesure des propriétés que ces traitements sont capables de conférer aux pierres, ce qui permet de décider en connaissance de cause. Ainsi, le restaurateur dispose de critères scientifiques de choix, autre que les louanges publicitaires ou les coûts les plus bas. Des laboratoires spécialisés disposent d’appareils susceptibles d’évaluer toutes les améliorations apportées.
Il ne faut pas en conclure que ces traitements nouveaux constituent une panacée universelle. Souvent ils améliorent provisoirement certaines propriétés, mais rarement ils transforment une pierre de qualité médiocre en une roche de qualité exceptionnelle ; en particulier, les erreurs de choix ou de mise en œuvre sont difficilement rattrapables par l’application d’un produit de traitement, mais la durabilité peut être provisoirement accrue.
| REFERENCE : | C 2 150 | DEWEY : | 624 | Date : | Août 1994 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-th3/pathologie [...] |
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