[article] in Techniques de l'ingénieur G > vol. G5 (Trimestriel) . - 24 p. Titre : | Écologie industrielle : gestion des matières premières secondaires dans le métabolisme territorial – illustrations | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Harpet, Cyrille, Auteur | Année de publication : | 2009 | Article en page(s) : | 24 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Ecologie Industrielle Métabolisme | Résumé : | L’écologie industrielle et territoriale (EIT) s’applique à l’ensemble des activités humaines : il s’agit d’une approche globale et systémique. En s’appuyant sur les principes de compréhension du fonctionnement des écosystèmes naturels, l’écologie industrielle et territoriale a pour ambition de transposer ces principes par analogie au fonctionnement des systèmes artificiels. Par « écologie industrielle », il faut entendre au préalable une application spécifiquement orientée sur la sphère d’activité industrielle conçue et établie depuis l’ère industrielle de la fin du XVIIIe siècle, dans le sens d’une concentration des moyens d’exploitation de ressources, de leur transformation à hauts rendements de production. La conséquence en est la production massive de déchets, d’effluents et plus généralement de polluants affectant l’ensemble des milieux naturels récepteurs (atmosphère, aquifère, lithosphère, biosphère), sur des échelles de temps et d’espaces élargis (processus de mondialisation). Le processus d’industrialisation est orienté essentiellement vers l’expansion d’une société de consommation et de démultiplication des échanges économiques, couvert par la notion de « croissance » (dont l’indicateur principal est le PIB, produit intérieur brut), en négligeant les limites propres aux écosystèmes naturels, tant sur le versant « ressources » que celui des milieux dits « récepteurs ». L’écologie industrielle et territoriale se prononce d’abord au titre d’une nécessaire adéquation entre « écologie scientifique » et « activités économiques et industrielles », de façon à rétablir les niveaux de dépendance dans les capacités de gestion de ces ressources, à la fois sur le plan matériel et immatériel. Le rapprochement entre « écologie » et « industrie » procède de cette volonté d’intégrer, d’une part, l’économie à l’échelle de l’écosystème global et, d’autre part, les paramètres écologiques dans la conception des systèmes industriels.
Le présent article propose donc de situer l’écologie industrielle et territoriale dans l’ingénierie de l’environnement en tant que domaine de conception et d’application en vue d’optimiser la gestion des ressources énergétiques et de matières premières, de réduire la production de déchets à la source, de rendre systématique la valorisation des rejets en tant que matières premières secondaires dans d’autres processus de production.
La limite de l’exercice tient à la fois à la nouveauté de cette approche, du fait de travaux au demeurant récents (depuis les années 1990), de la complexité des systèmes industriels et territoriaux existants, lesquels n’ont, somme toute, pas eu cette vision intégrative dès leur conception, enfin du nombre encore restreint d’expériences réelles à l’échelle des territoires.
Il faut toutefois souligner que, dès à présent, ce domaine de recherche et d’application trouve des développements conséquents, du fait des tensions actuelles sur les coûts des matières premières, des risques écologiques globaux et majeurs (émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux, des sols, érosion de la biodiversité), voire des risques sanitaires liés aux dégradations des milieux.
| REFERENCE : | G2 008 | DEWEY : | 333.7 | Date : | Janvier 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] |
[article] Écologie industrielle : gestion des matières premières secondaires dans le métabolisme territorial – illustrations [texte imprimé] / Harpet, Cyrille, Auteur . - 2009 . - 24 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur G > vol. G5 (Trimestriel) . - 24 p. Mots-clés : | Ecologie Industrielle Métabolisme | Résumé : | L’écologie industrielle et territoriale (EIT) s’applique à l’ensemble des activités humaines : il s’agit d’une approche globale et systémique. En s’appuyant sur les principes de compréhension du fonctionnement des écosystèmes naturels, l’écologie industrielle et territoriale a pour ambition de transposer ces principes par analogie au fonctionnement des systèmes artificiels. Par « écologie industrielle », il faut entendre au préalable une application spécifiquement orientée sur la sphère d’activité industrielle conçue et établie depuis l’ère industrielle de la fin du XVIIIe siècle, dans le sens d’une concentration des moyens d’exploitation de ressources, de leur transformation à hauts rendements de production. La conséquence en est la production massive de déchets, d’effluents et plus généralement de polluants affectant l’ensemble des milieux naturels récepteurs (atmosphère, aquifère, lithosphère, biosphère), sur des échelles de temps et d’espaces élargis (processus de mondialisation). Le processus d’industrialisation est orienté essentiellement vers l’expansion d’une société de consommation et de démultiplication des échanges économiques, couvert par la notion de « croissance » (dont l’indicateur principal est le PIB, produit intérieur brut), en négligeant les limites propres aux écosystèmes naturels, tant sur le versant « ressources » que celui des milieux dits « récepteurs ». L’écologie industrielle et territoriale se prononce d’abord au titre d’une nécessaire adéquation entre « écologie scientifique » et « activités économiques et industrielles », de façon à rétablir les niveaux de dépendance dans les capacités de gestion de ces ressources, à la fois sur le plan matériel et immatériel. Le rapprochement entre « écologie » et « industrie » procède de cette volonté d’intégrer, d’une part, l’économie à l’échelle de l’écosystème global et, d’autre part, les paramètres écologiques dans la conception des systèmes industriels.
Le présent article propose donc de situer l’écologie industrielle et territoriale dans l’ingénierie de l’environnement en tant que domaine de conception et d’application en vue d’optimiser la gestion des ressources énergétiques et de matières premières, de réduire la production de déchets à la source, de rendre systématique la valorisation des rejets en tant que matières premières secondaires dans d’autres processus de production.
La limite de l’exercice tient à la fois à la nouveauté de cette approche, du fait de travaux au demeurant récents (depuis les années 1990), de la complexité des systèmes industriels et territoriaux existants, lesquels n’ont, somme toute, pas eu cette vision intégrative dès leur conception, enfin du nombre encore restreint d’expériences réelles à l’échelle des territoires.
Il faut toutefois souligner que, dès à présent, ce domaine de recherche et d’application trouve des développements conséquents, du fait des tensions actuelles sur les coûts des matières premières, des risques écologiques globaux et majeurs (émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux, des sols, érosion de la biodiversité), voire des risques sanitaires liés aux dégradations des milieux.
| REFERENCE : | G2 008 | DEWEY : | 333.7 | Date : | Janvier 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] |
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