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Auteur Poirier, Jacques
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Affiner la rechercheAnalyse de la variance et de la régression plans d'expérience / Poirier, Jacques in Techniques de l'ingénieur RB, Vol. RB1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur RB > Vol. RB1 (Trimestriel) . - 23 p.
Titre : Analyse de la variance et de la régression plans d'expérience Type de document : texte imprimé Auteurs : Poirier, Jacques, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 23 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : Régression; Variance; Analyse Résumé : L'influence d'un facteur X sur un résultat de mesure Y ayant été mise en évidence, il est souvent utile de chercher à préciser cette liaison entre deux variables: la méthode de régression à pour objet la recherche d'une fonction représentant cette liaison.
Cet article fait suite aux articles R 240 Observation statistique, R 250 estimateur et tests d'hypothèses, auquels il est fait référence dans le cours du texte; les tables numériques se trouvent dans l'article R 270 Tables Statistiques.REFERENCE : R 260 Date : Janvier 1993 [article] Analyse de la variance et de la régression plans d'expérience [texte imprimé] / Poirier, Jacques, Auteur . - 2007 . - 23 p.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur RB > Vol. RB1 (Trimestriel) . - 23 p.
Mots-clés : Régression; Variance; Analyse Résumé : L'influence d'un facteur X sur un résultat de mesure Y ayant été mise en évidence, il est souvent utile de chercher à préciser cette liaison entre deux variables: la méthode de régression à pour objet la recherche d'une fonction représentant cette liaison.
Cet article fait suite aux articles R 240 Observation statistique, R 250 estimateur et tests d'hypothèses, auquels il est fait référence dans le cours du texte; les tables numériques se trouvent dans l'article R 270 Tables Statistiques.REFERENCE : R 260 Date : Janvier 1993 Analyse de la variance et de la régression / Poirier, Jacques
in Techniques de l'ingénieur : instrumentation et méthodes de mesure Ti676. Capteurs et méthodes de mesure / Ahmed Mamouni
Titre : Analyse de la variance et de la régression : plans d’expérience: réf. internet R 260 Type de document : texte imprimé Auteurs : Poirier, Jacques, Auteur Année de publication : 1993 Importance : p. 107-127 Langues : Français (fre) Mots-clés : Variances -- analyse
Modèles mathématiques
Méthode de régressionNote de contenu : Sommaire:
1. Les hypothèses de l'analyse de la variance
2. Analyse de la variance à simple entrés
3. Calculs pratiques de l'analyse de la variance à simple entrée
4. Analyse de la variance à double entrée
5. Remarques sur les modèles mathématiques et l'espérance mathématique des quotients
6. Carré latin et analyse de la variance emboîtée
7. Analyse de la régression
in Techniques de l'ingénieur : instrumentation et méthodes de mesure Ti676. Capteurs et méthodes de mesure / Ahmed Mamouni
Analyse de la variance et de la régression : plans d’expérience: réf. internet R 260 [texte imprimé] / Poirier, Jacques, Auteur . - 1993 . - p. 107-127.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Variances -- analyse
Modèles mathématiques
Méthode de régressionNote de contenu : Sommaire:
1. Les hypothèses de l'analyse de la variance
2. Analyse de la variance à simple entrés
3. Calculs pratiques de l'analyse de la variance à simple entrée
4. Analyse de la variance à double entrée
5. Remarques sur les modèles mathématiques et l'espérance mathématique des quotients
6. Carré latin et analyse de la variance emboîtée
7. Analyse de la régressionExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Analyse de la variance et de la régression / Poirier, Jacques
in Techniques de l'ingénieur : instrumentation et méthodes de mesure Ti676. Capteurs et méthodes de mesure / Ahmed Mamouni
Titre : Analyse de la variance et de la régression : plans d’expérience : réf. internet R260 Type de document : texte imprimé Auteurs : Poirier, Jacques, Auteur Année de publication : 1993 Importance : p. 117-137 Langues : Français (fre) Mots-clés : Variance -- Analyse ; Modèles mathématique ; Régression linéaire Note de contenu : Au sommaire :
1. Les hypothèses de l'analyse de la variance
2. Analyse de la variance à simple entrés
3. Calculs pratiques de l'analyse de la variance à simple entrée
4. Analyse de la variance à double entrée
5. Remarques sur les modèles mathématiques et l'espérance mathématique des quotients
6. Carré latin et analyse de la variance emboîtée
7. Analyse de la régression
in Techniques de l'ingénieur : instrumentation et méthodes de mesure Ti676. Capteurs et méthodes de mesure / Ahmed Mamouni
Analyse de la variance et de la régression : plans d’expérience : réf. internet R260 [texte imprimé] / Poirier, Jacques, Auteur . - 1993 . - p. 117-137.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Variance -- Analyse ; Modèles mathématique ; Régression linéaire Note de contenu : Au sommaire :
1. Les hypothèses de l'analyse de la variance
2. Analyse de la variance à simple entrés
3. Calculs pratiques de l'analyse de la variance à simple entrée
4. Analyse de la variance à double entrée
5. Remarques sur les modèles mathématiques et l'espérance mathématique des quotients
6. Carré latin et analyse de la variance emboîtée
7. Analyse de la régressionExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Corrosion des céramiques / Poirier, Jacques in Techniques de l'ingénieur COR, Vol. COR2 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur COR > Vol. COR2 (Trimestriel) . - 20 p.
Titre : Corrosion des céramiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Poirier, Jacques, Auteur ; Lefort, Pierre, Auteur ; Valette, Stéphane, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Corrosion Céramique Résumé : La corrosion est l'altération d'un matériau causée par des interactions physico-chimiques avec son environnement. Il s'ensuit une dégradation de ses propriétés d'usage devant conduire, à terme, à son remplacement. La corrosion se distingue de l'usure, conséquence de sollicitations mécaniques, ainsi que du vieillissement qui est l'évolution spontanée des matériaux en l'absence d'intervention de facteurs externes, c'est-à-dire sous le seul effet du temps : réticulation de polymères, cristallisation de verres...
La corrosion est considérée comme la principale cause de destruction des appareillages et des installations. Son coût économique est considérable. Il a été estimé à plus de 2 % du produit mondial, soit plus de 1 000 milliards d'euros par an. En fait, l'essentiel de ces pertes est dû à la corrosion aqueuse des métaux et alliages, qui a fait l'objet de plusieurs dossiers Techniques de l'Ingénieur [K 830] [COR 15] : elle concerne notamment les réactions qui se produisent à température ambiante sous les effets conjugués de l'oxygène (de l'air) et de l'eau, éventuellement chargée de sels (milieux marins en particulier).
La plupart des céramiques sont très peu sensibles à la corrosion aqueuse, mais, tout comme les métaux placés à des températures d'usage élevées, les céramiques chauffées sont soumises à des dégradations chimiques causées par leur environnement, qui peuvent être importantes, voire rapidement catastrophiques. Concernant les métaux, la corrosion à température élevée par les gaz chauds (aussi appelée « corrosion sèche ») a fait l'objet de deux dossiers Techniques de l'Ingénieur [M 4 220] [M 4 228]. De façon analogue, l'objectif du présent dossier est de faire un point synthétique des connaissances sur le comportement des céramiques placées à haute température dans des milieux hostiles susceptibles de les dégrader. On entend par « environnements hostiles » d'une part, certains gaz chauds (très souvent l'oxygène de l'air) et d'autre part, des liquides : métaux, sels ou oxydes fondus. Le mode de dégradation diffère très sensiblement dans ces deux sortes de milieux, et cela justifie leur traitement séparé dans la suite de ce dossier.
De façon pratique, la corrosion des céramiques est un problème auquel sont confrontés de nombreux ingénieurs qui cherchent à fabriquer des produits à durée de vie la plus longue possible, et au meilleur coût. En production par exemple, la corrosion pèse sur les coûts au travers de la part «investissement» qui est l'une des composantes de leur prix de revient final : le coût des investissements répercuté sur le prix des productions est d'autant plus faible que la durée de vie du dispositif de production est plus longue. Cela conduit l'ingénieur à rechercher des matériaux ayant une sensibilité à la corrosion la plus faible possible. Pour les céramiques, l'échelle de temps est extrêmement large : la durée de vie d'un poussoir de tuyère de réacteur de fusée ou de missile s'évalue en minutes, tandis que celle des réfractaires en verrerie ou sidérurgie (hauts fourneaux) se mesure souvent en décennies.
Au vu de ces deux exemples, le lecteur peut imaginer la très grande variété des usages des matériaux céramiques concernés par la corrosion, et, naturellement, la très grande gamme de composition de ces solides (oxydes, carbures, nitrures, borures...), produits massifs ou revêtements.
Heureusement, la problématique se simplifie car, quelles que soient l'échelle du temps et la nature des matériaux céramiques, les mécanismes réactionnels de la corrosion sont relativement semblables et en nombre limité. L'ingénieur qui connaît bien ces mécanismes au plan théorique est donc à même de résoudre plus facilement les cas concrets qui se présentent à lui. C'est dans cette logique que l'on s'attache, dans la suite de ce dossier, à présenter les principaux concepts théoriques associés à la corrosion des céramiques, en les illustrant autant que possible d'exemples précis.
REFERENCE : COR 401 DEWEY : 620.1 Date : Juin 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/corrosion-vi [...] [article] Corrosion des céramiques [texte imprimé] / Poirier, Jacques, Auteur ; Lefort, Pierre, Auteur ; Valette, Stéphane, Auteur . - 2007 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur COR > Vol. COR2 (Trimestriel) . - 20 p.
Mots-clés : Corrosion Céramique Résumé : La corrosion est l'altération d'un matériau causée par des interactions physico-chimiques avec son environnement. Il s'ensuit une dégradation de ses propriétés d'usage devant conduire, à terme, à son remplacement. La corrosion se distingue de l'usure, conséquence de sollicitations mécaniques, ainsi que du vieillissement qui est l'évolution spontanée des matériaux en l'absence d'intervention de facteurs externes, c'est-à-dire sous le seul effet du temps : réticulation de polymères, cristallisation de verres...
La corrosion est considérée comme la principale cause de destruction des appareillages et des installations. Son coût économique est considérable. Il a été estimé à plus de 2 % du produit mondial, soit plus de 1 000 milliards d'euros par an. En fait, l'essentiel de ces pertes est dû à la corrosion aqueuse des métaux et alliages, qui a fait l'objet de plusieurs dossiers Techniques de l'Ingénieur [K 830] [COR 15] : elle concerne notamment les réactions qui se produisent à température ambiante sous les effets conjugués de l'oxygène (de l'air) et de l'eau, éventuellement chargée de sels (milieux marins en particulier).
La plupart des céramiques sont très peu sensibles à la corrosion aqueuse, mais, tout comme les métaux placés à des températures d'usage élevées, les céramiques chauffées sont soumises à des dégradations chimiques causées par leur environnement, qui peuvent être importantes, voire rapidement catastrophiques. Concernant les métaux, la corrosion à température élevée par les gaz chauds (aussi appelée « corrosion sèche ») a fait l'objet de deux dossiers Techniques de l'Ingénieur [M 4 220] [M 4 228]. De façon analogue, l'objectif du présent dossier est de faire un point synthétique des connaissances sur le comportement des céramiques placées à haute température dans des milieux hostiles susceptibles de les dégrader. On entend par « environnements hostiles » d'une part, certains gaz chauds (très souvent l'oxygène de l'air) et d'autre part, des liquides : métaux, sels ou oxydes fondus. Le mode de dégradation diffère très sensiblement dans ces deux sortes de milieux, et cela justifie leur traitement séparé dans la suite de ce dossier.
De façon pratique, la corrosion des céramiques est un problème auquel sont confrontés de nombreux ingénieurs qui cherchent à fabriquer des produits à durée de vie la plus longue possible, et au meilleur coût. En production par exemple, la corrosion pèse sur les coûts au travers de la part «investissement» qui est l'une des composantes de leur prix de revient final : le coût des investissements répercuté sur le prix des productions est d'autant plus faible que la durée de vie du dispositif de production est plus longue. Cela conduit l'ingénieur à rechercher des matériaux ayant une sensibilité à la corrosion la plus faible possible. Pour les céramiques, l'échelle de temps est extrêmement large : la durée de vie d'un poussoir de tuyère de réacteur de fusée ou de missile s'évalue en minutes, tandis que celle des réfractaires en verrerie ou sidérurgie (hauts fourneaux) se mesure souvent en décennies.
Au vu de ces deux exemples, le lecteur peut imaginer la très grande variété des usages des matériaux céramiques concernés par la corrosion, et, naturellement, la très grande gamme de composition de ces solides (oxydes, carbures, nitrures, borures...), produits massifs ou revêtements.
Heureusement, la problématique se simplifie car, quelles que soient l'échelle du temps et la nature des matériaux céramiques, les mécanismes réactionnels de la corrosion sont relativement semblables et en nombre limité. L'ingénieur qui connaît bien ces mécanismes au plan théorique est donc à même de résoudre plus facilement les cas concrets qui se présentent à lui. C'est dans cette logique que l'on s'attache, dans la suite de ce dossier, à présenter les principaux concepts théoriques associés à la corrosion des céramiques, en les illustrant autant que possible d'exemples précis.
REFERENCE : COR 401 DEWEY : 620.1 Date : Juin 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/corrosion-vi [...] Corrosion des céramiques / Poirier, Jacques in Techniques de l'ingénieur COR, Vol. COR2 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur COR > Vol. COR2 (Trimestriel) . - 19 p.
Titre : Corrosion des céramiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Poirier, Jacques, Auteur ; Lefort, Pierre, Auteur ; Valette, Stéphane, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 19 p. Note générale : bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Corrosion des céramiques; Méthodologie; Dégradations thermomécaniques; Mécanisme de transport; Gazeux hostile Résumé :
La corrosion est l'altération d'un matériau causée par des interactions physico-chimiques avec son environnement. Il s'ensuit une dégradation de ses propriétés d'usage devant conduire, à terme, à son remplacement. La corrosion se distingue de l'usure, conséquence de sollicitations mécaniques, ainsi que du vieillissement qui est l'évolution spontanée des matériaux en l'absence d'intervention de facteurs externes, c'est-à-dire sous le seul effet du temps : réticulation de polymères, cristallisation de verres...
La corrosion est considérée comme la principale cause de destruction des appareillages et des installations. Son coût économique est considérable. Il a été estimé à plus de 2 % du produit mondial, soit plus de 1 000 milliards d'euros par an. En fait, l'essentiel de ces pertes est dû à la corrosion aqueuse des métaux et alliages, qui a fait l'objet de plusieurs dossiers Techniques de l'Ingénieur [K 830] [COR 15] : elle concerne notamment les réactions qui se produisent à température ambiante sous les effets conjugués de l'oxygène (de l'air) et de l'eau, éventuellement chargée de sels (milieux marins en particulier).
La plupart des céramiques sont très peu sensibles à la corrosion aqueuse, mais, tout comme les métaux placés à des températures d'usage élevées, les céramiques chauffées sont soumises à des dégradations chimiques causées par leur environnement, qui peuvent être importantes, voire rapidement catastrophiques. Concernant les métaux, la corrosion à température élevée par les gaz chauds (aussi appelée « corrosion sèche ») a fait l'objet de deux dossiers Techniques de l'Ingénieur [M 4 220] [M 4 228]. De façon analogue, l'objectif du présent dossier est de faire un point synthétique des connaissances sur le comportement des céramiques placées à haute température dans des milieux hostiles susceptibles de les dégrader. On entend par « environnements hostiles » d'une part, certains gaz chauds (très souvent l'oxygène de l'air) et d'autre part, des liquides : métaux, sels ou oxydes fondus. Le mode de dégradation diffère très sensiblement dans ces deux sortes de milieux, et cela justifie leur traitement séparé dans la suite de ce dossier.
De façon pratique, la corrosion des céramiques est un problème auquel sont confrontés de nombreux ingénieurs qui cherchent à fabriquer des produits à durée de vie la plus longue possible, et au meilleur coût. En production par exemple, la corrosion pèse sur les coûts au travers de la part «investissement» qui est l'une des composantes de leur prix de revient final : le coût des investissements répercuté sur le prix des productions est d'autant plus faible que la durée de vie du dispositif de production est plus longue. Cela conduit l'ingénieur à rechercher des matériaux ayant une sensibilité à la corrosion la plus faible possible. Pour les céramiques, l'échelle de temps est extrêmement large : la durée de vie d'un poussoir de tuyère de réacteur de fusée ou de missile s'évalue en minutes, tandis que celle des réfractaires en verrerie ou sidérurgie (hauts fourneaux) se mesure souvent en décennies.
Au vu de ces deux exemples, le lecteur peut imaginer la très grande variété des usages des matériaux céramiques concernés par la corrosion, et, naturellement, la très grande gamme de composition de ces solides (oxydes, carbures, nitrures, borures...), produits massifs ou revêtements.
Heureusement, la problématique se simplifie car, quelles que soient l'échelle du temps et la nature des matériaux céramiques, les mécanismes réactionnels de la corrosion sont relativement semblables et en nombre limité. L'ingénieur qui connaît bien ces mécanismes au plan théorique est donc à même de résoudre plus facilement les cas concrets qui se présentent à lui. C'est dans cette logique que l'on s'attache, dans la suite de ce dossier, à présenter les principaux concepts théoriques associés à la corrosion des céramiques, en les illustrant autant que possible d'exemples précis.
REFERENCE : COR 401 Date : JUIN 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/ceramiques-i [...] [article] Corrosion des céramiques [texte imprimé] / Poirier, Jacques, Auteur ; Lefort, Pierre, Auteur ; Valette, Stéphane, Auteur . - 2007 . - 19 p.
bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur COR > Vol. COR2 (Trimestriel) . - 19 p.
Mots-clés : Corrosion des céramiques; Méthodologie; Dégradations thermomécaniques; Mécanisme de transport; Gazeux hostile Résumé :
La corrosion est l'altération d'un matériau causée par des interactions physico-chimiques avec son environnement. Il s'ensuit une dégradation de ses propriétés d'usage devant conduire, à terme, à son remplacement. La corrosion se distingue de l'usure, conséquence de sollicitations mécaniques, ainsi que du vieillissement qui est l'évolution spontanée des matériaux en l'absence d'intervention de facteurs externes, c'est-à-dire sous le seul effet du temps : réticulation de polymères, cristallisation de verres...
La corrosion est considérée comme la principale cause de destruction des appareillages et des installations. Son coût économique est considérable. Il a été estimé à plus de 2 % du produit mondial, soit plus de 1 000 milliards d'euros par an. En fait, l'essentiel de ces pertes est dû à la corrosion aqueuse des métaux et alliages, qui a fait l'objet de plusieurs dossiers Techniques de l'Ingénieur [K 830] [COR 15] : elle concerne notamment les réactions qui se produisent à température ambiante sous les effets conjugués de l'oxygène (de l'air) et de l'eau, éventuellement chargée de sels (milieux marins en particulier).
La plupart des céramiques sont très peu sensibles à la corrosion aqueuse, mais, tout comme les métaux placés à des températures d'usage élevées, les céramiques chauffées sont soumises à des dégradations chimiques causées par leur environnement, qui peuvent être importantes, voire rapidement catastrophiques. Concernant les métaux, la corrosion à température élevée par les gaz chauds (aussi appelée « corrosion sèche ») a fait l'objet de deux dossiers Techniques de l'Ingénieur [M 4 220] [M 4 228]. De façon analogue, l'objectif du présent dossier est de faire un point synthétique des connaissances sur le comportement des céramiques placées à haute température dans des milieux hostiles susceptibles de les dégrader. On entend par « environnements hostiles » d'une part, certains gaz chauds (très souvent l'oxygène de l'air) et d'autre part, des liquides : métaux, sels ou oxydes fondus. Le mode de dégradation diffère très sensiblement dans ces deux sortes de milieux, et cela justifie leur traitement séparé dans la suite de ce dossier.
De façon pratique, la corrosion des céramiques est un problème auquel sont confrontés de nombreux ingénieurs qui cherchent à fabriquer des produits à durée de vie la plus longue possible, et au meilleur coût. En production par exemple, la corrosion pèse sur les coûts au travers de la part «investissement» qui est l'une des composantes de leur prix de revient final : le coût des investissements répercuté sur le prix des productions est d'autant plus faible que la durée de vie du dispositif de production est plus longue. Cela conduit l'ingénieur à rechercher des matériaux ayant une sensibilité à la corrosion la plus faible possible. Pour les céramiques, l'échelle de temps est extrêmement large : la durée de vie d'un poussoir de tuyère de réacteur de fusée ou de missile s'évalue en minutes, tandis que celle des réfractaires en verrerie ou sidérurgie (hauts fourneaux) se mesure souvent en décennies.
Au vu de ces deux exemples, le lecteur peut imaginer la très grande variété des usages des matériaux céramiques concernés par la corrosion, et, naturellement, la très grande gamme de composition de ces solides (oxydes, carbures, nitrures, borures...), produits massifs ou revêtements.
Heureusement, la problématique se simplifie car, quelles que soient l'échelle du temps et la nature des matériaux céramiques, les mécanismes réactionnels de la corrosion sont relativement semblables et en nombre limité. L'ingénieur qui connaît bien ces mécanismes au plan théorique est donc à même de résoudre plus facilement les cas concrets qui se présentent à lui. C'est dans cette logique que l'on s'attache, dans la suite de ce dossier, à présenter les principaux concepts théoriques associés à la corrosion des céramiques, en les illustrant autant que possible d'exemples précis.
REFERENCE : COR 401 Date : JUIN 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/ceramiques-i [...] Corrosion des céramiques / Poirier, Jacques
PermalinkEstimateurs et tests d'hypothèses / Poirier, Jacques in Techniques de l'ingénieur RB, Vol. RB1 (Trimestriel)
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