[article] in Techniques de l'ingénieur TA > Vol. TA1 (Trimestriel) . - 9 p. Titre : | Défis analytiques liés aux nanomatériaux | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Le Hecho, Isabelle, Auteur | Année de publication : | 2007 | Article en page(s) : | 9 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Défis analytiques Nanomatériaux | Résumé : | Les systèmes colloïdaux se réfèrent à des particules dispersées dans une phase liquide. Leurs propriétés remarquables de stabilité et/ou de couleur ont suscité depuis plusieurs siècles la curiosité des alchimistes qui ont développé de nombreuses préparations dans des domaines aussi variés que ceux liés à la métallurgie ou à la médecine. Le terme colloïde n’a pourtant été utilisé pour la première fois qu’en 1861 par le chimiste britannique Thomas Graham qui caractérisa la dispersion de fines particules d’or responsables de la coloration de certains rubis artificiels [GRAHAM (T.) - Liquid diffusion applied to analysis] . La première observation de systèmes colloïdaux fut réalisée en 1903, par le chimiste austro-hongrois Richard Zsigmondy [DERJAGUIN (B.V.), VLASENKO (G.J.), STOROZHILOVA (A.I.), KUDRJAVTSEVA (N.M.) - Flow-ultramicroscopic method of determining the number concentration ans particle size analysis of aerosols and hydrosols] . Ce chimiste a en effet conçu le premier ultra-microscope permettant d’observer des particules de tailles inférieures à 400 nm dispersées dans un milieu aqueux. Plus récemment, dans la deuxième moitié du vingtième siècle, les scientifiques ont poursuivi leur investigation avec des moyens de plus en plus performants tels que la microscopie électronique. Il est alors devenu possible d’explorer la matière et les particules à l’échelle nanométrique.
Aujourd’hui, les nanomatériaux suscitent plus que jamais l’intérêt des scientifiques de par leur taille et leurs propriétés physico-chimiques. Ils sont désormais au cœur de ce que certains scientifiques n’hésitent pas à qualifier de révolution technologique [PAUTRAT (J.L.), MAGNEA (N.) - Le nanomonde : de la science aux applications] . Dans ce contexte, les enjeux liés aux outils d’investigation sont extrêmement importants. En effet, pour comprendre et maîtriser la matière, il faut être capable de l’observer finement. Ceci nécessite de disposer de techniques performantes non seulement en terme de résolution en taille, mais également, en termes de précision, de vitesse d’acquisition des données, de pertinence et de complémentarité des données acquises. Dès lors, les développements analytiques de pointe représentent une réponse à ces exigences ainsi qu’aux besoins exprimés dans des domaines d’applications aussi variés que la biopharmacie, la médecine, l’électronique, l’énergétique ou l’environnement. | REFERENCE : | NM 8 015 | DEWEY : | 540 | Date : | Octobre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/innovations-en [...] |
[article] Défis analytiques liés aux nanomatériaux [texte imprimé] / Le Hecho, Isabelle, Auteur . - 2007 . - 9 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur TA > Vol. TA1 (Trimestriel) . - 9 p. Mots-clés : | Défis analytiques Nanomatériaux | Résumé : | Les systèmes colloïdaux se réfèrent à des particules dispersées dans une phase liquide. Leurs propriétés remarquables de stabilité et/ou de couleur ont suscité depuis plusieurs siècles la curiosité des alchimistes qui ont développé de nombreuses préparations dans des domaines aussi variés que ceux liés à la métallurgie ou à la médecine. Le terme colloïde n’a pourtant été utilisé pour la première fois qu’en 1861 par le chimiste britannique Thomas Graham qui caractérisa la dispersion de fines particules d’or responsables de la coloration de certains rubis artificiels [GRAHAM (T.) - Liquid diffusion applied to analysis] . La première observation de systèmes colloïdaux fut réalisée en 1903, par le chimiste austro-hongrois Richard Zsigmondy [DERJAGUIN (B.V.), VLASENKO (G.J.), STOROZHILOVA (A.I.), KUDRJAVTSEVA (N.M.) - Flow-ultramicroscopic method of determining the number concentration ans particle size analysis of aerosols and hydrosols] . Ce chimiste a en effet conçu le premier ultra-microscope permettant d’observer des particules de tailles inférieures à 400 nm dispersées dans un milieu aqueux. Plus récemment, dans la deuxième moitié du vingtième siècle, les scientifiques ont poursuivi leur investigation avec des moyens de plus en plus performants tels que la microscopie électronique. Il est alors devenu possible d’explorer la matière et les particules à l’échelle nanométrique.
Aujourd’hui, les nanomatériaux suscitent plus que jamais l’intérêt des scientifiques de par leur taille et leurs propriétés physico-chimiques. Ils sont désormais au cœur de ce que certains scientifiques n’hésitent pas à qualifier de révolution technologique [PAUTRAT (J.L.), MAGNEA (N.) - Le nanomonde : de la science aux applications] . Dans ce contexte, les enjeux liés aux outils d’investigation sont extrêmement importants. En effet, pour comprendre et maîtriser la matière, il faut être capable de l’observer finement. Ceci nécessite de disposer de techniques performantes non seulement en terme de résolution en taille, mais également, en termes de précision, de vitesse d’acquisition des données, de pertinence et de complémentarité des données acquises. Dès lors, les développements analytiques de pointe représentent une réponse à ces exigences ainsi qu’aux besoins exprimés dans des domaines d’applications aussi variés que la biopharmacie, la médecine, l’électronique, l’énergétique ou l’environnement. | REFERENCE : | NM 8 015 | DEWEY : | 540 | Date : | Octobre 2010 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/innovations-en [...] |
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