[article] in Techniques de l'ingénieur RC > Vol. RC2 (Trimestriel) . - 29 p. Titre : | Débitmètres électromagnétiques (DEM) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Montel, Jean-Michel, Auteur | Année de publication : | 2007 | Article en page(s) : | 29 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Electromagnétiques | Résumé : | Bien que le principe de mesure soit connue depuis 1830, les premiers débitmètres électromagnétiques industriels ne sont apparus en Hollande que dans les années 1950.
Depuis cette date cette technologie n’a cessé de progresser, bénéficiant des nouvelles connaissances scientifiques et techniques. Par exemple, les nouveaux matériaux ont permis au capteur d’étendre son champ d’application. C’est aujourd’hui sans conteste le débitmètre le plus vendu. C’est aussi le moins contraignant à utiliser et le moins cher du marché si on prend en compte le rapport qualité de la mesure/prix.
Malgré ses 60 ans, cette technologie n’a rien perdu de son dynamisme. Chaque année ou presque, une avancée nouvelle est disponible sur le marché. La dernière en date est la mise sur le marché de DEM autonomes, c’est-à-dire sans alimentation électrique extérieure. Ils sont équipés de batteries qui leur donnent une autonomie de 3 à 15 ans selon les constructeurs (voir paragraphe 7.6).
Bien sûr de telles innovations ne sont possibles que grâce au dynamisme des quatre ou cinq grands constructeurs mondiaux qui ont engagé d’importants investissements en recherche et développement.
En France, nous utilisons souvent le terme de « DEM » pour parler des débitmètres électromagnétiques (MID en Allemagne).
Les avantages des DEM sont multiples :
* Les débitmètres électromagnétiques ne gênent en rien l’écoulement du fluide ; par conséquent, ils ne font pas intervenir de pertes de charge dans le système, ils ont une réponse linéaire, avec une large gamme de diamètres de conduite (de quelques 2 mm à 3000 mm), et ont la capacité de mesurer un écoulement bidirectionnel. Le choix approprié des électrodes et des matériaux constituant la manchette leur permet d’être utilisés pour une grande variété de liquides agressifs et corrosifs. Ils sont particulièrement utilisés pour la mesure de boues contenant des particules en suspension ; ils sont aussi largement utilisés dans la production de papier, dans l’agroalimentaire, la chimie et le traitement des eaux.
* Les débitmètres électromagnétiques sont relativement insensibles à la densité et à la viscosité du fluide à mesurer ainsi qu’aux profils d’écoulement ; leur principal inconvénient, est le fait qu’ils ne peuvent être utilisés que pour des liquides conducteurs (minimum 0,05 µS · cm−1).
* Ils ont de faibles contraintes d’installation. La demande est généralement de cinq fois le diamètre nominal (DN) en longueur droite en amont et de trois fois ce même DN en aval. Krohne et ABB ont maintenant un DEM qui n’exige plus de longueur droite amont ni aval.
* Tous les DEM disposent d’une sortie analogique 4/20 milliampères, mais ils possèdent très souvent une sortie « impulsion » dont la somme représente le volume écoulé sur une durée de temps choisi. Les DEM sont donc aussi des compteurs électromagnétiques !!!
Cet article ne parlera pas des tests CEM (compatibilité électromagnétique) qui sont maintenant bien respectés. Pour vous en assurer, exigez le certificat CEM du fabricant mais aussi d’où provient ce certificat. Préférez un certificat fait dans un laboratoire européen disposant de l’accréditation ISO 17 025.
| REFERENCE : | R 2 275v2 | DEWEY : | 530.8 | Date : | Septembre 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/mesure [...] |
[article] Débitmètres électromagnétiques (DEM) [texte imprimé] / Montel, Jean-Michel, Auteur . - 2007 . - 29 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingénieur RC > Vol. RC2 (Trimestriel) . - 29 p. Mots-clés : | Electromagnétiques | Résumé : | Bien que le principe de mesure soit connue depuis 1830, les premiers débitmètres électromagnétiques industriels ne sont apparus en Hollande que dans les années 1950.
Depuis cette date cette technologie n’a cessé de progresser, bénéficiant des nouvelles connaissances scientifiques et techniques. Par exemple, les nouveaux matériaux ont permis au capteur d’étendre son champ d’application. C’est aujourd’hui sans conteste le débitmètre le plus vendu. C’est aussi le moins contraignant à utiliser et le moins cher du marché si on prend en compte le rapport qualité de la mesure/prix.
Malgré ses 60 ans, cette technologie n’a rien perdu de son dynamisme. Chaque année ou presque, une avancée nouvelle est disponible sur le marché. La dernière en date est la mise sur le marché de DEM autonomes, c’est-à-dire sans alimentation électrique extérieure. Ils sont équipés de batteries qui leur donnent une autonomie de 3 à 15 ans selon les constructeurs (voir paragraphe 7.6).
Bien sûr de telles innovations ne sont possibles que grâce au dynamisme des quatre ou cinq grands constructeurs mondiaux qui ont engagé d’importants investissements en recherche et développement.
En France, nous utilisons souvent le terme de « DEM » pour parler des débitmètres électromagnétiques (MID en Allemagne).
Les avantages des DEM sont multiples :
* Les débitmètres électromagnétiques ne gênent en rien l’écoulement du fluide ; par conséquent, ils ne font pas intervenir de pertes de charge dans le système, ils ont une réponse linéaire, avec une large gamme de diamètres de conduite (de quelques 2 mm à 3000 mm), et ont la capacité de mesurer un écoulement bidirectionnel. Le choix approprié des électrodes et des matériaux constituant la manchette leur permet d’être utilisés pour une grande variété de liquides agressifs et corrosifs. Ils sont particulièrement utilisés pour la mesure de boues contenant des particules en suspension ; ils sont aussi largement utilisés dans la production de papier, dans l’agroalimentaire, la chimie et le traitement des eaux.
* Les débitmètres électromagnétiques sont relativement insensibles à la densité et à la viscosité du fluide à mesurer ainsi qu’aux profils d’écoulement ; leur principal inconvénient, est le fait qu’ils ne peuvent être utilisés que pour des liquides conducteurs (minimum 0,05 µS · cm−1).
* Ils ont de faibles contraintes d’installation. La demande est généralement de cinq fois le diamètre nominal (DN) en longueur droite en amont et de trois fois ce même DN en aval. Krohne et ABB ont maintenant un DEM qui n’exige plus de longueur droite amont ni aval.
* Tous les DEM disposent d’une sortie analogique 4/20 milliampères, mais ils possèdent très souvent une sortie « impulsion » dont la somme représente le volume écoulé sur une durée de temps choisi. Les DEM sont donc aussi des compteurs électromagnétiques !!!
Cet article ne parlera pas des tests CEM (compatibilité électromagnétique) qui sont maintenant bien respectés. Pour vous en assurer, exigez le certificat CEM du fabricant mais aussi d’où provient ce certificat. Préférez un certificat fait dans un laboratoire européen disposant de l’accréditation ISO 17 025.
| REFERENCE : | R 2 275v2 | DEWEY : | 530.8 | Date : | Septembre 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/mesure [...] |
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