Titre : |
Méthodologie d'exploitation des matières premières à ciment dans le sud Algérien : cas de la future cimenterie d'El - Abiod - Sidi - Cheikh (Wilaya d'El - bayadh) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mohamed Salhi, Auteur ; Mohamed Aguide Bachar, Directeur de thèse |
Editeur : |
[S.l.] : [s.n.] |
Année de publication : |
1993 |
Importance : |
164 f. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
Mémoire de Magister: Génie Minier: Alger, Ecole Nationale Polytechnique: 1993
Bibliogr. f. 163 - 164. Annexe f. 1 - 96 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Géologie des gisements Saharienne Gisement de calcaire Ciment -- Fabrication |
Index. décimale : |
M001493 |
Résumé : |
L'intérêt accordé aux matériaux de construction relève d'une demande supérieure à l'offre.
Cette inadéquation trouve son origine à travers un retard dû à un outil de production non encore maîtrisé et à un volume de construction considérable en matière d'habitat.
Nous nous intéresserons dans ce contexte à la production de ciment gris appelé dans le commerce CPA (Ciment Portland Artificiel).
En effet, la production nationale installée à ce jour et répartie à travers 12 cimenteries, est de 12 Mt/an environ.
Malheureusement, la réalité est tout autre car la production arrive difficilement à 8 MT soit 66 % environ alors que les besoins sont estimés à 10 Mt, la différence (2 MT) est importée.
Ce bref constat nous conduit paradoxalement à voir "défiler" devant nous 2 MT normalement exportables alors qu'on assiste à l'effet inverse.
Ceci dit, il reste néanmoins à réguler les besoins en matière d'habitat, domaine difficilement maitrisable où l'on assiste à l'amélioration progressive du niveau de vie et à un taux de croissance démographique qui défie le planificateur.
Ces deux facteurs ne peuvent s'accommoder si le second ne se plie pas aux exigences du premier, lequel à son tour, devra déboucher sur une meilleure production, c'est-à-dire atteindre au moins les 80 % et couvrir ainsi les besoins nationaux actuels sans avoir recours à l'importation.
Nous avons tenu à souligner ce rapport niveau de vie/production combien significatif car jusqu'en 1965 alors qu'il était insignifiant, l'Algérie, avec une production de près d'un million de T/an, était alors un pays exportateur de ciment à partir de trois unités seulement, travaillant à voie humide qu'était Meftah (remplacée à partir de 1976 par la cimenterie actuelle) et que sont encore Rais Hamidou (ex. Pointe Pescade) à Alger, et Zahana (Mascara) totalisant à cette époque une production installée de 3 x 400.000 tonnes/an.
Si les besoins en matière de construction "en dur" ne sont pas aussi cruciaux au sud du pays et les capacités des cimenteries projetées sont de l'ordre de 150.000 à 300.000 t/an selon les régions, donc sensiblement inférieures à celles du Nord, il n'en demeure pas moins qu'il y a urgence dans le domaine.
C'est à la lumière de toutes ces particularités constatées et des expériences vécues que nous nous sommes intéressés à un modèle d'exploitation des gisements de substances utiles pour les futures cimenteries situées en zone Saharienne telles que celles de Béchar, d'Adrar, d'El-Goléa et d'El-Abiod Sidi-Cheikh. |
Méthodologie d'exploitation des matières premières à ciment dans le sud Algérien : cas de la future cimenterie d'El - Abiod - Sidi - Cheikh (Wilaya d'El - bayadh) [texte imprimé] / Mohamed Salhi, Auteur ; Mohamed Aguide Bachar, Directeur de thèse . - [S.l.] : [s.n.], 1993 . - 164 f. : ill. ; 30 cm. Mémoire de Magister: Génie Minier: Alger, Ecole Nationale Polytechnique: 1993
Bibliogr. f. 163 - 164. Annexe f. 1 - 96 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Géologie des gisements Saharienne Gisement de calcaire Ciment -- Fabrication |
Index. décimale : |
M001493 |
Résumé : |
L'intérêt accordé aux matériaux de construction relève d'une demande supérieure à l'offre.
Cette inadéquation trouve son origine à travers un retard dû à un outil de production non encore maîtrisé et à un volume de construction considérable en matière d'habitat.
Nous nous intéresserons dans ce contexte à la production de ciment gris appelé dans le commerce CPA (Ciment Portland Artificiel).
En effet, la production nationale installée à ce jour et répartie à travers 12 cimenteries, est de 12 Mt/an environ.
Malheureusement, la réalité est tout autre car la production arrive difficilement à 8 MT soit 66 % environ alors que les besoins sont estimés à 10 Mt, la différence (2 MT) est importée.
Ce bref constat nous conduit paradoxalement à voir "défiler" devant nous 2 MT normalement exportables alors qu'on assiste à l'effet inverse.
Ceci dit, il reste néanmoins à réguler les besoins en matière d'habitat, domaine difficilement maitrisable où l'on assiste à l'amélioration progressive du niveau de vie et à un taux de croissance démographique qui défie le planificateur.
Ces deux facteurs ne peuvent s'accommoder si le second ne se plie pas aux exigences du premier, lequel à son tour, devra déboucher sur une meilleure production, c'est-à-dire atteindre au moins les 80 % et couvrir ainsi les besoins nationaux actuels sans avoir recours à l'importation.
Nous avons tenu à souligner ce rapport niveau de vie/production combien significatif car jusqu'en 1965 alors qu'il était insignifiant, l'Algérie, avec une production de près d'un million de T/an, était alors un pays exportateur de ciment à partir de trois unités seulement, travaillant à voie humide qu'était Meftah (remplacée à partir de 1976 par la cimenterie actuelle) et que sont encore Rais Hamidou (ex. Pointe Pescade) à Alger, et Zahana (Mascara) totalisant à cette époque une production installée de 3 x 400.000 tonnes/an.
Si les besoins en matière de construction "en dur" ne sont pas aussi cruciaux au sud du pays et les capacités des cimenteries projetées sont de l'ordre de 150.000 à 300.000 t/an selon les régions, donc sensiblement inférieures à celles du Nord, il n'en demeure pas moins qu'il y a urgence dans le domaine.
C'est à la lumière de toutes ces particularités constatées et des expériences vécues que nous nous sommes intéressés à un modèle d'exploitation des gisements de substances utiles pour les futures cimenteries situées en zone Saharienne telles que celles de Béchar, d'Adrar, d'El-Goléa et d'El-Abiod Sidi-Cheikh. |
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