[article] in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p. Titre : | Phytoremédiation des sols | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Thibault Sterckeman, Auteur ; Ouvrard, Stéphanie, Auteur ; Pierre Leglize, Auteur | Année de publication : | 2010 | Article en page(s) : | 10 p. | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Phytoremédiation Sols | Résumé : | La phytoremédiation est l'utilisation des plantes et des micro-organismes qui leur sont associés pour contenir, inactiver, dégrader ou éliminer les contaminants du sol. Elle s'applique surtout à des contaminants chimiques, molécules organiques ou éléments dangereux pour la santé humaine, celle des autres êtres vivants ou des écosystèmes. La plante crée des conditions favorables au traitement du polluant ou agit directement sur celui-ci. Il s'agit d'un traitement biologique, appliqué généralement in situ ou sur site, basé sur des techniques agronomiques qui varient selon la classe de polluant et les caractéristiques du sol ou du site traité. C'est un procédé réputé peu coûteux, puisqu'il fonctionne grâce, en partie, à de l'énergie solaire et que dans certains cas, la biomasse végétale produite peut être valorisée. Il a l'avantage de fixer du CO2 , de préserver la morphologie du sol et les fonctions qui ne sont pas perturbées par la contamination et de restaurer ou d'améliorer les fonctions que la pollution a altérées. Ce mode de traitement ne présente pas les nuisances d'un chantier de traitement mécanisé et, sur le plan visuel, permet souvent une réintégration du site dans son environnement. La phytoremédiation devrait permettre de traiter des sols modérément contaminés, tels ceux ayant supporté certaines activités industrielles, mais également ceux touchés par une contamination moins intense mais sur de plus grandes superficies, comme les terres agricoles ayant subi une pollution diffuse.
Cependant, tous ces avantages sont plus potentiels qu'avérés car la phytoremédiation est encore un procédé en émergence. Elle fait l'objet de nombreuses recherches dans le but de lever les verrous scientifiques et technologiques dont elle souffre. La phytoremédiation est relativement peu mise en œuvre dans la pratique, et quand c'est le cas, notamment en phytostabilisation ou rhizodégradation, on ne dispose pas encore d'assez d'informations pour évaluer correctement le procédé.
Dans cet article, nous présentons les principaux processus impliqués dans la phytoremédiation des sols, ainsi que les différents procédés que ce terme recouvre. Nous terminerons par les travaux de recherches qui sont actuellement menés ou projetés.
| REFERENCE : | BIO 5 300 | DEWEY : | 620 | Date : | Novembre 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] |
[article] Phytoremédiation des sols [texte imprimé] / Thibault Sterckeman, Auteur ; Ouvrard, Stéphanie, Auteur ; Pierre Leglize, Auteur . - 2010 . - 10 p. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Techniques de l'ingenieur BIO > Vol. BIO 1 (Trimestrielle) . - 10 p. Mots-clés : | Phytoremédiation Sols | Résumé : | La phytoremédiation est l'utilisation des plantes et des micro-organismes qui leur sont associés pour contenir, inactiver, dégrader ou éliminer les contaminants du sol. Elle s'applique surtout à des contaminants chimiques, molécules organiques ou éléments dangereux pour la santé humaine, celle des autres êtres vivants ou des écosystèmes. La plante crée des conditions favorables au traitement du polluant ou agit directement sur celui-ci. Il s'agit d'un traitement biologique, appliqué généralement in situ ou sur site, basé sur des techniques agronomiques qui varient selon la classe de polluant et les caractéristiques du sol ou du site traité. C'est un procédé réputé peu coûteux, puisqu'il fonctionne grâce, en partie, à de l'énergie solaire et que dans certains cas, la biomasse végétale produite peut être valorisée. Il a l'avantage de fixer du CO2 , de préserver la morphologie du sol et les fonctions qui ne sont pas perturbées par la contamination et de restaurer ou d'améliorer les fonctions que la pollution a altérées. Ce mode de traitement ne présente pas les nuisances d'un chantier de traitement mécanisé et, sur le plan visuel, permet souvent une réintégration du site dans son environnement. La phytoremédiation devrait permettre de traiter des sols modérément contaminés, tels ceux ayant supporté certaines activités industrielles, mais également ceux touchés par une contamination moins intense mais sur de plus grandes superficies, comme les terres agricoles ayant subi une pollution diffuse.
Cependant, tous ces avantages sont plus potentiels qu'avérés car la phytoremédiation est encore un procédé en émergence. Elle fait l'objet de nombreuses recherches dans le but de lever les verrous scientifiques et technologiques dont elle souffre. La phytoremédiation est relativement peu mise en œuvre dans la pratique, et quand c'est le cas, notamment en phytostabilisation ou rhizodégradation, on ne dispose pas encore d'assez d'informations pour évaluer correctement le procédé.
Dans cet article, nous présentons les principaux processus impliqués dans la phytoremédiation des sols, ainsi que les différents procédés que ce terme recouvre. Nous terminerons par les travaux de recherches qui sont actuellement menés ou projetés.
| REFERENCE : | BIO 5 300 | DEWEY : | 620 | Date : | Novembre 2011 | En ligne : | http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] |
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