[article]
Titre : |
Les plans de gestions des étiages sur le bassin Adour-Garonne : Un exemple modèle de partenariat du monde agricole avec les organismes de bassin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Paul Cavitte, Auteur ; Jean-François Moor, Auteur |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
pp. 26-30 |
Note générale : |
Hydraulique |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Gestion du risque eau en pays semi-aride |
Résumé : |
Le Bassin Adour-Garonne structuré autour des fleuves Adour et Garonne n'est pas à proprement parler déficitaire dans le sens où l'entendent traditionnellement les pays méditerranéens. Les cours d'eau y ont un régime permanent et sur les quelques 80 milliards de mètres cubes théoriquement disponibles, seuls 3 milliards sont annuellement utilisés .Pourtant, sa position méridionale rend nécessaire le recours à l'irrigation agricole en été - époque où les réserves nivales sont épuisées et les pluies rares ou occasionnelles - sur 600 000 hectares principalement dédiés à une maïziculture dont l'activité sert par ailleurs d'assiette aux mécanismes compensatoires de la Politique Agricole Commune.La gestion de l'eau n'étant pas un instrument de régulation d'une activité économique, la puissance publique et les instances de Bassin ont été conduits à valoriser au mieux, dans les documents stratégiques dont la loi sur l'eau de 1992 les a contraints à se doter, les trois instruments de politique publique qui sont à leur disposition :-l'instrument réglementaire : l'autorisation,-l'instrument fiscal : la redevance,-l'instrument financier : prix de l'eau et redistribution des aides.Cette recherche de retour à l'équilibre se fait aujourd'hui dans la mise au point de Plans de Gestion d'Etiages (P.G.E.) adossés à des Débits Objectifs d'Etiages (D.O.E.) qui sont des concepts qu'il a fallu préciser en tous points nodaux du bassin.Cette recherche d'optimisation de la gestion quantitative de la ressource est largement conduite par la voie contractuelle avec les agriculteurs représentés par leurs organisations professionnelles. On constate que ce procédé dont les résultats sont perceptibles a fait progressivement école sur d'autres aspects de l'activité agricole qui ne sont pas sans effets sur la qualité des eaux (maîtrise des amendements, des pesticides, valorisation des effluents d'élevage, pollutions diffuses en général) et amènent chaque jour un peu plus les agriculteurs à une gestion responsable de l'eau et de l'environnement en général. |
ISSN : |
0018-6368 |
En ligne : |
http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...] |
in La Houille blanche > N° 1 (2004) . - pp. 26-30
[article] Les plans de gestions des étiages sur le bassin Adour-Garonne : Un exemple modèle de partenariat du monde agricole avec les organismes de bassin [texte imprimé] / Jean-Paul Cavitte, Auteur ; Jean-François Moor, Auteur . - 2006 . - pp. 26-30. Hydraulique Langues : Français ( fre) in La Houille blanche > N° 1 (2004) . - pp. 26-30
Mots-clés : |
Gestion du risque eau en pays semi-aride |
Résumé : |
Le Bassin Adour-Garonne structuré autour des fleuves Adour et Garonne n'est pas à proprement parler déficitaire dans le sens où l'entendent traditionnellement les pays méditerranéens. Les cours d'eau y ont un régime permanent et sur les quelques 80 milliards de mètres cubes théoriquement disponibles, seuls 3 milliards sont annuellement utilisés .Pourtant, sa position méridionale rend nécessaire le recours à l'irrigation agricole en été - époque où les réserves nivales sont épuisées et les pluies rares ou occasionnelles - sur 600 000 hectares principalement dédiés à une maïziculture dont l'activité sert par ailleurs d'assiette aux mécanismes compensatoires de la Politique Agricole Commune.La gestion de l'eau n'étant pas un instrument de régulation d'une activité économique, la puissance publique et les instances de Bassin ont été conduits à valoriser au mieux, dans les documents stratégiques dont la loi sur l'eau de 1992 les a contraints à se doter, les trois instruments de politique publique qui sont à leur disposition :-l'instrument réglementaire : l'autorisation,-l'instrument fiscal : la redevance,-l'instrument financier : prix de l'eau et redistribution des aides.Cette recherche de retour à l'équilibre se fait aujourd'hui dans la mise au point de Plans de Gestion d'Etiages (P.G.E.) adossés à des Débits Objectifs d'Etiages (D.O.E.) qui sont des concepts qu'il a fallu préciser en tous points nodaux du bassin.Cette recherche d'optimisation de la gestion quantitative de la ressource est largement conduite par la voie contractuelle avec les agriculteurs représentés par leurs organisations professionnelles. On constate que ce procédé dont les résultats sont perceptibles a fait progressivement école sur d'autres aspects de l'activité agricole qui ne sont pas sans effets sur la qualité des eaux (maîtrise des amendements, des pesticides, valorisation des effluents d'élevage, pollutions diffuses en général) et amènent chaque jour un peu plus les agriculteurs à une gestion responsable de l'eau et de l'environnement en général. |
ISSN : |
0018-6368 |
En ligne : |
http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...] |
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