[article]
Titre : |
L'élaboration de la nomenclature des établissements classés au XIXe siècle, ou la pollution définie par l'état |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Geneviève Massard-Guilbaud, Auteur |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
pp. 23-29 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Nomenclature Pollution définie |
Résumé : |
Le XIXe siècle connut plusieurs nomenclatures servant au classement de ce que l’on appelait alors les établissements dangereux, insalubres ou incommodes. Le préalable à l’entrée d’une fabrication industrielle dans une nomenclature était généralement le dépôt de plaintes émanant des riverains, et parfois la survenue d’un accident. Ce n’est pas avant la fin du XIXe siècle que l’on enregistre une évolution sur ce point, sous l’influence conjointe des industriels (qui de plus en plus sollicitent spontanément des autorisations) et des premiers inspecteurs en charge du contrôle des établissements classés. Les nomenclatures de l’époque ne constituent pas un reflet des causes objectives de pollution. Elles fournissent (comme les nôtres aujourd’hui !) un reflet de la vision des contemporains.La lecture des nomenclatures ne doit pas consister en une analyse de stocks ou de listes mais se faire en termes de flux, en tenant compte des entrées ou des sorties, des progressions ou au contraire des rétrogradations dans les classes (qui étaient au nombre de trois). |
En ligne : |
http://www.annales.org/re/2011/re_62_Avril_2011.htm |
in Responsabilités et environnement > N° 62 (Avril 2011) . - pp. 23-29
[article] L'élaboration de la nomenclature des établissements classés au XIXe siècle, ou la pollution définie par l'état [texte imprimé] / Geneviève Massard-Guilbaud, Auteur . - 2011 . - pp. 23-29. Bibliogr. Langues : Français ( fre) in Responsabilités et environnement > N° 62 (Avril 2011) . - pp. 23-29
Mots-clés : |
Nomenclature Pollution définie |
Résumé : |
Le XIXe siècle connut plusieurs nomenclatures servant au classement de ce que l’on appelait alors les établissements dangereux, insalubres ou incommodes. Le préalable à l’entrée d’une fabrication industrielle dans une nomenclature était généralement le dépôt de plaintes émanant des riverains, et parfois la survenue d’un accident. Ce n’est pas avant la fin du XIXe siècle que l’on enregistre une évolution sur ce point, sous l’influence conjointe des industriels (qui de plus en plus sollicitent spontanément des autorisations) et des premiers inspecteurs en charge du contrôle des établissements classés. Les nomenclatures de l’époque ne constituent pas un reflet des causes objectives de pollution. Elles fournissent (comme les nôtres aujourd’hui !) un reflet de la vision des contemporains.La lecture des nomenclatures ne doit pas consister en une analyse de stocks ou de listes mais se faire en termes de flux, en tenant compte des entrées ou des sorties, des progressions ou au contraire des rétrogradations dans les classes (qui étaient au nombre de trois). |
En ligne : |
http://www.annales.org/re/2011/re_62_Avril_2011.htm |
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