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Auteur Etienne Rolland-Piègue
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Affiner la rechercheLa responsabilité sociale des entreprises au Japon, de l'époque de d'Edo à la norme ISO 26000 et à l'accident nucléaire de Fukushima / Etienne Rolland-Piègue in Réalités industrielles, N° 2 (Mai 2011)
[article]
in Réalités industrielles > N° 2 (Mai 2011) . - pp. 33-37
Titre : La responsabilité sociale des entreprises au Japon, de l'époque de d'Edo à la norme ISO 26000 et à l'accident nucléaire de Fukushima Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Rolland-Piègue, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 33-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : Responsabilité sociale Entreprises Japon Accident nucléaire Fukushima Résumé : Derrière une adhésion en apparence universelle au concept de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) se cachent des différences d’approche enracinées dans des traditions de pensée distinctes. Les valeurs japonaises de l’entreprise, qui remontent aux marchands de l’époque d’Edo et aux pionniers du capitalisme japonais de l’ère Meiji, ont toujours mis l’accent sur la diversité de ceux que l’on appelle aujourd’hui les « parties prenantes », c’est-àdire de toutes les parties qui, au-delà des actionnaires, contribuent à la prospérité de l’entreprise et doivent en partager les fruits.
Importée d’Europe à partir de 2003, la RSE a fait l’objet d’une institutionnalisation rapide par des firmes japonaises soucieuses de se conformer aux standards mondiaux. La RSE à la japonaise évoque peu les questions sociales (qui relèvent des valeurs japonaises traditionnelles) ; elle privilégie les questions environnementales, la protection du consommateur... Les ONG sont peu présentes au Japon et l’Etat se refuse à jouer un quelconque rôle directif, mais sa politique d’accompagnement est favorable à la RSE et devrait, par exemple, contribuer à la diffusion de la nouvelle norme ISO 26 000.
Depuis mars 2011, une nouvelle phase s’est ouverte, lourde d’incertitudes : le tremblement de terre le plus dévastateur de l’après-guerre et la situation de crise à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi devraient fondamentalement remettre en question les attentes des Japonais vis-à-vis de leurs entreprises et des Pouvoirs publics.En ligne : http://www.annales.org/ri/2011/ri_mai_2011.htm [article] La responsabilité sociale des entreprises au Japon, de l'époque de d'Edo à la norme ISO 26000 et à l'accident nucléaire de Fukushima [texte imprimé] / Etienne Rolland-Piègue, Auteur . - 2011 . - pp. 33-37.
Langues : Français (fre)
in Réalités industrielles > N° 2 (Mai 2011) . - pp. 33-37
Mots-clés : Responsabilité sociale Entreprises Japon Accident nucléaire Fukushima Résumé : Derrière une adhésion en apparence universelle au concept de Responsabilité sociale des entreprises (RSE) se cachent des différences d’approche enracinées dans des traditions de pensée distinctes. Les valeurs japonaises de l’entreprise, qui remontent aux marchands de l’époque d’Edo et aux pionniers du capitalisme japonais de l’ère Meiji, ont toujours mis l’accent sur la diversité de ceux que l’on appelle aujourd’hui les « parties prenantes », c’est-àdire de toutes les parties qui, au-delà des actionnaires, contribuent à la prospérité de l’entreprise et doivent en partager les fruits.
Importée d’Europe à partir de 2003, la RSE a fait l’objet d’une institutionnalisation rapide par des firmes japonaises soucieuses de se conformer aux standards mondiaux. La RSE à la japonaise évoque peu les questions sociales (qui relèvent des valeurs japonaises traditionnelles) ; elle privilégie les questions environnementales, la protection du consommateur... Les ONG sont peu présentes au Japon et l’Etat se refuse à jouer un quelconque rôle directif, mais sa politique d’accompagnement est favorable à la RSE et devrait, par exemple, contribuer à la diffusion de la nouvelle norme ISO 26 000.
Depuis mars 2011, une nouvelle phase s’est ouverte, lourde d’incertitudes : le tremblement de terre le plus dévastateur de l’après-guerre et la situation de crise à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi devraient fondamentalement remettre en question les attentes des Japonais vis-à-vis de leurs entreprises et des Pouvoirs publics.En ligne : http://www.annales.org/ri/2011/ri_mai_2011.htm