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Auteur Frédéric Storck
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[article]
in La Houille blanche > N° 3 (2004) . - pp. 45-49
Titre : La confluence Rhône Isère : Exemple d'utilisation d'un modèle physique pour optimiser la gestion d'un aménagement fluvial à buts multiples Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric Doutriaux, Auteur ; Frédéric Storck, Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : pp. 45-49 Note générale : Hydraulique Langues : Français (fre) Mots-clés : Modèles physiques pour le XXIème siècle Résumé : La CNR est confrontée à des problèmes de sédimentation sur les aménagements du Rhône liés à des modifications de conditions hydrauliques (retenues, affluents sous effets de remous etc.). Dans le cadre de ses obligations d'entretien, la CNR doit veiller à ce que les dépôts sédimentaires n'aggravent pas les conditions d'évacuation des crues. Les enjeux financiers sont importants et la CNR procède à des dragages qui représentent 5 millions d'euros par an en moyenne. Sur l'Isère, qui se rejette maintenant dans le canal de dérivation de la chute de Bourg les Valence, l'ordre de grandeur du dépôt correspondant à un nouvel état d'équilibre des fonds est de 1 million de m3. Il se reforme après dragage avec apports naturels et les matériaux issus des chasses des aménagements amont. L'analyse sur modèle mathématique montrait la nécessité de draguer ces matériaux pour éviter des déversements sur les digues dans des secteurs habités de surcroît. La CNR a souhaité étudier sur modèle mathématique et sur modèle réduit les possibilités de chasses et le comportement du dépôt en crue en vue d'optimiser sa stratégie d'entretien. Un modèle réduit de 35 m représentant un tronçon de 2.5 km de l'Isère et un tronçon du canal de dérivation, a été construit à fond mobile pour lequel il a fallu résoudre le problème lié à la finesse des matériaux réels. Le modèle mathématique a montré l'impossibilité de réaliser des chasses cohérentes avec celles des retenues amont de l'Isère. L'étude sur modèle physique a montré que les dépôts étaient remobilisés par la crue suffisamment rapidement pour que celle-ci ne provoque pas de débordements. L'étude a conclu qu'il n'était pas nécessaire de revenir perpétuellement aux fonds d'origine par dragage. Ceci constitue une économie de 3 à 6 millions d'euros en moyenne tous les 7 ans, à l'issue d'une étude de 200.000 euros. ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...] [article] La confluence Rhône Isère : Exemple d'utilisation d'un modèle physique pour optimiser la gestion d'un aménagement fluvial à buts multiples [texte imprimé] / Eric Doutriaux, Auteur ; Frédéric Storck, Auteur . - 2006 . - pp. 45-49.
Hydraulique
Langues : Français (fre)
in La Houille blanche > N° 3 (2004) . - pp. 45-49
Mots-clés : Modèles physiques pour le XXIème siècle Résumé : La CNR est confrontée à des problèmes de sédimentation sur les aménagements du Rhône liés à des modifications de conditions hydrauliques (retenues, affluents sous effets de remous etc.). Dans le cadre de ses obligations d'entretien, la CNR doit veiller à ce que les dépôts sédimentaires n'aggravent pas les conditions d'évacuation des crues. Les enjeux financiers sont importants et la CNR procède à des dragages qui représentent 5 millions d'euros par an en moyenne. Sur l'Isère, qui se rejette maintenant dans le canal de dérivation de la chute de Bourg les Valence, l'ordre de grandeur du dépôt correspondant à un nouvel état d'équilibre des fonds est de 1 million de m3. Il se reforme après dragage avec apports naturels et les matériaux issus des chasses des aménagements amont. L'analyse sur modèle mathématique montrait la nécessité de draguer ces matériaux pour éviter des déversements sur les digues dans des secteurs habités de surcroît. La CNR a souhaité étudier sur modèle mathématique et sur modèle réduit les possibilités de chasses et le comportement du dépôt en crue en vue d'optimiser sa stratégie d'entretien. Un modèle réduit de 35 m représentant un tronçon de 2.5 km de l'Isère et un tronçon du canal de dérivation, a été construit à fond mobile pour lequel il a fallu résoudre le problème lié à la finesse des matériaux réels. Le modèle mathématique a montré l'impossibilité de réaliser des chasses cohérentes avec celles des retenues amont de l'Isère. L'étude sur modèle physique a montré que les dépôts étaient remobilisés par la crue suffisamment rapidement pour que celle-ci ne provoque pas de débordements. L'étude a conclu qu'il n'était pas nécessaire de revenir perpétuellement aux fonds d'origine par dragage. Ceci constitue une économie de 3 à 6 millions d'euros en moyenne tous les 7 ans, à l'issue d'une étude de 200.000 euros. ISSN : 0018-6368 En ligne : http://www.shf-lhb.org/index.php?option=com_article&access=standard&Itemid=129&u [...]