Titre : |
Réalisation d'un dispositif expérimental permettant d'étudier l'effet tunnel à de basses températures : l'effet tunnel entre un métal normal et un supraconducteur, la spectroscopie tunnel inélastique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Adane, Abed-El-Hamid, Auteur ; Klein, J., Directeur de thèse |
Editeur : |
Faculté des Sciences de l'Université d'Alger |
Année de publication : |
1973 |
Importance : |
74 f. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
27 cm. |
Note générale : |
Thèse de Docteur Ingénieur : Physique du Solide : Alger, Faculté des Sciences de l'Université d'Alger : 1973
Annexe [25] f . - Bibliogr. [2] f |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Effet tunnel
Basses températures
Métal normal
Supraconducteur
Spectroscopie
Tunnel inélastique
Courant tunnel |
Index. décimale : |
D000173 |
Résumé : |
Les résultats expérimentaux que l'on obtient sont en bon accord avec la théorie de B.C.S. pour beaucoup de supraconducteurs (comme Al, Sn,...).
Cependant, il apparaît des déviations à la théorie de B.C.S. dans des métaux (comme Pb et Hg) pour lesquels l'interaction électron-phonon est forte.
Ils mesurèrent avec précision la densité d'état effective tunnel du plomb en traçant la courbe de la dérivée première du courant tunnel en fonction de la tension appliquée V et ils observèrent sur celle-ci des structures associés aux phonons (chapitre 1 et 4).
Rowell et Mac Millan firent une analyse détaillée de ces structures et purent déduire à partir des courbes expérimentales des données sur les phonons du métal (chapitre 1).
Une autre utilisation de l'effet tunnel est la mise en évidence des modes de vibrations d'impuretés contenues dans la barrière isolante en traçant les courbes à des énergies suffisamment élevées.
C'est ainsi que naquit la spectroscopie par effet tunnel inélastique lorsque Lambe et Jaklevic mirent en évidence, en 1966, une structure non liée à la supraconductivité (chapitre 2).
Dans le but de réaliser des expériences d'effet tunnel sur des échantillon métal-isolant-supraconducteur, le travail que nous avons effectué a surtout été consacré à:
- La construction d'un évaporateur qui doit nous fournir les diodes métal-isolant-supraconducteur (M.I.S).
- La réalisation et la mise au point d'un montage électronique dont le rôle sera de traçer les courbes du courant tunnel ainsi que ses dérivées première et seconde, à de basses températures, en fonction de la tension appliquée aux diodes M.I.S.(chapitre 3).
Grâce à ces deux appareils, les expériences suivantes ont pu être réalisées sur des échantillons Al-Al2O3-Pb et Al-Al2O3-Sn (chapitre 4):
* Mise en évidence des effets supraconducteurs dans la gamme (0 - 15 MeV).
* Spectroscopie par effet tunnel inélastique dans la gamme (50 - 500 MeV). |
Réalisation d'un dispositif expérimental permettant d'étudier l'effet tunnel à de basses températures : l'effet tunnel entre un métal normal et un supraconducteur, la spectroscopie tunnel inélastique [texte imprimé] / Adane, Abed-El-Hamid, Auteur ; Klein, J., Directeur de thèse . - Faculté des Sciences de l'Université d'Alger, 1973 . - 74 f. : ill. ; 27 cm. Thèse de Docteur Ingénieur : Physique du Solide : Alger, Faculté des Sciences de l'Université d'Alger : 1973
Annexe [25] f . - Bibliogr. [2] f Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Effet tunnel
Basses températures
Métal normal
Supraconducteur
Spectroscopie
Tunnel inélastique
Courant tunnel |
Index. décimale : |
D000173 |
Résumé : |
Les résultats expérimentaux que l'on obtient sont en bon accord avec la théorie de B.C.S. pour beaucoup de supraconducteurs (comme Al, Sn,...).
Cependant, il apparaît des déviations à la théorie de B.C.S. dans des métaux (comme Pb et Hg) pour lesquels l'interaction électron-phonon est forte.
Ils mesurèrent avec précision la densité d'état effective tunnel du plomb en traçant la courbe de la dérivée première du courant tunnel en fonction de la tension appliquée V et ils observèrent sur celle-ci des structures associés aux phonons (chapitre 1 et 4).
Rowell et Mac Millan firent une analyse détaillée de ces structures et purent déduire à partir des courbes expérimentales des données sur les phonons du métal (chapitre 1).
Une autre utilisation de l'effet tunnel est la mise en évidence des modes de vibrations d'impuretés contenues dans la barrière isolante en traçant les courbes à des énergies suffisamment élevées.
C'est ainsi que naquit la spectroscopie par effet tunnel inélastique lorsque Lambe et Jaklevic mirent en évidence, en 1966, une structure non liée à la supraconductivité (chapitre 2).
Dans le but de réaliser des expériences d'effet tunnel sur des échantillon métal-isolant-supraconducteur, le travail que nous avons effectué a surtout été consacré à:
- La construction d'un évaporateur qui doit nous fournir les diodes métal-isolant-supraconducteur (M.I.S).
- La réalisation et la mise au point d'un montage électronique dont le rôle sera de traçer les courbes du courant tunnel ainsi que ses dérivées première et seconde, à de basses températures, en fonction de la tension appliquée aux diodes M.I.S.(chapitre 3).
Grâce à ces deux appareils, les expériences suivantes ont pu être réalisées sur des échantillons Al-Al2O3-Pb et Al-Al2O3-Sn (chapitre 4):
* Mise en évidence des effets supraconducteurs dans la gamme (0 - 15 MeV).
* Spectroscopie par effet tunnel inélastique dans la gamme (50 - 500 MeV). |
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