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Affiner la rechercheLes aérosols microbiens dans l'air du temps: le point sur la microbiologie de l'air intérieur / Moletta-Denat, Marina in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G3 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G3 (Trimestriel) . - 14 p.
Titre : Les aérosols microbiens dans l'air du temps: le point sur la microbiologie de l'air intérieur Type de document : texte imprimé Auteurs : Moletta-Denat, Marina, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Aérosols microbiens Air Microbiologie Index. décimale : 333.7 Résumé : Environ 15 000 litres d’air transitent chaque jour dans nos poumons, des questions ?
L’air est le premier des éléments indispensables à la vie, chose dont n’avons pas toujours conscience, mais c’est aussi le plus soumis aux pollutions d’origines humaines. Au cours des dernières années, la multiplication des alertes épidémiques dues aux aérosols microbiens et les changements d’usage (urbanisation, agriculture intensive, traitements des déchets, transports, climatisation...) a conduit à la reconsidération des risques liés à la qualité de l’air et à l’exposition des personnes aux divers polluants. Nous passons 90 % de notre temps dans des environnements intérieurs et l’air que nous y respirons peut être soumis à la fois aux pollutions d’origine endogène mais également aux sources extérieures via les systèmes de ventilation mécanique ou naturelle. Les populations telles que les nourrissons, les enfants, les personnes malades ou immunodéprimés et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables face à la qualité microbiologique de l’air. Plusieurs environnements clos (crèches, hôpitaux, transport...) nécessitent des moyens efficaces de gestion de la qualité microbiologique de l’air et sont au cœur des préoccupations.
Malgré l’intérêt porté à la qualité de l’air intérieur, peu d’études ont été menées sur ce sujet et, par rapport à d’autres environnements tels que le sol ou l’eau, peu de données microbiologiques pertinentes sont à ce jour disponibles.
Cet article regroupe les nouvelles données en matière de microbiologie de l’air, notamment dans les environnements clos.
REFERENCE : G 1 988 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Les aérosols microbiens dans l'air du temps: le point sur la microbiologie de l'air intérieur [texte imprimé] / Moletta-Denat, Marina, Auteur . - 2007 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G3 (Trimestriel) . - 14 p.
Mots-clés : Aérosols microbiens Air Microbiologie Index. décimale : 333.7 Résumé : Environ 15 000 litres d’air transitent chaque jour dans nos poumons, des questions ?
L’air est le premier des éléments indispensables à la vie, chose dont n’avons pas toujours conscience, mais c’est aussi le plus soumis aux pollutions d’origines humaines. Au cours des dernières années, la multiplication des alertes épidémiques dues aux aérosols microbiens et les changements d’usage (urbanisation, agriculture intensive, traitements des déchets, transports, climatisation...) a conduit à la reconsidération des risques liés à la qualité de l’air et à l’exposition des personnes aux divers polluants. Nous passons 90 % de notre temps dans des environnements intérieurs et l’air que nous y respirons peut être soumis à la fois aux pollutions d’origine endogène mais également aux sources extérieures via les systèmes de ventilation mécanique ou naturelle. Les populations telles que les nourrissons, les enfants, les personnes malades ou immunodéprimés et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables face à la qualité microbiologique de l’air. Plusieurs environnements clos (crèches, hôpitaux, transport...) nécessitent des moyens efficaces de gestion de la qualité microbiologique de l’air et sont au cœur des préoccupations.
Malgré l’intérêt porté à la qualité de l’air intérieur, peu d’études ont été menées sur ce sujet et, par rapport à d’autres environnements tels que le sol ou l’eau, peu de données microbiologiques pertinentes sont à ce jour disponibles.
Cet article regroupe les nouvelles données en matière de microbiologie de l’air, notamment dans les environnements clos.
REFERENCE : G 1 988 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] De la comptabilité carbone au management des GES / Moulinari, Laurent in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 11 p.
Titre : De la comptabilité carbone au management des GES Type de document : texte imprimé Auteurs : Moulinari, Laurent, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 11 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Carbone Management Index. décimale : 333.7 Résumé : L’objectif de cet article n’est pas d’expliquer les enjeux associés au changement climatique. Ce thème nous semble déjà avoir fait l’objet de nombreux articles et suscité aussi de nombreuses controverses et notre propos n’est pas d’alimenter le débat sur la nature « réelle » ou non du changement climatique.
Quelle que soit la position de chacun, force est de reconnaître qu’un consensus s’est établi autour de la reconnaissance de l’impact des activités humaines sur notre environnement. Cet impact se traduit sous deux formes principales : une influence sur le climat avec une tendance de long terme de modification de l’équilibre climatique mais aussi une pression directe, et ce point fait consensus aussi chez les climato-sceptiques, sur la consommation des énergies fossiles qui, par principe, ne sont pas renouvelables.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le mécanisme des gaz à effet de serre (GES), phénomène qui est largement expliqué par de nombreuses sources scientifiques. Nous nous contenterons de signaler que, même si le mécanisme naturel de l’effet de serre est essentiel à la vie sur Terre, c’est bien l’excédent de GES lié, entre autres, à l’activité humaine qui devient aujourd’hui préjudiciable.
Après avoir posé les fondements méthodologiques et les principes de la démarche d’évaluation des gaz à effet de serre, nous identifierons les principales limites inhérentes à celle-ci et les ambivalences possibles dans les analyses. En synthèse, nous établirons un état de l’art de la pratique actuelle avec, comme perspective, les orientations pour en faire un outil de transformation des organisations.
REFERENCE : G 8 305 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] De la comptabilité carbone au management des GES [texte imprimé] / Moulinari, Laurent, Auteur . - 2007 . - 11 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 11 p.
Mots-clés : Carbone Management Index. décimale : 333.7 Résumé : L’objectif de cet article n’est pas d’expliquer les enjeux associés au changement climatique. Ce thème nous semble déjà avoir fait l’objet de nombreux articles et suscité aussi de nombreuses controverses et notre propos n’est pas d’alimenter le débat sur la nature « réelle » ou non du changement climatique.
Quelle que soit la position de chacun, force est de reconnaître qu’un consensus s’est établi autour de la reconnaissance de l’impact des activités humaines sur notre environnement. Cet impact se traduit sous deux formes principales : une influence sur le climat avec une tendance de long terme de modification de l’équilibre climatique mais aussi une pression directe, et ce point fait consensus aussi chez les climato-sceptiques, sur la consommation des énergies fossiles qui, par principe, ne sont pas renouvelables.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le mécanisme des gaz à effet de serre (GES), phénomène qui est largement expliqué par de nombreuses sources scientifiques. Nous nous contenterons de signaler que, même si le mécanisme naturel de l’effet de serre est essentiel à la vie sur Terre, c’est bien l’excédent de GES lié, entre autres, à l’activité humaine qui devient aujourd’hui préjudiciable.
Après avoir posé les fondements méthodologiques et les principes de la démarche d’évaluation des gaz à effet de serre, nous identifierons les principales limites inhérentes à celle-ci et les ambivalences possibles dans les analyses. En synthèse, nous établirons un état de l’art de la pratique actuelle avec, comme perspective, les orientations pour en faire un outil de transformation des organisations.
REFERENCE : G 8 305 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...]
[périodique]
Titre : Energy world Type de document : texte imprimé Auteurs : Harrison, kenneth B., Directeur de publication, rédacteur en chef ; Institute of Energy, Editeur scientifique Editeur : London [England] : Institute of Energy ISBN/ISSN/EAN : 0307-7942 Note générale : Périodicité: Mensuelle
1973-1979Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Energie ; Gaz ; Chimie Index. décimale : 333.7 DEWEY : 333.79 RAMEAU : World energy En ligne : http://www.energyinst.org.uk/index.cfm?PageID=872 [périodique] Energy world [texte imprimé] / Harrison, kenneth B., Directeur de publication, rédacteur en chef ; Institute of Energy, Editeur scientifique . - London (18 Devonshire St, Portland Place, WIN 2AU, England) : Institute of Energy.
ISSN : 0307-7942
Périodicité: Mensuelle
1973-1979
Langues : Anglais (eng)
Mots-clés : Energie ; Gaz ; Chimie Index. décimale : 333.7 DEWEY : 333.79 RAMEAU : World energy En ligne : http://www.energyinst.org.uk/index.cfm?PageID=872 Premiers pas dans le management du risque / Le Ray, Jean in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 12 p.
Titre : Premiers pas dans le management du risque Type de document : texte imprimé Auteurs : Le Ray, Jean, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Management Risque Index. décimale : 333.7 Résumé : La gestion des risques semblerait être un sujet émergent, une préoccupation récente de nos organisations. Prenons-en pour preuve la récente parution, en janvier 2010, de la norme EN NF ISO 31000 consacrée au management du risque. Nous y reviendrons bien entendu par la suite (cf. paragraphe 4).
Pourtant, de tout temps l’homme a été exposé à des risques, de tout temps l’activité humaine a généré des risques pour son environnement.
Dans les temps préhistoriques, les risques sont peu nombreux mais redoutables : prédateurs, maladies... Prévention et protection tiennent alors de l’instinct de conservation. Les civilisations antiques (Égypte, Grèce...) vont donner une véritable dimension politique au risque en organisant la prévention et la protection autour de finalités et d’objectifs. Puis, les Romains, pour unifier et rationaliser un espace d’influence immense et pluriculturel, vont instituer la codification et développer les réglementations, donnant en quelque sorte naissance aux notions de « norme » et de « conformité ». Plus tard, au XVIIIe siècle, l’avènement de l’ère industrielle marque une rupture nette dans l’évolution des risques : ceux-ci se multiplient et changent de nature comme de dimension, liés à l’utilisation de nouvelles substances ou de nouvelles sources d’énergie, à la mécanisation ou à de nouveaux modes de déplacements. Pourtant, jusqu’aux années 1970, il nous semblera naturel que ces nouveaux risques méritent d’être courus, car les technologies et l’industrialisation apparaissent nécessaires à la prospérité de nos sociétés. Mais la succession de crises intervenues depuis lors et les mutations socio-économiques engagées vont modifier cette perception du progrès et des risques qui l’accompagnent.
Ces quarante dernières années, le contexte s’est considérablement complexifié et il semble bien illusoire d’envisager une identification exhaustive des risques, d’espérer en prévenir toutes les causes et d'en apprécier toutes les conséquences. Seule certitude, ces conséquences peuvent désormais atteindre une ampleur terrifiante : Bhopal, Mexico, Tchernobyl, Toulouse... Nous avons aussi commencé à appréhender la nécessité de préserver des ressources naturelles dont la rareté nous apparaît désormais très factuelle. Quant au développement des connaissances scientifiques, en repoussant nos limites d’investigation, il semble paradoxalement élargir notre champ d’incertitude ! Mais l’évolution essentielle tient à cette prise de conscience récente que ce sont nos propres agissements, nos comportements d’humains, qui engendrent la plupart des menaces pesant sur nous. Judiciarisation et médiatisation font le reste : il devient risqué de prendre des risques !
Du coup, la tendance est aujourd’hui au refus du risque. Du moins au refus des risques que la société pourrait nous faire supporter car, dans le même temps, nous assistons régulièrement à des prises individuelles de risques ou à la transgression de règles édictées pour nous sécuriser : les risques choisis sont recherchés alors que ceux perçus comme subis sont devenus intolérables.
Qu’en est-il sur le terrain des organisations, sur le terrain de la gestion des risques dans le monde du travail ? Premier constat : l’arsenal législatif se développe, tendant dorénavant vers l’obligation de résultats, sans toutefois qu’on sache toujours dire précisément ce qu’est un résultat en la matière. Le management de la conformité (compliance management) devient un enjeu ! Second constat : les analyses de risques se multiplient. Mais elles sont souvent le fruit d’initiatives individuelles, rarement inscrites dans une démarche globale et coordonnée. La maîtrise des risques est donc partielle, basée sur une évaluation souvent intuitive de ces risques. Rares encore sont les organisations qui pensent la gestion des risques comme un système de management, basé sur une politique assumée, des principes partagés et des objectifs clairs. Pourtant, et c’est le postulat de l’ouvrage [LE RAY (J.) - Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?] que nous avons publié : « gérer une entreprise, c’est gérer des risques ».
Cet article [G 9 000] est le premier d’une série de trois consacrés au management des risques. Nous y commencerons par définir précisément le risque et ses notions associées, avant de décrire globalement, en nous appuyant sur la nouvelle norme ISO 31 000, les principes et les enjeux de la maîtrise des risques. Il s’agit ici de poser le cadre. Le second article [G 9 010] traitera de l’évaluation des risques, mais surtout du préalable nécessaire à une évaluation lisible et partagée : l’élaboration d’un référentiel de gestion du risque. Enfin, dans un dernier article [G 9 200], nous reviendrons sur la mise en œuvre d’un système de management qui ne doit pas être perçu comme « une couche de plus ! » mais bien comme une façon de fédérer l’ensemble des systèmes et processus de l’organisme.
Attention ! Notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Notre discours ne se limite donc pas aux risques professionnels (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 000 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Premiers pas dans le management du risque [texte imprimé] / Le Ray, Jean, Auteur . - 2007 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 12 p.
Mots-clés : Management Risque Index. décimale : 333.7 Résumé : La gestion des risques semblerait être un sujet émergent, une préoccupation récente de nos organisations. Prenons-en pour preuve la récente parution, en janvier 2010, de la norme EN NF ISO 31000 consacrée au management du risque. Nous y reviendrons bien entendu par la suite (cf. paragraphe 4).
Pourtant, de tout temps l’homme a été exposé à des risques, de tout temps l’activité humaine a généré des risques pour son environnement.
Dans les temps préhistoriques, les risques sont peu nombreux mais redoutables : prédateurs, maladies... Prévention et protection tiennent alors de l’instinct de conservation. Les civilisations antiques (Égypte, Grèce...) vont donner une véritable dimension politique au risque en organisant la prévention et la protection autour de finalités et d’objectifs. Puis, les Romains, pour unifier et rationaliser un espace d’influence immense et pluriculturel, vont instituer la codification et développer les réglementations, donnant en quelque sorte naissance aux notions de « norme » et de « conformité ». Plus tard, au XVIIIe siècle, l’avènement de l’ère industrielle marque une rupture nette dans l’évolution des risques : ceux-ci se multiplient et changent de nature comme de dimension, liés à l’utilisation de nouvelles substances ou de nouvelles sources d’énergie, à la mécanisation ou à de nouveaux modes de déplacements. Pourtant, jusqu’aux années 1970, il nous semblera naturel que ces nouveaux risques méritent d’être courus, car les technologies et l’industrialisation apparaissent nécessaires à la prospérité de nos sociétés. Mais la succession de crises intervenues depuis lors et les mutations socio-économiques engagées vont modifier cette perception du progrès et des risques qui l’accompagnent.
Ces quarante dernières années, le contexte s’est considérablement complexifié et il semble bien illusoire d’envisager une identification exhaustive des risques, d’espérer en prévenir toutes les causes et d'en apprécier toutes les conséquences. Seule certitude, ces conséquences peuvent désormais atteindre une ampleur terrifiante : Bhopal, Mexico, Tchernobyl, Toulouse... Nous avons aussi commencé à appréhender la nécessité de préserver des ressources naturelles dont la rareté nous apparaît désormais très factuelle. Quant au développement des connaissances scientifiques, en repoussant nos limites d’investigation, il semble paradoxalement élargir notre champ d’incertitude ! Mais l’évolution essentielle tient à cette prise de conscience récente que ce sont nos propres agissements, nos comportements d’humains, qui engendrent la plupart des menaces pesant sur nous. Judiciarisation et médiatisation font le reste : il devient risqué de prendre des risques !
Du coup, la tendance est aujourd’hui au refus du risque. Du moins au refus des risques que la société pourrait nous faire supporter car, dans le même temps, nous assistons régulièrement à des prises individuelles de risques ou à la transgression de règles édictées pour nous sécuriser : les risques choisis sont recherchés alors que ceux perçus comme subis sont devenus intolérables.
Qu’en est-il sur le terrain des organisations, sur le terrain de la gestion des risques dans le monde du travail ? Premier constat : l’arsenal législatif se développe, tendant dorénavant vers l’obligation de résultats, sans toutefois qu’on sache toujours dire précisément ce qu’est un résultat en la matière. Le management de la conformité (compliance management) devient un enjeu ! Second constat : les analyses de risques se multiplient. Mais elles sont souvent le fruit d’initiatives individuelles, rarement inscrites dans une démarche globale et coordonnée. La maîtrise des risques est donc partielle, basée sur une évaluation souvent intuitive de ces risques. Rares encore sont les organisations qui pensent la gestion des risques comme un système de management, basé sur une politique assumée, des principes partagés et des objectifs clairs. Pourtant, et c’est le postulat de l’ouvrage [LE RAY (J.) - Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?] que nous avons publié : « gérer une entreprise, c’est gérer des risques ».
Cet article [G 9 000] est le premier d’une série de trois consacrés au management des risques. Nous y commencerons par définir précisément le risque et ses notions associées, avant de décrire globalement, en nous appuyant sur la nouvelle norme ISO 31 000, les principes et les enjeux de la maîtrise des risques. Il s’agit ici de poser le cadre. Le second article [G 9 010] traitera de l’évaluation des risques, mais surtout du préalable nécessaire à une évaluation lisible et partagée : l’élaboration d’un référentiel de gestion du risque. Enfin, dans un dernier article [G 9 200], nous reviendrons sur la mise en œuvre d’un système de management qui ne doit pas être perçu comme « une couche de plus ! » mais bien comme une façon de fédérer l’ensemble des systèmes et processus de l’organisme.
Attention ! Notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Notre discours ne se limite donc pas aux risques professionnels (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 000 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Référentiel de gestion du risque et cartog / Le Ray, Jean in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 14 p.
Titre : Référentiel de gestion du risque et cartog Type de document : texte imprimé Auteurs : Le Ray, Jean, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Risque Cartographie Index. décimale : 333.7 Résumé : La mise en œuvre d’un système de management du risque commence bien souvent par l’établissement d’une première cartographie globale des risques, c'est-à-dire par une identification la plus exhaustive possible des risques encourus par l’organisme puis une évaluation des risques ainsi identifiés. C’est du moins ce que préconise la norme ISO 31000, consacrée au sujet et parue début 2010 qui, pour mémoire, demande « de dresser une liste exhaustive des risques basée sur les événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d'empêcher, de gêner, d'accélérer ou de retarder l'atteinte des objectifs [...] que leur source soit ou non sous le contrôle de l'organisme [...] ».
Nous allons dans cet article tenter de décrire comment organiser un projet de cartographie, mais surtout quels sont les préalables nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet.
Comment initier la démarche ? Quels acteurs devons-nous réunir ? Pouvons-nous arriver en réunion avec une page blanche et demander sans ambages aux participants de nous dire les risques et ce qu’ils pensent de leur gravité ? Ne risquons-nous pas un résultat très partiel, basé sur des évènements récents, sur des craintes, voire des « dada » individuels ? Comment ensuite s’assurer que le mot « grave » à la même signification pour tous autour de la table ? Certes, il existe des évènements référence, effectivement inscrits dans la mémoire collective de l’organisme. Mais le contexte est-il le même que celui qui a prévalu à la survenance de ces évènements ? La gravité qu’ont alors eue ces évènements serait-elle la même aujourd’hui ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il nous faut d’abord affirmer que l’appréhension du risque est toujours subjective, que l’appétence au risque diffère d’un individu à l’autre : ce qui est perçu comme majeur par l’un d’entre nous peut être considéré comme parfaitement dérisoire par un autre, et vice versa. Appréhension et appétence sont l’agrégation d’une foultitude de critères. Certains de ces critères fondent ce que nous sommes : notre éducation, nos études, nos valeurs, nos expériences, nos convictions, etc. D’autres sont beaucoup plus contextuels ou conjoncturels, intra ou extraprofessionnels : nos motivations professionnelles, notre situation personnelle, notre état de santé, etc.
Il devient donc évident que, pour établir une cartographie, il va falloir organiser l’évaluation des risques de façon à composer avec cette réalité. Il va falloir trouver des éléments rationnels qui permettent à chacun de comprendre et de partager les résultats d’une évaluation produite par d’autres. Certaines de nos entreprises manquent certes d’analyses des risques. Mais beaucoup d’autres, et particulièrement les plus importantes, souffrent au contraire d’en avoir beaucoup, sans toutefois avoir la clé de lecture permettant de rapprocher l’évaluation faite par Mr X de celle réalisée par Mr Y. Pourtant c’est « cette clé » qui fait de l’évaluation des risques un véritable outil d’aide à la décision. C’est « cette clé » qui conférera à la gestion des risques le titre de système de management. Elle permettra à tous de partager une même vision des risques auxquels l’organisme est exposé, qu’ils soient stratégiques ou opérationnels, financiers ou techniques, et d’agir ensemble, de manière cohérente, à réduire ces risques. En effet, un des grands enjeux du management du risque est sans aucun doute de passer d’une gestion individuelle et intuitive des risques à une maîtrise collective et coordonnée du risque.
Repositionnons maintenant cet article comme le second d’une série de trois, tous consacrés à la problématique du risque. Le premier de ces articles [G 9 000] nous a permis de poser les concepts liés à la notion de risque, de donner quelques définitions clés, puis de résumer les recommandations et attendus de la norme EN NF ISO 31000. Naturellement, nous y ferons fréquemment référence ici. Une fois le référentiel de gestion des risques construit et la première cartographie établie, objets du présent document, le troisième article [G 9 200] s’attachera à décrire comment organiser le management du risque de façon à ce qu’il imprègne le quotidien de l’entreprise, le fonctionnement des processus, le déroulement des projets, les choix de ressources, etc.
Rappelons pour finir cette introduction que notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Il ne se limite donc pas aux risques SST (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 010 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Référentiel de gestion du risque et cartog [texte imprimé] / Le Ray, Jean, Auteur . - 2007 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 14 p.
Mots-clés : Risque Cartographie Index. décimale : 333.7 Résumé : La mise en œuvre d’un système de management du risque commence bien souvent par l’établissement d’une première cartographie globale des risques, c'est-à-dire par une identification la plus exhaustive possible des risques encourus par l’organisme puis une évaluation des risques ainsi identifiés. C’est du moins ce que préconise la norme ISO 31000, consacrée au sujet et parue début 2010 qui, pour mémoire, demande « de dresser une liste exhaustive des risques basée sur les événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d'empêcher, de gêner, d'accélérer ou de retarder l'atteinte des objectifs [...] que leur source soit ou non sous le contrôle de l'organisme [...] ».
Nous allons dans cet article tenter de décrire comment organiser un projet de cartographie, mais surtout quels sont les préalables nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet.
Comment initier la démarche ? Quels acteurs devons-nous réunir ? Pouvons-nous arriver en réunion avec une page blanche et demander sans ambages aux participants de nous dire les risques et ce qu’ils pensent de leur gravité ? Ne risquons-nous pas un résultat très partiel, basé sur des évènements récents, sur des craintes, voire des « dada » individuels ? Comment ensuite s’assurer que le mot « grave » à la même signification pour tous autour de la table ? Certes, il existe des évènements référence, effectivement inscrits dans la mémoire collective de l’organisme. Mais le contexte est-il le même que celui qui a prévalu à la survenance de ces évènements ? La gravité qu’ont alors eue ces évènements serait-elle la même aujourd’hui ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il nous faut d’abord affirmer que l’appréhension du risque est toujours subjective, que l’appétence au risque diffère d’un individu à l’autre : ce qui est perçu comme majeur par l’un d’entre nous peut être considéré comme parfaitement dérisoire par un autre, et vice versa. Appréhension et appétence sont l’agrégation d’une foultitude de critères. Certains de ces critères fondent ce que nous sommes : notre éducation, nos études, nos valeurs, nos expériences, nos convictions, etc. D’autres sont beaucoup plus contextuels ou conjoncturels, intra ou extraprofessionnels : nos motivations professionnelles, notre situation personnelle, notre état de santé, etc.
Il devient donc évident que, pour établir une cartographie, il va falloir organiser l’évaluation des risques de façon à composer avec cette réalité. Il va falloir trouver des éléments rationnels qui permettent à chacun de comprendre et de partager les résultats d’une évaluation produite par d’autres. Certaines de nos entreprises manquent certes d’analyses des risques. Mais beaucoup d’autres, et particulièrement les plus importantes, souffrent au contraire d’en avoir beaucoup, sans toutefois avoir la clé de lecture permettant de rapprocher l’évaluation faite par Mr X de celle réalisée par Mr Y. Pourtant c’est « cette clé » qui fait de l’évaluation des risques un véritable outil d’aide à la décision. C’est « cette clé » qui conférera à la gestion des risques le titre de système de management. Elle permettra à tous de partager une même vision des risques auxquels l’organisme est exposé, qu’ils soient stratégiques ou opérationnels, financiers ou techniques, et d’agir ensemble, de manière cohérente, à réduire ces risques. En effet, un des grands enjeux du management du risque est sans aucun doute de passer d’une gestion individuelle et intuitive des risques à une maîtrise collective et coordonnée du risque.
Repositionnons maintenant cet article comme le second d’une série de trois, tous consacrés à la problématique du risque. Le premier de ces articles [G 9 000] nous a permis de poser les concepts liés à la notion de risque, de donner quelques définitions clés, puis de résumer les recommandations et attendus de la norme EN NF ISO 31000. Naturellement, nous y ferons fréquemment référence ici. Une fois le référentiel de gestion des risques construit et la première cartographie établie, objets du présent document, le troisième article [G 9 200] s’attachera à décrire comment organiser le management du risque de façon à ce qu’il imprègne le quotidien de l’entreprise, le fonctionnement des processus, le déroulement des projets, les choix de ressources, etc.
Rappelons pour finir cette introduction que notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Il ne se limite donc pas aux risques SST (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 010 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...]