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Techniques de l'ingénieur G / Blanc, André . Vol. G1EnvironnementMention de date : Trimestriel Paru le : 21/04/2007 |
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[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 13 p.
Titre : Analyse environnementale Type de document : texte imprimé Année de publication : 2007 Article en page(s) : 13 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : analyse Environnement Résumé : Tout au long de cet article nous allons parler « d’analyse environnementale » comme étant le document d’identification des aspects environnementaux liés aux activités produits et services d’un organisme tel que défini dans le chapitre 431 du référentiel ISO 14001. Nous allons volontairement nous écarter de la définition du règlement EMAS qui exige en matière de conformité de produire un document conforme aux dispositions de l’annexe 1 de ce règlement. Ces dispositions prévoient, entre autres, de recenser dans ce document les exigences réglementaires applicables, d’identifier les risques d’accidents environnementaux ou encore d’identifier les aspects environnementaux indirects sur lesquels l’organisation peut avoir une influence.
Ces dispositions sont également abordées dans le cadre du référentiel ISO 14001 mais à d’autres niveaux de l’organisation du système de management ; par exemple, la veille réglementaire (chap. 432) fait l’objet de dispositions particulières, de même que l’identification des situations d’urgences (chap. 447) ou encore la maîtrise de certaines opérations externalisées (chap. 446).
L’analyse environnementale, vue sous l’angle ISO 14001, consiste en une analyse des activités, produits et services d’un organisme susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement. Cette analyse doit permettre à l’organisme d’identifier, parmi ces activités, produits et services ceux qui ont ou peuvent avoir des impacts environnementaux significatifs et vis-à-vis desquels elle peut envisager une amélioration.
La pertinence de l’analyse est primordiale si l’on recherche l’efficacité du système de management environnemental. L’organisme ne doit pas perdre de vue que cette approche doit s’inscrire elle-même dans un processus d’amélioration continue. Ce processus doit démontrer la capacité de l’organisme à tenir à jour cette analyse, en particulier lorsque des modifications ou des évolutions sont susceptibles d’intervenir dans les procédés, produits ou équipements mis en œuvre par l’organisme. Il est important dans un premier temps d’identifier les impacts les plus significatifs puis progressivement d’étudier la possibilité de se préoccuper des autres impacts environnementaux.
Il est aisé de convenir que la qualité de cette analyse va dépendre de la pertinence avec laquelle l’organisme jugera qu’un aspect est significatif ou non.
Il est important par ailleurs de signaler que si l’analyse environnementale relative à l’impact des activités et, dans une moindre mesure, des services associés à ces activités est bien prise en compte en général par les organismes, il n’en est pas de même en ce qui concerne l’impact environnemental des produits qu’elle met sur le marché... Dans la majorité des cas, les organismes font « l’impasse » sur cette partie de l’analyse qui, certes, peut s’avérer complexe, mais qui n’en constitue pas moins une non-conformité par rapport aux exigences du référentiel ISO 14001.
L’exhaustivité de l’analyse et la méthode permettant d’identifier les aspects environnementaux significatifs constituent des points importants pour la qualité de l’analyse. Il est nécessaire également de bien prendre en compte dans cette analyse, d’une part, les activités à l‘origine d’impacts significatifs « réels » et, d’autre part, celles qui seraient susceptibles d’avoir des impacts significatifs si elles n’étaient pas suffisamment bien maîtrisées.
REFERENCE : G 5 004 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Analyse environnementale [texte imprimé] . - 2007 . - 13 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 13 p.
Mots-clés : analyse Environnement Résumé : Tout au long de cet article nous allons parler « d’analyse environnementale » comme étant le document d’identification des aspects environnementaux liés aux activités produits et services d’un organisme tel que défini dans le chapitre 431 du référentiel ISO 14001. Nous allons volontairement nous écarter de la définition du règlement EMAS qui exige en matière de conformité de produire un document conforme aux dispositions de l’annexe 1 de ce règlement. Ces dispositions prévoient, entre autres, de recenser dans ce document les exigences réglementaires applicables, d’identifier les risques d’accidents environnementaux ou encore d’identifier les aspects environnementaux indirects sur lesquels l’organisation peut avoir une influence.
Ces dispositions sont également abordées dans le cadre du référentiel ISO 14001 mais à d’autres niveaux de l’organisation du système de management ; par exemple, la veille réglementaire (chap. 432) fait l’objet de dispositions particulières, de même que l’identification des situations d’urgences (chap. 447) ou encore la maîtrise de certaines opérations externalisées (chap. 446).
L’analyse environnementale, vue sous l’angle ISO 14001, consiste en une analyse des activités, produits et services d’un organisme susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement. Cette analyse doit permettre à l’organisme d’identifier, parmi ces activités, produits et services ceux qui ont ou peuvent avoir des impacts environnementaux significatifs et vis-à-vis desquels elle peut envisager une amélioration.
La pertinence de l’analyse est primordiale si l’on recherche l’efficacité du système de management environnemental. L’organisme ne doit pas perdre de vue que cette approche doit s’inscrire elle-même dans un processus d’amélioration continue. Ce processus doit démontrer la capacité de l’organisme à tenir à jour cette analyse, en particulier lorsque des modifications ou des évolutions sont susceptibles d’intervenir dans les procédés, produits ou équipements mis en œuvre par l’organisme. Il est important dans un premier temps d’identifier les impacts les plus significatifs puis progressivement d’étudier la possibilité de se préoccuper des autres impacts environnementaux.
Il est aisé de convenir que la qualité de cette analyse va dépendre de la pertinence avec laquelle l’organisme jugera qu’un aspect est significatif ou non.
Il est important par ailleurs de signaler que si l’analyse environnementale relative à l’impact des activités et, dans une moindre mesure, des services associés à ces activités est bien prise en compte en général par les organismes, il n’en est pas de même en ce qui concerne l’impact environnemental des produits qu’elle met sur le marché... Dans la majorité des cas, les organismes font « l’impasse » sur cette partie de l’analyse qui, certes, peut s’avérer complexe, mais qui n’en constitue pas moins une non-conformité par rapport aux exigences du référentiel ISO 14001.
L’exhaustivité de l’analyse et la méthode permettant d’identifier les aspects environnementaux significatifs constituent des points importants pour la qualité de l’analyse. Il est nécessaire également de bien prendre en compte dans cette analyse, d’une part, les activités à l‘origine d’impacts significatifs « réels » et, d’autre part, celles qui seraient susceptibles d’avoir des impacts significatifs si elles n’étaient pas suffisamment bien maîtrisées.
REFERENCE : G 5 004 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Documentation d'un système de management environnemental / Prats, Alain in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 9 p.
Titre : Documentation d'un système de management environnemental Type de document : texte imprimé Auteurs : Prats, Alain, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 9 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Documentation Système Management Environnement Résumé : La construction, la mise en place, l’appropriation et le fonctionnement efficace d’un système de management environnemental pourrait paraître simple en 2010 dans la mesure où l’on est en droit de penser que les organismes, qui bénéficient aujourd’hui d’un retour d’expériences de près de 15 ans dans tous les secteurs économiques et au niveau d’organisations de toutes formes et de toutes tailles, auraient pu tirer les leçons du passé et tout particulièrement celles des premières démarches qualité initiées au début des années 1990. Tous les spécialistes se souviennent des critiques formulées à l’époque par la majorité des entreprises sur la nature et la lourdeur des exigences des référentiels telles celles des premières normes de la série ISO 9000, relatives à la documentation de ces systèmes de management.
Tels des postulats, des pratiques se sont installées, comme la nécessité « d’écrire (tout) ce que l’on faisait et de faire (tout) ce que l’on avait écrit », ou encore la volonté de promouvoir la culture de la preuve écrite comme seul moyen de démonstration de la conformité. La généralisation de ces règles, promues par les organismes certificateurs et leurs auditeurs, a conduit à cette période à paralyser la plupart des systèmes de management et à les enfermer dans des organisations de management parallèles à celles déjà en place et dont le seul objectif était l’obtention et le maintien d’une certification officielle.
De nombreux organismes, encore aujourd’hui, souffrent de ces expériences et font vivre des systèmes qui n’ont pas encore fait leur révolution documentaire faute, bien souvent, d’esprit révolutionnaire dans ce domaine.
Aujourd’hui, le manque de réactivité, de réalisme, de clairvoyance, de flexibilité, d’adaptabilité, ou encore d’efficacité d’une organisation est devenu une tare insupportable pour un développement durable de ses activités. Les processus et les procédures d’organisation, de prise de décisions ne doivent pas, par leur complexité, venir scléroser cette organisation. Il est nécessaire de construire un système documentaire bien pesé permettant à la fois de réagir rapidement et efficacement, c'est-à-dire sans prise de risques inacceptables dans des domaines aussi importants que la sécurité, la qualité, l’économie, la finance, l’environnement...
Le présent article est relatif à la documentation d’un système de management de l’environnement, il donne des pistes et des exemples pour la construction d’un système conforme aux exigences du référentiel ISO 14001 (2004) et au règlement communautaire EMAS (2009). Il attire l’attention du lecteur sur des points importants à prendre en compte avant de construire son système documentaire pour lui conférer une efficacité optimale et un haut niveau d’acceptabilité par les personnes concernées.
Cet article est consacré à la documentation d’un « système de management environnemental », mais la majorité des commentaires et des recommandations formulés valent également pour la plupart des autres systèmes de management mis en œuvre au sein des différentes organisations (qualité, sécurité, développement durable, etc.).
REFERENCE : G 5 130 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Documentation d'un système de management environnemental [texte imprimé] / Prats, Alain, Auteur . - 2007 . - 9 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 9 p.
Mots-clés : Documentation Système Management Environnement Résumé : La construction, la mise en place, l’appropriation et le fonctionnement efficace d’un système de management environnemental pourrait paraître simple en 2010 dans la mesure où l’on est en droit de penser que les organismes, qui bénéficient aujourd’hui d’un retour d’expériences de près de 15 ans dans tous les secteurs économiques et au niveau d’organisations de toutes formes et de toutes tailles, auraient pu tirer les leçons du passé et tout particulièrement celles des premières démarches qualité initiées au début des années 1990. Tous les spécialistes se souviennent des critiques formulées à l’époque par la majorité des entreprises sur la nature et la lourdeur des exigences des référentiels telles celles des premières normes de la série ISO 9000, relatives à la documentation de ces systèmes de management.
Tels des postulats, des pratiques se sont installées, comme la nécessité « d’écrire (tout) ce que l’on faisait et de faire (tout) ce que l’on avait écrit », ou encore la volonté de promouvoir la culture de la preuve écrite comme seul moyen de démonstration de la conformité. La généralisation de ces règles, promues par les organismes certificateurs et leurs auditeurs, a conduit à cette période à paralyser la plupart des systèmes de management et à les enfermer dans des organisations de management parallèles à celles déjà en place et dont le seul objectif était l’obtention et le maintien d’une certification officielle.
De nombreux organismes, encore aujourd’hui, souffrent de ces expériences et font vivre des systèmes qui n’ont pas encore fait leur révolution documentaire faute, bien souvent, d’esprit révolutionnaire dans ce domaine.
Aujourd’hui, le manque de réactivité, de réalisme, de clairvoyance, de flexibilité, d’adaptabilité, ou encore d’efficacité d’une organisation est devenu une tare insupportable pour un développement durable de ses activités. Les processus et les procédures d’organisation, de prise de décisions ne doivent pas, par leur complexité, venir scléroser cette organisation. Il est nécessaire de construire un système documentaire bien pesé permettant à la fois de réagir rapidement et efficacement, c'est-à-dire sans prise de risques inacceptables dans des domaines aussi importants que la sécurité, la qualité, l’économie, la finance, l’environnement...
Le présent article est relatif à la documentation d’un système de management de l’environnement, il donne des pistes et des exemples pour la construction d’un système conforme aux exigences du référentiel ISO 14001 (2004) et au règlement communautaire EMAS (2009). Il attire l’attention du lecteur sur des points importants à prendre en compte avant de construire son système documentaire pour lui conférer une efficacité optimale et un haut niveau d’acceptabilité par les personnes concernées.
Cet article est consacré à la documentation d’un « système de management environnemental », mais la majorité des commentaires et des recommandations formulés valent également pour la plupart des autres systèmes de management mis en œuvre au sein des différentes organisations (qualité, sécurité, développement durable, etc.).
REFERENCE : G 5 130 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] L'empreinte environnementale appliquée su des territoires / Audrain, Johann in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Titre : L'empreinte environnementale appliquée su des territoires Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrain, Johann, Auteur ; Guyonnaud, Marie-Françoise, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Empreinte Environnement Territoires Résumé : Les activités économiques humaines consomment des ressources naturelles et rejettent des déchets dans l’environnement. Ce schéma de fonctionnement a une dimension finie, liée à la biocapacité des territoires. Afin de pouvoir maintenir puis renforcer la qualité environnementale tout en permettant à l’économie et à la population de prospérer, il devient urgent de représenter, de manière lisible, d’une part la pression que l’homme exerce sur les ressources naturelles de la planète et d’autre part la durabilité de ses modes de vie.
Dans un tel contexte, cet article se propose de présenter une méthodologie visant à mesurer la durabilité des modes de vie sur les territoires, afin d’orienter et de valider des stratégies locales. L’empreinte environnementale, qui détermine la surface de terres nécessaires pour supporter les activités humaines d’un territoire, se révèle être l’outil adéquat pour répondre à cette problématique. Elle va permettre de favoriser la discussion sur des problématiques directement liées au développement durable telles que : les dimensions finies des activités humaines, les ressources écologiques et les fonctions clés de l’écosystème pour un développement durable.
Cet article définira, en premier lieu, l’empreinte environnementale, son origine et les différentes méthodes de calcul qui existent. Par la suite, la méthodologie, qui se base sur l’analyse entrées-sorties, sera expliquée ainsi que ses limites. Les applications qui ont été faites sur des territoires en Nouvelle-Zélande et en France seront présentées afin de montrer que l’empreinte environnementale peut être considérée comme un outil de diagnostic environnemental et d’aide à la décision locale sur les aménagements existants et sur les aménagements futurs d’un territoire. Enfin, les résultats et les préconisations permettant de réduire l’empreinte environnementale et de contribuer à la durabilité des territoires seront exposés.
REFERENCE : G 7 010 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] L'empreinte environnementale appliquée su des territoires [texte imprimé] / Audrain, Johann, Auteur ; Guyonnaud, Marie-Françoise, Auteur . - 2007 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Mots-clés : Empreinte Environnement Territoires Résumé : Les activités économiques humaines consomment des ressources naturelles et rejettent des déchets dans l’environnement. Ce schéma de fonctionnement a une dimension finie, liée à la biocapacité des territoires. Afin de pouvoir maintenir puis renforcer la qualité environnementale tout en permettant à l’économie et à la population de prospérer, il devient urgent de représenter, de manière lisible, d’une part la pression que l’homme exerce sur les ressources naturelles de la planète et d’autre part la durabilité de ses modes de vie.
Dans un tel contexte, cet article se propose de présenter une méthodologie visant à mesurer la durabilité des modes de vie sur les territoires, afin d’orienter et de valider des stratégies locales. L’empreinte environnementale, qui détermine la surface de terres nécessaires pour supporter les activités humaines d’un territoire, se révèle être l’outil adéquat pour répondre à cette problématique. Elle va permettre de favoriser la discussion sur des problématiques directement liées au développement durable telles que : les dimensions finies des activités humaines, les ressources écologiques et les fonctions clés de l’écosystème pour un développement durable.
Cet article définira, en premier lieu, l’empreinte environnementale, son origine et les différentes méthodes de calcul qui existent. Par la suite, la méthodologie, qui se base sur l’analyse entrées-sorties, sera expliquée ainsi que ses limites. Les applications qui ont été faites sur des territoires en Nouvelle-Zélande et en France seront présentées afin de montrer que l’empreinte environnementale peut être considérée comme un outil de diagnostic environnemental et d’aide à la décision locale sur les aménagements existants et sur les aménagements futurs d’un territoire. Enfin, les résultats et les préconisations permettant de réduire l’empreinte environnementale et de contribuer à la durabilité des territoires seront exposés.
REFERENCE : G 7 010 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Préserver la biodiversité: un enjeu majeur pour la planète et un défi pour nos sociétés / Fiorina, Christel in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 20 p.
Titre : Préserver la biodiversité: un enjeu majeur pour la planète et un défi pour nos sociétés Type de document : texte imprimé Auteurs : Fiorina, Christel, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Biodiversité Planète Résumé : « C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu », disait Albert Einstein.
Industrialisation, urbanisation, agriculture moderne, déforestation : les atteintes à la biodiversité ont été nombreuses ces 50 dernières années et dans des proportions jusque-là inconnues dans l'histoire de l'humanité. Néanmoins, si les pays industrialisés se sont affranchis de la nature pour développer leurs économies, les désordres qui en résultent les obligent désormais à porter un regard lucide sur la situation et à agir afin d'en limiter les effets.
Or, si la nécessité de contenir le réchauffement climatique est largement médiatisée et intégrée par de nombreuses entreprises, ce n'est pas encore le cas des enjeux liés à la diminution de la biodiversité sur Terre. Ce sujet éminemment important est en effet moins connu du grand public et moins porté par les acteurs économiques. Néanmoins, la prise de conscience est désormais bien réelle. Environ 20 ans après le début des négociations, le protocole de Nagoya, dont l'objectif est d'enrayer la perte sans précédent de diversité biologique à la surface du globe, a été signé par 193 pays le 29 octobre 2010. Ce traité international va progressivement être transposé dans le droit des États concernés et renforcer des législations encore lacunaires sur le sujet.
Nos sociétés sont donc à l'aube de grands changements dans leur façon d'appréhender leur relation avec le monde vivant. En effet, les écosystèmes rendent des services (approvisionnement, régulation, agrément...) dont l'humanité est extrêmement dépendante. Se priver de ces services en dégradant les milieux revient à mettre en péril l'avenir des êtres humains eux-mêmes. Aussi, si nous souhaitons maintenir un équilibre sur Terre et offrir un monde vivable aux générations futures, il est nécessaire d'accorder une valeur aux ressources naturelles que nous prélevons et d'internaliser ces coûts dans nos processus de production. Il faut aussi repenser le développement et les progrès techniques en accord avec la capacité de régénération de la nature et non en la dominant. Au même titre que le CO2, la biodiversité doit avoir une valeur, qu'elle soit qualitative ou quantitative.
En conséquence, du niveau international au niveau local, la préservation de la biodiversité doit désormais avoir une place dans les stratégies des partenaires publics comme privés et être déclinée de façon opérationnelle dans leurs activités quotidiennes. Cette « révolution » est possible, à condition de changer le regard que l'homme porte sur son environnement.
REFERENCE : G 8 065 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Préserver la biodiversité: un enjeu majeur pour la planète et un défi pour nos sociétés [texte imprimé] / Fiorina, Christel, Auteur . - 2007 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 20 p.
Mots-clés : Biodiversité Planète Résumé : « C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu », disait Albert Einstein.
Industrialisation, urbanisation, agriculture moderne, déforestation : les atteintes à la biodiversité ont été nombreuses ces 50 dernières années et dans des proportions jusque-là inconnues dans l'histoire de l'humanité. Néanmoins, si les pays industrialisés se sont affranchis de la nature pour développer leurs économies, les désordres qui en résultent les obligent désormais à porter un regard lucide sur la situation et à agir afin d'en limiter les effets.
Or, si la nécessité de contenir le réchauffement climatique est largement médiatisée et intégrée par de nombreuses entreprises, ce n'est pas encore le cas des enjeux liés à la diminution de la biodiversité sur Terre. Ce sujet éminemment important est en effet moins connu du grand public et moins porté par les acteurs économiques. Néanmoins, la prise de conscience est désormais bien réelle. Environ 20 ans après le début des négociations, le protocole de Nagoya, dont l'objectif est d'enrayer la perte sans précédent de diversité biologique à la surface du globe, a été signé par 193 pays le 29 octobre 2010. Ce traité international va progressivement être transposé dans le droit des États concernés et renforcer des législations encore lacunaires sur le sujet.
Nos sociétés sont donc à l'aube de grands changements dans leur façon d'appréhender leur relation avec le monde vivant. En effet, les écosystèmes rendent des services (approvisionnement, régulation, agrément...) dont l'humanité est extrêmement dépendante. Se priver de ces services en dégradant les milieux revient à mettre en péril l'avenir des êtres humains eux-mêmes. Aussi, si nous souhaitons maintenir un équilibre sur Terre et offrir un monde vivable aux générations futures, il est nécessaire d'accorder une valeur aux ressources naturelles que nous prélevons et d'internaliser ces coûts dans nos processus de production. Il faut aussi repenser le développement et les progrès techniques en accord avec la capacité de régénération de la nature et non en la dominant. Au même titre que le CO2, la biodiversité doit avoir une valeur, qu'elle soit qualitative ou quantitative.
En conséquence, du niveau international au niveau local, la préservation de la biodiversité doit désormais avoir une place dans les stratégies des partenaires publics comme privés et être déclinée de façon opérationnelle dans leurs activités quotidiennes. Cette « révolution » est possible, à condition de changer le regard que l'homme porte sur son environnement.
REFERENCE : G 8 065 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Lutte contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre / Prat, Laurence in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 23 p.
Titre : Lutte contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre : cadre réglementaire international et communautaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Prat, Laurence, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 23 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Pollution atmosphérique Gaz Résumé : Constatée globalement à la fin du siècle dernier, la pollution de l'air est un phénomène ancien, en grande partie d'origine naturelle (éruptions volcaniques, érosion...). L'activité moderne de l'homme a cependant introduit dans l'atmosphère des substances aux conséquences préjudiciables pour la santé et pour l'environnement. Ces substances sont émises par différentes sources, fixes ou mobiles (industries, transports, etc.). Les polluants émis sont ensuite dispersés par le vent, dilués par la pluie, ou restent bloqués lorsque l'atmosphère est stable.
Cette forme de pollution s’est accrue depuis le milieu du XXe siècle, et les autorités publiques, internationales puis nationales, se sont penchées sur la question de l'air à partir du constat de « pollution » de celui-ci. Les premières réglementations internationales visant à réduire ce phénomène transfrontière ont été adoptées à la fin des années 70. Plus récemment, un autre phénomène a été constaté, celui de l’incidence des émissions de gaz à effet de serre sur le climat. Fruit d’un accord international inédit, un dispositif réglementaire spécifique a été adopté dans les années 90 visant à réduire les émissions de ces gaz et limiter leur fort impact environnemental.
Cet article présente le cadre réglementaire international et communautaire mis en place pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre.
REFERENCE : G 1 510v2 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Lutte contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre : cadre réglementaire international et communautaire [texte imprimé] / Prat, Laurence, Auteur . - 2007 . - 23 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 23 p.
Mots-clés : Pollution atmosphérique Gaz Résumé : Constatée globalement à la fin du siècle dernier, la pollution de l'air est un phénomène ancien, en grande partie d'origine naturelle (éruptions volcaniques, érosion...). L'activité moderne de l'homme a cependant introduit dans l'atmosphère des substances aux conséquences préjudiciables pour la santé et pour l'environnement. Ces substances sont émises par différentes sources, fixes ou mobiles (industries, transports, etc.). Les polluants émis sont ensuite dispersés par le vent, dilués par la pluie, ou restent bloqués lorsque l'atmosphère est stable.
Cette forme de pollution s’est accrue depuis le milieu du XXe siècle, et les autorités publiques, internationales puis nationales, se sont penchées sur la question de l'air à partir du constat de « pollution » de celui-ci. Les premières réglementations internationales visant à réduire ce phénomène transfrontière ont été adoptées à la fin des années 70. Plus récemment, un autre phénomène a été constaté, celui de l’incidence des émissions de gaz à effet de serre sur le climat. Fruit d’un accord international inédit, un dispositif réglementaire spécifique a été adopté dans les années 90 visant à réduire les émissions de ces gaz et limiter leur fort impact environnemental.
Cet article présente le cadre réglementaire international et communautaire mis en place pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre.
REFERENCE : G 1 510v2 DEWEY : 333.7 Date : Juillet 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Ecoconception: état de l'art des outils disponibles / Béatrice Bellini in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 35 p.
Titre : Ecoconception: état de l'art des outils disponibles Type de document : texte imprimé Auteurs : Béatrice Bellini, Auteur ; Janin, Marc, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 35 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Ecoconception Art Résumé : Le contexte réglementaire, normatif et la pression des marchés conduisent de plus en plus d’entreprises à approfondir une démarche caractérisée par l’intégration de l’environnement dès la conception des produits. Cette approche permet, en effet, la minimisation des impacts à la source dans une optique de prévention des pollutions. Elle est largement préférable à l’approche curative, actuellement majoritaire au sein de la culture industrielle, traduite le plus souvent par un report de la pollution, par exemple l’épuration des eaux qui mène à la formation de boues qu’il faut ensuite traiter.
L’écoconception est définie dans le rapport technique ISO/TR 14062 comme étant « l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ». Cette prise en compte de l’environnement dès la conception du produit* est en plein développement aujourd’hui, et les entreprises perçoivent de plus en plus l’écoconception comme un enjeu concurrentiel et une source d’innovation. Cependant, la démarche se retrouve de manière plus modeste dans les petites et moyennes entreprises dont les capacités financières sont réduites.
Nota
le produit est considéré comme produit, service ou système.
À noter qu’il est nécessaire de ne pas confondre les approches liées à un site et les approches liées au produit. En effet, de nombreux outils de management de site existent, et même s’ils abordent parfois la question du produit, elle est rarement centrale et orientée sur une approche tout au long de son cycle de vie de fait multisite.
En agissant au niveau de la conception des produits, les performances environnementales ont toutes les chances d’être optimales. Ainsi, jusqu’à 80 % des nuisances d’un produit tout au long de son cycle de vie sont déterminées dès la phase de conception [DE WINTER (A.), KALS (J.A.G.) - A methodic approach to the environmental effects of manufacturing CIRP] . Il est donc important de réfléchir à l’intégration de la donnée écologique dès cette étape. Les efforts en matière d’écoconception peuvent d’ailleurs porter sur une ou plusieurs des phases du cycle de vie du produit :
* la phase de développement du produit avec, par exemple, l’utilisation de matériaux renouvelables ou moins énergivores ;
* la phase de fabrication avec, par exemple, l’emploi de procédés nécessitant moins de matériaux, moins d’énergie ;
* la phase de distribution avec, par exemple, la diminution du volume ou du poids des emballages ;
* la phase d’utilisation avec, par exemple, une moindre consommation d’énergie, un accroissement de la durée de vie ;
* la phase de fin de vie avec, par exemple, une aide au désassemblage ou à la préservation de la qualité des matériaux en vue d’un recyclage matière.
L’intégration de l’écoconception du produit peut s’avérer être une source d’opportunités concurrentielles. Brezet [BREZET (J.C) - Dynamics in ecodesign practice] et Janin [JANIN (M.) - Démarche d'éco-conception en entreprise un enjeu : construire la cohérence entre outils et processus] ont ainsi défini quatre niveaux d’écoconception qui traduisent la maturité de la démarche :
* niveau 1 : amélioration environnementale progressive de produits existants ;
* niveau 2 : reconception de produits différents, basée sur une technologie existante, mais améliorée ;
* niveau 3 : nouveau concept présentant la même fonctionnalité mais avec fonctions techniques différentes (par exemple : passage d’énergie fossile à l’énergie renouvelable) ;
* niveau 4 : nouveau système productif avec passage d’une logique produit à une logique service (par exemple : location de surface de moquettes).
Le niveau d’écoconception va impliquer chez l’industriel une remise en cause croissante des modes de pensée, d’action et d’organisation.
Selon une étude BVA pour l’ADEME [BVA - Étude (pour l’ADEME) sur le déploiement de l’éco-conception en France et sur les attentes et besoins des entreprises] , 62 % des entreprises sont sensibilisées à l’écoconception, dont 20 % ont des approches systématiques et 13 % débutent. Mais une des difficultés relevées dans la mise en place de la démarche vient d’une profusion d’outils d’écoconception difficile à appréhender. En effet, la dynamique du Grenelle de l’environnement, avec, en particulier le projet d’affichage environnemental des produits de grande consommation, a entraîné une augmentation de l’offre d’outils. Cet article propose une cartographie des outils d’écoconception afin d’aider les entreprises à effectuer un choix de l’outil qui leur est le mieux adapté.
Dans un premier temps sont exposés les types d’approches, avec une cartographie reprenant certains outils. Une présentation plus spécifique de chaque type d’outil est ensuite réalisée dans un second temps. Enfin, une dernière partie est consacrée à une approche plus pragmatique de ces outils en fonction des étapes de développement des produits, mais également des acteurs susceptibles de les utiliser dans une démarche d’écoconception de l’entreprise.
REFERENCE : G 6 010v2 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Ecoconception: état de l'art des outils disponibles [texte imprimé] / Béatrice Bellini, Auteur ; Janin, Marc, Auteur . - 2007 . - 35 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 35 p.
Mots-clés : Ecoconception Art Résumé : Le contexte réglementaire, normatif et la pression des marchés conduisent de plus en plus d’entreprises à approfondir une démarche caractérisée par l’intégration de l’environnement dès la conception des produits. Cette approche permet, en effet, la minimisation des impacts à la source dans une optique de prévention des pollutions. Elle est largement préférable à l’approche curative, actuellement majoritaire au sein de la culture industrielle, traduite le plus souvent par un report de la pollution, par exemple l’épuration des eaux qui mène à la formation de boues qu’il faut ensuite traiter.
L’écoconception est définie dans le rapport technique ISO/TR 14062 comme étant « l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ». Cette prise en compte de l’environnement dès la conception du produit* est en plein développement aujourd’hui, et les entreprises perçoivent de plus en plus l’écoconception comme un enjeu concurrentiel et une source d’innovation. Cependant, la démarche se retrouve de manière plus modeste dans les petites et moyennes entreprises dont les capacités financières sont réduites.
Nota
le produit est considéré comme produit, service ou système.
À noter qu’il est nécessaire de ne pas confondre les approches liées à un site et les approches liées au produit. En effet, de nombreux outils de management de site existent, et même s’ils abordent parfois la question du produit, elle est rarement centrale et orientée sur une approche tout au long de son cycle de vie de fait multisite.
En agissant au niveau de la conception des produits, les performances environnementales ont toutes les chances d’être optimales. Ainsi, jusqu’à 80 % des nuisances d’un produit tout au long de son cycle de vie sont déterminées dès la phase de conception [DE WINTER (A.), KALS (J.A.G.) - A methodic approach to the environmental effects of manufacturing CIRP] . Il est donc important de réfléchir à l’intégration de la donnée écologique dès cette étape. Les efforts en matière d’écoconception peuvent d’ailleurs porter sur une ou plusieurs des phases du cycle de vie du produit :
* la phase de développement du produit avec, par exemple, l’utilisation de matériaux renouvelables ou moins énergivores ;
* la phase de fabrication avec, par exemple, l’emploi de procédés nécessitant moins de matériaux, moins d’énergie ;
* la phase de distribution avec, par exemple, la diminution du volume ou du poids des emballages ;
* la phase d’utilisation avec, par exemple, une moindre consommation d’énergie, un accroissement de la durée de vie ;
* la phase de fin de vie avec, par exemple, une aide au désassemblage ou à la préservation de la qualité des matériaux en vue d’un recyclage matière.
L’intégration de l’écoconception du produit peut s’avérer être une source d’opportunités concurrentielles. Brezet [BREZET (J.C) - Dynamics in ecodesign practice] et Janin [JANIN (M.) - Démarche d'éco-conception en entreprise un enjeu : construire la cohérence entre outils et processus] ont ainsi défini quatre niveaux d’écoconception qui traduisent la maturité de la démarche :
* niveau 1 : amélioration environnementale progressive de produits existants ;
* niveau 2 : reconception de produits différents, basée sur une technologie existante, mais améliorée ;
* niveau 3 : nouveau concept présentant la même fonctionnalité mais avec fonctions techniques différentes (par exemple : passage d’énergie fossile à l’énergie renouvelable) ;
* niveau 4 : nouveau système productif avec passage d’une logique produit à une logique service (par exemple : location de surface de moquettes).
Le niveau d’écoconception va impliquer chez l’industriel une remise en cause croissante des modes de pensée, d’action et d’organisation.
Selon une étude BVA pour l’ADEME [BVA - Étude (pour l’ADEME) sur le déploiement de l’éco-conception en France et sur les attentes et besoins des entreprises] , 62 % des entreprises sont sensibilisées à l’écoconception, dont 20 % ont des approches systématiques et 13 % débutent. Mais une des difficultés relevées dans la mise en place de la démarche vient d’une profusion d’outils d’écoconception difficile à appréhender. En effet, la dynamique du Grenelle de l’environnement, avec, en particulier le projet d’affichage environnemental des produits de grande consommation, a entraîné une augmentation de l’offre d’outils. Cet article propose une cartographie des outils d’écoconception afin d’aider les entreprises à effectuer un choix de l’outil qui leur est le mieux adapté.
Dans un premier temps sont exposés les types d’approches, avec une cartographie reprenant certains outils. Une présentation plus spécifique de chaque type d’outil est ensuite réalisée dans un second temps. Enfin, une dernière partie est consacrée à une approche plus pragmatique de ces outils en fonction des étapes de développement des produits, mais également des acteurs susceptibles de les utiliser dans une démarche d’écoconception de l’entreprise.
REFERENCE : G 6 010v2 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples / Fiorina, Christel in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Titre : Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples Type de document : texte imprimé Auteurs : Fiorina, Christel, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Ecoresponsable Résumé : Avec l'émergence des notions de « responsabilité environnementale », « sociale » et « sociétale » des organisations, les démarches écoresponsables se développent dans les administrations et établissements publics, comme dans le monde de l'entreprise. Pour ces organismes, l'objectif est de tendre vers l'exemplarité tant dans leurs activités quotidiennes que dans leurs stratégies d'investissement. Néanmoins, l'intérêt de déployer une politique d'écoresponsabilité dépasse ces seuls items. En effet, de par ses impacts sur le fonctionnement interne et les processus de travail, elle s'avère être un formidable outil de management et de conduite du changement, dans une époque marquée par une montée des préoccupations environnementales et sociales, qui se traduit par un renforcement de la législation dans ces domaines. Elle génère en outre des économies évidentes et, in fine, permet de gagner en efficience. Enfin, l'écoresponsabilité améliore sensiblement l'image de l'entreprise ou de l'institution dans laquelle elle est déployée, au regard d'une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions.
En conséquence, de nombreux acteurs publics et privés se lancent dans l'écoresponsabilité. Dans les services dépendant de l'État, une circulaire datant de décembre 2008 oblige les administrations et établissements à mettre en place, suivre et évaluer des plans administration exemplaire. De même, de nombreux agendas 21 et plans climat territoriaux voient le jour dans les collectivités (villes, communautés d'agglomération, conseils généraux, régions). Enfin, certaines entreprises lancent, quant à elles, des actions volontaristes en matière de développement durable et communiquent fortement sur le sujet.
Toute démarche écoresponsable réussie repose sur son management, mettant en adéquation des objectifs clairement identifiés et portés au plus haut niveau avec des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. Elle requiert la participation de tous et une communication en continu. Il s'agit donc d'un projet à part entière, qu'il convient de manager avec rigueur et conviction. Cet article fait le point sur les étapes clés d'une telle entreprise, propose des éléments de méthode et présente quelques initiatives menées dans les secteurs publics comme privés.
REFERENCE : G 8 510 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples [texte imprimé] / Fiorina, Christel, Auteur . - 2007 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Mots-clés : Ecoresponsable Résumé : Avec l'émergence des notions de « responsabilité environnementale », « sociale » et « sociétale » des organisations, les démarches écoresponsables se développent dans les administrations et établissements publics, comme dans le monde de l'entreprise. Pour ces organismes, l'objectif est de tendre vers l'exemplarité tant dans leurs activités quotidiennes que dans leurs stratégies d'investissement. Néanmoins, l'intérêt de déployer une politique d'écoresponsabilité dépasse ces seuls items. En effet, de par ses impacts sur le fonctionnement interne et les processus de travail, elle s'avère être un formidable outil de management et de conduite du changement, dans une époque marquée par une montée des préoccupations environnementales et sociales, qui se traduit par un renforcement de la législation dans ces domaines. Elle génère en outre des économies évidentes et, in fine, permet de gagner en efficience. Enfin, l'écoresponsabilité améliore sensiblement l'image de l'entreprise ou de l'institution dans laquelle elle est déployée, au regard d'une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions.
En conséquence, de nombreux acteurs publics et privés se lancent dans l'écoresponsabilité. Dans les services dépendant de l'État, une circulaire datant de décembre 2008 oblige les administrations et établissements à mettre en place, suivre et évaluer des plans administration exemplaire. De même, de nombreux agendas 21 et plans climat territoriaux voient le jour dans les collectivités (villes, communautés d'agglomération, conseils généraux, régions). Enfin, certaines entreprises lancent, quant à elles, des actions volontaristes en matière de développement durable et communiquent fortement sur le sujet.
Toute démarche écoresponsable réussie repose sur son management, mettant en adéquation des objectifs clairement identifiés et portés au plus haut niveau avec des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. Elle requiert la participation de tous et une communication en continu. Il s'agit donc d'un projet à part entière, qu'il convient de manager avec rigueur et conviction. Cet article fait le point sur les étapes clés d'une telle entreprise, propose des éléments de méthode et présente quelques initiatives menées dans les secteurs publics comme privés.
REFERENCE : G 8 510 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Econception: état de l'art des outils disponibles / Béatrice Bellini in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 35 p.
Titre : Econception: état de l'art des outils disponibles Type de document : texte imprimé Auteurs : Béatrice Bellini, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 35 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Ecoconception Environnement Résumé : Le contexte réglementaire, normatif et la pression des marchés conduisent de plus en plus d’entreprises à approfondir une démarche caractérisée par l’intégration de l’environnement dès la conception des produits. Cette approche permet, en effet, la minimisation des impacts à la source dans une optique de prévention des pollutions. Elle est largement préférable à l’approche curative, actuellement majoritaire au sein de la culture industrielle, traduite le plus souvent par un report de la pollution, par exemple l’épuration des eaux qui mène à la formation de boues qu’il faut ensuite traiter.
L’écoconception est définie dans le rapport technique ISO/TR 14062 comme étant « l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ». Cette prise en compte de l’environnement dès la conception du produit
* est en plein développement aujourd’hui, et les entreprises perçoivent de plus en plus l’écoconception comme un enjeu concurrentiel et une source d’innovation. Cependant, la démarche se retrouve de manière plus modeste dans les petites et moyennes entreprises dont les capacités financières sont réduites.
Nota
le produit est considéré comme produit, service ou système.
À noter qu’il est nécessaire de ne pas confondre les approches liées à un site et les approches liées au produit. En effet, de nombreux outils de management de site existent, et même s’ils abordent parfois la question du produit, elle est rarement centrale et orientée sur une approche tout au long de son cycle de vie de fait multisite.
En agissant au niveau de la conception des produits, les performances environnementales ont toutes les chances d’être optimales. Ainsi, jusqu’à 80 % des nuisances d’un produit tout au long de son cycle de vie sont déterminées dès la phase de conception [DE WINTER (A.), KALS (J.A.G.) - A methodic approach to the environmental effects of manufacturing CIRP] . Il est donc important de réfléchir à l’intégration de la donnée écologique dès cette étape. Les efforts en matière d’écoconception peuvent d’ailleurs porter sur une ou plusieurs des phases du cycle de vie du produit :
* la phase de développement du produit avec, par exemple, l’utilisation de matériaux renouvelables ou moins énergivores ; *la phase de fabrication avec, par exemple, l’emploi de procédés nécessitant moins de matériaux, moins d’énergie ;
* la phase de distribution avec, par exemple, la diminution du volume ou du poids des emballages ;
* la phase d’utilisation avec, par exemple, une moindre consommation d’énergie, un accroissement de la durée de vie ;
* la phase de fin de vie avec, par exemple, une aide au désassemblage ou à la préservation de la qualité des matériaux en vue d’un recyclage matière.
L’intégration de l’écoconception du produit peut s’avérer être une source d’opportunités concurrentielles. Brezet [BREZET (J.C) - Dynamics in ecodesign practice] et Janin [JANIN (M.) - Démarche d'éco-conception en entreprise un enjeu : construire la cohérence entre outils et processus] ont ainsi défini quatre niveaux d’écoconception qui traduisent la maturité de la démarche :
* niveau 1 : amélioration environnementale progressive de produits existants ;
* niveau 2 : reconception de produits différents, basée sur une technologie existante, mais améliorée ;
* niveau 3 : nouveau concept présentant la même fonctionnalité mais avec fonctions techniques différentes (par exemple : passage d’énergie fossile à l’énergie renouvelable) ;
* niveau 4 : nouveau système productif avec passage d’une logique produit à une logique service (par exemple : location de surface de moquettes).
Le niveau d’écoconception va impliquer chez l’industriel une remise en cause croissante des modes de pensée, d’action et d’organisation.
Selon une étude BVA pour l’ADEME [BVA - Étude (pour l’ADEME) sur le déploiement de l’éco-conception en France et sur les attentes et besoins des entreprises] , 62 % des entreprises sont sensibilisées à l’écoconception, dont 20 % ont des approches systématiques et 13 % débutent. Mais une des difficultés relevées dans la mise en place de la démarche vient d’une profusion d’outils d’écoconception difficile à appréhender. En effet, la dynamique du Grenelle de l’environnement, avec, en particulier le projet d’affichage environnemental des produits de grande consommation, a entraîné une augmentation de l’offre d’outils. Cet article propose une cartographie des outils d’écoconception afin d’aider les entreprises à effectuer un choix de l’outil qui leur est le mieux adapté.
Dans un premier temps sont exposés les types d’approches, avec une cartographie reprenant certains outils. Une présentation plus spécifique de chaque type d’outil est ensuite réalisée dans un second temps. Enfin, une dernière partie est consacrée à une approche plus pragmatique de ces outils en fonction des étapes de développement des produits, mais également des acteurs susceptibles de les utiliser dans une démarche d’écoconception de l’entreprise.
REFERENCE : G 6 010v2 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Econception: état de l'art des outils disponibles [texte imprimé] / Béatrice Bellini, Auteur . - 2007 . - 35 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 35 p.
Mots-clés : Ecoconception Environnement Résumé : Le contexte réglementaire, normatif et la pression des marchés conduisent de plus en plus d’entreprises à approfondir une démarche caractérisée par l’intégration de l’environnement dès la conception des produits. Cette approche permet, en effet, la minimisation des impacts à la source dans une optique de prévention des pollutions. Elle est largement préférable à l’approche curative, actuellement majoritaire au sein de la culture industrielle, traduite le plus souvent par un report de la pollution, par exemple l’épuration des eaux qui mène à la formation de boues qu’il faut ensuite traiter.
L’écoconception est définie dans le rapport technique ISO/TR 14062 comme étant « l’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ». Cette prise en compte de l’environnement dès la conception du produit
* est en plein développement aujourd’hui, et les entreprises perçoivent de plus en plus l’écoconception comme un enjeu concurrentiel et une source d’innovation. Cependant, la démarche se retrouve de manière plus modeste dans les petites et moyennes entreprises dont les capacités financières sont réduites.
Nota
le produit est considéré comme produit, service ou système.
À noter qu’il est nécessaire de ne pas confondre les approches liées à un site et les approches liées au produit. En effet, de nombreux outils de management de site existent, et même s’ils abordent parfois la question du produit, elle est rarement centrale et orientée sur une approche tout au long de son cycle de vie de fait multisite.
En agissant au niveau de la conception des produits, les performances environnementales ont toutes les chances d’être optimales. Ainsi, jusqu’à 80 % des nuisances d’un produit tout au long de son cycle de vie sont déterminées dès la phase de conception [DE WINTER (A.), KALS (J.A.G.) - A methodic approach to the environmental effects of manufacturing CIRP] . Il est donc important de réfléchir à l’intégration de la donnée écologique dès cette étape. Les efforts en matière d’écoconception peuvent d’ailleurs porter sur une ou plusieurs des phases du cycle de vie du produit :
* la phase de développement du produit avec, par exemple, l’utilisation de matériaux renouvelables ou moins énergivores ; *la phase de fabrication avec, par exemple, l’emploi de procédés nécessitant moins de matériaux, moins d’énergie ;
* la phase de distribution avec, par exemple, la diminution du volume ou du poids des emballages ;
* la phase d’utilisation avec, par exemple, une moindre consommation d’énergie, un accroissement de la durée de vie ;
* la phase de fin de vie avec, par exemple, une aide au désassemblage ou à la préservation de la qualité des matériaux en vue d’un recyclage matière.
L’intégration de l’écoconception du produit peut s’avérer être une source d’opportunités concurrentielles. Brezet [BREZET (J.C) - Dynamics in ecodesign practice] et Janin [JANIN (M.) - Démarche d'éco-conception en entreprise un enjeu : construire la cohérence entre outils et processus] ont ainsi défini quatre niveaux d’écoconception qui traduisent la maturité de la démarche :
* niveau 1 : amélioration environnementale progressive de produits existants ;
* niveau 2 : reconception de produits différents, basée sur une technologie existante, mais améliorée ;
* niveau 3 : nouveau concept présentant la même fonctionnalité mais avec fonctions techniques différentes (par exemple : passage d’énergie fossile à l’énergie renouvelable) ;
* niveau 4 : nouveau système productif avec passage d’une logique produit à une logique service (par exemple : location de surface de moquettes).
Le niveau d’écoconception va impliquer chez l’industriel une remise en cause croissante des modes de pensée, d’action et d’organisation.
Selon une étude BVA pour l’ADEME [BVA - Étude (pour l’ADEME) sur le déploiement de l’éco-conception en France et sur les attentes et besoins des entreprises] , 62 % des entreprises sont sensibilisées à l’écoconception, dont 20 % ont des approches systématiques et 13 % débutent. Mais une des difficultés relevées dans la mise en place de la démarche vient d’une profusion d’outils d’écoconception difficile à appréhender. En effet, la dynamique du Grenelle de l’environnement, avec, en particulier le projet d’affichage environnemental des produits de grande consommation, a entraîné une augmentation de l’offre d’outils. Cet article propose une cartographie des outils d’écoconception afin d’aider les entreprises à effectuer un choix de l’outil qui leur est le mieux adapté.
Dans un premier temps sont exposés les types d’approches, avec une cartographie reprenant certains outils. Une présentation plus spécifique de chaque type d’outil est ensuite réalisée dans un second temps. Enfin, une dernière partie est consacrée à une approche plus pragmatique de ces outils en fonction des étapes de développement des produits, mais également des acteurs susceptibles de les utiliser dans une démarche d’écoconception de l’entreprise.
REFERENCE : G 6 010v2 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples / Fiorina, Christel in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Titre : Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples Type de document : texte imprimé Auteurs : Fiorina, Christel, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 15 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Ecoresponsable Résumé : Avec l'émergence des notions de « responsabilité environnementale », « sociale » et « sociétale » des organisations, les démarches écoresponsables se développent dans les administrations et établissements publics, comme dans le monde de l'entreprise. Pour ces organismes, l'objectif est de tendre vers l'exemplarité tant dans leurs activités quotidiennes que dans leurs stratégies d'investissement. Néanmoins, l'intérêt de déployer une politique d'écoresponsabilité dépasse ces seuls items. En effet, de par ses impacts sur le fonctionnement interne et les processus de travail, elle s'avère être un formidable outil de management et de conduite du changement, dans une époque marquée par une montée des préoccupations environnementales et sociales, qui se traduit par un renforcement de la législation dans ces domaines. Elle génère en outre des économies évidentes et, in fine, permet de gagner en efficience. Enfin, l'écoresponsabilité améliore sensiblement l'image de l'entreprise ou de l'institution dans laquelle elle est déployée, au regard d'une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions.
En conséquence, de nombreux acteurs publics et privés se lancent dans l'écoresponsabilité. Dans les services dépendant de l'État, une circulaire datant de décembre 2008 oblige les administrations et établissements à mettre en place, suivre et évaluer des plans administration exemplaire. De même, de nombreux agendas 21 et plans climat territoriaux voient le jour dans les collectivités (villes, communautés d'agglomération, conseils généraux, régions). Enfin, certaines entreprises lancent, quant à elles, des actions volontaristes en matière de développement durable et communiquent fortement sur le sujet.
Toute démarche écoresponsable réussie repose sur son management, mettant en adéquation des objectifs clairement identifiés et portés au plus haut niveau avec des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. Elle requiert la participation de tous et une communication en continu. Il s'agit donc d'un projet à part entière, qu'il convient de manager avec rigueur et conviction. Cet article fait le point sur les étapes clés d'une telle entreprise, propose des éléments de méthode et présente quelques initiatives menées dans les secteurs publics comme privés.
REFERENCE : G 8 510 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Mettre en oeuvre une démarche écoresponsable: objectifs, méthodes et exemples [texte imprimé] / Fiorina, Christel, Auteur . - 2007 . - 15 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 15 p.
Mots-clés : Ecoresponsable Résumé : Avec l'émergence des notions de « responsabilité environnementale », « sociale » et « sociétale » des organisations, les démarches écoresponsables se développent dans les administrations et établissements publics, comme dans le monde de l'entreprise. Pour ces organismes, l'objectif est de tendre vers l'exemplarité tant dans leurs activités quotidiennes que dans leurs stratégies d'investissement. Néanmoins, l'intérêt de déployer une politique d'écoresponsabilité dépasse ces seuls items. En effet, de par ses impacts sur le fonctionnement interne et les processus de travail, elle s'avère être un formidable outil de management et de conduite du changement, dans une époque marquée par une montée des préoccupations environnementales et sociales, qui se traduit par un renforcement de la législation dans ces domaines. Elle génère en outre des économies évidentes et, in fine, permet de gagner en efficience. Enfin, l'écoresponsabilité améliore sensiblement l'image de l'entreprise ou de l'institution dans laquelle elle est déployée, au regard d'une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions.
En conséquence, de nombreux acteurs publics et privés se lancent dans l'écoresponsabilité. Dans les services dépendant de l'État, une circulaire datant de décembre 2008 oblige les administrations et établissements à mettre en place, suivre et évaluer des plans administration exemplaire. De même, de nombreux agendas 21 et plans climat territoriaux voient le jour dans les collectivités (villes, communautés d'agglomération, conseils généraux, régions). Enfin, certaines entreprises lancent, quant à elles, des actions volontaristes en matière de développement durable et communiquent fortement sur le sujet.
Toute démarche écoresponsable réussie repose sur son management, mettant en adéquation des objectifs clairement identifiés et portés au plus haut niveau avec des moyens humains, techniques et financiers mobilisés. Elle requiert la participation de tous et une communication en continu. Il s'agit donc d'un projet à part entière, qu'il convient de manager avec rigueur et conviction. Cet article fait le point sur les étapes clés d'une telle entreprise, propose des éléments de méthode et présente quelques initiatives menées dans les secteurs publics comme privés.
REFERENCE : G 8 510 DEWEY : 333.7 Date : Octobre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] De la comptabilité carbone au management des GES / Moulinari, Laurent in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 11 p.
Titre : De la comptabilité carbone au management des GES Type de document : texte imprimé Auteurs : Moulinari, Laurent, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 11 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Carbone Management Index. décimale : 333.7 Résumé : L’objectif de cet article n’est pas d’expliquer les enjeux associés au changement climatique. Ce thème nous semble déjà avoir fait l’objet de nombreux articles et suscité aussi de nombreuses controverses et notre propos n’est pas d’alimenter le débat sur la nature « réelle » ou non du changement climatique.
Quelle que soit la position de chacun, force est de reconnaître qu’un consensus s’est établi autour de la reconnaissance de l’impact des activités humaines sur notre environnement. Cet impact se traduit sous deux formes principales : une influence sur le climat avec une tendance de long terme de modification de l’équilibre climatique mais aussi une pression directe, et ce point fait consensus aussi chez les climato-sceptiques, sur la consommation des énergies fossiles qui, par principe, ne sont pas renouvelables.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le mécanisme des gaz à effet de serre (GES), phénomène qui est largement expliqué par de nombreuses sources scientifiques. Nous nous contenterons de signaler que, même si le mécanisme naturel de l’effet de serre est essentiel à la vie sur Terre, c’est bien l’excédent de GES lié, entre autres, à l’activité humaine qui devient aujourd’hui préjudiciable.
Après avoir posé les fondements méthodologiques et les principes de la démarche d’évaluation des gaz à effet de serre, nous identifierons les principales limites inhérentes à celle-ci et les ambivalences possibles dans les analyses. En synthèse, nous établirons un état de l’art de la pratique actuelle avec, comme perspective, les orientations pour en faire un outil de transformation des organisations.
REFERENCE : G 8 305 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] De la comptabilité carbone au management des GES [texte imprimé] / Moulinari, Laurent, Auteur . - 2007 . - 11 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 11 p.
Mots-clés : Carbone Management Index. décimale : 333.7 Résumé : L’objectif de cet article n’est pas d’expliquer les enjeux associés au changement climatique. Ce thème nous semble déjà avoir fait l’objet de nombreux articles et suscité aussi de nombreuses controverses et notre propos n’est pas d’alimenter le débat sur la nature « réelle » ou non du changement climatique.
Quelle que soit la position de chacun, force est de reconnaître qu’un consensus s’est établi autour de la reconnaissance de l’impact des activités humaines sur notre environnement. Cet impact se traduit sous deux formes principales : une influence sur le climat avec une tendance de long terme de modification de l’équilibre climatique mais aussi une pression directe, et ce point fait consensus aussi chez les climato-sceptiques, sur la consommation des énergies fossiles qui, par principe, ne sont pas renouvelables.
Nous ne reviendrons pas non plus sur le mécanisme des gaz à effet de serre (GES), phénomène qui est largement expliqué par de nombreuses sources scientifiques. Nous nous contenterons de signaler que, même si le mécanisme naturel de l’effet de serre est essentiel à la vie sur Terre, c’est bien l’excédent de GES lié, entre autres, à l’activité humaine qui devient aujourd’hui préjudiciable.
Après avoir posé les fondements méthodologiques et les principes de la démarche d’évaluation des gaz à effet de serre, nous identifierons les principales limites inhérentes à celle-ci et les ambivalences possibles dans les analyses. En synthèse, nous établirons un état de l’art de la pratique actuelle avec, comme perspective, les orientations pour en faire un outil de transformation des organisations.
REFERENCE : G 8 305 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Premiers pas dans le management du risque / Le Ray, Jean in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 12 p.
Titre : Premiers pas dans le management du risque Type de document : texte imprimé Auteurs : Le Ray, Jean, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 12 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Management Risque Index. décimale : 333.7 Résumé : La gestion des risques semblerait être un sujet émergent, une préoccupation récente de nos organisations. Prenons-en pour preuve la récente parution, en janvier 2010, de la norme EN NF ISO 31000 consacrée au management du risque. Nous y reviendrons bien entendu par la suite (cf. paragraphe 4).
Pourtant, de tout temps l’homme a été exposé à des risques, de tout temps l’activité humaine a généré des risques pour son environnement.
Dans les temps préhistoriques, les risques sont peu nombreux mais redoutables : prédateurs, maladies... Prévention et protection tiennent alors de l’instinct de conservation. Les civilisations antiques (Égypte, Grèce...) vont donner une véritable dimension politique au risque en organisant la prévention et la protection autour de finalités et d’objectifs. Puis, les Romains, pour unifier et rationaliser un espace d’influence immense et pluriculturel, vont instituer la codification et développer les réglementations, donnant en quelque sorte naissance aux notions de « norme » et de « conformité ». Plus tard, au XVIIIe siècle, l’avènement de l’ère industrielle marque une rupture nette dans l’évolution des risques : ceux-ci se multiplient et changent de nature comme de dimension, liés à l’utilisation de nouvelles substances ou de nouvelles sources d’énergie, à la mécanisation ou à de nouveaux modes de déplacements. Pourtant, jusqu’aux années 1970, il nous semblera naturel que ces nouveaux risques méritent d’être courus, car les technologies et l’industrialisation apparaissent nécessaires à la prospérité de nos sociétés. Mais la succession de crises intervenues depuis lors et les mutations socio-économiques engagées vont modifier cette perception du progrès et des risques qui l’accompagnent.
Ces quarante dernières années, le contexte s’est considérablement complexifié et il semble bien illusoire d’envisager une identification exhaustive des risques, d’espérer en prévenir toutes les causes et d'en apprécier toutes les conséquences. Seule certitude, ces conséquences peuvent désormais atteindre une ampleur terrifiante : Bhopal, Mexico, Tchernobyl, Toulouse... Nous avons aussi commencé à appréhender la nécessité de préserver des ressources naturelles dont la rareté nous apparaît désormais très factuelle. Quant au développement des connaissances scientifiques, en repoussant nos limites d’investigation, il semble paradoxalement élargir notre champ d’incertitude ! Mais l’évolution essentielle tient à cette prise de conscience récente que ce sont nos propres agissements, nos comportements d’humains, qui engendrent la plupart des menaces pesant sur nous. Judiciarisation et médiatisation font le reste : il devient risqué de prendre des risques !
Du coup, la tendance est aujourd’hui au refus du risque. Du moins au refus des risques que la société pourrait nous faire supporter car, dans le même temps, nous assistons régulièrement à des prises individuelles de risques ou à la transgression de règles édictées pour nous sécuriser : les risques choisis sont recherchés alors que ceux perçus comme subis sont devenus intolérables.
Qu’en est-il sur le terrain des organisations, sur le terrain de la gestion des risques dans le monde du travail ? Premier constat : l’arsenal législatif se développe, tendant dorénavant vers l’obligation de résultats, sans toutefois qu’on sache toujours dire précisément ce qu’est un résultat en la matière. Le management de la conformité (compliance management) devient un enjeu ! Second constat : les analyses de risques se multiplient. Mais elles sont souvent le fruit d’initiatives individuelles, rarement inscrites dans une démarche globale et coordonnée. La maîtrise des risques est donc partielle, basée sur une évaluation souvent intuitive de ces risques. Rares encore sont les organisations qui pensent la gestion des risques comme un système de management, basé sur une politique assumée, des principes partagés et des objectifs clairs. Pourtant, et c’est le postulat de l’ouvrage [LE RAY (J.) - Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?] que nous avons publié : « gérer une entreprise, c’est gérer des risques ».
Cet article [G 9 000] est le premier d’une série de trois consacrés au management des risques. Nous y commencerons par définir précisément le risque et ses notions associées, avant de décrire globalement, en nous appuyant sur la nouvelle norme ISO 31 000, les principes et les enjeux de la maîtrise des risques. Il s’agit ici de poser le cadre. Le second article [G 9 010] traitera de l’évaluation des risques, mais surtout du préalable nécessaire à une évaluation lisible et partagée : l’élaboration d’un référentiel de gestion du risque. Enfin, dans un dernier article [G 9 200], nous reviendrons sur la mise en œuvre d’un système de management qui ne doit pas être perçu comme « une couche de plus ! » mais bien comme une façon de fédérer l’ensemble des systèmes et processus de l’organisme.
Attention ! Notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Notre discours ne se limite donc pas aux risques professionnels (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 000 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Premiers pas dans le management du risque [texte imprimé] / Le Ray, Jean, Auteur . - 2007 . - 12 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 12 p.
Mots-clés : Management Risque Index. décimale : 333.7 Résumé : La gestion des risques semblerait être un sujet émergent, une préoccupation récente de nos organisations. Prenons-en pour preuve la récente parution, en janvier 2010, de la norme EN NF ISO 31000 consacrée au management du risque. Nous y reviendrons bien entendu par la suite (cf. paragraphe 4).
Pourtant, de tout temps l’homme a été exposé à des risques, de tout temps l’activité humaine a généré des risques pour son environnement.
Dans les temps préhistoriques, les risques sont peu nombreux mais redoutables : prédateurs, maladies... Prévention et protection tiennent alors de l’instinct de conservation. Les civilisations antiques (Égypte, Grèce...) vont donner une véritable dimension politique au risque en organisant la prévention et la protection autour de finalités et d’objectifs. Puis, les Romains, pour unifier et rationaliser un espace d’influence immense et pluriculturel, vont instituer la codification et développer les réglementations, donnant en quelque sorte naissance aux notions de « norme » et de « conformité ». Plus tard, au XVIIIe siècle, l’avènement de l’ère industrielle marque une rupture nette dans l’évolution des risques : ceux-ci se multiplient et changent de nature comme de dimension, liés à l’utilisation de nouvelles substances ou de nouvelles sources d’énergie, à la mécanisation ou à de nouveaux modes de déplacements. Pourtant, jusqu’aux années 1970, il nous semblera naturel que ces nouveaux risques méritent d’être courus, car les technologies et l’industrialisation apparaissent nécessaires à la prospérité de nos sociétés. Mais la succession de crises intervenues depuis lors et les mutations socio-économiques engagées vont modifier cette perception du progrès et des risques qui l’accompagnent.
Ces quarante dernières années, le contexte s’est considérablement complexifié et il semble bien illusoire d’envisager une identification exhaustive des risques, d’espérer en prévenir toutes les causes et d'en apprécier toutes les conséquences. Seule certitude, ces conséquences peuvent désormais atteindre une ampleur terrifiante : Bhopal, Mexico, Tchernobyl, Toulouse... Nous avons aussi commencé à appréhender la nécessité de préserver des ressources naturelles dont la rareté nous apparaît désormais très factuelle. Quant au développement des connaissances scientifiques, en repoussant nos limites d’investigation, il semble paradoxalement élargir notre champ d’incertitude ! Mais l’évolution essentielle tient à cette prise de conscience récente que ce sont nos propres agissements, nos comportements d’humains, qui engendrent la plupart des menaces pesant sur nous. Judiciarisation et médiatisation font le reste : il devient risqué de prendre des risques !
Du coup, la tendance est aujourd’hui au refus du risque. Du moins au refus des risques que la société pourrait nous faire supporter car, dans le même temps, nous assistons régulièrement à des prises individuelles de risques ou à la transgression de règles édictées pour nous sécuriser : les risques choisis sont recherchés alors que ceux perçus comme subis sont devenus intolérables.
Qu’en est-il sur le terrain des organisations, sur le terrain de la gestion des risques dans le monde du travail ? Premier constat : l’arsenal législatif se développe, tendant dorénavant vers l’obligation de résultats, sans toutefois qu’on sache toujours dire précisément ce qu’est un résultat en la matière. Le management de la conformité (compliance management) devient un enjeu ! Second constat : les analyses de risques se multiplient. Mais elles sont souvent le fruit d’initiatives individuelles, rarement inscrites dans une démarche globale et coordonnée. La maîtrise des risques est donc partielle, basée sur une évaluation souvent intuitive de ces risques. Rares encore sont les organisations qui pensent la gestion des risques comme un système de management, basé sur une politique assumée, des principes partagés et des objectifs clairs. Pourtant, et c’est le postulat de l’ouvrage [LE RAY (J.) - Gérer les risques. Pourquoi ? Comment ?] que nous avons publié : « gérer une entreprise, c’est gérer des risques ».
Cet article [G 9 000] est le premier d’une série de trois consacrés au management des risques. Nous y commencerons par définir précisément le risque et ses notions associées, avant de décrire globalement, en nous appuyant sur la nouvelle norme ISO 31 000, les principes et les enjeux de la maîtrise des risques. Il s’agit ici de poser le cadre. Le second article [G 9 010] traitera de l’évaluation des risques, mais surtout du préalable nécessaire à une évaluation lisible et partagée : l’élaboration d’un référentiel de gestion du risque. Enfin, dans un dernier article [G 9 200], nous reviendrons sur la mise en œuvre d’un système de management qui ne doit pas être perçu comme « une couche de plus ! » mais bien comme une façon de fédérer l’ensemble des systèmes et processus de l’organisme.
Attention ! Notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Notre discours ne se limite donc pas aux risques professionnels (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 000 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Référentiel de gestion du risque et cartog / Le Ray, Jean in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 14 p.
Titre : Référentiel de gestion du risque et cartog Type de document : texte imprimé Auteurs : Le Ray, Jean, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Risque Cartographie Index. décimale : 333.7 Résumé : La mise en œuvre d’un système de management du risque commence bien souvent par l’établissement d’une première cartographie globale des risques, c'est-à-dire par une identification la plus exhaustive possible des risques encourus par l’organisme puis une évaluation des risques ainsi identifiés. C’est du moins ce que préconise la norme ISO 31000, consacrée au sujet et parue début 2010 qui, pour mémoire, demande « de dresser une liste exhaustive des risques basée sur les événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d'empêcher, de gêner, d'accélérer ou de retarder l'atteinte des objectifs [...] que leur source soit ou non sous le contrôle de l'organisme [...] ».
Nous allons dans cet article tenter de décrire comment organiser un projet de cartographie, mais surtout quels sont les préalables nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet.
Comment initier la démarche ? Quels acteurs devons-nous réunir ? Pouvons-nous arriver en réunion avec une page blanche et demander sans ambages aux participants de nous dire les risques et ce qu’ils pensent de leur gravité ? Ne risquons-nous pas un résultat très partiel, basé sur des évènements récents, sur des craintes, voire des « dada » individuels ? Comment ensuite s’assurer que le mot « grave » à la même signification pour tous autour de la table ? Certes, il existe des évènements référence, effectivement inscrits dans la mémoire collective de l’organisme. Mais le contexte est-il le même que celui qui a prévalu à la survenance de ces évènements ? La gravité qu’ont alors eue ces évènements serait-elle la même aujourd’hui ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il nous faut d’abord affirmer que l’appréhension du risque est toujours subjective, que l’appétence au risque diffère d’un individu à l’autre : ce qui est perçu comme majeur par l’un d’entre nous peut être considéré comme parfaitement dérisoire par un autre, et vice versa. Appréhension et appétence sont l’agrégation d’une foultitude de critères. Certains de ces critères fondent ce que nous sommes : notre éducation, nos études, nos valeurs, nos expériences, nos convictions, etc. D’autres sont beaucoup plus contextuels ou conjoncturels, intra ou extraprofessionnels : nos motivations professionnelles, notre situation personnelle, notre état de santé, etc.
Il devient donc évident que, pour établir une cartographie, il va falloir organiser l’évaluation des risques de façon à composer avec cette réalité. Il va falloir trouver des éléments rationnels qui permettent à chacun de comprendre et de partager les résultats d’une évaluation produite par d’autres. Certaines de nos entreprises manquent certes d’analyses des risques. Mais beaucoup d’autres, et particulièrement les plus importantes, souffrent au contraire d’en avoir beaucoup, sans toutefois avoir la clé de lecture permettant de rapprocher l’évaluation faite par Mr X de celle réalisée par Mr Y. Pourtant c’est « cette clé » qui fait de l’évaluation des risques un véritable outil d’aide à la décision. C’est « cette clé » qui conférera à la gestion des risques le titre de système de management. Elle permettra à tous de partager une même vision des risques auxquels l’organisme est exposé, qu’ils soient stratégiques ou opérationnels, financiers ou techniques, et d’agir ensemble, de manière cohérente, à réduire ces risques. En effet, un des grands enjeux du management du risque est sans aucun doute de passer d’une gestion individuelle et intuitive des risques à une maîtrise collective et coordonnée du risque.
Repositionnons maintenant cet article comme le second d’une série de trois, tous consacrés à la problématique du risque. Le premier de ces articles [G 9 000] nous a permis de poser les concepts liés à la notion de risque, de donner quelques définitions clés, puis de résumer les recommandations et attendus de la norme EN NF ISO 31000. Naturellement, nous y ferons fréquemment référence ici. Une fois le référentiel de gestion des risques construit et la première cartographie établie, objets du présent document, le troisième article [G 9 200] s’attachera à décrire comment organiser le management du risque de façon à ce qu’il imprègne le quotidien de l’entreprise, le fonctionnement des processus, le déroulement des projets, les choix de ressources, etc.
Rappelons pour finir cette introduction que notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Il ne se limite donc pas aux risques SST (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 010 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Référentiel de gestion du risque et cartog [texte imprimé] / Le Ray, Jean, Auteur . - 2007 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 14 p.
Mots-clés : Risque Cartographie Index. décimale : 333.7 Résumé : La mise en œuvre d’un système de management du risque commence bien souvent par l’établissement d’une première cartographie globale des risques, c'est-à-dire par une identification la plus exhaustive possible des risques encourus par l’organisme puis une évaluation des risques ainsi identifiés. C’est du moins ce que préconise la norme ISO 31000, consacrée au sujet et parue début 2010 qui, pour mémoire, demande « de dresser une liste exhaustive des risques basée sur les événements susceptibles de provoquer, de stimuler, d'empêcher, de gêner, d'accélérer ou de retarder l'atteinte des objectifs [...] que leur source soit ou non sous le contrôle de l'organisme [...] ».
Nous allons dans cet article tenter de décrire comment organiser un projet de cartographie, mais surtout quels sont les préalables nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet.
Comment initier la démarche ? Quels acteurs devons-nous réunir ? Pouvons-nous arriver en réunion avec une page blanche et demander sans ambages aux participants de nous dire les risques et ce qu’ils pensent de leur gravité ? Ne risquons-nous pas un résultat très partiel, basé sur des évènements récents, sur des craintes, voire des « dada » individuels ? Comment ensuite s’assurer que le mot « grave » à la même signification pour tous autour de la table ? Certes, il existe des évènements référence, effectivement inscrits dans la mémoire collective de l’organisme. Mais le contexte est-il le même que celui qui a prévalu à la survenance de ces évènements ? La gravité qu’ont alors eue ces évènements serait-elle la même aujourd’hui ?
Avant de répondre à toutes ces questions, il nous faut d’abord affirmer que l’appréhension du risque est toujours subjective, que l’appétence au risque diffère d’un individu à l’autre : ce qui est perçu comme majeur par l’un d’entre nous peut être considéré comme parfaitement dérisoire par un autre, et vice versa. Appréhension et appétence sont l’agrégation d’une foultitude de critères. Certains de ces critères fondent ce que nous sommes : notre éducation, nos études, nos valeurs, nos expériences, nos convictions, etc. D’autres sont beaucoup plus contextuels ou conjoncturels, intra ou extraprofessionnels : nos motivations professionnelles, notre situation personnelle, notre état de santé, etc.
Il devient donc évident que, pour établir une cartographie, il va falloir organiser l’évaluation des risques de façon à composer avec cette réalité. Il va falloir trouver des éléments rationnels qui permettent à chacun de comprendre et de partager les résultats d’une évaluation produite par d’autres. Certaines de nos entreprises manquent certes d’analyses des risques. Mais beaucoup d’autres, et particulièrement les plus importantes, souffrent au contraire d’en avoir beaucoup, sans toutefois avoir la clé de lecture permettant de rapprocher l’évaluation faite par Mr X de celle réalisée par Mr Y. Pourtant c’est « cette clé » qui fait de l’évaluation des risques un véritable outil d’aide à la décision. C’est « cette clé » qui conférera à la gestion des risques le titre de système de management. Elle permettra à tous de partager une même vision des risques auxquels l’organisme est exposé, qu’ils soient stratégiques ou opérationnels, financiers ou techniques, et d’agir ensemble, de manière cohérente, à réduire ces risques. En effet, un des grands enjeux du management du risque est sans aucun doute de passer d’une gestion individuelle et intuitive des risques à une maîtrise collective et coordonnée du risque.
Repositionnons maintenant cet article comme le second d’une série de trois, tous consacrés à la problématique du risque. Le premier de ces articles [G 9 000] nous a permis de poser les concepts liés à la notion de risque, de donner quelques définitions clés, puis de résumer les recommandations et attendus de la norme EN NF ISO 31000. Naturellement, nous y ferons fréquemment référence ici. Une fois le référentiel de gestion des risques construit et la première cartographie établie, objets du présent document, le troisième article [G 9 200] s’attachera à décrire comment organiser le management du risque de façon à ce qu’il imprègne le quotidien de l’entreprise, le fonctionnement des processus, le déroulement des projets, les choix de ressources, etc.
Rappelons pour finir cette introduction que notre sujet est ici d’aborder le management du risque, de tous les risques. Il ne se limite donc pas aux risques SST (santé et sécurité au travail) ou aux risques environnementaux.
REFERENCE : G 9 010 Date : Janvier 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] Installations classés pour la protection de l'environnement (ICPE) / Ismahane El Bahloul in Techniques de l'ingénieur G, Vol. G1 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 8 p.
Titre : Installations classés pour la protection de l'environnement (ICPE) : Nomenclature Type de document : texte imprimé Auteurs : Ismahane El Bahloul, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 8 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Nomenclature Rubrique Déclaration avec contrôle périodique installation classée régime déclaration enregistrement autorisation autorisation avec servitude Résumé : Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients. Ces installations et activités sont inscrites dans une nomenclature.
La nomenclature est composée d’un ensemble de rubriques qui liste les substances et préparations dangereuses ainsi que les activités susceptibles d’avoir un effet néfaste sur l’environnement et la santé.
Cette liste codée par des numéros de 1 à 418 était alphabétique au départ. Elle l’est restée jusqu’en 1992. A partir de cette date, elle a fait l’objet d’une refonte importante prenant en compte désormais deux grandes catégories :
- un classement par substance utilisée (rubrique 1000 à 1820 correspondant à des substances potentiellement dangereuses) ;
- un classement par activité (rubrique 2101 à 2950 correspondant à des activités potentiellement dangereuses ou à des sources de nuisances).
Chaque rubrique est identifiée par un numéro à quatre chiffres dont les deux premiers caractérisent la famille de substance ou d’activité (par exemple : 1110 substances très toxiques, 22XX agroalimentaire…). Chaque rubrique propose un descriptif de l’activité ainsi que les seuils éventuels pour lesquels est défini un régime de classement (déclaration, déclaration avec contrôle périodique, enregistrement, autorisation, autorisation avec servitudes).
REFERENCE : G 1016V2 Date : Juillet 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...] [article] Installations classés pour la protection de l'environnement (ICPE) : Nomenclature [texte imprimé] / Ismahane El Bahloul, Auteur . - 2007 . - 8 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur G > Vol. G1 (Trimestriel) . - 8 p.
Mots-clés : Nomenclature Rubrique Déclaration avec contrôle périodique installation classée régime déclaration enregistrement autorisation autorisation avec servitude Résumé : Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients. Ces installations et activités sont inscrites dans une nomenclature.
La nomenclature est composée d’un ensemble de rubriques qui liste les substances et préparations dangereuses ainsi que les activités susceptibles d’avoir un effet néfaste sur l’environnement et la santé.
Cette liste codée par des numéros de 1 à 418 était alphabétique au départ. Elle l’est restée jusqu’en 1992. A partir de cette date, elle a fait l’objet d’une refonte importante prenant en compte désormais deux grandes catégories :
- un classement par substance utilisée (rubrique 1000 à 1820 correspondant à des substances potentiellement dangereuses) ;
- un classement par activité (rubrique 2101 à 2950 correspondant à des activités potentiellement dangereuses ou à des sources de nuisances).
Chaque rubrique est identifiée par un numéro à quatre chiffres dont les deux premiers caractérisent la famille de substance ou d’activité (par exemple : 1110 substances très toxiques, 22XX agroalimentaire…). Chaque rubrique propose un descriptif de l’activité ainsi que les seuils éventuels pour lesquels est défini un régime de classement (déclaration, déclaration avec contrôle périodique, enregistrement, autorisation, autorisation avec servitudes).
REFERENCE : G 1016V2 Date : Juillet 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/environnement-securite-th5/ [...]
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