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Techniques de l'ingénieur JB / Blanc, André . Vol. JB6Génies des Procédés Opérations Unitaires Génies de la Réaction ChimiqueMention de date : Trimestriel Paru le : 22/04/2007 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLiquéfaction du charbon (CTL) / Huyghe, Raphael in Techniques de l'ingénieur JB, Vol. JB6 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 17 p.
Titre : Liquéfaction du charbon (CTL) Type de document : texte imprimé Auteurs : Huyghe, Raphael, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 17 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Liquéfaction Charbon Hydrogène Résumé : La liquéfaction du charbon « Coal to Liquid ou CTL » est une technologie ancienne, initialement développée pendant la première moitié du XXe siècle, qui produit des carburants de type diesel ou essence et/ou des bases pour la chimie à partir du charbon. Dans l'ère du pétrole roi, seuls des contextes géopolitiques très particuliers ont pu justifier l'industrialisation de cette filière (voir encadré historique) : le prix de revient des carburants de synthèse était beaucoup plus élevé que celui des carburants pétroliers en raison des forts niveaux d'investissements requis et du prix – alors faible – du pétrole brut. Aujourd'hui, la prise de conscience de la relative raréfaction du pétrole et du gaz naturel, ainsi que les cours historiques qu'ils ont atteints pendant l'année 2008 provoque un regain d'intérêt pour la liquéfaction du charbon sur fond de sécurité d'approvisionnement et de diversification énergétique. Le charbon constitue un candidat incontournable au remplacement du pétrole sous réserve de la mise en œuvre de technologies de captage de stockage du CO2 émis en grande quantité par la filière.
Chimiquement, tout l'enjeu de la liquéfaction consiste à tripler la teneur en hydrogène du charbon (rapport atomique H/C inférieur à 1) jusqu'à des valeurs compatibles avec les spécifications des carburants pétroliers (rapport H/C de l'ordre de 2).
Deux familles de procédés catalytiques ont été développées pour pallier à l'insuffisance des technologies antérieures basées sur des procédés purement thermiques (cokéfaction ou pyrolyse) en termes de quantité et de qualité du liquéfiat.
– Dans la voie directe, le charbon, préalablement broyé et dissout dans un solvant organique, est envoyé dans un réacteur d'hydroconversion qui le convertit directement en liquide. Ce liquide, riche en aromatiques, est envoyé dans une unité d'hydrogénation profonde et/ou d'hydrocraquage pour en faire des carburants aux spécifications requises.
– Dans la voie indirecte, le charbon broyé est tout d'abord converti en un mélange H2 + CO appelé gaz de synthèse (procédé de gazéification), puis en un mélange d'hydrocarbures paraffiniques, via le procédé Fischer-Tropsch, qui subit une étape finale d'hydroisomérisation et/ou d'hydrocraquage.
Abréviations utilisées
ASF : Anderson-Schultz-Flory
ASU : unité de production d'oxygène par séparation de l'air Pour les capacités élevées nécessitées par la liquéfaction du charbon, cette séparation est généralement basée sur une distillation cryogénique
Claus : unité transformant les gaz acides issus de la décomposition des molécules soufrées (essentiellement des mélanges eau, NH3 et H2S) en soufre solide
CTL (Coal to Liquid ) : liquéfaction du charbon
DSV : distillat sous vide (fraction d'hydrocarbures généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement comprise entre 350 et 550 oC), ou colonne de distillation sous vide produisant ce distillat sous vide
EDS : procédé Exxon pour la liquéfaction directe
ETBE : éthyl tertio butyl éther
FRAC : fractionnement primaire (distillation sous pression atmosphérique)
FT : Fischer-Tropsch. Procédé de synthèse de paraffines à partir d'un mélange H2 + CO appelé « gaz de synthèse »
GES : gaz à effet de serre, en pratique dans cette fiche, le CO2 et le méthane
GPL (LPG en Anglais) : gaz de pétrole liquéfiés, c'est-à-dire mélange de propane et de butane
HDC : hydrocraquage (utilisé comme traitement de finition dans la liquéfaction directe)
HCI ou HDI : hydrocraquage fortement isomérisant (utilisé comme traitement de finition dans la liquéfaction indirecte)
HDT : hydrotraitement
HTFT : procédé Fischer-Tropsch à haute température
LTFT : procédé Fischer-Tropsch à basse température
maf (masture and ash free ) partie organique du charbon ou charbon sec hors cendres
PSA : Pressure Swing Absorber. Procédé permettant de produire par purification de l'hydrogène de très haute pureté (> 99,9 %) à partir d'un mélange
RA : résidu atmosphérique (fraction d'hydrocarbures lourds généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement supérieure à 350 oC)
RLB : réacteur en lit bouillonnant (étape cœur de la liquéfaction directe)
RSV : résidu sous vide (fraction d'hydrocarbures très lourds généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement supérieure à 550 oC)
SBCR : procédé Fischer-Tropsch à basse température et avec réacteur en slurry (Slurry Bubble Column Reactor )
Slurry : mélange de liquides et de solides. Dans le procédé de liquéfaction du charbon, le mélange poudre de charbon + eau, ou le mélange particules de catalyseur + solvant sont des slurries
SRC 1 et SRC 2 : procédés Gulf Oil pour la liquéfaction directe.
VI : indice de viscosité, utilisé pour caractériser les huiles lubrifiantes. Un indice élevé signifie que la viscosité de l'huile varie peu avec la température du moteur, gage de qualité
REFERENCE : J 5 210 DEWEY : 660 Date : Décembre 2010 En ligne : www.techniques-ingenieur.fr [article] Liquéfaction du charbon (CTL) [texte imprimé] / Huyghe, Raphael, Auteur . - 2007 . - 17 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 17 p.
Mots-clés : Liquéfaction Charbon Hydrogène Résumé : La liquéfaction du charbon « Coal to Liquid ou CTL » est une technologie ancienne, initialement développée pendant la première moitié du XXe siècle, qui produit des carburants de type diesel ou essence et/ou des bases pour la chimie à partir du charbon. Dans l'ère du pétrole roi, seuls des contextes géopolitiques très particuliers ont pu justifier l'industrialisation de cette filière (voir encadré historique) : le prix de revient des carburants de synthèse était beaucoup plus élevé que celui des carburants pétroliers en raison des forts niveaux d'investissements requis et du prix – alors faible – du pétrole brut. Aujourd'hui, la prise de conscience de la relative raréfaction du pétrole et du gaz naturel, ainsi que les cours historiques qu'ils ont atteints pendant l'année 2008 provoque un regain d'intérêt pour la liquéfaction du charbon sur fond de sécurité d'approvisionnement et de diversification énergétique. Le charbon constitue un candidat incontournable au remplacement du pétrole sous réserve de la mise en œuvre de technologies de captage de stockage du CO2 émis en grande quantité par la filière.
Chimiquement, tout l'enjeu de la liquéfaction consiste à tripler la teneur en hydrogène du charbon (rapport atomique H/C inférieur à 1) jusqu'à des valeurs compatibles avec les spécifications des carburants pétroliers (rapport H/C de l'ordre de 2).
Deux familles de procédés catalytiques ont été développées pour pallier à l'insuffisance des technologies antérieures basées sur des procédés purement thermiques (cokéfaction ou pyrolyse) en termes de quantité et de qualité du liquéfiat.
– Dans la voie directe, le charbon, préalablement broyé et dissout dans un solvant organique, est envoyé dans un réacteur d'hydroconversion qui le convertit directement en liquide. Ce liquide, riche en aromatiques, est envoyé dans une unité d'hydrogénation profonde et/ou d'hydrocraquage pour en faire des carburants aux spécifications requises.
– Dans la voie indirecte, le charbon broyé est tout d'abord converti en un mélange H2 + CO appelé gaz de synthèse (procédé de gazéification), puis en un mélange d'hydrocarbures paraffiniques, via le procédé Fischer-Tropsch, qui subit une étape finale d'hydroisomérisation et/ou d'hydrocraquage.
Abréviations utilisées
ASF : Anderson-Schultz-Flory
ASU : unité de production d'oxygène par séparation de l'air Pour les capacités élevées nécessitées par la liquéfaction du charbon, cette séparation est généralement basée sur une distillation cryogénique
Claus : unité transformant les gaz acides issus de la décomposition des molécules soufrées (essentiellement des mélanges eau, NH3 et H2S) en soufre solide
CTL (Coal to Liquid ) : liquéfaction du charbon
DSV : distillat sous vide (fraction d'hydrocarbures généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement comprise entre 350 et 550 oC), ou colonne de distillation sous vide produisant ce distillat sous vide
EDS : procédé Exxon pour la liquéfaction directe
ETBE : éthyl tertio butyl éther
FRAC : fractionnement primaire (distillation sous pression atmosphérique)
FT : Fischer-Tropsch. Procédé de synthèse de paraffines à partir d'un mélange H2 + CO appelé « gaz de synthèse »
GES : gaz à effet de serre, en pratique dans cette fiche, le CO2 et le méthane
GPL (LPG en Anglais) : gaz de pétrole liquéfiés, c'est-à-dire mélange de propane et de butane
HDC : hydrocraquage (utilisé comme traitement de finition dans la liquéfaction directe)
HCI ou HDI : hydrocraquage fortement isomérisant (utilisé comme traitement de finition dans la liquéfaction indirecte)
HDT : hydrotraitement
HTFT : procédé Fischer-Tropsch à haute température
LTFT : procédé Fischer-Tropsch à basse température
maf (masture and ash free ) partie organique du charbon ou charbon sec hors cendres
PSA : Pressure Swing Absorber. Procédé permettant de produire par purification de l'hydrogène de très haute pureté (> 99,9 %) à partir d'un mélange
RA : résidu atmosphérique (fraction d'hydrocarbures lourds généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement supérieure à 350 oC)
RLB : réacteur en lit bouillonnant (étape cœur de la liquéfaction directe)
RSV : résidu sous vide (fraction d'hydrocarbures très lourds généralement d'origine pétrolière dont la température d'ébullition est habituellement supérieure à 550 oC)
SBCR : procédé Fischer-Tropsch à basse température et avec réacteur en slurry (Slurry Bubble Column Reactor )
Slurry : mélange de liquides et de solides. Dans le procédé de liquéfaction du charbon, le mélange poudre de charbon + eau, ou le mélange particules de catalyseur + solvant sont des slurries
SRC 1 et SRC 2 : procédés Gulf Oil pour la liquéfaction directe.
VI : indice de viscosité, utilisé pour caractériser les huiles lubrifiantes. Un indice élevé signifie que la viscosité de l'huile varie peu avec la température du moteur, gage de qualité
REFERENCE : J 5 210 DEWEY : 660 Date : Décembre 2010 En ligne : www.techniques-ingenieur.fr Réacteurs à lit fixe catalytique à écoulement gaz-liquide / Rode, Sabine in Techniques de l'ingénieur JB, Vol. JB6 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 22 p.
Titre : Réacteurs à lit fixe catalytique à écoulement gaz-liquide Type de document : texte imprimé Auteurs : Rode, Sabine, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 22 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Réacteurs Catalytique Gaz-liquide Résumé : Les réactions chimiques dont la mise en œuvre nécessite la présence simultanée d'un gaz, d'un liquide et d'un solide catalytique sont fréquemment rencontrées dans la pratique industrielle, notamment pour :
* l'hydrotraitement des coupes pétrolières ;
* l'hydrogénation et l'oxydation partielle de composés divers de la pétrochimie ;
* la mise en œuvre de réacteurs biologiques.
Afin de réaliser le contact entre les trois phases, le solide catalytique peut être maintenu en suspension au sein du liquide qui est par ailleurs contacté par le gaz. Les appareillages associés sont les colonnes à bulles ou cuves agitées triphasiques, ainsi que les lits fluidisés triphasiques.
Le solide catalytique peut également être disposé en lit fixe, traversé par le gaz et le liquide. Cette technologie est souvent préférée dans la pratique industrielle, à la fois pour sa simplicité et pour sa robustesse : on n'y trouve pas de pièces mobiles et elle ne nécessite pas d'étape de séparation du solide. De plus, les réacteurs à lit fixe commerciaux peuvent être de très grande taille : 10 à 30 m de haut, 1 à 4 m de diamètre avec une taille caractéristique des particules catalytiques comprise entre 1 et 3 mm environ. Cette configuration conduit à un écoulement piston des deux phases, permettant d'atteindre des conversions importantes tout en optimisant la sélectivité. La technologie à lit fixe comporte toutefois un certain nombre d'inconvénients liés à la difficulté d'évacuer la chaleur réactionnelle et à la non-homogénéité des écoulements à l'échelle du réacteur, la conjonction des deux phénomènes pouvant notamment conduire à la formation de points chauds.REFERENCE : J 4 110 DEWEY : 660 Date : Juin 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Réacteurs à lit fixe catalytique à écoulement gaz-liquide [texte imprimé] / Rode, Sabine, Auteur . - 2007 . - 22 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 22 p.
Mots-clés : Réacteurs Catalytique Gaz-liquide Résumé : Les réactions chimiques dont la mise en œuvre nécessite la présence simultanée d'un gaz, d'un liquide et d'un solide catalytique sont fréquemment rencontrées dans la pratique industrielle, notamment pour :
* l'hydrotraitement des coupes pétrolières ;
* l'hydrogénation et l'oxydation partielle de composés divers de la pétrochimie ;
* la mise en œuvre de réacteurs biologiques.
Afin de réaliser le contact entre les trois phases, le solide catalytique peut être maintenu en suspension au sein du liquide qui est par ailleurs contacté par le gaz. Les appareillages associés sont les colonnes à bulles ou cuves agitées triphasiques, ainsi que les lits fluidisés triphasiques.
Le solide catalytique peut également être disposé en lit fixe, traversé par le gaz et le liquide. Cette technologie est souvent préférée dans la pratique industrielle, à la fois pour sa simplicité et pour sa robustesse : on n'y trouve pas de pièces mobiles et elle ne nécessite pas d'étape de séparation du solide. De plus, les réacteurs à lit fixe commerciaux peuvent être de très grande taille : 10 à 30 m de haut, 1 à 4 m de diamètre avec une taille caractéristique des particules catalytiques comprise entre 1 et 3 mm environ. Cette configuration conduit à un écoulement piston des deux phases, permettant d'atteindre des conversions importantes tout en optimisant la sélectivité. La technologie à lit fixe comporte toutefois un certain nombre d'inconvénients liés à la difficulté d'évacuer la chaleur réactionnelle et à la non-homogénéité des écoulements à l'échelle du réacteur, la conjonction des deux phénomènes pouvant notamment conduire à la formation de points chauds.REFERENCE : J 4 110 DEWEY : 660 Date : Juin 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Léconception: un outil d'innovation pour une chimie durable / Caillol, Sylvain in Techniques de l'ingénieur JB, Vol. JB6 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 14 p.
Titre : Léconception: un outil d'innovation pour une chimie durable Type de document : texte imprimé Auteurs : Caillol, Sylvain, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 14 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Ecoconception Innovation Chimie durable Résumé : Notre société a pris conscience tout récemment – à l'échelle de l'humanité – qu'elle hypothéquait son avenir collectif pour satisfaire son appétit de richesses individuelles. Tant que nous n'étions que quelques centaines de millions d'habitants sur Terre à nous partager la majorité des richesses et à générer, par voie de conséquence, la majeure partie des pollutions anthropiques, l'équilibre – critiquable, certes – se maintenait. Mais avec l'arrivée dans les dernières décennies de près de trois milliards d'individus qui prétendent – fort justement – à un niveau de consommation élevée, et avec les prospectives d'accroissement de la population mondiale dans les années à venir, la communauté internationale en appelle au développement durable pour permettre d'instaurer un nouvel équilibre, véritablement durable ou soutenable. Cet équilibre doit reposer sur une utilisation raisonnée de nos ressources, quelles qu'elles fussent, dans la mesure où la notion de capacité de renouvellement de toute ressource est intimement assujettie à la vitesse de sa consommation. Ces notions déterminent donc en partie les fondements d'un développement durable défini par :
* un rythme de consommation des ressources renouvelables qui n'excède pas celui de leur capacité de régénération ;
* un rythme de consommation des ressources non renouvelables qui n'excède pas celui du développement de ressources de substitution ;
* une production de quantité de déchets et de pollution qui n'excède pas celle que peut absorber l'environnement.
Et ces notions de rythmes soutenables de consommation de ressources et de production de déchets se retrouvent en réalité dans l'approche holistique de l'écoconception qui vise à la réduction à la source des impacts environnementaux d'un produit ou d'un procédé.
REFERENCE : 660 DEWEY : 660 Date : J 4 920 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Léconception: un outil d'innovation pour une chimie durable [texte imprimé] / Caillol, Sylvain, Auteur . - 2007 . - 14 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 14 p.
Mots-clés : Ecoconception Innovation Chimie durable Résumé : Notre société a pris conscience tout récemment – à l'échelle de l'humanité – qu'elle hypothéquait son avenir collectif pour satisfaire son appétit de richesses individuelles. Tant que nous n'étions que quelques centaines de millions d'habitants sur Terre à nous partager la majorité des richesses et à générer, par voie de conséquence, la majeure partie des pollutions anthropiques, l'équilibre – critiquable, certes – se maintenait. Mais avec l'arrivée dans les dernières décennies de près de trois milliards d'individus qui prétendent – fort justement – à un niveau de consommation élevée, et avec les prospectives d'accroissement de la population mondiale dans les années à venir, la communauté internationale en appelle au développement durable pour permettre d'instaurer un nouvel équilibre, véritablement durable ou soutenable. Cet équilibre doit reposer sur une utilisation raisonnée de nos ressources, quelles qu'elles fussent, dans la mesure où la notion de capacité de renouvellement de toute ressource est intimement assujettie à la vitesse de sa consommation. Ces notions déterminent donc en partie les fondements d'un développement durable défini par :
* un rythme de consommation des ressources renouvelables qui n'excède pas celui de leur capacité de régénération ;
* un rythme de consommation des ressources non renouvelables qui n'excède pas celui du développement de ressources de substitution ;
* une production de quantité de déchets et de pollution qui n'excède pas celle que peut absorber l'environnement.
Et ces notions de rythmes soutenables de consommation de ressources et de production de déchets se retrouvent en réalité dans l'approche holistique de l'écoconception qui vise à la réduction à la source des impacts environnementaux d'un produit ou d'un procédé.
REFERENCE : 660 DEWEY : 660 Date : J 4 920 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Hydrogénation des hydrocarbures / Thomazeau, Cécile in Techniques de l'ingénieur JB, Vol. JB6 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 20 p.
Titre : Hydrogénation des hydrocarbures Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomazeau, Cécile, Auteur ; Boyer, Christophe, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 20 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Hydrogénation Hydrocarbures Résumé : Parmi les hydrocarbures insaturés, seuls les aromatiques sont présents dans les bruts pétroliers et, plus encore, dans les liquéfiats de charbons. Les autres composés insaturés : oléfines, dioléfines et acétyléniques sont produits au cours des transformations thermiques ou catalytiques, mises en œuvre dans les procédés de raffinage et de pétrochimie. Viscoréduction et cokéfaction des résidus pétroliers, vapocraquage des gaz naturels liquéfiés, des condensats de gaz ou des naphtas, et pyrolyse des charbons sont les principaux procédés thermiques qui génèrent des molécules insaturées. Déshydrogénation des paraffines légères, reformage catalytique des essences et craquage catalytique des distillats sous vide sont les procédés catalytiques les plus répandus qui génèrent les insaturés.
Les hydrogénations partielles, sélectives ou non, ou encore totales d'hydrocarbures insaturés sont des réactions essentielles des opérations de raffinage du pétrole et de production des grands intermédiaires pour la pétrochimie. En effet, il est nécessaire d'éliminer les hydrocarbures les plus insaturés (alcynes, dioléfines) des coupes pétrolières oléfiniques légères pour permettre leur utilisation en pétrochimie ou dans l'industrie des polymères, où des puretés en oléfines très élevées sont exigées. De la même façon, ces composés insaturés, précurseurs de gommes, doivent également être éliminés des coupes essences pour assurer leur stabilité.
Les hydrogénations sélectives pour la production des oléfines sans hydrogénation supplémentaire conduisant à la formation des alcanes et/ou à la hydrogénation du cycle aromatique des différents composés de la coupe essence, sont des réactions d'intérêt car elles permettent de valoriser au maximum les coupes pétrolières traitées.
Les caractéristiques de ces réactions d'hydrogénation sont présentées dans ce dossier : thermodynamique, cinétique, catalyseurs et procédés. Les hydrogénations propres à la purification des différentes coupes pétrolières sont ensuite décrites en fonction de leur type (sélective, partielle ou totale).
Comme il est d'usage dans la profession, les compositions indiquées sont, sauf indication contraire, des valeurs massiques.
REFERENCE : J 5 500v2 DEWEY : 660 Date : Septembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Hydrogénation des hydrocarbures [texte imprimé] / Thomazeau, Cécile, Auteur ; Boyer, Christophe, Auteur . - 2007 . - 20 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 20 p.
Mots-clés : Hydrogénation Hydrocarbures Résumé : Parmi les hydrocarbures insaturés, seuls les aromatiques sont présents dans les bruts pétroliers et, plus encore, dans les liquéfiats de charbons. Les autres composés insaturés : oléfines, dioléfines et acétyléniques sont produits au cours des transformations thermiques ou catalytiques, mises en œuvre dans les procédés de raffinage et de pétrochimie. Viscoréduction et cokéfaction des résidus pétroliers, vapocraquage des gaz naturels liquéfiés, des condensats de gaz ou des naphtas, et pyrolyse des charbons sont les principaux procédés thermiques qui génèrent des molécules insaturées. Déshydrogénation des paraffines légères, reformage catalytique des essences et craquage catalytique des distillats sous vide sont les procédés catalytiques les plus répandus qui génèrent les insaturés.
Les hydrogénations partielles, sélectives ou non, ou encore totales d'hydrocarbures insaturés sont des réactions essentielles des opérations de raffinage du pétrole et de production des grands intermédiaires pour la pétrochimie. En effet, il est nécessaire d'éliminer les hydrocarbures les plus insaturés (alcynes, dioléfines) des coupes pétrolières oléfiniques légères pour permettre leur utilisation en pétrochimie ou dans l'industrie des polymères, où des puretés en oléfines très élevées sont exigées. De la même façon, ces composés insaturés, précurseurs de gommes, doivent également être éliminés des coupes essences pour assurer leur stabilité.
Les hydrogénations sélectives pour la production des oléfines sans hydrogénation supplémentaire conduisant à la formation des alcanes et/ou à la hydrogénation du cycle aromatique des différents composés de la coupe essence, sont des réactions d'intérêt car elles permettent de valoriser au maximum les coupes pétrolières traitées.
Les caractéristiques de ces réactions d'hydrogénation sont présentées dans ce dossier : thermodynamique, cinétique, catalyseurs et procédés. Les hydrogénations propres à la purification des différentes coupes pétrolières sont ensuite décrites en fonction de leur type (sélective, partielle ou totale).
Comme il est d'usage dans la profession, les compositions indiquées sont, sauf indication contraire, des valeurs massiques.
REFERENCE : J 5 500v2 DEWEY : 660 Date : Septembre 2011 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] Production des gaz de synthèse par vaporefromage / Fabrice Giroudière in Techniques de l'ingénieur JB, Vol. JB6 (Trimestriel)
[article]
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 18 p.
Titre : Production des gaz de synthèse par vaporefromage Type de document : texte imprimé Auteurs : Fabrice Giroudière, Auteur ; André Le gall, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : 18 p. Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Production Gaz Synthèse Vaporeformage Résumé : Ce dossier concerne uniquement la production d"hydrogène à partir de charges légères par vaporeformage, et ne concerne pas la production par oxydation partielle de charges lourdes (partial oxidation – POX en anglais), ni par gazéification du charbon [J 5 200].
Le terme gaz de synthèse peut prêter à une interprétation très vaste. En réalité, il est d'usage de considérer qu'il s'applique à des mélanges gazeux susceptibles de se combiner pour réaliser la synthèse de composés organiques ou celle de l'ammoniac.
On trouve systématiquement, dans les gaz de synthèse, deux ou plusieurs, combinés ou non, des quatre éléments les plus répandus dans la nature : le carbone, l'oxygène, l'hydrogène et l'azote. L'oxygène est pratiquement toujours combiné au carbone sous forme de monoxyde ou de dioxyde de carbone.
L'hydrogène est le composant essentiel du gaz de synthèse. L'azote est indispensable à la synthèse de l'ammoniac, mais serait inerte dans le cas des synthèses de produits organiques.
Les hydrocarbures (gaz naturel ou plus rarement coupes pétrolières) sont la source principale de gaz de synthèse.
Les matières premières les plus légères font l'objet d'une conversion catalytique, utilisant la vapeur d'eau comme oxydant, appelée vaporeformage. Les charges plus lourdes (résidus pétroliers, charbon, biomasse...) font l'objet d'une conversion à l'oxygène appelée oxydation partielle ou gazéification.
Après leur démarrage dans les années 1980, ces procédés de conversion sont devenus marginaux, mais connaissent depuis quelques années un regain d'intérêt, soit dans des contextes géographiques particuliers (Chine, Inde dans les années à venir), soit du fait de la raréfaction des débouchés futurs des résidus pétroliers (fuels à très haute teneur en soufre, coke de pétrole...).
La production de gaz de synthèse par oxydation partielle des fuels lourds et par gazéification du charbon fait l'objet des dossiers [J 5 440] et [J 5 200].
REFERENCE : J 5 480v2 Date : Mars 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...] [article] Production des gaz de synthèse par vaporefromage [texte imprimé] / Fabrice Giroudière, Auteur ; André Le gall, Auteur . - 2007 . - 18 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur JB > Vol. JB6 (Trimestriel) . - 18 p.
Mots-clés : Production Gaz Synthèse Vaporeformage Résumé : Ce dossier concerne uniquement la production d"hydrogène à partir de charges légères par vaporeformage, et ne concerne pas la production par oxydation partielle de charges lourdes (partial oxidation – POX en anglais), ni par gazéification du charbon [J 5 200].
Le terme gaz de synthèse peut prêter à une interprétation très vaste. En réalité, il est d'usage de considérer qu'il s'applique à des mélanges gazeux susceptibles de se combiner pour réaliser la synthèse de composés organiques ou celle de l'ammoniac.
On trouve systématiquement, dans les gaz de synthèse, deux ou plusieurs, combinés ou non, des quatre éléments les plus répandus dans la nature : le carbone, l'oxygène, l'hydrogène et l'azote. L'oxygène est pratiquement toujours combiné au carbone sous forme de monoxyde ou de dioxyde de carbone.
L'hydrogène est le composant essentiel du gaz de synthèse. L'azote est indispensable à la synthèse de l'ammoniac, mais serait inerte dans le cas des synthèses de produits organiques.
Les hydrocarbures (gaz naturel ou plus rarement coupes pétrolières) sont la source principale de gaz de synthèse.
Les matières premières les plus légères font l'objet d'une conversion catalytique, utilisant la vapeur d'eau comme oxydant, appelée vaporeformage. Les charges plus lourdes (résidus pétroliers, charbon, biomasse...) font l'objet d'une conversion à l'oxygène appelée oxydation partielle ou gazéification.
Après leur démarrage dans les années 1980, ces procédés de conversion sont devenus marginaux, mais connaissent depuis quelques années un regain d'intérêt, soit dans des contextes géographiques particuliers (Chine, Inde dans les années à venir), soit du fait de la raréfaction des débouchés futurs des résidus pétroliers (fuels à très haute teneur en soufre, coke de pétrole...).
La production de gaz de synthèse par oxydation partielle des fuels lourds et par gazéification du charbon fait l'objet des dossiers [J 5 440] et [J 5 200].
REFERENCE : J 5 480v2 Date : Mars 2012 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th [...]
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |