Titre : | Evaluation expérimentale de la qualité et de la quantité des cultures maraichères et arboricoles irriguées par les eaux usées traitées | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Youcef Djillali, Auteur ; Kettab, Ahmed, Directeur de thèse ; Chabaca, Mohamed Nacer, Directeur de thèse | Editeur : | [S.l.] : [s.n.] | Année de publication : | 2020 | Importance : | 1 fichier PDF (3.6 Mo) | Présentation : | ill. | Format : | 30 cm. | Note générale : | Mode d'accès : accès au texte intégral par intranet.
Thèse de Doctorat : Hydraulique : Alger, École Nationale Polytechnique : 2020
Bibliogr. f. 156 - 182 . - Annexe f. 183 - 193 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Irrigation ; Eaux usées épurées ; Culture de fraise ; Métaux lourds ; Vignoble | Index. décimale : | D002620 | Résumé : | Dans cette contribution, nous avons évalué l'influence de l'irrigation avec des eaux usées épurées (EUE), en comparaison avec les eaux conventionnelles (EC), sur l'évolution des paramètres morphologiques et agronomiques tout au long du cycle d'une culture de fraise. Ainsi que, d’évaluer l’impact de l’irrigation à long terme avec des EUE sur l’accumulation des métaux lourds dans le sol, dans les vignobles et dans les raisins de table. Par conséquent, les résultats obtenus lors de l’expérimentation sur la fraise montrent que les caractéristiques de croissance (diamètre, hauteur, nombre de feuilles, nombre de bourgeons entièrement développés, teneur en chlorophylle), la production ainsi que les paramètres morphologiques des fruits observés au cours des deux saisons (cycle 1 et cycle 2) ne diffèrent pas d’une manière significative en fonction de la qualité de l’eau d’irrigation (EUE et EC). Cela est rassurant en soit dans la mesure où nous avons eu un développement des plants de fraisiers identiques pour les deux traitements. Cela permet d’envisager la possibilité d’une utilisation des EUE sans que cela conduise à un impact négatif sur les principaux paramètres agronomiques de la culture. En revanche, les sols recevant des eaux usées, appliquées en raison de la pénurie d’eau de bonne qualité, peuvent accumuler une quantité considérable de métaux lourds. Nos résultats montrent que les concentrations des métaux lourds (Cd, Cu, Pb et Zn) dans les sols ne dépassaient pas les limites de sécurité fixées par la FAO/OMS. Ainsi que, les concentrations de métaux lourds (Cd, Cu, Pb et Zn) dans les fraises irriguées avec des EUE était plus élevée par rapport à ceux irriguées avec des EC. Mais, les concentrations quantifiées de Cd, Cu, Pb et de Zn dans les fraises étaient inférieures aux limites maximales admissibles fixées par FAO/OMS. Par conséquent, l’application à long terme des EUE ou non épurées a entrainé une accumulation importante de métaux lourds dans le sol. Ainsi, les métaux lourds sont des polluants toxiques prioritaires qui limitent considérablement l’utilisation bénéfique des EUE ou non épurées. Pour cela, les résultats d’analyses au niveau des sols du vignoble ont montré que les teneurs en métaux lourds (Cu, Cr, Mg et Pb) ont augmenté dans la surface de labour « H1 » (0 à 20 cm) et sub-surface « H2 » (20 à 40 cm) avec l’irrigation consécutive avec des EUE (15 ans), ces teneurs sont plus élevées par rapport au sol témoin non irrigué. En revanche, les teneurs en Zn ont été diminuées dans le H1 et ont été augmentées dans le H2 avec l’irrigation continue avec des EUE, ces teneurs sont inférieures à celles obtenues dans le sol témoin non irrigué. Par contre, aucune contamination n’a été trouvée par rapport aux teneurs en Cd. Ainsi, les résultats ont montré que la contamination du sol irrigué avec des EUE par les métaux lourds est significative, mais ne présente pas de problème majeur puisque les teneurs totales ne dépassent pas les limites autorisées pour le sol fixé par FAO/OMS. De plus, les résultats d’analyse obtenus sur les jus de raisins ont montré que les raisins irrigués avec des EUE sont contaminés avec des métaux lourds. Les concentrations en Zn, en Cu, en Cd et en Pb obtenues dans les jus de sabelles ne présentaient pas de problème de toxicité puisque les teneurs ne dépassent pas les limites autorisées pour les jus fixées par FAO/OMS, sauf pour le Cr qui dépassait la norme. Ainsi pour les jus de Red-globe, les concentrations en Zn, en Cu, en Cd et en Cr ne dépassaient pas les limites autorisées pour les jus fixées par FAO/OMS, à l’exception de Pb qui dépassait largement la norme. En effet, la réutilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation des cultures pourrait contribuer à atténuer voire réduire le déficit en eau, soutenir le secteur agricole et protéger les ressources en eau souterraines. Mais il est nécessaire de mentionner qu'une gestion appropriée de la réutilisation des eaux usées épurées en agriculture et une surveillance périodique des paramètres de qualité de l’eau, du sol et des produits agricoles sont nécessaires pour des périodes fiables et longues. |
Evaluation expérimentale de la qualité et de la quantité des cultures maraichères et arboricoles irriguées par les eaux usées traitées [texte imprimé] / Youcef Djillali, Auteur ; Kettab, Ahmed, Directeur de thèse ; Chabaca, Mohamed Nacer, Directeur de thèse . - [S.l.] : [s.n.], 2020 . - 1 fichier PDF (3.6 Mo) : ill. ; 30 cm. Mode d'accès : accès au texte intégral par intranet.
Thèse de Doctorat : Hydraulique : Alger, École Nationale Polytechnique : 2020
Bibliogr. f. 156 - 182 . - Annexe f. 183 - 193 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Irrigation ; Eaux usées épurées ; Culture de fraise ; Métaux lourds ; Vignoble | Index. décimale : | D002620 | Résumé : | Dans cette contribution, nous avons évalué l'influence de l'irrigation avec des eaux usées épurées (EUE), en comparaison avec les eaux conventionnelles (EC), sur l'évolution des paramètres morphologiques et agronomiques tout au long du cycle d'une culture de fraise. Ainsi que, d’évaluer l’impact de l’irrigation à long terme avec des EUE sur l’accumulation des métaux lourds dans le sol, dans les vignobles et dans les raisins de table. Par conséquent, les résultats obtenus lors de l’expérimentation sur la fraise montrent que les caractéristiques de croissance (diamètre, hauteur, nombre de feuilles, nombre de bourgeons entièrement développés, teneur en chlorophylle), la production ainsi que les paramètres morphologiques des fruits observés au cours des deux saisons (cycle 1 et cycle 2) ne diffèrent pas d’une manière significative en fonction de la qualité de l’eau d’irrigation (EUE et EC). Cela est rassurant en soit dans la mesure où nous avons eu un développement des plants de fraisiers identiques pour les deux traitements. Cela permet d’envisager la possibilité d’une utilisation des EUE sans que cela conduise à un impact négatif sur les principaux paramètres agronomiques de la culture. En revanche, les sols recevant des eaux usées, appliquées en raison de la pénurie d’eau de bonne qualité, peuvent accumuler une quantité considérable de métaux lourds. Nos résultats montrent que les concentrations des métaux lourds (Cd, Cu, Pb et Zn) dans les sols ne dépassaient pas les limites de sécurité fixées par la FAO/OMS. Ainsi que, les concentrations de métaux lourds (Cd, Cu, Pb et Zn) dans les fraises irriguées avec des EUE était plus élevée par rapport à ceux irriguées avec des EC. Mais, les concentrations quantifiées de Cd, Cu, Pb et de Zn dans les fraises étaient inférieures aux limites maximales admissibles fixées par FAO/OMS. Par conséquent, l’application à long terme des EUE ou non épurées a entrainé une accumulation importante de métaux lourds dans le sol. Ainsi, les métaux lourds sont des polluants toxiques prioritaires qui limitent considérablement l’utilisation bénéfique des EUE ou non épurées. Pour cela, les résultats d’analyses au niveau des sols du vignoble ont montré que les teneurs en métaux lourds (Cu, Cr, Mg et Pb) ont augmenté dans la surface de labour « H1 » (0 à 20 cm) et sub-surface « H2 » (20 à 40 cm) avec l’irrigation consécutive avec des EUE (15 ans), ces teneurs sont plus élevées par rapport au sol témoin non irrigué. En revanche, les teneurs en Zn ont été diminuées dans le H1 et ont été augmentées dans le H2 avec l’irrigation continue avec des EUE, ces teneurs sont inférieures à celles obtenues dans le sol témoin non irrigué. Par contre, aucune contamination n’a été trouvée par rapport aux teneurs en Cd. Ainsi, les résultats ont montré que la contamination du sol irrigué avec des EUE par les métaux lourds est significative, mais ne présente pas de problème majeur puisque les teneurs totales ne dépassent pas les limites autorisées pour le sol fixé par FAO/OMS. De plus, les résultats d’analyse obtenus sur les jus de raisins ont montré que les raisins irrigués avec des EUE sont contaminés avec des métaux lourds. Les concentrations en Zn, en Cu, en Cd et en Pb obtenues dans les jus de sabelles ne présentaient pas de problème de toxicité puisque les teneurs ne dépassent pas les limites autorisées pour les jus fixées par FAO/OMS, sauf pour le Cr qui dépassait la norme. Ainsi pour les jus de Red-globe, les concentrations en Zn, en Cu, en Cd et en Cr ne dépassaient pas les limites autorisées pour les jus fixées par FAO/OMS, à l’exception de Pb qui dépassait largement la norme. En effet, la réutilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation des cultures pourrait contribuer à atténuer voire réduire le déficit en eau, soutenir le secteur agricole et protéger les ressources en eau souterraines. Mais il est nécessaire de mentionner qu'une gestion appropriée de la réutilisation des eaux usées épurées en agriculture et une surveillance périodique des paramètres de qualité de l’eau, du sol et des produits agricoles sont nécessaires pour des périodes fiables et longues. |
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