Titre : |
L’Algérie de 2030 : le sud futur eldorado |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Chahira Abdelhamid, Auteur ; Yousra Abdelkader, Auteur ; Chems Eddine Chitour, Directeur de thèse ; Saliha Haddoum, Directeur de thèse |
Editeur : |
[S.l.] : [s.n.] |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
1 fichier PDF (8.4 Mo) |
Note générale : |
Mode d'accès : accès au texte intégral par intranet.
Mémoire de Projet de Fin d’Études : Génie Chimique : Alger, École Nationale Polytechnique : 2025
Bibliogr. p. 116-125. - Annexes
Mémoire confidentiel 5 ans jusqu'à Juin 2030 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Algérie
Sud
Développement territorial
Transition énergétique
Hydrogène vert
Sidérurgie
Sécurité alimentaire
BRICS |
Index. décimale : |
PC01425 |
Résumé : |
Depuis l’indépendance, l’Algérie a concentré ses efforts de développement sur les régions du Nord, laissant les vastes étendues du Sud essentiellement consacrées à l’exploitation des hydrocarbures. Toutefois, face à la pression démographique, à la rareté croissante des ressources et aux impératifs environnementaux et économiques, il est apparu indispensable de rééquilibrer les dynamiques territoriales. Le Sud, riche en potentiel solaire, en terres agricoles, en ressources minières et en vastes espaces, s’affirme désormais comme un levier stratégique pour assurer un avenir durable et souverain.
La dernière décennie a marqué un tournant avec le lancement de grands projets structurants :
électrification de 70 000 exploitations agricoles, plan solaire de 3 000 MW en cours, développement du gisement de Gara Djebilet, investissements dans la sidérurgie, les phosphates et les métaux critiques. À cela s’ajoute une ambition forte dans l’hydrogène et l’ammoniac verts, combinant innovation énergétique et potentiel exportateur. Ces dynamiques visent non seulement à diversifier l’économie nationale, mais aussi à bâtir un socle industriel intégré, à forte valeur ajoutée.
En parallèle, la stratégie de transport et de logistique, avec la Transsaharienne et les 10 000km de lignes ferroviaires prévues, vise à désenclaver les régions du Sud, accélérer la circulation des marchandises et des personnes, et favoriser la création de nouvelles villes. Ces villes dites « champignons » seront les noyaux d’un développement inclusif, intégrant logement, éducation, santé, et services.
Mais aucun développement durable ne saurait se concevoir sans une révolution éducative. Il s’agit de former au moins 50 000 ingénieurs et 100 000 techniciens par an, d’ici la fin du quinquennat, en renforçant l’enseignement des sciences exactes dès le secondaire, notamment par la création de lycées d’excellence. Ce pari sur le savoir conditionne l’entrée de l’Algérie, par la grande porte, dans le cercle des pays émergents, notamment au sein des BRICS. |
L’Algérie de 2030 : le sud futur eldorado [document électronique] / Chahira Abdelhamid, Auteur ; Yousra Abdelkader, Auteur ; Chems Eddine Chitour, Directeur de thèse ; Saliha Haddoum, Directeur de thèse . - [S.l.] : [s.n.], 2025 . - 1 fichier PDF (8.4 Mo).
Mode d'accès : accès au texte intégral par intranet.
Mémoire de Projet de Fin d’Études : Génie Chimique : Alger, École Nationale Polytechnique : 2025
Bibliogr. p. 116-125. - Annexes
Mémoire confidentiel 5 ans jusqu'à Juin 2030 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Algérie
Sud
Développement territorial
Transition énergétique
Hydrogène vert
Sidérurgie
Sécurité alimentaire
BRICS |
Index. décimale : |
PC01425 |
Résumé : |
Depuis l’indépendance, l’Algérie a concentré ses efforts de développement sur les régions du Nord, laissant les vastes étendues du Sud essentiellement consacrées à l’exploitation des hydrocarbures. Toutefois, face à la pression démographique, à la rareté croissante des ressources et aux impératifs environnementaux et économiques, il est apparu indispensable de rééquilibrer les dynamiques territoriales. Le Sud, riche en potentiel solaire, en terres agricoles, en ressources minières et en vastes espaces, s’affirme désormais comme un levier stratégique pour assurer un avenir durable et souverain.
La dernière décennie a marqué un tournant avec le lancement de grands projets structurants :
électrification de 70 000 exploitations agricoles, plan solaire de 3 000 MW en cours, développement du gisement de Gara Djebilet, investissements dans la sidérurgie, les phosphates et les métaux critiques. À cela s’ajoute une ambition forte dans l’hydrogène et l’ammoniac verts, combinant innovation énergétique et potentiel exportateur. Ces dynamiques visent non seulement à diversifier l’économie nationale, mais aussi à bâtir un socle industriel intégré, à forte valeur ajoutée.
En parallèle, la stratégie de transport et de logistique, avec la Transsaharienne et les 10 000km de lignes ferroviaires prévues, vise à désenclaver les régions du Sud, accélérer la circulation des marchandises et des personnes, et favoriser la création de nouvelles villes. Ces villes dites « champignons » seront les noyaux d’un développement inclusif, intégrant logement, éducation, santé, et services.
Mais aucun développement durable ne saurait se concevoir sans une révolution éducative. Il s’agit de former au moins 50 000 ingénieurs et 100 000 techniciens par an, d’ici la fin du quinquennat, en renforçant l’enseignement des sciences exactes dès le secondaire, notamment par la création de lycées d’excellence. Ce pari sur le savoir conditionne l’entrée de l’Algérie, par la grande porte, dans le cercle des pays émergents, notamment au sein des BRICS. |
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