Pathologie de l'humidité. parois revêtues en bâtiment / Paul Dahan in Techniques de l'ingénieur CF, Vol. CF 1 (Trimestriel)
Pathologie de l'humidité. parois revêtues en bâtiment : spécificités [texte imprimé] / Paul Dahan, Auteur . - 2011 . - 13 p.
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
in Techniques de l'ingénieur CF > Vol. CF 1 (Trimestriel) . - 13 p.
Mots-clés : Bâtiment Paroi revêtements décoration. Résumé : Construire dans les règles de l'art, conserver ou réhabiliter le patrimoine, éviter les désordres, diagnostiquer les causes de la pathologie, tous ces concepts doivent se traduire dans l'acte de construire.
La pathologie potentielle récurrente sur les parois des bâtiments est souvent la suivante :
fissures avec ou sans infiltration d'eau ;
salissures ;
décollement de l'enduit extérieur ;
éclatement du béton consécutif à l'oxydation des fers d'armatures ;
moisissures sur la face intérieure des parois.
Selon la pathologie dominante (existante ou à venir), le maître d'œuvre et/ou le maître d'ouvrage ont à leur disposition un certain nombre de produits ou de systèmes pour intervenir et revêtir la paroi.
En réhabilitation, le diagnostic a pour objectif de déterminer la (ou les) cause(s) de cette pathologie.
En travaux neufs, les règles de l'art, souvent traduites en « réglementation » (normes, DTU, règles professionnelles, etc.) ont pour objectif « d'atteindre des résultats » tout en évitant « la pathologie ».
Le législateur a défini dans la norme NF P 84 401 quatre fonctions possibles pour le revêtement, à savoir
le maintien de l'aspect : le revêtement permet de maintenir l'aspect d'origine du parement. Ce sont en général des produits incolores ou légèrement pigmentés, filmogènes ou non, destinés à améliorer temporairement le comportement à l'eau et/ou le comportement aux salissures ;
la décoration : le revêtement permet d'agrémenter ou d'embellir le support en jouant sur l'aspect : couleur, brillance, granulométrie. Les solutions utilisées sont des produits pigmentés, filmogènes, qui jouent aussi le rôle de protection superficielle du support ;
l'imperméabilité : le revêtement permet au mur d'obtenir l'imperméabilité à l'eau de pluie. Il s'agit de systèmes multicouches souples, et pour certains, la couche intermédiaire comporte une armature : un voile, tissé ou non, ou des fibres en dispersion ;
Remarque
le mot « imperméabilité » couvre deux actions : « imperméabilisation » et « étanchéité ».
l'isolation thermique : le revêtement accroît de façon significative l'isolation thermique de la paroi. Il s'agit, soit de systèmes d'isolation thermique par l'intérieur (ITI), soit de systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (ITE).
La question que le constructeur (maître d'œuvre et/ou maître d'ouvrage) doit se poser est : compte tenu de la pathologie à traiter, quelles sont les performances et les limites du revêtement retenu ou appliqué ?
Ce dossier a pour objectif d'étudier le bon comportement ou la dégradation de la paroi simple une fois revêtue (par l'un des systèmes décrit dans la norme NF P 84 401) quand celle-ci subit les agressions des agents naturels que sont la chaleur et l'eau, sous toutes leurs formes, agissant séparément ou ensemble.
La théorie de « la migration de la vapeur d'eau dans la masse » permet une approche qualitative et quantitative de ces phénomènes naturels (cf. [C 7 130] et [C 7 132]).
L'intérêt de quantifier cette migration est de pouvoir
comprendre et résoudre les problèmes d'humidité existants ou à venir ;
intervenir le plus en amont possible, lors de la conception du projet, et être ainsi à même de prévenir, plutôt que de guérir, la (ou les) pathologie(s) potentielle(s).
REFERENCE : C 7 140 DEWEY : 624 Date : Novembre 2008 En ligne : http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/construction-th3/pathologie [...]